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Les commotions cérébrales liées au sport sont désormais reconnues comme un problème de santé majeur qui touche chaque année des millions de personnes dans le monde (Wang et coll., 2016). Au Canada, les activités sportives et récréatives sont responsables d’une grande partie des commotions cérébrales, en particulier chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes (gouvernement du Canada 2018).  

La plupart des personnes ayant subi une commotion cérébrale se rétablissent dans un délai de quatre semaines. Les symptômes typiques peuvent inclure des maux de tête, des nausées, des étourdissements et une sensibilité à la lumière. Cependant, il y a une petite proportion de personnes (de 15 à 30 %) qui continuent à éprouver des symptômes et des défis des semaines et des mois après une commotion cérébrale (Parachute, 2017).  

Dans ce billet de blogue, je fournirai des renseignements sur les symptômes de commotions cérébrales qui prennent plus de temps à s’atténuer et qui peuvent avoir des conséquences importantes sur le fonctionnement cognitif et de communication d’un athlète. Je vais également inclure de l’information sur la façon dont les orthophonistes peuvent jouer un rôle dans la récupération. 

COMMOTIONS CÉRÉBRALES ET SPORT 

En général, la commotion cérébrale est une forme de lésion cérébrale traumatique appelée « lésion cérébrale traumatique légère ». Cependant, même s’il est qualifié de « léger », ce type de lésion cérébrale peut avoir des effets importants sur la vie des personnes (Cleveland Clinic, 2020). 

Anatomie d'une commotion cérébrale
Presse d’Atlantic City ; KrishnaMathiasArt.com

La commotion cérébrale résulte d’un impact sur la tête qui se répercute sur le cerveau. Une fois impacté, le cerveau (qui est constitué de tissus fragiles, spongieux et gélatineux) s’étire et se meurtrit, endommageant les cellules nerveuses et les vaisseaux sanguins et provoquant une cascade de changements chimiques. Les dommages et les perturbations chimiques entraînent une perte aiguë et temporaire de la fonction cérébrale normale. Lorsque cette blessure survient chez une personne participant à une activité sportive ou à un sport, elle est considérée comme une « commotion cérébrale liée au sport ». 

LE SYNDROME POST-COMMOTIONNEL (SPC) 

Selon certains chercheurs, la plupart des enfants se remettent d’une commotion cérébrale en quatre semaines, tandis que les adultes se remettent généralement en deux semaines. Une seule commotion cérébrale n’entraîne généralement pas de lésions cérébrales permanentes. Tant qu’une autre commotion ne survient pas peu de temps après la première, la plupart des athlètes ne présentent pas de symptômes cliniques ou cognitifs permanents (Parachute, 2017; Cleveland Clinic, 2020). 

Cependant, même après une seule commotion cérébrale, 15 à 30 % des personnes ne se rétablissent pas complètement dans le délai prévu. Ce phénomène est souvent appelé syndrome post-commotionnel (SPC) (McCrory, 2017), syndrome post-commotionnel persistant (SPCP) ou, dans le domaine du sport, symptômes persistants après une commotion liée au sport (Herring et coll., 2021). Généralement, entre un et trois mois après la commotion, si les symptômes de commotion persistent, un professionnel de la santé qualifié surveillera l’athlète de plus près, l’orientera vers une évaluation plus approfondie et pourra finalement diagnostiquer un syndrome post-commotionnel. 

LE SPC ET LE TROUBLE ACQUIS DE LA COGNITION ET DE LA COMMUNICATION (TACC) 

Parmi les divers symptômes qui peuvent persister au-delà de la période de rétablissement prévue après une commotion cérébrale, les athlètes ayant subi une commotion cérébrale peuvent éprouver des difficultés permanentes en matière de cognition et de communication, appelées « troubles acquis de la cognition et de la communication » (TACC) (Fondation ontarienne de neurotraumatologie, 2017).  

La communication est un processus très complexe qui repose sur le fonctionnement correct et intact de nombreuses régions du cerveau afin qu’une personne puisse lire, écrire, parler, écouter et socialiser correctement. Le TACC est une difficulté de communication causée par des déficits sous-jacents de la cognition. Dans le cas d’un athlète, une commotion cérébrale liée au sport peut entraîner des troubles de la communication. 

Les difficultés de communication peuvent inclure des problèmes d’écoute, de compréhension du langage parlé, d’expression orale, de lecture, d’écriture, d’interaction conversationnelle et de communication sociale. Ces difficultés peuvent résulter de problèmes sous-jacents dans les domaines de l’attention, de la mémoire, du traitement de l’information, du raisonnement, de la résolution de problèmes, des fonctions exécutives ou de l’autorégulation (Fondation ontarienne de neurotraumatologie 2017). De nombreuses personnes ayant subi une commotion cérébrale déclarent se sentir « muettes » longtemps après leur lésion cérébrale, alors qu’en réalité, elles peuvent souffrir d’un TACC.

