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Pair of winter skis sitting in the snow on top of a mountain, overlooking a mountain range on a sunny day

Points saillants

  • Les sports dintérieur et dextérieur sont vulnérables aux effets du changement climatique, quil sagisse des vagues de chaleur, de la diminution des quantités de neige ou des perturbations des chaînes dapprovisionnement. 
  • La première étape pour se préparer et sadapter aux effets du changement climatique est dengager les membres du conseil dadministration et du personnel dans des discussions intentionnelles sur les risques climatiques qui peuvent affecter votre sport. 
  • Pour accroître votre capacité dadaptation, commencez par les éléments de linfrastructure douce (p. ex. la rédaction de nouvelles politiques, la sensibilisation du personnel aux risques climatiques) et passez progressivement au développement de linfrastructure complexe, plus coûteuse (comme la modernisation des infrastructures).   
  • Les organisations de sport peuvent utiliser le Cadre du sport pour laction climatique comme un outil pour orienter la réflexion sur latténuation du changement climatique par laction et la défense du climat.  

Selon les Nations unies, le changement climatique est le problème déterminant de notre époque, et nous sommes à un moment décisif. Au Canada, une urgence climatique nationale a été déclarée par la Chambre des communes sur la base de la conclusion que notre pays se réchauffe environ deux fois plus vite que les autres, selon un rapport fédéral sur le climat de 2019. Bien que les infrastructures, les moyens de subsistance et la santé soient au cœur des préoccupations en matière de changement climatique, tous les secteurs seront touchés.

Le sport n’est pas à l’abri des effets du changement climatique. En janvier 2020, le monde a vu avec horreur des feux de forêt faire rage en Australie, de même que les athlètes de l’Open d’Australie s’effondrer d’épuisement par la chaleur sous un ciel orange, leurs chaussures fondant sur le court brûlant. En Europe, des vagues de chaleur sans précédent ont menacé la Coupe du monde féminine de la FIFA de 2019. Ici, au Canada, les feux de forêt dans l’ouest du pays ont compromis la qualité de l’air, obligeant de nombreux athlètes à rester à l’intérieur. Et bien sûr, l’hiver est de plus en plus court et la quantité de neige diminue depuis le milieu du XXe siècle. Le changement climatique ne disparaît pas, il ne fait qu’empirer.

L’objectif de cet article est de présenter le changement climatique comme une considération importante pour la gestion stratégique du sport à l’avenir. La première section traite des risques et de la manière dont les organisations de sport peuvent se préparer et s’adapter au changement climatique afin de minimiser les pertes et les perturbations. Dans la deuxième section, le Cadre du sport pour l’action climatique est présenté comme un outil permettant d’orienter la réflexion sur l’atténuation du changement climatique par l’action et la défense du climat.

Faire face au changement climatique

La vulnérabilité au changement climatique est le degré auquel une entité – telle qu’une personne, une organisation, un immeuble ou une communauté – risque de subir les conséquences négatives du changement climatique, comme un temps plus chaud, des sécheresses, des incendies, des inondations et des tempêtes (IPCC, 2018).

Le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR, 2004) fournit un cadre pour évaluer la vulnérabilité en fonction de trois facteurs clés :

  • L’exposition – quelle est la probabilité que X se produise?
  • La sensibilité – quelle serait la gravité de la situation si X se produisait?
  • La capacité d’adaptation – dans quelle mesure l’entité est-elle prête à faire face à X, avec un minimum de perturbations ou de pertes?

Certains sports sont plus vulnérables que d’autres au changement climatique. Les sports de plein air et ceux qui dépendent fortement des ressources naturelles sont les plus susceptibles de subir des revers en raison du changement climatique. Cela inclut des sports tels que la natation ou le hockey intérieur, qui dépendent fortement de l’eau. Les sports d’hiver sont particulièrement menacés. Par exemple, une étude de l’Université de Waterloo suggère que toutes les stations de ski de l’Ontario et certaines du Québec pourraient être confrontées à des hivers trop courts pour rester économiquement viables d’ici 50 à 60 ans si les tendances actuelles en matière d’émissions ne sont pas infléchies (Scott, Steiger, Knowles et Young, 2015). De même, des recherches sur le patinage en plein air à Toronto ont révélé que le nombre de jours de patinage a diminué de 25 % depuis la fin des années 1950 (Malik, McLeman, Robertson et Lawrence, 2020) et qu’il devrait encore diminuer de 33 % d’ici 2090 (Robertson, McLeman et Lawrence, 2015).

