Utilisez des guillemets pour trouver les documents qui contiennent l'expression exacte : "aérodynamique ET essais"

La communication est le plus souvent associée à des interactions intentionnelles et verbales. Cependant, la communication non verbale occupe une place importante dans le sport (Mehrabian, 2017).

Par exemple, de simples gestes de contact visuel ou de langage corporel sont tout aussi importants que l’échange de mots. En fait, les experts affirment que 93 % de la communication est non verbale (Lapakko, 2007). Dans ce blogue, nous expliquons pourquoi la communication non verbale est importante dans le sport. Nous fournissons également des conseils fondés sur des données probantes pour aider les entraîneurs à améliorer leur communication non verbale avec les athlètes.

La communication non verbale dans le sport

Les chercheurs dans le domaine du sport ont démontré que la communication par des moyens autres que la parole est impérative, en particulier pour les entraîneurs. Pour le démontrer, Dobrescu (2014) a constaté que les athlètes réagissaient au langage corporel des entraîneurs plus fréquemment et plus rapidement que les autres types de communication. Dans cette étude, les athlètes comprenaient le langage corporel des entraîneurs 4,5 fois plus rapidement que la communication verbale.

Female volleyball players in yellow uniform huddling together before starting the gameAutre exemple, Lausic et son équipe (2009) ont étudié des joueuses de tennis en double de la division I de la NCAA et ont découvert que les types de communication les plus efficaces étaient les déclarations et les comportements émotionnels et d’action. Les déclarations émotionnelles sont celles qui expriment les sentiments d’une personne, comme son humeur et ses réactions. Ces déclarations deviennent des comportements lorsqu’elles sont démontrées de manière non verbale, comme une tape dans le dos. D’autre part, les énoncés d’action expriment explicitement une action désirée, par exemple, où viser un service.

Bien que la communication non verbale soit essentielle, de nombreuses équipes ne maitrisent pas cette compétence et en subissent les conséquences sur le terrain de jeu et hors de ce dernier. Il est important pour les équipes d’acquérir un large éventail de compétences en matière de communication. Selon des recherches menées auprès d’athlètes malentendants ou sourds qui s’appuient sur des méthodes de communication non verbale, voici une liste de conseils permettant à tout entraîneur d’améliorer sa communication non verbale.

Conseil n° 1 : Soyez direct dans votre communication

La communication est plus facile lorsque les gens ont des points communs, comme une langue commune. Il peut être difficile pour les athlètes sourds de communiquer avec leurs entraîneurs parce que souvent, les entraîneurs ne sont pas malentendants, ce qui crée une barrière langagière. On a constaté que les athlètes sourds préféraient s’entraîner avec d’autres athlètes sourds pour faciliter la communication (Brancaleone, 2017).

Hearing impaired disabled happy family couple showing gestures.Rochon et ses collègues (2006) ont noté qu’une façon de remédier à cette situation est d’utiliser la communication directe. Dans les équipes sourdes, cela peut consister à apprendre la langue des signes pour communiquer directement avec les athlètes. Pour les équipes entendantes, cela peut se faire par le biais d’un contact visuel, d’une discussion individuelle plus formelle, ou tout simplement en étant généralement très clair dans ses attentes pour diminuer l’ambiguïté (Young, 2016).

Conseil n° 2 : Déterminer la meilleure communication pour l’athlète

Utiliser un langage et des signes que les athlètes connaissent bien est une autre façon d’améliorer votre communication non verbale avec les athlètes. Cela permet non seulement de réduire les messages qui peuvent semer la confusion, mais aussi d’augmenter le sentiment de valeur personnelle et d’importance de l’athlète, ce qui est essentiel dans un contexte d’équipe (Rochon et al., 2006).

Par exemple, les personnes sourdes-aveugles ont indiqué s’être senti isolées des personnes entendantes qui ne faisaient pas d’efforts pour apprendre à communiquer avec elles (Hersh, 2013). Un constat similaire a été souligné dans une étude sur les Deaflympics en 2013, où le personnel médical a communiqué avec les athlètes via leur style de communication préféré (Brancaleone, 2017). L’utilisation des comportements de communication préférés des athlètes sourds a permis d’améliorer l’évaluation physique et les attitudes générales, ce qui confirme l’importance d’apprendre un langage adapté aux athlètes.