Calendrier de récupération des commotions cérébrales
Crédit : Ontario Neurotrauma Foundation © 2019

 

Le TACC peut nuire à la capacité d’une personne à effectuer efficacement les activités de la vie quotidienne, ainsi qu’à son rendement scolaire et professionnel. Les tâches complexes, rapides et cognitives dans certains sports (par exemple, les jeux stratégiques au football) peuvent également être difficiles.  

Il existe de nombreux exemples de la façon dont les problèmes liés au TACC peuvent se manifester après une commotion cérébrale. Souvent, les problèmes persistants de communication cognitive ne sont remarqués que lorsque la personne victime d’une commotion se sent mieux physiquement. Elle reprend ses activités régulières, mais éprouve des difficultés à accomplir des tâches et des exigences complexes, rapides ou nouvelles sur le plan cognitif. Par exemple, un quart-arrière de football ayant subi une commotion et souffrant de troubles de la mémoire peut avoir des difficultés à se rappeler de l’information à court ou à long terme, à se souvenir des détails d’une conversation ou à apprendre de nouveaux renseignements pour effectuer efficacement des jeux stratégiques de haut niveau sur le terrain. 

QUE FAUT-IL ET QUE PEUT-ON FAIRE POUR GÉRER LES TACC? 

Le SPC et le TACC qui en résulte peuvent avoir des conséquences sur la capacité d’un athlète à accomplir les tâches cognitives et de communication habituelles de la vie quotidienne, de l’école, du travail ou du sport. Il est donc important de repérer rapidement les troubles de l’attention et de la communication afin de mettre en place le soutien approprié et d’entamer l’entraînement et la réhabilitation pour optimiser la récupération.  

Lorsqu’on travaille avec une équipe de professionnels qui gère le SPC, il est crucial d’impliquer un orthophoniste (Fondation ontarienne de neurotraumatologie, 2017). Les orthophonistes sont des experts paramédicaux qui ont une formation unique dans les domaines de la cognition et de la communication. Ils travaillent en étroite collaboration avec les médecins, les neuropsychologues, les ergothérapeutes et les physiothérapeutes pour aider les athlètes à améliorer leurs compétences dans tous les aspects de la vie quotidienne. 

Compte tenu de l’effet des commotions cérébrales dans le monde, il est important que toute personne impliquée dans le sport soit consciente des exceptions à l’expérience typique d’une commotion cérébrale. En effet, que se passe-t-il si un athlète ne récupère pas complètement et assez rapidement dans tous les aspects de son fonctionnement? L’athlète a-t-il des difficultés avec le TACC et a-t-il besoin de plus d’aide?  

Parcours de soins et de récupération en cas de commotion cérébrale
Crédit : Ontario Neurotrauma Foundation © 2018

Si l’on soupçonne l’existence de SPCP à la suite d’une commotion cérébrale liée au sport, assurez une gestion continue et appropriée de la commotion en faisant appel aux bons professionnels de la santé le plus tôt possible, ce qui devrait inclure les orthophonistes. Cela permettra d’optimiser le rétablissement de l’athlète et d’améliorer les capacités cognitives et de communication nécessaires à tous les aspects de la vie quotidienne.

« On a toujours fait comme ça. »

Vous avez déjà entendu cette phrase. Que vous l’ayez dite ou entendue, il est clair que la pensée de groupe est présente dans tous les coins de notre société. Lorsque nous ne tenons pas compte des nouveaux points de vue au profit de la tradition lors de la prise de décision, nous nous limitons nous-mêmes et nos capacités. Prenez exemple sur Roger Bannister, le premier homme à courir un mile en 4 minutes. Il a défié toutes les prédictions lorsqu’il a abandonné les régimes d’entraînement conventionnels de l’époque et établi un nouveau record du monde (Taylor, 2018).

Dans ce blogue, nous décrivons les caractéristiques du comportement de pensée de groupe et expliquons pourquoi il est important pour les organisations sportives de l’éviter.

Comprendre la pensée de groupe

La prise de décision est un processus important pour tout groupe, y compris les équipes et organisations sportives. En 1972, le psychologue social Irving Janis s’est particulièrement intéressé aux raisons qui conduisent les groupes à prendre des décisions désastreuses. Janis a défini le terme groupthink (pensée de groupe) comme « un mode de pensée dans lequel les gens s’engagent lorsqu’ils sont profondément impliqués dans un groupe cohésif, lorsque les efforts des membres pour obtenir l’unanimité l’emportent sur leur motivation à évaluer de manière réaliste d’autres plans d’action » [traduction libre].

women's rowing teamLes équipes et organisations sportives sont vulnérables au conformisme, car, en tant qu’êtres humains, nous ressentons un besoin social d’appartenir à des groupes et un fort désir de nous intégrer (Levine, 2012). Mais lorsque cette cohésion et cette conformité sont poussées à l’extrême, elles peuvent conduire à la pensée de groupe. Avec la pensée de groupe, le désir de s’intégrer est si fort que toute préoccupation concernant les décisions prises est mise de côté en faveur d’un consensus absolu. Par conséquent, il est possible que les membres de l’équipe finissent par soutenir de mauvaises décisions (Janis, 1972).