Pour les sports d’été, les vagues de chaleur et la qualité de l’air constituent les principaux défis (nous y reviendrons plus loin). Bien qu’ils soient quelque peu isolés, les sports intérieurs peuvent également être vulnérables au changement climatique. Par exemple, les chaînes d’approvisionnement peuvent être compromises ou ralenties; les déplacements pour se rendre aux entraînements et aux matchs peuvent être affectés; et la mauvaise qualité de l’air peut s’infiltrer dans les espaces intérieurs, les rendant dangereux.

Identifier les risques

La première étape, et la plus importante, de l’adaptation au changement climatique consiste à identifier et à connaître les risques potentiels. Ce processus doit être intentionnel et continu, en commençant par le sommet. Les risques climatiques doivent régulièrement faire l’objet de discussions par le conseil d’administration, et le personnel doit être encouragé à se documenter sur ce qui se passe actuellement (vagues de chaleur, tempêtes, feux de forêt, etc.) et sur ce qui est susceptible de changer à l’avenir en raison du changement climatique. Ensemble, une équipe de direction et de personnel bien informée peut s’engager dans des efforts significatifs d’adaptation au climat. De nombreuses ressources gratuites existent pour soutenir ce type de recherche de faits et de réflexion sur l’avenir : la consultation de l’Atlas climatique du Canada est un bon point de départ.

Une fois que les risques climatiques susceptibles d’affecter leur sport ont été identifiés, les organisations peuvent prendre des mesures pour accroître de manière proactive leur capacité d’adaptation.

Possibilités d’adaptation

Les dirigeants sportifs ne peuvent pas contrôler le changement climatique, mais ils peuvent contrôler la capacité d’adaptation des organisations. La bonne nouvelle est que la plupart des mesures d’adaptation sont relativement simples et peu coûteuses. Commencez par les éléments de l’infrastructure simple (p. ex. la rédaction de nouvelles politiques, la sensibilisation du personnel aux risques climatiques), puis passez progressivement au développement de l’infrastructure « complexe », plus coûteuse (p. ex. la modernisation des infrastructures).

Élaboration de politiques météorologiques

Les politiques météorologiques, telles que les politiques relatives à la chaleur, à la foudre et à la qualité de l’air, codifient les conditions de jeu sécuritaires. En général, elles comprennent des seuils pour ce qui est considéré comme sécuritaire, et une action prédéterminée à chaque seuil. Les éléments précis de ces politiques varient en fonction du sport et des installations disponibles. Par exemple, à une température X, on ajoute une pause supplémentaire pour s’hydrater, ou à un indice de qualité de l’air X, les entraînements et les matchs doivent être déplacés à l’intérieur ou reportés. Le tableau 1 présente les derniers conseils de l’Institut Korey Stringer en matière de chaleur pour les sports de plein air. Déjà, la plupart des organisations de sport au Canada ont une politique relative à la foudre qui prévoit le report du jeu lorsque la foudre frappe à proximité.

Les politiques météorologiques permettent aux entraîneurs et aux autres décideurs d’agir rapidement en cas de besoin, ce qui allège le stress lié à la prise de décisions ou à la détermination du meilleur plan d’action sur place. Si les politiques sont déjà en place, les mesures d’adaptation peuvent être rapides lorsque les dangers surviennent.

Tableau 1 : Lignes directrices suggérées en matière de politique sur la chaleur pour le football et les sports de plein air (Institut Korey Stringer, 2018).

Notes : Les catégories sont basées sur les régions géographiques des États-Unis (Grundstein et coll. 2015). La majeure partie du Canada se situe dans la catégorie 1, avec quelques petites régions dans le sud de l’Ontario dans la catégorie 2. La version originale de ce tableau a été rédigée en Fahrenheit; la conversion en Celsius a été effectuée par l’auteure.

Le soccer est en avance sur ce point : La Major League Soccer est la seule ligue sportive majeure à avoir une Politique en matière de chaleur. Au Canada, Alberta Soccer a une politique sur la qualité de l’air qui exige des officiels et des entraîneurs qu’ils réduisent l’intensité du jeu, la durée des entraînements, qu’ils prévoient davantage de pauses ou qu’ils changent complètement de programme, en fonction du niveau de pollution de l’air.