Conseil n° 3 : Le langage corporel est important

Swimming coach standing on the pool deck watching a group of swimmers racing down their lanes.Pour les athlètes entendants, l’importance du langage corporel de l’entraîneur est également importante. Par exemple, Weinberg et ses collègues (2022) ont constaté que de nombreux entraîneurs ont souligné l’importance de la communication non verbale comme étant un signe révélateur des émotions d’un entraîneur, indépendamment de ce qu’il ou elle exprimait verbalement.

Au printemps 2022, le Dr Luc Martin a interviewé l’entraîneur Christian Hoefler de l’équipe masculine de soccer universitaire de l’Université Queen’s dans le cadre d’un cours de premier cycle sur la dynamique d’équipe. Au cours de la discussion, l’accent a été mis sur la communication non verbale et M. Hoefler a mentionné l’importance du langage corporel, suggérant que le soccer est une question « d’action » et que les athlètes démontrent leur engagement par des gestes physiques.

Conseil n° 4 : Il faut choisir le bon moment

Les entraîneurs assument un éventail de rôles dans différents sports. Par exemple, les entraîneurs de football ne peuvent pas communiquer avec leurs joueurs pendant le jeu, alors que les entraîneurs de basket-ball crient constamment depuis les lignes de touche.

Il existe un débat intéressant concernant le style d’entraînement le plus efficace. Dans les équipes non entendantes en particulier, Moffett (2001) a suggéré que les athlètes ne prêtaient pas attention à leurs entraîneurs pendant le jeu et se concentraient uniquement sur les autres joueurs. Cela est peut-être dû au fait qu’ils et elles n’étaient pas en mesure de se concentrer sur le jeu lui-même tout en absorbant les informations des entraîneurs.

Lors de l’entretien avec l’entraîneur Hoefler, il a été noté que dans un stade rempli de supporters, il est presque impossible d’entendre l’entraîneur depuis la ligne de touche; la communication entre athlètes est donc vitale pendant le jeu. Hoefler a affirmé qu’en tant qu’entraîneur, s’il a fait son travail correctement, les athlètes devraient être capables de résoudre la plupart des problèmes auxquels ils sont confrontés sur le terrain. Ainsi, pour faire passer le message le plus efficacement possible, il pourrait être utile que les entraîneurs de toutes les équipes donnent la priorité à la communication avant et après le jeu, plutôt que pendant.

N’oubliez pas : Les actions sont plus éloquentes que les mots

Athlete standing with his back to the camera and looking at many rows of empty seats within an empty stadium.La meilleure façon de résumer l’importance de la communication non verbale est peut-être d’utiliser une devise que les chercheurs ont identifiée dans une étude de cas de 2013 axée sur l’équipe de rugby des All Blacks de Nouvelle-Zélande :

« Ce que vous faites crie si fort qu’on n’entend pas ce que vous dites ».

Les organisations sportives jouent un rôle important dans l’engagement et l’autonomisation des filles et des femmes noires dans le sport. En établissant des relations plus solides avec les communautés et en reconnaissant et en éliminant les obstacles existants, tels que la langue, les coûts et les normes sociales ou culturelles, les organismes peuvent soutenir les femmes et les filles noires en tant qu’entraîneurs et athlètes.

En 2021, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il investirait 80 millions de dollars pour soutenir l’augmentation de la participation au sport organisé dans la communauté, en particulier parmi les groupes sous-représentés, notamment les Noirs, les Autochtones, les 2SLGBTQIA+ et les nouveaux Canadiens. Une planification minutieuse est nécessaire pour améliorer les possibilités de participation de ces groupes dans le sport communautaire. Les dirigeants sportifs peuvent utiliser la planification stratégique comme un outil important lorsque les clubs sportifs cherchent à attirer de nouveaux membres.

Alors que les effets du changement climatique continuent de croître, leurs effets sur les sports locaux augmentent également. Une étude récente a révélé que les clubs de sport communautaires sont particulièrement vulnérables aux événements climatiques extrêmes en raison des dommages causés aux terrains de jeu, des risques accrus de blessures et de l’augmentation des coûts d’exploitation. L’adaptation des pratiques de gestion du sport pour contrer ces changements seront essentielles pour que les organisations sportives locales fassent preuve de résilience.