Les conditions suivantes peuvent conduire à la pensée de groupe :

Le problème de la pensée de groupe

Male athlete with a disability sitting in gym, uncertainLa pensée de groupe peut prendre de nombreuses formes. Par exemple, on peut recruter des athlètes ou des employés qui pensent d’une certaine façon, décourager les nouveaux joueurs d’exprimer leurs points de vue ou minimiser la valeur des nouvelles idées. Il peut également y avoir des cas qui créent des environnements dangereux sur le plan physique (par exemple, des régimes d’entraînement excessifs) ou psychologique (par exemple, le bizutage ou l’intimidation) lorsque les athlètes ont peur ou ne veulent pas s’exprimer et partager une opinion.

La pensée de groupe a pour conséquence de censurer les nouvelles idées et amène les membres de l’équipe à avoir des vues stéréotypées sur toute personne ayant des opinions opposées ou extérieures (Janis, 1972). Souvent, lorsque la pensée de groupe se manifeste, l’équipe surestime sa propre moralité et son invulnérabilité, car elle croit à l’illusion que ce qu’elle décide est juste et unanime (Fernandez, 2007). Le fait de supposer que votre équipe est automatiquement « la meilleure » peut ouvrir la voie à des erreurs, à de mauvaises décisions et à des actions risquées qui auraient pu être évitées (Boone, 2005).

Cela ne veut pas dire que prendre des décisions en groupe est intrinsèquement problématique ou que la pensée de groupe existe dans tous les contextes de groupe. Cependant, les avantages de la prise de décision en équipe sont minimisés lorsque des pressions sociales de conformité sont présentes. En évitant ces caractéristiques, on peut limiter les possibilités de pensée de groupe et promouvoir une communication saine et claire, ainsi que des façons novatrices de faire les choses.

Comment éviter la pensée de groupe

Occuper une position d’autorité dans le sport signifie avoir la responsabilité de veiller au bien-être des athlètes et des collègues et de créer un environnement sécuritaire dans lequel ils se sentent à l’aise de s’exprimer.

L’essentiel est d’aller à l’encontre des limites des modes de pensée traditionnels dans le sport. Qu’est-ce qui a changé en 1954 pour donner soudainement à tant de coureurs la capacité de courir un mile en 4 minutes, après Roger ? Était-ce l’évolution ? Un exploit de génie génétique ? Non. Ils ont simplement laissé derrière eux les symptômes de la pensée collective de la communauté des coureurs qui leur disait qu’un mile en 4 minutes n’était pas possible.

 

Les adeptes de sports comme le soccer et le rugby connaissent bien les cartons jaunes et rouges. Lorsqu’un officiel remet un carton jaune à un joueur, il l’avertit qu’il a commis une infraction sur le terrain de jeu. Un carton rouge signifie que le joueur doit quitter le terrain immédiatement et ne peut plus prendre part au jeu.

Un carton bleu est un nouvel ajout au système de cartons du rugby. 

« Carton bleu » : Expériences des arbitres dans la gestion du risque de commotion cérébrale dans le rugby amateur canadien est un projet financé par une subvention de jumelage du SIRC. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre Rugby Canada, Rugby Ontario et l’Université de Toronto. Le programme de subventions de jumelage fait partie intégrante de la mission du SIRC qui consiste à mettre en relation les chercheurs et les organisations sportives en soutenant la réalisation de projets de recherche au cours de l’année 2020-2021.

Referee putting away a card. Le projet « Carton bleu » a étudié les expériences des officiels de match de rugby avec l’outil de gestion des risques de commotion cérébrale Carton bleu nouvellement mis en œuvre. Dans ce billet de blogue, nous présentons cette projet de recherche et partageons les résultats ainsi que des recommandations pour gérer le risque de commotion cérébrale.

Jaune, rouge et … bleu?

Le carton bleu est un outil de prévention et de gestion des commotions cérébrales. Son objectif est d’empêcher les athlètes et les participants de retourner au jeu sans autorisation médicale après un doute de commotion cérébrale.

Rugby player on field hurt and players running overD’abord introduit en Nouvelle-Zélande, le carton bleu a été adopté par l’Australie et la France par la suite. La loi 3.22 et la loi 3.24 de World Rugby ont établi le carton bleu. Ces lois stipulent que si, à tout moment au cours d’un match, un joueur est victime d’une commotion cérébrale ou d’une commotion cérébrale présumée, ce joueur doit être immédiatement et définitivement retiré de l’aire de jeu.

Comme les cartons jaunes et rouges, les cartons bleus sont donnés par un officiel. Les cartons bleus sont destinés aux cas de doute de commotion cérébrale. « Il signale à tout le monde ce qui se passe, nous permet de l’enregistrer et nous permet de nous assurer que toutes les personnes impliquées suivent les règles appropriées de retour au jeu », dit David Bushell, coordonnateur et responsable du développement des officiels de match à Rugby Ontario. De cette façon, le carton bleu est un autre moyen de faire respecter la Loi Rowan et de s’assurer que les organisations donnent la priorité au bien-être des athlètes et des participants.