Partenariats stratégiques

Les partenariats de partage d’espace peuvent permettre aux organisations d’avoir accès à des installations de rechange pour réduire l’incidence du mauvais temps. Au cours des groupes de discussion que j’ai menés avec des dirigeants sportifs australiens et britanniques à l’automne 2020, quelques suggestions possibles ont émergé. Par exemple, le gérant d’un club de tennis a proposé de s’associer à un club de basketball local pour partager l’espace afin que les joueurs de tennis puissent utiliser le gymnase pour s’entraîner à l’intérieur lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises, et que les joueurs de basketball puissent sortir pour s’entraîner en parallèle ou utiliser les courts pour des entraînements de groupe.

Les partenariats pour le partage des ressources et de l’information sont une autre possibilité d’adaptation. Par exemple, les organisations de sport pourraient investir conjointement dans des technologies de radar météorologique qui fourniraient aux gérants et aux entraîneurs plus de renseignements que ceux disponibles sur la chaîne météo. Par ailleurs, les organisations de sport pourraient partager les coûts d’une consultation avec un expert en climatologie ou un scientifique du sport pour aider à élaborer des politiques météorologiques.

Il existe également plusieurs groupes au pays qui aident les dirigeants sportifs à comprendre et à réagir au changement climatique. Plus particulièrement, l’alliance canadienne des signataires du Cadre du sport pour l’action climatique soutient des réunions régulières et le partage des meilleures pratiques entre des organisations telles que les Jeux du Canada, le Comité olympique du Canada, l’événement mondial d’athlétisme des maîtres, et d’autres. L’alliance réunit également des chercheurs travaillant dans le domaine du climat et du sport afin d’orienter les stratégies de durabilité et les efforts d’adaptation au climat. Les organisations de sports communautaires, provinciales/territoriales et nationales peuvent également tirer parti de leur position en tant qu’influenceurs et centres d’information pour diffuser des conseils sur les meilleures pratiques.

Suivre le leadership municipal

La plupart des municipalités canadiennes – de Victoria à Toronto, en passant par St. John’s – ont un plan d’adaptation au climat qui décrit les mesures que les villes prennent maintenant pour prévenir les problèmes climatiques à l’avenir. Il s’agit, par exemple, d’ajouter des pistes cyclables, d’électrifier les transports en commun, de s’approvisionner en énergie renouvelable et de préparer les collecteurs d’eaux pluviales à des précipitations plus importantes. Les municipalités qui n’ont pas de plan s’en remettent par défaut à leur plan provincial/territorial. Ces plans sont souvent complétés par des possibilités de financement et de subvention. Par exemple, Montréal s’est engagée à augmenter le nombre d’espaces verts et de zones d’ombre, de sorte que les organisations de sport montréalaises pourraient demander un financement municipal pour ajouter des zones d’ombre (p. ex. des arbres, des abris partiellement couverts) à leurs terrains extérieurs en tant que stratégie de protection contre le soleil et la chaleur.

Prévoir une certaine souplesse pour les espaces à usages multiples

Face au changement climatique, la créativité et la souplesse sont primordiales. Préparez-vous à passer de séances d’entraînement en plein air à des séances d’entraînement intérieures pour gagner du temps et éviter les maux de tête lorsque la météo ne coopère pas. Si vous pratiquez un sport d’hiver, ou un sport dont les exigences climatiques sont plus strictes, développez les activités d’été de votre installation. Les stations de ski de tout le pays sont à la pointe de l’innovation dans ce domaine, mais on peut faire plus. Transformez l’espace d’une arène en plein air en une installation estivale de hockey-balle, ou faites la promotion des stations de ski alpin en tant que destinations de course à pied et de randonnée.

Amélioration des infrastructures et des équipements

Les systèmes de traitement et de purification de l’air peuvent réduire au minimum la fumée des feux de forêt dans les immeubles, mais ils sont coûteux. L’ajout de zones ombragées dans une installation de sport de plein air (des toits sur les abris de baseball aux nouveaux arbres en bordure des terrains) peut contribuer à protéger les athlètes et les spectateurs des maladies liées à la chaleur. L’ajout de fossés naturels et d’un système d’évacuation des eaux sur le site peut atténuer les risques d’inondation. Dans le cas le plus extrême, la couverture d’une installation extérieure peut permettre de créer des conditions climatiques contrôlées à l’intérieur et de limiter l’exposition aux éléments.

Le Cadre du sport pour l’action climatique

Faire face au changement climatique est une chose. Atténuer les changements futurs en est une autre.

Le sport a un potentiel important pour servir de vecteur à l’action climatique. De nombreuses organisations réputées sont de cet avis (les Nations unies, l’administration Obama, le Comité international olympique). Cela peut se faire de deux manières : en réduisant l’empreinte environnementale du secteur du sport et en augmentant l’« empreinte cérébrale » du secteur, c’est-à-dire le degré d’attention et de sensibilisation du secteur aux questions climatiques et à la durabilité.

