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« … en tant que mère, c’est très facile de communiquer vos attentes à vos enfants. Mais il est plus difficile de leur montrer vos attentes. Je pense que l’avantage de Nager ensemble est de me faire sentir bien dans ce que je montre à mes enfants. »

– maman participant au programme Nager ensemble

Les parents et les gardiens restent souvent « aux bords du terrain » en regardant leurs enfants faire du sport. En donnant la priorité à la participation de leur enfant, les adultes ne pratiquent souvent pas eux-mêmes le sport et l’activité physique, et leur propre bien-être peut en souffrir (Misener, 2020). En particulier, les mères peuvent considérer le sport récréatif pour elles-mêmes comme une activité culpabilisante ou un luxe en raison du coût et du temps (Jones et coll., 2010).

Les recherches suggèrent que si les mères reconnaissent les bienfaits de l’activité physique, elles font souvent passer les besoins de leurs enfants, de leur foyer ou de leur employeur avant leurs propres besoins (Hamilton et White, 2010). Avec l’obésité des adultes et les heures de travail quotidiennes en hausse (Statistique Canada, 2016), couplées à un plus grand isolement social et à de nombreux défis liés à la pandémie, ce manque de participation au sport et aux loisirs chez les parents pourrait persister. Cela pourrait avoir des conséquences psychologiques et sanitaires néfastes, en particulier pour les femmes.

Lorsqu’il s’agit de sport récréatif, les filles sont également confrontées à de nombreux obstacles à la participation, notamment la stigmatisation associée à l’image corporelle, l’influence négative des pairs et le manque de soutien social et de modèles positifs (Canadian Women & Sport, 2020). Les recherches nous apprennent également que la participation des parents joue un rôle essentiel pour motiver les enfants à rester actifs dans le sport. En particulier, les filles qui pratiquaient plus de sports et s’entraînaient plus souvent chaque semaine étaient celles dont la mère pratiquait régulièrement une activité physique organisée (Rodrigues et coll., 2018).

Ce billet de blogue partage les premiers résultats d’un programme de natation mère-fille. Il encourage également les dirigeants sportifs à penser aux programmes sportifs différemment et à remodeler la façon d’offrir des sports aux jeunes femmes et à leurs parents. Une subvention de jumelage chercheur/praticien du SIRC et une subvention communautaire de l’Association canadienne des parcs et loisirs (ACPL) pour l’équité entre les sexes dans le sport récréatif ont permis de financer ce partenariat de recherche et ce programme.

Le programme Nager ensemble

À l’automne 2020, un club de natation a mis à l’essai un programme de natation en coparticipation de huit semaines au Woolwich Memorial Centre à Elmira, en Ontario. La conception du programme est née de discussions et de consultations avec des parties prenantes, notamment des entraîneurs, des chercheurs en sport communautaire, des administrateurs de clubs de natation, un gestionnaire d’installations municipales, des femmes et des filles (âgées de 8 à 13 ans).

Appelé Nager ensemble, le programme a réuni les mères et les filles dans la piscine à une heure commune pour 45 minutes d’entraînement hebdomadaire (individuel, en petit groupe et en grand groupe). Au total, 14 mères et 18 filles ont participé à des sessions portant sur la technique de natation, la forme cardiovasculaire et le plaisir dans l’eau. Certaines sessions étaient axées sur des groupes de pairs particuliers (mères ou filles) et d’autres étaient des activités mère-fille.

L’incidence pour les femmes et les filles

En plus d’alléger les contraintes auxquelles les femmes et les filles sont confrontées, Nager ensemble visait à contribuer à des résultats positifs tels que l’amélioration de la santé physique et mentale, l’augmentation de la confiance en soi et de la maîtrise de soi, l’ouverture de portes pour la modélisation du rôle parent-enfant, l’augmentation des liens sociaux et la mise à disposition de clubs sportifs d’un modèle pour mettre en œuvre des opportunités organisées et intentionnelles pour la santé et le bien-être de la famille, en particulier pour les femmes et les filles. Les premiers bienfaits du programme pilote ont été les suivants :

Activité physique et forme physique

Le programme Nager ensemble a montré que les femmes et les filles ont connu un changement positif significatif dans leur niveau d’activité physique et leur forme physique perçue. Les participants ont apprécié le fait que le programme était conçu pour être amusant et non compétitif. Le caractère organisé a permis de responsabiliser les mères et de les encourager à être physiquement actives.

« Quand (les enfants) nagent à d’autres moments, je ne fais pas vraiment beaucoup d’activité physique. C’était donc agréable de pouvoir le faire avec eux et de faire de l’activité physique au lieu de sauter dans la voiture et de les déposer, puis de revenir une demi-heure plus tard pour les récupérer. »

– maman participante

Confiance en soi et maîtrise

Les mères aiment être entraînées! L’entraînement était essentiel pour aider les femmes et les filles à développer leurs compétences et à constater une amélioration de leurs propres capacités. L’entraînement hebdomadaire régulier du programme s’est traduit par une plus grande confiance pour les participantes. Au fur et à mesure que leur niveau d’habileté se développait, elles étaient plus enclines à venir nager des longueurs par elles-mêmes à d’autres périodes dans la semaine.