L’outil du carton bleu est maintenant utilisé pour toutes les activités de rugby en Ontario. Malgré cela, il existe encore des lacunes dans notre compréhension de l’expérience du carton bleu pour les parties prenantes.

La solution idéale pour combler ces lacunes

Les officiels de match jouent un rôle important dans la gestion des risques. Lorsqu’un autre carton s’ajoute au mélange, les officiels peuvent se retrouver dans une situation difficile. « Nous avons mis les officiels dans un espace potentiellement inconfortable », dit Ryan Jones, responsable du développement du rugby à Rugby Canada

M. Bushell ajoute : « Retirer quelqu’un du jeu va changer la partie, et nous voulons nous assurer que les gens sont prêts à avoir ces conversations difficiles. »

MM. Jones et Bushell ont souligné l’importance de fournir aux organisations des stratégies pour s’assurer que le bien-être de chaque membre est pris en compte. Il s’agissait notamment de s’assurer que les officiels se sentent soutenus et en confiance avec le nouveau système pour protéger leur bien-être ainsi que la sécurité des joueurs.

Young women participating in online meeting using laptopConformément au mandat de leur organisation, qui est de s’appuyer sur des données probantes dans tout ce qu’ils font, 19 officiels de rugby enregistrés en Ontario ont participé à des entrevues en ligne sur leurs expériences. En particulier, les chercheurs ont mis l’accent sur les expériences des officielles canadiennes de rugby.

Ce que les officiels disent de la gestion des commotions cérébrales

Les entrevues avec les officiels ont fait ressortir six thèmes :

  1. Connaissance des commotions cérébrales : Les officiels ont rapporté des niveaux variables de connaissances sur les commotions cérébrales en ce qui concerne la cause, la gravité, les signes et la réadaptation suite aux blessures par commotion cérébrale liées au sport.
  2. Réseau de responsabilité : D’autres membres de la communauté du rugby peuvent être amenés à soutenir le processus de prise de décisions. Une structure supplémentaire soutient leur prise de décisions et la gestion ultérieure du jeu.
  3. Carton bleu : La plupart des personnes interrogées ont exprimé des inquiétudes quant à la responsabilité de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre le processus. Les officiels craignent également que d’autres personnes tentent d’éviter ou d’abuser du système. Ils ont également mentionné des préoccupations concernant les abus des officiels.
  4. Soccer referee running with playExpériences liées aux genres : Les personnes interrogées qui se sont identifiées comme des femmes officielles ont discuté de la manière dont le travail supplémentaire pour prouver leur compétence pourrait avoir des implications sur la gestion du jeu et, par conséquent, sur la gestion des blessures.
  5. Uniformité des rôles : Les officiels ont noté que l’adoption de l’outil du carton bleu continue de formaliser leur rôle dans la gestion des blessures.
  6. Pratique réflexive : Les officiels ont identifié la réflexion individuelle et collective comme des parties importantes de leur processus de développement professionnel et de leur apprentissage continu. Les modules en ligne sont une approche standard minimale pour le développement, selon les personnes interrogées qui ont noté que les officiels bénéficieraient d’une réflexion et d’une discussion en groupe.

Recommandations pour les organisations sportives

À partir de leur projet de recherche et de leurs expériences, les partenaires ont formulé 5 recommandations pour aller de l’avant avec des stratégies de gestion des commotions cérébrales comme l’outil du carton bleu :

  1. Pratiques standard

Dans la mesure du possible, assurez l’uniformité entre les niveaux de compétition. L’outil du carton bleu devrait être mis en œuvre dans tous les sports et surtout aux niveaux inférieurs de compétition, aux rencontres universitaires et collégiales et aux matchs des écoles secondaires.

  1. Langue

Envisager un script standard d’avant-match (en particulier pour les arbitres novices) afin de les aider à prendre confiance dans l’outil du carton bleu. La formation et la communication sur l’outil du carton bleu doivent utiliser un langage clair pour répondre aux préoccupations de responsabilité des officiels de match.

  1. Formation et soutien

Offrez des possibilités d’exemples vidéo de démonstration du carton bleu et d’apprentissage en groupe avec des arbitres ayant des niveaux d’expérience variés. Des possibilités formelles de mentorat contribueront à alléger la charge des officiels novices.

  1. Précision des rôles

Expliquez comment ces nouvelles responsabilités s’intègrent dans le rôle d’officiel de match à différents niveaux de compétition, et établissez un soutien pour les officiels de la part des autres membres de la communauté du rugby.

  1. Expériences liées aux genres

Accordez une attention supplémentaire aux femmes officielles. Cela pourrait être lié à une formation supplémentaire et au soutien mentionné précédemment de la part d’autres membres de la communauté du rugby. Une représentation féminine à tous les niveaux de la compétition de rugby pourrait favoriser le recrutement.

Derniers mots sur la recherche en partenariat

girls playing rugbyLe partenariat a réussi à plus d’un titre. Les résultats du projet de recherche ont été d’une grande utilité pour Rugby Canada et Rugby Ontario pour comprendre les expériences des officiels et faire des changements pour améliorer leurs expériences. De plus, les 3 partenaires ont souligné les aspects positifs de la recherche en partenariat dans son ensemble.