Ce billet de blogue présente une récapitulation du troisième webinaire de la mini-série en quatre parties  « Engager les filles et les femmes dans le sport ». Le SIRC et Femmes et sport au Canada ont co-organisé la mini-série, à laquelle vous pouvez accéder ou en apprendre davantage en visitant notre page de webinaires Pleins feux sur les experts.

Les filles et les femmes noires doivent faire face à des obstacles importants en tant qu’athlètes et entraîneuses. Ces obstacles s’ajoutent à ceux que rencontrent toutes les femmes et les filles dans le sport. En engageant et en responsabilisant les entraîneurs noirs dans la communauté, vous pouvez avoir une incidence immense sur les expériences sportives positives des jeunes filles et femmes noires. Dans ce webinaire, les panélistes se sont penchés sur l’expérience vécue des entraîneurs de la communauté noire. Ils ont discuté des moyens de réduire les obstacles et d’accroître le soutien aux jeunes et aux adultes noirs pour qu’ils deviennent des entraîneurs à l’échelle communautaire.

Les panélistes du webinaire étaient les suivants :

Q : Pourquoi la représentation des femmes et des filles noires dans le domaine de l’entraînement est-elle importante, en particulier à l’échelle communautaire, et comment pouvons-nous faire des progrès?

Black female volleyball coach with her athletesTous les panélistes ont convenu que la représentation est essentielle pour les entraîneurs noirs. Comme l’a dit Shauna Bookal, « Voyez-le. Soyez-le. Réalisez-le. L’une des principales raisons pour lesquelles les jeunes filles noires ne s’engagent pas dans le sport est qu’elles ne voient pas quelqu’un à qui elles peuvent s’identifier. »

Avoir des modèles de rôle est particulièrement important pour les jeunes athlètes. Non seulement les modèles de rôle créent des liens, mais ils fournissent également aux athlètes des conseils et contribuent à façonner leur trajectoire de vie. La représentation dans l’entraînement peut être particulièrement importante au niveau de la base.

« C’était génial d’avoir quelqu’un qui comprenait ce que je traversais et qui comprenait ce que je devais affronter chaque jour pour sortir de mon quartier. J’ai réalisé que j’avais eu la chance d’avoir un entraîneur noir au départ, puis une entraîneuse noire à l’adolescence, lorsque j’avais besoin d’un modèle. »

Shauna Bookal

Selon les panélistes, l’un des moyens de parvenir à une meilleure représentation est d’accroître les possibilités offertes aux entraîneurs et aux athlètes noirs. Un autre moyen est de susciter l’intérêt et la participation à des rôles administratifs et de gestion. L’octroi de fonds et de bourses d’études, la création de mentorats et l’accent mis sur l’engagement précoce peuvent tous contribuer à se rapprocher de cet objectif de représentation.

Q : Quels sont les obstacles particuliers que les femmes et les filles noires peuvent rencontrer lorsqu’elles s’engagent dans l’entraînement communautaire?

Parmi les difficultés qui peuvent décourager les femmes et les filles noires de devenir des entraîneuses communautaires, on compte la langue, l’accessibilité et les coûts, ainsi que les normes sociales.

La langue est un moyen important de favoriser l’inclusion. Les niveaux de participation vont souffrir si les participants ne sont pas en mesure de comprendre le langage utilisé dans les programmes d’entraînement, lorsque celui-ci contient un vocabulaire et des termes peu familiers.

« … Certaines des barrières linguistiques comprennent des mots que je n’ai pas vus régulièrement en grandissant. Je sais que certaines personnes sont frustrées par ce qu’elles essaient de lire ou ce qu’on essaie de leur dire; cela peut les frustrer. »

Shauna Bookal

Le coût de la participation aux programmes d’entraînement peut constituer un obstacle important pour certains participants. D’autres personnes peuvent ne pas être en mesure de s’absenter de leur travail pour assister à des cours d’une journée entière. Outre les frais d’inscription, l’accès aux programmes peut également être limité par des obstacles physiques (comme se rendre sur les lieux) et virtuels (accès limité aux ordinateurs, aux tables ou à Internet). Enfin, le fait de ne pas connaître les programmes et les possibilités disponibles est un autre facteur limitatif. « Il est essentiel de donner aux gens la possibilité de participer et de les sensibiliser à ces possibilités », a affirmé Mariah Wright.