Interaction sociale

Malgré les restrictions de la COVID-19, Nager ensemble a créé un sentiment de communauté chez des femmes qui ne se considéraient pas nécessairement comme actives ou athlétiques. Aujourd’hui, elles nagent régulièrement avec de nouvelles amies qui pratiquent un loisir similaire.

« En particulier à cause de la COVID, j’ai du mal à trouver un cercle social. Nager ensemble m’a donné un cercle social sur une base régulière… être capable d’être à nouveau dans un groupe dans un espace sûr, c’est quelque chose qui m’a vraiment manqué. »

– maman participante

Modèle de rôle positif et intérêt partagé au sein des familles

Les modèles positifs étaient particulièrement importants pour les femmes qui avaient l’impression de ne pas nécessairement incarner les valeurs qu’elles essayaient de transmettre à leurs enfants. Par exemple, des valeurs comme le fait d’être actif physiquement toute sa vie et d’essayer de nouvelles formes d’activité physique. Les femmes ont apprécié l’occasion structurée de montrer ces valeurs et ces comportements à leurs enfants tout en cultivant un intérêt commun.

« J’accorde de la valeur à la santé. Et pourtant, je ne vis pas une vie où j’ai l’air de valoriser ma santé. Pour moi, l’avantage est double : en tant que mère, il est très facile de communiquer mes attentes à mes enfants. Mais il est plus difficile de leur montrer mes attentes… Je pense que le bénéfice de Nager ensemble est de me sentir à l’aise dans ce que je montre à mes enfants. » 

– maman participante

3 stratégies pour les clubs de sport pour élaborer un programme de coparticipation

1. Utilisez les points forts de votre club pour expérimenter avec la coparticipation.

Le club de natation avait des entraîneurs solides partageant les mêmes valeurs (c’est-à-dire la promotion de résultats positifs pour les femmes et les filles, et le soutien d’une dynamique familiale positive). Les entraîneurs et les administrateurs du club de natation ont travaillé ensemble pour trouver de nouvelles façons d’utiliser la piscine pour un programme qui n’était pas réservé aux jeunes. En réussissant à obtenir des subventions pour couvrir une partie des frais des participants, ils ont pu offrir un programme à faible coût. Si les subventions ne sont pas disponibles à l’avenir, il sera essentiel de communiquer pendant le processus d’inscription que l’entraînement a de la valeur, même s’il ajoute aux frais d’inscription.

2. Adopter l’évaluation par l’entremise de partenariats de recherche

Pour faciliter les programmes de coparticipation, toutes les parties prenantes doivent avoir leur mot à dire dans la planification, la mise en œuvre et l’évaluation du programme. Nous avons utilisé un modèle de partenariat communautaire impliquant des praticiens du sport, des chercheurs universitaires et des participants. En organisant des groupes de discussion et des entrevues tout au long du programme, nous avons appris à connaître les expériences des gens et à adapter le programme de façon continue. En particulier pour les nouveaux programmes de sport, mener une recherche évaluative en parallèle du programme permet aux parties prenantes d’avoir un nouvel aperçu des mécanismes spécifiques qui peuvent contribuer à améliorer la participation.

3. Utiliser la coparticipation pour développer des voies de participation tout au long de la vie

Nager ensemble a permis de lier de nombreux aspects qui jettent les bases d’une activité physique et d’une participation sportive tout au long de la vie. Comme leur mère était présente, les jeunes filles ont trouvé que ce programme les mettait plus à l’aise pour participer. Certaines filles ont même exprimé leur intérêt à rejoindre l’équipe de natation régulière. D’autres, qui étaient auparavant membres d’une équipe de natation, ont préféré l’activité physique non compétitive du programme Nager ensemble. Certaines mamans ont déclaré qu’elles n’auraient pas été à l’aise de se rendre seules dans les couloirs de natation, mais qu’avec la participation de leur fille, elles étaient plus disposées à participer. Alors que les femmes et les filles rencontrent des obstacles à l’activité physique à différents moments de leur vie, ce programme offre aux participantes une activité qui les aide à atténuer ces obstacles.

« [Nager ensemble] a attiré davantage d’intérêt pour la natation – à la fois la natation de compétition et la natation en tant qu’activité pour améliorer la santé. J’aime aussi le fait que le programme amène plus de filles dans notre centre. Il fait participer les parents et favorise les liens entre mère et fille. Je pense qu’il apporte également un aspect social, de sorte que les mamans travaillent ensemble et apprennent à connaître des gens, surtout pendant cette période avec la COVID. »

– Directeur municipal des loisirs

Perspective d’avenir

Notre programme montre que la participation d’un enfant à un sport ne signifie pas nécessairement que les parents renoncent à faire du sport eux-mêmes. Cependant, les dirigeants sportifs doivent penser différemment sur la façon d’organiser le sport et de créer intentionnellement des opportunités pour la santé et le bien-être de la famille.

Nager ensemble propose un nouveau modèle de coparticipation pour engager simultanément les femmes et les filles dans une activité sportive. Ce modèle a le potentiel d’aider les clubs sportifs à repenser des programmes qui favorisent la santé et le bien-être des femmes et des filles en leur permettant de participer ensemble à un sport organisé.