« Michael Jorgensen a travaillé avec nous pour déterminer quels étaient nos besoins. Il a été un partenaire permanent et fait partie de notre groupe de travail maintenant. La gestion des commotions cérébrales est un processus continu, et il en a été un élément clé, en nous donnant une approche fondée sur des données probantes au lieu de nous contenter de ce que nous pensons et de ce qui doit être fait », a déclaré M. Bushell.

Les avantages s’étendent dans les deux sens. Michael Jorgensen, doctorant de l’Université de Toronto, a réfléchi à la rationalisation de ce type de recherche par rapport aux années nécessaires pour passer par les voies universitaires : « Pour moi, le plus important est de pouvoir constater que la recherche a des bienfaits beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’aurait par d’autres voies formelles ou différentes. Ce projet a pu prendre vie tout de suite et avoir un effet immédiat. »

Grâce à ce partenariat, nous pouvons nous attendre à voir un système de cartes plus coloré dans le rugby canadien. Plus important encore, ce projet de recherche a contribué à garantir que ce nouvel outil de carton bleue fasse son travail de prévention et de gestion des commotions cérébrales en fournissant aux officiels le soutien et les ressources dont ils ont besoin.

Apprenez-en plus sur le système de carton bleu ou sur les partenariats de subventions de jumelage du SIRC. 

La pratique d’un sport peut présenter de nombreux avantages pour les jeunes lesbiennes, gays ou bisexuels (LGBTQ+). Le sport peut apporter de la joie, de la distraction et un état de présence attentive qui libèrent les jeunes LGBTQ+ de l’inquiétude et de la peur dans d’autres domaines de leur vie. Le sport peut également permettre de tisser des liens sociaux importants et procurer un soutien aux jeunes LGBTQ+ qui négocient l’affirmation de leur identité (leur « coming out »).

Dans ce blog, nous expliquons pourquoi les jeunes LGBTQ+ ne se sentent souvent pas en sécurité dans le sport. En accord avec un mouvement visant à comprendre les nuances des différentes identités sexuelles et de genre, nous nous concentrons sur les identités LGBTQ+. Nous recommandons également 5 stratégies que les entraîneurs et autres dirigeants sportifs devraient envisager pour créer des cultures plus inclusives dans leurs équipes et organisations pour les identités LGBTQ+ et transgenres, et queer ou en questionnement (LGBTQ+).

Un sentiment d’insécurité

Malheureusement, de nombreux jeunes LGBTQ+ ne bénéficient pas des avantages du sport en raison d’une variété de contraintes et d’obstacles qui entraînent une diminution de leur participation sportive comparativement aux jeunes hétérosexuels (Greenspan et al., 2017). Pour les jeunes LGBTQ+ qui optent de poursuivre leur pratique d’un sport, leurs expériences pourraient être affectées négativement ou ils pourraient chercher d’autres activités dans lesquelles ils se sentent moins stigmatisés.

Les jeunes athlètes, participantes et participants font l’objet d’une stigmatisation sexuelle de la part de multiples intervenants (par exemple, les entraîneurs, les coéquipiers et coéquipières, les enseignantes et enseignants, les parents, les tutrices et les tuteurs). La stigmatisation sexuelle ne conduit pas nécessairement à des comportements homophobes évidents et à la violence envers les athlètes et les participantes et participants LGBTQ+. Cependant, cette stigmatisation est omniprésente dans leurs parcours. La stigmatisation sexuelle touche tous les jeunes athlètes, participantes et participants, quelle que soit leur identité sexuelle.

Female athlete struggling with mental health after training

Une raison importante pour laquelle les jeunes LGBTQ+ ne font pas de sport est qu’ils ne se sentent pas en sécurité. Une homophobie évidente se produit souvent dans les vestiaires avec des jeunes qui utilisent un langage blessant (Greenspan et al., 2019). En associant des mots tels que « gay » et « queer » à la faiblesse ou aux erreurs, les individus affichent alors des actes homonégatifs et hétéronormatifs. L’humour et les agressions physiques anti-homosexuels sont des formes d’homophobie évidente qui créent des espaces peu sécuritaires pour les athlètes LGBTQ+ (Smits et al., 2021).

La manière dont une organisation, une équipe ou un entraîneur prévient ou réagit à ces actes influence largement le sentiment de sécurité dans le sport ressenti par les jeunes LGBTQ+. Mais tous les entraîneurs ne se sentent pas équipés ou préparés à soutenir ces jeunes. Et les ressources organisationnelles pour guider les entraîneurs ne sont pas toujours disponibles.