Trop souvent, les entraîneurs noirs sont confrontés au défi unique d’être comparés à d’autres entraîneurs qui ne sont pas noirs. Par exemple, leurs différences par rapport aux styles d’entraînement traditionnels sont qualifiées d’incorrectes. « On ne peut pas faire entrer un cercle dans un carré, a souligné Shauna Bookal. Vous ne pouvez pas me faire ressembler à tous les autres entraîneurs, parce que nous ne sommes pas les mêmes. »

Q : Que peut-on faire pour mieux soutenir et accroître la représentation des femmes et des filles noires dans les rôles d’entraîneuses et d’athlètes à l’échelle nationale?

Canadian thrower Camryn Rogers throws during the Women's Hammer Throw finals during the Tokyo 2020 Olympic Games on Tuesday, August 03, 2021. Photo by Mark Blinch/COC *MANDATORY CREDIT*Les panélistes ont identifié plusieurs domaines où les changements auraient le plus d’incidence.

  1. Soutien financier et sensibilisation de la communauté

Le coût est un obstacle majeur. Si les organismes de sport peuvent offrir un financement aux personnes issues de communautés marginalisées pour qu’elles poursuivent leur carrière d’entraîneur, surtout à long terme, bon nombre de ces personnes accueilleront favorablement ce soutien. En plus du soutien financier, les organisations peuvent susciter le changement en cultivant des relations symbiotiques. Par exemple, l’organisation d’ateliers gratuits dans les communautés, avec les personnes qui participent à ces ateliers faisant du bénévolat en retour, profitera à tout le monde et peut augmenter l’engagement communautaire et la participation au sport.

  1. Comprendre la culture et les expériences des Noirs

La reconnaissance des préjugés eurocentriques dans les programmes et certifications d’entraînement traditionnels est une autre façon de soutenir la représentation. Les panélistes ont souligné que l’entraînement des athlètes noirs peut être très différent de celui des athlètes d’autres origines. Il est important que les entraîneurs comprennent la culture noire et les expériences des athlètes noirs. Les programmes d’éducation peuvent aider à résoudre ce problème pour les entraîneurs.

« Les cheveux noirs sont une histoire à part entière et en gymnastique, il y a une coiffure typique : un chignon gominé en arrière [qu’il faut] rendre beau et serré. Les afros bouclés ne permettent pas cette coiffure. Cela nous fait mal. Donc, comprendre que lorsque vous avez une coiffure obligatoire qu’une fille noire ne peut pas faire, cela affecte l’estime de soi. Ça commence à ajouter d’autres obstacles qui ne sont même pas liés à notre sport ou à la compétition elle-même. C’est tellement important de comprendre la culture. »

Brittnee Habbib
  1. Engager les parents, tuteurs et communautés noirs

Pour contribuer à la diversité dans le sport, faites participer les parents, les tuteurs et les communautés noirs. L’engagement peut les aider à voir la valeur de la participation au sport et leur donner confiance dans le fait que leur enfant sera en sécurité dans cet environnement.

Q : Quel est le langage approprié et respectueux que les organisations sportives devraient connaître et utiliser à l’égard de la communauté noire?

Selon les panélistes, la meilleure approche consiste à demander à ses parties prenantes. Tout le monde est différent et il est irrespectueux de supposer que vous savez ce qui est respectueux, car les suppositions sont souvent fondées sur des stéréotypes sociétaux.

« Si vous ne savez pas de quoi il s’agit, vous devez poser des questions… Même si vous avez quatre athlètes noirs dans votre programme, ne vous contentez pas de poser des questions à un seul de supposer que tous veulent être appelés de la même façon. Faites preuve d’humilité et posez des questions. »

Brittnee Habbib

Le langage utilisé par les entraîneurs peut avoir un effet considérable sur l’athlète, tant positif que négatif. C’est pourquoi, « en tant qu’entraîneurs, nous devons être plus intentionnels [et] parler avec détermination lorsque nous nous adressons à nos filles », a déclaré Mariah Wright.