Comme l’a souligné la récente campagne #Vas-yMaman du SIRC, notre système sportif doit fournir de nouvelles ressources et de nouvelles mesures de soutien pour surmonter les défis et les circonstances uniques de la participation au sport des mamans (Allan, 2020), notamment en raison de l’influence positive des mères actives pour encourager la participation sportive de leurs enfants (Rodrigues et coll., 2018).

Pour plus d’information sur cette recherche, veuillez contacter Katie Misener à k.misener@uwaterloo.ca.

S’il y a bien eu une période dans notre histoire pour réfléchir à la manière de ne laisser personne derrière, 2020 était cette année-là. Alors que les gens et les organisations cherchent à remonter la pente suite aux répercussions de la COVID-19, nous devons réfléchir à la manière de progresser par des moyens qui rassemblent intentionnellement les gens, et nous devons travailler collectivement à un avenir meilleur. Les objectifs de développement durable (ODD) peuvent fournir un cadre pour atteindre ce but.

Que sont les objectifs de développement durable?

L’Agenda 2030 du développement durable, adopté par tous les États membres des Nations unies en 2015, est un appel à l’action mondial pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et améliorer la vie et les perspectives de chacun, partout. Au cœur de l’Agenda se trouvent 17 ODD et 169 cibles connexes, conçus comme un « plan directeur pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. » Les ODD sont un appel universel à la responsabilité sociale de la part des 193 pays qui les ont signés, dans tous les secteurs et pour chaque personne. Nous avons tous un rôle à jouer pour atteindre les ODD et contribuer à un meilleur avenir, un avenir qui ne laisse personne de côté.

En quoi cela concerne-t-il le sport?

Il est bien connu que le sport contribue au développement social en développant les compétences de vie, les compétences et les liens sociaux, ainsi que la santé mentale et physique et le bien-être (Bailey et coll. 2009; Holt et coll. 2008; Neely et Holt 2014). De nombreuses organisations de sport investissent dans le sport fondé sur des valeurs, le sport sûr, la diversité et l’inclusion. Les ODD sont l’occasion d’aligner ces priorités sur le cadre plus large des ODD axé sur l’inclusion et notre responsabilité sociale de contribuer au bien commun et d’œuvrer à un avenir meilleur.

Sur les 17 ODD, huit concernent directement le sport :

3 – Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

4 – Assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous.

5 – Assurer l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles.

8 – Promouvoir une croissance économique soutenue, inclusive et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.

10 – Réduire les inégalités au sein des pays et entre eux.

11 – Rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables.

16 – Promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, assurer l’accès à la justice pour tous et mettre en place des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux.

17 – Renforcer les moyens de mise en œuvre et renouveler le partenariat mondial pour le développement durable.

Le Plan d’action de Kazan fournit un cadre pour harmoniser les actions dans le domaine du sport, de l’activité physique et de l’éducation physique afin de contribuer aux ODD. Pour les organismes de sport canadiens, le Plan d’action de Kazan favorise les connexions et l’harmonisation à l’échelle mondiale dans des domaines d’intérêt commun tels que la défense du sport, l’intégrité du sport, l’équité entre les sexes, le partage de l’information et les mesures collectives – toutes des questions clés pour le système sportif canadien.

Outdoor sport facility

Selon Vicki Walker, directrice générale de Sport Canada, « les objectifs de développement durable nous fournissent un cadre reconnu et accepté à l’échelle internationale grâce auquel nous pouvons identifier et communiquer la valeur ajoutée et les répercussions plus larges des investissements [du gouvernement canadien] dans le sport. Les ODD, et le mouvement mondial visant à les utiliser pour mesurer les effets du sport, peuvent aider les gouvernements et les organisations sportives à mieux comprendre l’incidence de leur travail actuel, ainsi qu’à orienter les investissements et les initiatives futurs. »

Les ODD sont de plus en plus utilisés comme une lentille à travers laquelle les financeurs (gouvernements, fondations et autres) évaluent les retombées de leurs investissements, ce qui oblige les organisations sportives à intégrer les ODD dans la conception de leurs projets et dans leurs stratégies d’évaluation.

Engagement envers les ODD

Les organismes de sport peuvent s’engager dans les ODD de la manière suivante :

  1. Examiner comment les ODD sont liés aux priorités actuelles et futures, et les utiliser pour orienter les activités afin de contribuer à une plus grande inclusion et à d’autres résultats sociaux.
  2. Établir des objectifs, des cibles et des stratégies de mesure spécifiques relatifs aux ODD afin de créer une prise de conscience et une responsabilité pour faire progresser les objectifs au sein de votre organisation, de votre communauté et de votre écosystème sportif.
  3. Communiquer sur le travail relatif aux ODD afin que les principales parties prenantes, y compris les membres et les bailleurs de fonds, sachent que vous investissez dans le développement social et dans un objectif qui va au-delà de la simple prestation d’un programme sportif.
  4. Travailler avec d’autres intervenants pour avancer ensemble; l’ODD 17 concerne les partenariats mondiaux qui soutiennent les objectifs et constitue un appel à l’action pour que nous collaborions afin de maximiser les résultats et les retombées.