Stratégies pour les entraîneurs et les organisations

Dans un chapitre du livre Routlege Handbook of Coaching Children in Sport (sous presse), nous recommandons 5 stratégies que les entraîneurs et autres gestionnaires du sport devraient envisager pour établir une culture plus inclusive dans leurs équipes et organisations. Nous résumons ici ces stratégies et les lions à des ressources utiles :

  1. Group of football fans holding soccer ball coloredReconnaître que la participation en soi n’est pas synonyme d’inclusion : Ne définissez pas le « succès » par le nombre d’athlètes et de participantes et participants LGBTQ+ qui prennent part au sport. Certains peuvent s’interroger sur leur identité ou ne l’ont pas révélée aux autres. La sécurité se reflète dans les règles et les politiques officielles ainsi que dans les façons plus subtiles de façonner nos interactions (Femmes et sport au Canada, 2017). Il est important de développer un environnement dans lequel chacun se sent en sécurité, respecté, égal et comme s’il pouvait vivre une expérience positive.
  2. Engagez-vous dans l’éducation et l’autoréflexion : Soyez une alliée ou un allié et faites vos devoirs. Renseignez-vous sur la stigmatisation sexuelle et cherchez à trouver des moyens de contrer ces croyances négatives dans vos propres actions et celles des autres. N’oubliez pas que nous pouvons involontairement exprimer des attitudes ou des insinuations homonégatives dans le cadre de notre sport ou de notre pratique d’entraîneur (Krane, 2016).
  3. Développez des partenariats : Recherchez et établissez des relations avec des groupes de défense des droits des personnes LGBTQ+, transgenres et queer ou en questionnement LGBTQ+ locaux et nationaux. Ils peuvent vous aider à trouver les ressources et les formations dont vous avez besoin. Vous pouvez également trouver des ressources qui sont gratuites et faciles à télécharger. Dans de nombreux cas, ces organisations font déjà ce travail et vous pouvez investir dans leurs efforts (par exemple, YouthREX 2019, Queersmart 2018, The Trevor Project 2020).
  4. Recrutez et soutenez les personnes qui s’identifient comme LGBTQ+: Le recrutement intentionnel de jeunes LGBTQ+ ainsi que de parents, tutrices ou tuteurs LGBTQ+ à des postes de direction (par exemple, en tant qu’entraîneurs ou directrices) est un moyen d’établir des environnements sécuritaires et inclusifs. Ils peuvent apporter des perspectives diverses et soulever des questions sur les politiques et pratiques d’exclusion. Veillez toutefois à ne pas faire de la figuration, c’est-à-dire à recruter des personnes LGBTQ+ à titre symbolique. Veillez à ne pas attendre de ces personnes qu’elles contribuent de manière inéquitable au travail effectué dans votre organisation. Être toujours celui qui éduque et « agite le drapeau » conduit à l’épuisement et à la fatigue (Trussell et al., 2018).
  5. Évaluez les politiques et les pratiques organisationnelles : Évaluez si votre organisation et vos dirigeantes et dirigeants (par exemple, les entraîneurs) utilisent un langage inclusif. Examinez si vos politiques et pratiques reflètent et respectent la diversité de la communauté au sens large. Examinez les politiques et pratiques concernant les déclarations sur les sites Web, le langage inclusif sur les formulaires d’inscription, les images et le matériel promotionnel adaptés aux LGBTQ+, les événements spéciaux, etc. Les sites web et le langage utilisé sur les formulaires d’inscription sont souvent un marqueur important pour les familles qui décident si une organisation sera un espace accueillant ou non (Trussell, 2020). Deuxièmement, établissez des lignes directrices et des codes de conduite clairs sur la façon dont les cas d’abus seront traités. Les athlètes, les participantes et participants, et les familles doivent savoir comment ils peuvent signaler les incidents de maltraitance et s’ils seront soutenus.

Les entraîneurs et autres gestionnaires du sport jouent un rôle important dans l’établissement de milieux sécuritaires, accueillants et favorables pour les athlètes, les participantes et les participants. Ils peuvent également être des alliés importants dans la vie des jeunes LGBTQ+. Toutes les parties prenantes du sport doivent réfléchir de manière critique à l’inclusion et à la manière de créer un système sportif plus juste et équitable au service de tous les jeunes.

En l’honneur de la Journée de l’air pur (8 juin), le SIRC s’est associé à Santé Canada pour présenter de l’information sur la pollution atmosphérique et la façon dont elle peut affecter la santé et la performance des gens qui pratiquent des sports de plein air. Nous soulignons également les façons dont les entraîneurs, les officiels et les organisations sportives peuvent s’adapter pour assurer la sécurité de tous les participants et toutes les participantes lors d’activités sportives en plein air.

Ces dernières années, on a porté un intérêt renouvelé sur la création d’environnements sécuritaires pour les participantes et participants aux activités sportives. Alors que les progrès en matière de sécurité sportive ont principalement porté sur les abus et les mauvais traitements et sur les protocoles de retour au jeu dans le contexte de la COVID-19, l’aspect de la sécurité sportive associée à la qualité de l’air dans les environnements sportifs extérieurs a été négligé.

Heureusement, l’air du Canada est régulièrement classé parmi les plus propres du monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. Mais ce n’est pas une raison pour baisser la garde ! Même à de faibles niveaux, la pollution atmosphérique peut avoir des répercussions négatives sur la santé et la performance.