Ces deux objectifs primordiaux sont bien représentés dans le Cadre du sport pour l’action climatique, le dernier effort des Nations unies pour stimuler l’action climatique dans le sport. Le Cadre comprend cinq principes pour guider cet effort :

Principe 1 : Entreprendre des efforts systématiques pour promouvoir une plus grande responsabilité environnementale

Un effort systématique pour promouvoir une plus grande responsabilité environnementale doit d’intégrer à tous les niveaux de l’organisation, de la direction aux bénévoles. Complétez les objectifs ambitieux à long terme (p. ex. l’arène du Kraken de Seattle vise la neutralité carbone, tout comme les Jeux olympiques de Paris 2024) par des objectifs à court terme, réalisables, qui permettent de remporter des victoires rapides (p. ex réduire l’utilisation du papier, mettre en œuvre des programmes de recyclage et de compostage). De la même manière que les organisations de sport envisagent la « route vers Rio » ou vers un autre événement majeur, avec plusieurs étapes petites mais importantes en vue d’un objectif plus important, une « route vers zéro » peut être envisagée.

Principe 2 : Réduire l’effet global sur le climat

Le plus grand défi à relever pour réduire l’effet global du secteur du sport sur le climat est la réduction des émissions liées aux déplacements vers et depuis les entraînements, les matchs et les compétitions. Les déplacements représentent plus de 80 % des émissions globales du sport, à tous les niveaux, des clubs de base aux ligues professionnelles d’élite (Dolf et Teehan, 2015; Dolf, 2017; Wesström, 2016). Les recherches mentionnent que les participants actifs au sport ont une empreinte carbone annuelle moyenne de 844 kg d’émission d’équivalent dioxyde de carbone (Wicker, 2019). On peut s’attaquer à ces émissions en encourageant les athlètes et les participants à prendre les transports en commun ou à faire du vélo, ou en modifiant les calendriers des compétitions pour limiter les déplacements sur de longues distances (p. ex. en organisant les rondes des compétitions provinciales et nationales à l’échelle régionale, et en ne faisant voyager que les quatre meilleures équipes pour les demi-finales et les finales). Le tableau 2 présente des stratégies permettant aux installations sportives de réduire leur incidence sur le climat.

Tableau 2 : Possibilités de réduction de l’empreinte carbone globale

Principe 3 : Éduquer à l’action climatique

Déclarez publiquement l’engagement de votre organisation ou de votre équipe en faveur de l’action climatique et de la gestion de l’environnement. Expliquez les mesures prises pour réduire l’empreinte de l’organisation et les objectifs des actions futures. Invitez les participants et les partisans à faire partie du processus d’écologisation en partageant des mises à jour régulières et en identifiant des moyens pour eux de soutenir le processus. Par exemple, le marathon de Banff, surnommé le « marathon le plus écologique du monde », dispose d’une page web consacrée au partage de ses efforts en matière de développement durable, et présente ses efforts lors de l’événement. L’aréna Banque Scotia de Toronto a une page similaire sur son site web, décrivant ses stratégies pour réduire l’empreinte écologique de l’installation.

Principe 4 : Promouvoir une consommation durable et responsable

Ce principe est lié à l’éducation et à la réduction de l’incidence globale. La consommation des organisations de sport comprend tous les achats, l’approvisionnement et la dotation en personnel. Les décideurs peuvent considérer la hiérarchie suivante des pratiques d’approvisionnement durable (de la plus efficace à la moins efficace) :