Organismes de sport canadiens utilisant les ODD

Plusieurs organismes de sport canadiens utilisent déjà les ODD, notamment Commonwealth Sport Canada et MLSE LaunchPad.

Commonwealth Sport Canada (CSC) est un exemple puissant d’organisme de sport canadien qui contribue aux ODD à l’échelle internationale. Grâce à l’utilisation des programmes de sport pour le développement et du développement du sport visant à promouvoir l’essor communautaire et social et renforcer les capacités du système sportif national dans tout le Commonwealth, CSC contribue à 10 ODD (1 à 5, 8, 10, 11, 16 et 17) en mettant l’accent sur les ODD 3, 4, 5 et 16. CSC a créé ou amélioré 129 projets de développement du sport et de sport au service du développement (SSD), dont 17 projets de SSD destinés exclusivement aux femmes et aux filles. Sur ces 17 projets, neuf sont aujourd’hui opérationnels dans des pays désignés comme pays d’aide publique au développement, où l’aide favorise et cible spécifiquement le développement économique et le bien-être des pays en développement.

Au Canada, MLSE Launchpad a créé le Cadre métrique du sport pour le développement afin d’unifier les efforts de mesure et d’évaluation d’une série d’organisations qui financent et fournissent des programmes de sport pour le développement des jeunes au Canada et au-delà. L’utilisation de mesures uniformes permet de partager des enseignements puissants pour améliorer les résultats des jeunes et les retours sur investissement des organismes de bienfaisance. Le Cadre se concentre sur quatre piliers – corps sain, esprit sain, prêt pour l’école et prêt pour le travail – et s’aligne sur les ODD 3, 5, 8, 9, 10 et 16. Le Cadre est basé sur la théorie du changement de MLSE LaunchPad, qui décrit comment les programmes du sport pour le développement contribuent à une série de résultats positifs pour le développement des jeunes confrontés à des obstacles.

Pour commencer

Alors que les organisations cherchent à se remettre de la COVID-19 et à évoluer en réponse à la prise de conscience sociale résultant du mouvement antiraciste, nous avons l’occasion de réfléchir à la manière de créer un monde meilleur, un système sportif plus fort et un chemin vers l’équité et la justice à mesure que nous avançons. Les ODD sont une occasion de se connecter à une initiative mondiale ET de considérer comment l’inclusion sociale, la pauvreté, l’environnement, l’éducation et d’autres domaines clés sont liés et influencent la vie des participants actuels et futurs du sport. Les ODD sont un point de ralliement que le sport peut adopter, autour duquel il peut s’aligner et utiliser pour avoir un véritable effet mondial. Imaginez si nous prenions nos énergies collectives et notre passion pour la compétition et que nous les canalisions pour progresser vers 2030 et atteindre les ODD!

De nouvelles recherches ont découvert que les athlètes féminines recherchent un traitement médical spécialisé plus tard que les athlètes masculins pour les commotions cérébrales liées au sport, ce qui peut contribuer à aggraver les symptômes et à prolonger la convalescence. Ces résultats renforcent l’importance d’une identification précoce et de la mise en œuvre de plans et de protocoles de gestion des commotions cérébrales.

Vous cherchez à accroître la portée de votre programme de formation? Encouragez les intervenants à le rendre obligatoire. Une évaluation du module en ligne Gardons les filles dans le sport a démontré des taux d’achèvement élevés dans les provinces où cette formation est exigée par des organisations sportives.

Les prochains Jeux paralympiques de Tokyo seront l’occasion d’inspirer la prochaine génération d’athlètes paralympiques canadiens. Toutefois, sans un solide parcours de développement, les jeunes Canadiens et Canadiennes risquent de ne pas avoir la possibilité de poursuivre leurs rêves. Une première étape importante de tout parcours de développement est une introduction positive au sport par l’entremise de programmes communautaires de base. Il existe une lacune persistante dans la littérature relative aux expériences des athlètes dans les programmes communautaires de parasport existants, en particulier chez les jeunes participants. Dans le cadre de mon projet de recherche de maîtrise, j’ai parlé avec des jeunes femmes participant à un programme communautaire multisports de parasport en Ontario pour connaître leurs expériences. Les athlètes m’ont fait part de l’effet que leur participation avait eu sur leur développement personnel, ainsi que de leur opinion sur le programme et la façon dont il s’intégrait dans leur vie.

Développement personnel

Les athlètes ont discuté de quatre avantages pour leur développement personnel découlant de leur participation au programme :

Young female athlete with a disability swimming, happy

Avant de participer au programme de parasport, elle ne pratiquait aucun sport à l’école. Elle était [gênée], et après avoir participé au programme de parasport, elle s’est bien débrouillée et a apprécié le programme, et cela n’a posé aucun problème. Après cela, elle était heureuse d’essayer des choses [à l’école].

Mon avenir sportif est de jouer au hockey [ou] au basketball en fauteuil roulant. Et je vais devenir une professionnelle.

Le programme

Female athlete playing tab

Les athlètes ont également réfléchi sur les aspects du programme qui ont amélioré ou diminué leur expérience parasportive. Ces réflexions s’alignent sur certains des « 9 P d’un programme prêt pour soutenir les parasports » établis dans la ressource Devenir para-prêt (pour plus d’information, voir le billet du SIRC sur devenir prêt à soutenir les parasports).