Comprendre la pollution atmosphérique et ses effets sur la santé humaine

Au Canada, la pollution atmosphérique provient  : Des véhicules (voiture avec échappement) D’établissements industriels (usine avec cheminées) Des feux de forêt (arbres en feu) Du chauffage au bois (poêle à bois intérieur) De la construction (machine utilisée pour creuser les fondations et autres projets de construction) De l’agriculture (tracteur) De l’industrie pétrolière et gazière (tour à combustible fossile) De la production d'électricité (tour de transmission d'énergie)
Sources de pollution de l’air au Canada. Voir l’infographie complète créée par Santé Canada.

La pollution atmosphérique est un mélange d’agents chimiques, physiques et biologiques. Il existe de nombreux types de polluants atmosphériques, notamment les particules fines (PM2,5), le monoxyde de carbone (CO), l’ozone troposphérique (O3), le dioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d’azote (NO2). Ces polluants peuvent provenir de nombreuses sources, notamment des émissions des véhicules, de l’agriculture et de l’industrie.

L’exposition à court terme aux polluants atmosphériques a été liée à une baisse de la fonction pulmonaire et à des poussées d’asthme. Plus préoccupant encore, l’exposition à long terme a été associée à un risque accru de cancer du poumon, d’accident vasculaire cérébral, de maladie cardiaque, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de décès prématuré.

Si les polluants atmosphériques provenant de sources telles que la circulation, les usines et les feux de forêt peuvent nuire à la santé de tous, les personnes les plus exposées sont les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies préexistantes. Même si vous ne le soupçonnez pas, les personnes qui font du sport et de l’exercice sont également exposées à un risque accru.

Comment la pollution atmosphérique affecte les sportifs

Les participantes et participants au sport ont besoin de plus d’oxygène pour donner le meilleur d’eux-mêmes lors de l’entraînement et de la compétition. Pour répondre à cette demande accrue d’oxygène, elles et ils respirent rapidement et profondément, absorbant de grandes quantités d’air dans leurs poumons. Si les participantes et participants au sport se trouvent dans une zone de pollution atmosphérique, cela signifie qu’elles et ils inhalent des quantités plus importantes de polluants atmosphériques.

Les participantes et participants au sport courent également un risque accru d’exposition à la pollution atmosphérique, car elles et ils respirent principalement par la bouche pendant les activités intenses. Cela signifie que l’air respiré contourne le mécanisme de filtration naturel du nez, ce qui entraîne l’inhalation d’une plus grande quantité de polluants atmosphériques directement dans leurs poumons. Certains polluants atmosphériques, tels que les gaz et les particules fines, peuvent passer des poumons à la circulation sanguine et affecter d’autres organes que les poumons.

À court terme, une exposition accrue aux polluants atmosphériques peut affecter les performances sportives en rendant la respiration plus difficile et en augmentant la sensation d’effort pendant un exercice aérobique (effort perçu). À long terme, cette exposition accrue peut entraîner toute une série d’effets néfastes sur la santé qui peuvent entraver la pratique du sport. Les athlètes souffrant d’affections préexistantes telles que l’asthme sont encore plus vulnérables aux effets de la pollution atmosphérique.

Stratégies visant à réduire l’exposition à la pollution atmosphérique pour les sports de plein air

Un cycliste pédale à proximité de cheminées industrielles.Les organisations sportives, les entraîneurs et les officiels sont responsables de la sécurité de leurs participantes et participants. Les directives relatives à la foudre sont largement utilisées au Canada et dans le monde pour protéger les participantes et participants aux sports de plein air contre les dangers associés à la foudre. De même, les organismes de sport de plein air, les entraîneurs et les officiels peuvent se protéger, ainsi que les athlètes et les spectateurs, contre l’exposition à la pollution atmosphérique pendant les activités sportives de plein air. Les stratégies comprennent :

Utilisation de la Cote air santé (CAS)

Un outil que toute personne impliquée dans le sport peut utiliser pour surveiller la qualité de l’air est la Cote air santé (CAS). La CAS, que l’on peut trouver sur Airhealth.ca, est un outil de santé publique utilisé pour communiquer les risques d’exposition à la pollution atmosphérique dans votre région. La CAS présente le risque sanitaire relatif associé aux effets combinés sur la santé des polluants atmosphériques, notamment le NO2, les PM2,5 et l’O3. Les risques sont basés sur une échelle de 1 à 10+. Les 4 catégories de risque relatif vont d’un risque faible (1 à 3) à un risque très élevé (10+).

Tableau bilingue présentant les valeurs de risque de la cote air santé regroupées par :   risque faible (1 à 3) en tons de bleu  risque modéré (4 à 6) dans les tons de jaune à orange  risque élevé (7 à 10) dans les teintes de rose à rouge bordeaux  risque très élevé (10+) en brun
L’échelle CAS et les valeurs de risque. Pour connaître les valeurs prévues et observées de la CAS dans votre région, consultez le site AirHealth.ca.