Q : Comment les organisations sportives communautaires peuvent-elles engager les communautés noires pour développer l’inclusion?

Les clubs doivent faire leurs recherches et comprendre comment ils peuvent interagir au mieux avec la communauté. Il existe de nombreux moyens de susciter l’engagement. Les clubs peuvent participer à des événements, tels que la Journée de la famille ou la Journée des sports, ou travailler avec les écoles, les groupes établis et les centres communautaires locaux. Une autre stratégie peut consister à organiser des journées « d’essai » pour permettre aux enfants d’essayer des sports et à fournir des renseignements aux parents et tuteurs pour répondre aux préoccupations courantes. Les clubs doivent être proactifs et aider les familles à surmonter les obstacles à la participation, qu’il s’agisse du coût, du transport ou des programmes. Enfin, un moyen efficace d’atteindre les communautés noires consiste à identifier des alliés et des promoteurs, en particulier au sein de la communauté noire, qui peuvent parler des programmes sportifs et de leurs avantages.

Ce webinaire a mis en lumière certains des obstacles que les filles et les femmes noires rencontrent dans le sport. Il a également montré comment les organisations et les personnes peuvent accroître le soutien aux athlètes et aux entraîneurs noirs. La conversation entre les panélistes a souligné la nécessité d’avoir des discussions plus larges sur les expériences vécues par les entraîneurs et les athlètes noirs. Ces discussions peuvent constituer une étape importante vers la mise en place de changements indispensables dans les communautés sportives.

À propos des panélistes

Pour en savoir plus sur les panélistes du webinaire, visionnez l’enregistrement du webinaire sur la mobilisation des entraîneurs de la communauté noire ou apprenez-en plus sur la mini-série Engager les filles et les femmes dans le sport en visitant la page des webinaires d’experts du SIRC  .

À propos de Femmes et sport au Canada

L’organisme Femmes et sport au Canada se consacre à la création d’un système canadien de sport et d’activité physique équitable et inclusif qui donne du pouvoir aux filles et aux femmes. L’objectif est de les rendre autonomes en tant que participantes actives et leaders, dans et par le sport. En mettant l’accent sur le changement systémique, nous nous associons aux organismes de sport, aux gouvernements et aux dirigeants pour remettre en question le statu quo et bâtir un meilleur sport grâce à l’équité entre les sexes.

Signaler, enseigner et suivre. Ce sont les trois règles de la sensibilisation et de l’éducation aux commotions cérébrales, selon David Hill, coordonnateur de programme au Castaway Wanderers Rugby Football Club. Pour obtenir d’autres excellents conseils sur la façon de lancer les initiatives de votre organisme en matière de commotions cérébrales, consultez les récits et les idées des organismes de sport communautaire de tout le Canada dans le SIRCuit.

Les dirigeants sportifs peuvent utiliser la planification stratégique pour établir la position actuelle de leur organisation, ses objectifs et comment elle compte les atteindre (O’Brien et coll., 2019). La planification stratégique a été liée à l’amélioration des processus de changement organisationnel ainsi qu’à l’amélioration de l’efficacité, de la résilience et de la performance organisationnelles (p. ex. Hu et coll., 2014; Liao et Huang, 2016). Et dans le cadre du sport communautaire, la planification stratégique peut aider à réduire les problèmes liés à la santé financière, à l’incertitude concernant l’avenir d’un club, ainsi qu’au recrutement et au maintien en poste des bénévoles (Wicker et Breuer, 2014).

Bien que les dirigeants des organismes de sport communautaire reconnaissent de plus en plus l’importance d’avoir une stratégie, le processus de planification peut être difficile. Même avant la pandémie de la COVID-19, de nombreux organismes de sport communautaire étaient aux prises avec des problèmes organisationnels tels que la difficulté à recruter et à garder en poste des bénévoles, les coûts des installations et la concurrence accrue pour le financement. Ces défis peuvent renforcer un style de résolution de problèmes réactif et pragmatique, plutôt que proactif et stratégique.