Quand je suis dans l’environnement parasportif, je me sens vraiment, vraiment bien. C’est bien parce que vous êtes là avec des gens qui vivent des défis comme les vôtres.

Vous ne voulez pas que l’entraîneur soit confus sur ce qu’il fait.

Résumé

Les expériences de ces athlètes soulignent l’importance des programmes communautaires pour soutenir le développement positif des jeunes et encourager l’amour du sport. Il est important que les programmes soient bien préparés pour soutenir les athlètes, avec des entraîneurs formés et des activités significatives et appropriées. Les athlètes des programmes communautaires de parasport veulent apprendre et maîtriser des compétences, et méritent d’avoir la possibilité de travailler à la réalisation de leurs objectifs. Nous espérons qu’avec les ressources de haute qualité développées ces dernières années, les organisations continueront à développer leur capacité à soutenir tous les athlètes, et que la disponibilité et l’accessibilité du sport cesseront d’être des obstacles importants pour les personnes en situation de handicap.

Le Valley Female Leadership Network en Nouvelle-Écosse a créé une infographie pour aider à justifier l’investissement dans la participation et le leadership des filles et des femmes dans le sport et l’activité physique. En se basant sur leur expérience, elles donnent des conseils : « Vous trouverez peut-être que vous avez trop d’information, mais ce n’est pas grave, vous pouvez toujours créer plus d’une infographie ! » Pour en savoir plus.

Des chercheurs de l’université de l’Alberta se sont associés à Fondation Bon départ de Canadian Tire pour évaluer la portée et l’impact du module en ligne Gardons les filles dans le sport. Les résultats de l’enquête ont mis en évidence certains modèles de participation intéressés et ont renforcé la valeur du programme pour accroître la sensibilisation et le savoir-faire afin de créer des environnements sportifs positifs pour les filles.

Les demandes pour le programme de subventions de jumelage du SIRC doivent être reçues au plus tard le dimanche 13 décembre. Faites parvenir votre demande!

Les fractures de stress sont plus fréquentes chez les coureurs féminins que chez les coureurs masculins. L’analyse de la perception des risques et des comportements des femmes a permis de découvrir que celles qui avaient des antécédents de fractures augmentaient plus rapidement leur charge d’entraînement et que, bien qu’elles en connaissent les avantages, elles ne privilégiaient pas une alimentation équilibrée et un entraînement croisé.

Célébrée dans le monde entier le 11 octobre, la Journée internationale de la fille vise à attirer l’attention sur la nécessité de permettre aux filles de se faire entendre, de promouvoir leurs droits et d’accéder à une meilleure situation dans la société. Dans le secteur du sport et de l’activité physique au Canada, la Journée internationale de la fille rappelle les défis persistants auxquels sont confrontées les filles et les jeunes femmes, les avantages de la participation et les occasions d’agir.

Les résultats actuels indiquent que seulement 39 % des enfants et des jeunes canadiens âgés de 5 à 17 ans respectent les recommandations liées à l’activité physique provenant des Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures pour les enfants et les jeunes, et on note une réduction générale de la participation à des activités physiques chez les 12 à 17 ans (ParticipACTION, 2020). En outre, des disparités entre les sexes ont été relevées parmi les enfants et les jeunes canadiens (de 5 à 17 ans), indiquant que le taux de participation des filles est environ la moitié de celui des garçons (ParticipACTION, 2020). Ces résultats sont préoccupants compte tenu du nombre de bienfaits sociaux et physiques associés à la participation à des activités physiques et sportives, notamment :

Il est grandement détaillé dans le rapport « Le signal de ralliement » (Femmes et sport au Canada, 2020) que le taux d’abandon d’activités sportives et physiques est particulièrement élevé chez les filles durant l’adolescence. Plus précisément, des taux d’abandon élevés ont été constatés chez les filles de 13 et de 14 ans. Elles délaissent alors souvent les sports de compétition pour pratiquer une activité physique non compétitive à leur rythme ou deviennent inactives (Harber, 2010; Eime, Casey et Harvey, 2020). Les recherches laissent supposer que les taux d’abandon élevés durant cette période sont liés à un manque d’accès à des occasions de sport de qualité; à des préoccupations en matière de sécurité et de transport; à des facteurs sociaux; à une réduction du plaisir de pratiquer un sport ou de la qualité des expériences; à des obstacles financiers; à un changement des priorités de la vie vers l’école ou un travail à temps partiel; à une mauvaise image du corps; et à un manque d’athlètes féminines inspirantes (Staurowsky et al., 2020; Eime, Casey et Harvey, 2020). Cela dit, des connaissances pertinentes et une sensibilisation accrue peuvent permettre aux entraîneurs, directeurs de programme, administrateurs sportifs, enseignants et parents de gérer ces obstacles et de favoriser une participation soutenue et positive des filles et des jeunes femmes à des activités sportives.