 

La CAS présente le risque de pollution atmosphérique actuel et observé, et prévoit également les valeurs de la CAS pour plus tard dans la journée et le jour suivant. La présentation du risque est accompagnée de messages sanitaires que vous pouvez utiliser pour décider si la pratique d’un sport en plein air est sans danger dans votre région ou si vous devez envisager de reporter ou d’annuler votre activité. En fournissant les valeurs prévues pour les jours à venir, la CAS peut vous aider à planifier vos futures activités de plein air.

Le meilleur moment pour pratiquer des activités sportives en plein air est lorsque le risque pour la santé est faible (1 à 3). Vous pouvez maintenir votre activité lorsque le risque pour la santé est modéré (4 à 6), mais vous devez surveiller les symptômes des participantes et participants et modifier l’activité en conséquence. Lorsque le risque sanitaire est élevé (7 ou plus), vous devez annuler l’activité et la reprogrammer lorsque le risque sanitaire est faible. Ou, si possible, déplacez l’activité à l’intérieur, dans un gymnase d’école, par exemple.

Si vous souhaitez recevoir des alertes sur la qualité de l’air directement sur votre téléphone, vous pouvez télécharger l’application CAS sur Google Play ou l’App Store

Faire progresser la sensibilisation et les politiques en matière de qualité de l’air dans le sport

Des gens jouent au soccer en plein air sur un terrain alors que la qualité de l'air est mauvaise et que le smog est visible.Pour protéger les participantes et participants aux sports de plein air, les organismes de sport doivent être conscients des effets que la pollution atmosphérique peut avoir sur toutes les personnes impliquées dans le sport, comme les athlètes, les entraîneurs, les spectateurs et les officiels. À cette fin, Santé Canada appuie le Centre de documentation pour le sport (SIRC) et lui fournit un soutien financier et technique pour élaborer un module d’apprentissage en ligne et un guide de politique axés sur la pollution atmosphérique et le sport.

Ce module d’apprentissage en ligne passe en revue les effets de la pollution atmosphérique sur les participantes et participants aux sports de plein air. Il identifiera également les moyens de prendre des mesures pour protéger celles-ci et ceux-ci de l’exposition à la pollution atmosphérique pendant les activités sportives de plein air. Lorsqu’il sera prêt, le module sera hébergé sur la plateforme d’apprentissage en ligne de l’Association canadienne des entraîneurs, Le casier.

Santé Canada travaille également avec le SIRC à la rédaction d’un guide destiné à aider les organismes sportifs à élaborer des politiques sur la qualité de l’air qui contribueront à protéger leurs participantes et participants, maintenant et dans les années à venir. Le guide de politique pourra être téléchargé à partir du site Web du SIRC.

Le module de formation gratuit et le guide des politiques seront disponibles à l’automne 2022. Veuillez contacter info@sirc.ca pour plus d’informations.

Ressources recommandées

Les ressources suivantes peuvent vous être utiles pour en savoir plus sur la pollution atmosphérique et sur ce que votre organisation peut faire pour assurer la sécurité de vos participantes et participants :

La conception de programmes inclusifs dans le sport n’est pas une tâche facile. L’inclusion requiert de l’intention, des conversations honnêtes, de la flexibilité et de l’innovation. Cela signifie qu’il faut utiliser le pouvoir et les privilèges individuels pour créer des espaces sûrs et accessibles pour que tous les Canadiens puissent faire du sport. Découvrez comment les politiques et les programmes sportifs canadiens ont évolué pour soutenir le développement d’un sport sûr et inclusif dans le SIRCuit.

L’importance du sport sécuritaire et la façon dont il peut être intégré davantage dans le sport canadien est un processus qui évolue constamment pour de nombreuses organisations sportives. Une question clé pour plusieurs organisations est de savoir ce que signifie le terme ” indépendance ” dans le contexte des processus d’enquête liés au sport sécuritaire. Un groupe de chercheurs de l’Université de Toronto dirigé par Gretchen Kerr s’est penché sur cette question dans un document de position du Centre pour les études sur la politique du sport.

Saviez-vous que la décision d’un athlète de signaler une commotion cérébrale est influencée par son âge et son sexe ? Alors que les filles et les femmes âgées de 13 ans et plus sont plus susceptibles de signaler les symptômes d’une commotion cérébrale que les garçons et les hommes du même groupe d’âge, les recherches montrent que les filles de moins de 13 ans sont moins susceptibles de signaler les symptômes d’une commotion cérébrale que les garçons du même âge.

Les athlètes féminines peuvent avoir un risque plus élevé de subir une commotion cérébrale que les athlètes masculins. Les stratégies fondées sur des données probantes visant à réduire le risque de commotion chez les femmes, les filles et les athlètes féminines consistent à les encourager à vérifier régulièrement l’ajustement de leur casque et à intégrer des exercices de renforcement du cou dans leurs programmes d’entraînement.

Lorsqu’un athlète subit une blessure, cela peut avoir un impact sur toute l’équipe. Lorsque cela se produit, les entraîneurs peuvent maintenir un environnement de groupe positif en communiquant clairement les ajustements de rôles, en donnant la priorité au bien-être de l’athlète blessé et en maintenant le lien entre l’athlète blessé et l’équipe tout au long du processus de récupération.