  • REPENSEZ la façon dont vous considérez les ressources naturelles et votre relation avec l’environnement naturel. Appliquez la philosophie « ne laisser aucune trace ». Si un matériau ou un article a une incidence négative, comme un pesticide nocif pour l’entretien d’un champ ou des gobelets en plastique à usage unique pour l’eau, envisagez d’utiliser moins de ce produit ou de choisir une autre option.
  • REFUSEZ d’accepter ou de soutenir des entreprises, des événements, des produits et des idées qui nuisent à l’environnement naturel ou aux personnes qui l’habitent (cela inclut le refus de soutenir le racisme, le sexisme, l’homophobie et la transphobie, ainsi que d’autres systèmes de croyances et de comportements nuisibles).
  • RETIREZ les objets dont vous n’avez pas besoin. Désencombrez. Simplifiez. Par exemple, est-il possible d’éliminer du plan d’achat de l’année prochaine les cadeaux publicitaires ou les brochures supplémentaires?
  • RÉDUISEZ la quantité de tout ce que vous commandez. Avez-vous besoin de dix ballons de soccer, ou six suffiront-ils? Envisagez des stratégies pour réduire l’utilisation des fournitures de bureau.
  • REMPLACEZ les fournisseurs et les partenaires qui ne respectent pas les normes de durabilité de votre organisation. Souvent, lorsque les fournisseurs, les commanditaires ou les partenaires ont l’occasion d’améliorer quelque chose pour s’aligner plus étroitement sur des valeurs durables, ils le font. Par exemple, demandez aux fournisseurs d’utiliser moins d’emballages (pas de t-shirts ou de pièces d’équipement emballés séparément), ou encouragez les commanditaires à partager et à promouvoir leur travail en matière de durabilité l’entremise de la commandite.
  • RÉUTILISEZ tout ce que vous pouvez. Les t-shirts de bénévoles de l’année dernière feront parfaitement l’affaire cette année (conseil : évitez d’indiquer l’année sur le matériel de l’événement pour les événements récurrents, afin que la signalisation, les t-shirts et le matériel de marketing puissent être réutilisés).
  • RECYCLEZ le papier, les appareils électroniques, les plastiques, les métaux et tout ce que votre ville ou communauté peut accepter. Installez des panneaux autour de votre établissement pour encourager les visiteurs et le personnel à suivre votre exemple. Dans la mesure du possible, mettez en place le compostage!
  • RETOURNEZ tout ce que vous pouvez. Choisissez de louer ou d’emprunter, plutôt que d’acheter des équipements qui resteront inutilisés pendant de longues périodes.

La consommation des participants du sport et des spectateurs inclut la manière dont ils s’engagent avec votre produit et le consomment. Faites en sorte qu’il soit facile pour eux d’être durables dans leur participation au sport (p. ex. passez au numérique total pour les communications et les formulaires) et invitez-les à partager leurs pratiques durables à la maison avec l’équipe ou le groupe!

Principe 5 : Plaider en faveur de l’action climatique par la communication

Ce principe est lié à l’éducation au climat, mais il exige une étape supplémentaire : le plaidoyer. Il ne suffit pas de souhaiter et d’espérer une meilleure planète; nous avons tous un rôle à jouer en nous mobilisant et en prenant la parole pour défendre un environnement sain et sécuritaire. Une méthode de défense du climat consiste à utiliser le pouvoir des athlètes en tant que communicateurs pour assurer la liaison avec les spectateurs et les participants. Les organisations de sport peuvent s’aligner sur des organismes sans but lucratif tels que Protect Our Winters Canada, EcoAthletes, Players for the Planet, et Champions for the Earth afin d’accéder à des formations et des ressources pour éduquer les athlètes et tirer parti des plateformes des athlètes pour la défense du climat.

Conclusion

Dans le sport, nous avons l’habitude de rechercher l’amélioration continue – et nous pouvons appliquer la même mentalité à la durabilité. La clé est de ne pas se laisser submerger par tout ce que l’on pourrait faire, et de se concentrer sur ce que l’on peut faire dès maintenant, un projet à la fois. Combinés, ces efforts garantiront des opportunités sportives sécuritaires et amusantes à l’avenir.


A propos de(s) l'auteur(s)

Madeleine Orr est la fondatrice du Sport Ecology Group, un organisme international sans but lucratif composé d’universitaires qui s’efforcent d’accélérer l’action climatique dans le secteur du sport par l’entremise de recherches, de ressources gratuites et d’événements. Elle est chercheuse à la faculté de gestion de l’Université de Colombie-Britannique Okanagan.

Références

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Grundstein, A., Williams, C., Phan, M. et Cooper, E. (2015). Regional heat safety thresholds for athletics in the contiguous United States. Applied Geography, 56, 55 à 60. https://doi.org/10.1016/j.apgeog.2014.10.014

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Malik, K., McLeman, R., Robertson, C. et Lawrence, H. (2020). Reconstruction of past backyard skating seasons in the Original Six NHL cities from citizen science data. The Canadian Geographer/Le Géographe canadien64(4), 564-575. https://doi.org/10.1111/cag.12640

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Wesström, T. (2016). 2018 FIFA World Cup: Greenhouse Gas Accounting Report. Consulté le 2/20/2021.

Wicker, P. (2019). The carbon footprint of active sport participants. Sport Management Review22(4), 513 à 526. https://doi.org/10.1016/j.smr.2018.07.001


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