Mise en œuvre de la ressource en ligne Gardons les filles dans le sport

Pour contribuer à combler ces lacunes, la Fondation Bon départ de Canadian Tire, en collaboration avec Femmes et sport au Canada, le Respect Group et l’Association canadienne des entraîneurs (ACE), a mis en œuvre la ressource en ligne Gardons les filles dans le sport, qui aide les entraîneurs et les animateurs d’activités à créer des environnements sécuritaires et respectueux pour les athlètes féminines. D’une durée d’environ 90 minutes, le programme Gardons les filles dans le sport comporte quatre modules qui explorent les tendances en matière de participation sportive chez les filles, les facteurs liés aux abandons, les divers types de blessures propres aux athlètes féminines et les stratégies de prévention, ainsi que les façons de garder les filles motivées. Au début du programme, les apprenants procèdent à une auto-évaluation de leur philosophie d’entraînement ou de leadership, laquelle est revue et réévaluée à la fin du module. De cette façon, le programme Gardons les filles dans le sport offre une expérience de formation pertinente et complète qui est rehaussée par l’occasion d’effectuer un exercice autoréflexif. Il était temps de déterminer l’impact de ce programme, lancé en octobre 2018.

Grâce à une subvention du Centre de documentation pour le sport (SIRC), des chercheurs de la Faculté de kinésiologie, de sport et de loisirs de l’Université de l’Alberta ont collaboré avec la Fondation Bon départ afin d’explorer la mise en application et l’impact de ce programme de formation unique. Ces chercheurs ont préparé un sondage en ligne et l’ont distribué à toutes les personnes ayant suivi le module Gardons les filles dans le sport afin de les connaître et de recueillir leurs commentaires sur le contenu offert.

Qui a suivi le module du programme Gardons les filles dans le sport?

L’analyse des réponses au sondage a permis de recueillir des données intéressantes sur les participants au programme Gardons les filles dans le sport. Le sondage a été distribué aux 1 548 personnes ayant suivi le programme et un total de 511 y a répondu, soit un taux de réponse de 33 %. Les femmes et les hommes étaient bien représentés, 56 % des répondants s’identifiant en tant que femme et 43 %, en tant qu’homme. La majorité des répondants au sondage résidaient en Ontario (49,8 %); 11,5 % en Colombie-Britannique; 13,6 % en Alberta; 5,6 % en Saskatchewan et 6,7 % au Manitoba. Les autres régions du Canada étaient peu représentées, 3,6 % des répondants venant du Québec et 8,8 % des provinces maritimes.  Moins de 1 % des répondants résidaient dans les Territoires du Nord-Ouest, au Yukon ou au Nunavut. Cela démontre que le programme Gardons les filles dans le sport a été bien diffusé et communiqué au sein des systèmes sportifs de l’Ontario, probablement en raison du fait que cette ressource de formation a été rendue obligatoire par certaines organisations sportives ontariennes, notamment Ontario Soccer. Cela dit, ces données démographiques ont incité les chercheurs à se demander si les régions moins peuplées et plus éloignées du pays manquaient de répondants au sondage en raison du nombre réduit de programmes sportifs pour les filles en général et, en conséquence, du nombre réduit d’animateurs d’activités qui s’intéressent à ce genre de formation.

Les répondants au sondage remplissaient divers rôles liés au sport, notamment entraîneur, athlète, mentor, administrateur, parent, bénévole et enseignant. Bien que des répondants remplissent divers rôles à la fois dans le contexte du sport (c.-à-d. certains répondants s’identifiaient comme un athlète, un entraîneur et un parent), 69 % d’entre eux ont indiqué que c’est leur rôle d’entraîneur qui les a incités à utiliser la ressource en ligne Gardons les filles dans le sport. Cela démontre que ce programme est principalement considéré comme un outil de formation pour les entraîneurs, et ce, en dépit du fait qu’il est avantageux pour nombre d’autres rôles dans les domaines du sport et de l’activité physique. Les participants représentaient également une grande variété de sports, à savoir plus de 50, notamment le hockey, le basketball et la ringuette. Le soccer était le sport le plus souvent mentionné par les répondants au sondage, probablement en raison de la formation obligatoire susmentionnée. Afin d’accroître la portée et l’impact du programme Gardons les filles dans le sport à l’échelle du pays, d’autres organisations sportives pourraient envisager de rendre obligatoire cette ressource de formation unique pour en favoriser la mise en application. En outre, promouvoir ce programme en tant qu’outil de perfectionnement professionnel pour des rôles de leaders non liés à l’entraînement pourrait également favoriser sa mise en application.

Quel a été l’impact du module Gardons les filles dans le sport?

Les commentaires fournis dans le cadre du sondage ont démontré que le programme Gardons les filles dans le sport a été bien accueilli, 99 % des répondants évaluant divers attributs du programme (durée, qualité de l’interface, accessibilité, compréhensibilité et qualité du contenu) comme « bons » (22 %), « très bons (42 %) ou « excellents » (35 %). Les répondants ont indiqué que le programme « suscitait la réflexion » et « aidait à conceptualiser l’étendue du sujet ». Les répondants ont aimé le fait que le programme Gardons les filles dans le sport exposait des éléments d’un point de vue différent du leur, les aidant à mieux comprendre les motivations des filles et des jeunes femmes et les obstacles auxquels elles sont confrontées. Même les répondants ayant indiqué un haut niveau de connaissance et d’expérience ont considéré le programme utile et ont exprimé le désir que celui-ci soit davantage mis en application par les leaders dans le domaine du sport chez les filles.

young girl holding a badminton racket, Outdoor

L’analyse du sondage a permis de relever deux points importants en ce qui a trait à la valeur du programme Gardons les filles dans le sport.  Le premier point est lié à une plus grande compréhension quant à la façon de favoriser des environnements sportifs positifs pour les filles. Les répondants ont souligné des facteurs favorables tels que se sentir en sécurité, bien communiquer avec ses entraîneurs et ses coéquipières, s’amuser et socialiser. Parmi les commentaires fournis dans le cadre du sondage, il a été mentionné que le fait de créer une ambiance « amusante » peut être mal interprété par certains animateurs d’activités : « Des entraîneurs pensent que cela veut dire de toujours jouer à des jeux et de ne jamais inciter les filles à sortir de leur zone de confort. » « Lorsque les filles aiment un sport, il EST amusant pour elles d’être encouragées à performer et de compétitionner. » Favoriser un environnement positif qui aidera à garder les filles dans le sport nécessite de porter attention aux besoins physiques, affectifs et sociaux des filles.

L’autre point important est lié à l’exploration des différences nuancées entre les filles et les garçons dans les milieux sportifs. Ce point a déjà été relevé par Vicki Harber, professeure émérite à la Faculté de kinésiologie, de sport et de loisirs de l’Université de l’Alberta, qui a laissé entendre que des environnements d’activités sportives et physiques plus efficaces et plus favorables pouvaient être créés pour les filles, en gardant en tête que « les femmes ne sont pas des hommes et que les enfants ne sont pas de petits adultes » (Harber, 2010, p. 2). Les répondants au sondage ont souligné que le programme Gardons les filles dans le sport a aussi l’avantage de tenir compte des besoins uniques et changeants des filles durant leurs stades de développement.

Prochaines étapes

Outre ces points clés, des recommandations quant à l’ajout de matériel éducatif complémentaire ont été recueillies dans le cadre du sondage, ce qui sera utile pour la mise en œuvre d’autres ressources à ce sujet. Les conclusions tirées des résultats du sondage ont révélé qu’il est possible pour le programme Gardons les filles dans le sport d’exercer un impact à plus grande échelle sur le plan de la santé publique auprès des animateurs d’activités sportives et physiques en proposant un contenu mis à jour en fonction d’un public plus diversifié.


Pour utiliser la ressource en ligne Gardons les filles dans le sport ou pour diffuser le programme au sein de votre réseau, rendez-vous à https://fr.jumpstart.canadiantire.ca/pages/gardons-les-filles-dans-le-sport

Lors de la Journée internationale de la fille de 2019, le Valley Female Leadership Network (VFLN), dans la vallée d’Annapolis en Nouvelle-Écosse, a publié une infographie sur le statut des filles et la participation et le leadership des femmes dans le sport et les loisirs. L’infographie a été partagée dans tout le pays, mais surtout utilisée par le VFLN et ses partenaires comme un outil pour accroître le soutien aux programmes réservés aux femmes dans la vallée. Ce blogue est l’histoire de notre infographie.

Téléchargez l’infographie ici.

La nécessité d’une infographie

Dans de nombreuses communautés et parmi de nombreuses organisations sportives et de loisirs, les programmes réservés aux femmes et les opportunités de développement du leadership sont courants ; et la situation dans la vallée n’est pas différente. Les programmes réservés aux femmes sont conçus pour remédier aux inégalités dans la participation et le leadership des filles et des femmes dans le sport et l’activité physique (Femmes et sport au Canada, 2012). Cependant, nous avons continué à recevoir des questions de la part des parents, des administrateurs, des membres de la communauté et des décideurs, telles que « Pourquoi les filles et les femmes ont-elles besoin de programmes spéciaux ? » et « Qu’en est-il des garçons ? ».

Nous répondions en partageant les recherches et les anecdotes, mais certaines personnes restaient sceptiques. Elles ne comprenaient pas les obstacles sociaux et systémiques auxquels les femmes et les filles sont confrontées en matière de participation et de leadership, n’avaient pas connu la réticence des filles à essayer un nouveau sport. Et parfois, nous n’avions pas le sentiment d’avoir accès à des preuves suffisamment solides qui reflétaient les expériences des filles et des femmes au niveau local, ou dans notre région ou province. Nous avons réalisé que nous avions besoin d’un outil pour nous aider à partager les preuves et la nécessité d’agir — quelque chose qui soit rapide, convaincant et facile à diffuser. Une infographie serait parfaite.

Peaufiner le contenu

Selon le dictionnaire Marriam-Webster, une infographie utilise des éléments graphiques pour présenter l’information de manière visuellement frappante. La participation des filles et des femmes au sport et à l’activité physique est un sujet très vaste — la quantité d’informations peut être écrasante. Nous savions qu’il était important de clarifier dès le début l’objectif de notre infographie, puis de recueillir et de sélectionner les meilleures données à cette fin. Quelles informations devrions-nous donc inclure ?

Pour nous, le contenu a été déterminé par trois considérations :

  1. Refléter la participation tout au long de la vie, connaître l’influence positive des premières expériences de sport et d’activité physique.
  2. Capturer le leadership des femmes dans le vaste secteur du sport et des loisirs. Bien que les données disponibles proviennent principalement du sport, nous pensons qu’il existe une forte corrélation entre le leadership dans le sport et dans les loisirs.
  3. La présentation des données locales permet de s’assurer que l’infographie montre clairement la nécessité d’une action locale. Avec des données nationales ou même provinciales, les gens peuvent expliquer les tendances, ou maintenir leur conviction que les défis ne se posent pas dans leur communauté.

En gardant ces considérations à l’esprit, nous avons obtenu des statistiques locales, provinciales et nationales à partir d’une série de sources fiables, notamment la Nova Scotia Arena Access Study, la Women Active Nova Scotia, Femmes et sport au Canada, Sport Nouvelle-Écosse, Loisirs Nouvelle-Écosse et le gouvernement provincial.

Le graphique à barres « Les femmes aux commandes » transmet de nombreuses informations et points de vue par un affichage concis.

~ Coordinateur des communautés actives et des loisirs


Développer l’infographie

Le développement de l’infographie est le fruit d’un partenariat entre le VFLN et Women Active Nova Scotia. Une stagiaire travaillant pour Women Active Nova Scotia au printemps 2019 a fourni le soutien nécessaire à la recherche. Une des priorités de ce projet était d’investir du temps pour créer une ressource significative qui aurait un impact durable et qui serait informative et précieuse pour les acteurs de notre communauté. La clé du succès a été d’avoir une personne dédiée au projet, plutôt qu’un membre du personnel existant qui le fait sur le coin de son bureau. Nous avons utilisé Canva comme outil pour nous aider à transformer nos idées et nos statistiques en une infographie convaincante.

Calendrier et diffusion

Le VFLN a voulu être stratégique pour le lancement de cette ressource. Bien qu’il ait été prêt à être distribué en été, nous voulions lier le lancement à une journée établie qui célèbre les femmes et les filles afin de profiter du battage médiatique, des discussions et du lien pour reconnaître le besoin de soutenir les filles et les femmes. Nous avons choisi la Journée internationale de la fille le 11 octobre. Sur les médias sociaux, notre premier billet a été publié plus de 5 000 fois — pas mal pour un petit comité ! Cependant, nous savons que l’infographie a été reprise par plusieurs autres organisations et redistribuée, ce qui en a considérablement élargi la portée.

Le VFLN a également décomposé l’infographie en trois sections et l’a affichée en vue de la Journée internationale de la femme 2020 — une autre excellente occasion de partager les données et d’amplifier notre message en conjonction avec une célébration des femmes et des filles. Nous avons mis l’accent sur chaque section pour sensibiliser les gens et créer un impact sur ce qui se passe dans la vallée de l’Annapolis.

L’impact infographique

Professional marketologist afro woman making presentation during business meeting with international colleagues in office

L’infographie est une ressource que nos partenaires peuvent apporter lors de réunions ou soumettre comme outil de référence et d’éducation lorsqu’ils parlent des possibilités offertes aux femmes et aux filles dans le domaine du sport, de l’activité physique et des loisirs — qu’il s’agisse de l’administration municipale qui rend compte au conseil, ou des membres du conseil d’administration des organisations sportives communautaires ou provinciales. La réponse a été extrêmement positive, et d’autres régions de la province cherchent maintenant à créer un outil similaire qui reflète leur région et leurs communautés.

Les services municipaux des loisirs utilisent l’infographie comme un outil à partager avec leurs partenaires communautaires, et nous prévoyons d’utiliser l’infographie pour aider à engager et à éduquer les administrateurs scolaires.

« L’infographie a fourni des preuves LOCALES concrètes de la raison pour laquelle nous avons besoin davantage de financement et de programmes pour encourager la participation, l’engagement et le leadership des femmes. Elle soutient également les programmes intergénérationnels pour les femmes ».

~ Coordinnatrice des loisirs communautaires


À long terme, nous espérons que grâce à cet outil, nous aurons un impact et une influence sur les décideurs, qui à leur tour influenceront l’élaboration des politiques dans divers programmes et services de sport et de loisirs. Cela permettra de créer un environnement positif, favorable et accueillant pour que les femmes et les filles soient actives et s’impliquent en tant que leaders dans nos communautés.

Conseils pour créer votre propre infographie

Notre infographie portait sur l’égalité des genres, mais notre approche pourrait être utilisée pour créer un outil permettant de soutenir et d’influencer tout type de changement que vous souhaitez voir dans votre communauté. En plus de nos infographies ci-dessus, nos conseils sont :

À propos du réseau Valley Female Leadership Network

La mission du Valley Female Leadership Network est de s’engager avec les partenaires pour renforcer les capacités et créer des environnements favorables aux filles et aux femmes dans la région de la vallée par le biais du réseautage, de la formation, de la reconnaissance et du soutien de programmes. Notre vision est que les filles et les femmes participent, dirigent et influencent l’activité physique, le sport et les loisirs dans nos communautés. Le Valley Female Leadership Network se concentre sur trois priorités : le développement du leadership, la communication et la célébration. Pour renseignements, vous pouvez suivre le VFLN sur Facebook et Instagram.