Les dirigeants des organismes de sport communautaire ont la possibilité de remodeler et de repenser les priorités de leur club afin de répondre aux besoins des membres et de la communauté en général. Il est opportun que le gouvernement fédéral ait récemment annoncé qu’il investirait 80 millions de dollars pour soutenir une participation accrue dans le sport communautaire organisé, en particulier parmi les groupes sous-représentés, notamment les Noirs, les Autochtones, les 2SLGBTQQIA+ et les nouveaux Canadiens (Patrimoine canadien, 2021). Une planification minutieuse est nécessaire pour améliorer les possibilités de participation de ces groupes dans le sport communautaire. Les dirigeants sportifs peuvent utiliser la planification stratégique comme un outil important lorsque les clubs sportifs cherchent à attirer de nouveaux membres.

Ce billet de blogue présente 4 étapes qui peuvent aider les dirigeants de club à entamer le processus de planification stratégique.

Étape 1 : Parler aux parties prenantes

Diverse team of sport leadership professionals

Avant de s’engager dans la planification stratégique, les dirigeants sportifs doivent d’abord discuter avec les parties prenantes de leur club. Celles-ci comprennent le conseil d’administration, d’autres bénévoles clés comme les entraîneurs et les officiels, le personnel comme les directeurs exécutifs et les administrateurs, et bien sûr les membres du club. Une discussion sur les valeurs et les priorités des parties prenantes peut aider les dirigeants sportifs à comprendre ce que ces dernières attendent du club pour l’avenir. En connaissant les attentes des parties prenantes, les dirigeants sportifs sont mieux équipés pour s’assurer que les priorités des parties prenantes et le plan stratégique sont bien alignés. Cet alignement est essentiel pour générer un soutien interne au plan, ce qui a une incidence sur la réussite de la mise en œuvre du plan stratégique.

Étape 2 : Évaluer les ressources du club

Picture of a sport facilitiesLa deuxième étape consiste à examiner les ressources qui peuvent être consacrées à la planification stratégique. Compte tenu des contraintes en matière de ressources, cette deuxième étape permet de s’assurer que le plan résultant peut être adapté à un niveau réalisable et réaliste. Les ressources comprennent les éléments suivants :

Étape 3 : Examiner le profil de la communauté

 

Avant d’élaborer des priorités stratégiques, les dirigeants sportifs devraient s’efforcer de comprendre la communauté au sein de laquelle leur club opère. Cela est particulièrement important, car la démographie d’une municipalité aura une incidence sur l’accès aux programmes sportifs. Par exemple, les dirigeants de clubs opérant dans des zones où les prix des maisons augmentent ont signalé que les jeunes familles avec enfants sont exclues du marché du logement et qu’il est donc difficile de recruter de jeunes joueurs pour leurs clubs. Bien que l’évolution du profil d’une collectivité puisse inciter les dirigeants sportifs à repenser et à modifier les programmes qu’ils proposaient jusqu’à présent, les changements peuvent également offrir de nouvelles possibilités de croissance, d’innovation et de diversification. En découvrant l’évolution du profil de leur communauté, les dirigeants de clubs peuvent également découvrir de nouveaux groupes qu’ils peuvent exploiter, comme les nouveaux Canadiens et les adultes plus âgés.

Étape 4 : Examiner la concurrence

Video conference in the business team meeting during Covid-19Lorsque les dirigeants sportifs entament leur processus de planification stratégique, ils peuvent obtenir une base de référence en comprenant les différentes options de programmes spécifiques au sport disponibles dans la communauté locale par le biais d’autres clubs et organismes (par exemple, académies, gouvernement municipal, YMCA). Le fait de connaître le coût de participation à des programmes similaires dans d’autres clubs, ainsi que la proximité d’organismes offrant le même sport, peut inciter les dirigeants sportifs à se demander ce qui semble bien fonctionner pour les autres clubs et si leur club doit s’efforcer de se différencier des autres organisations offrant des programmes similaires. Les organismes de sport communautaires qui opèrent dans un environnement où la concurrence entre les clubs est forte devront peut-être être plus proactifs dans le développement de moyens nouveaux et novateurs pour attirer et retenir les membres.

Planification stratégique pour la croissance future

Dans l’ensemble, la planification stratégique peut s’avérer un outil utile pour gérer des environnements changeants et dynamiques, en particulier lorsque les organismes de sport communautaires entament le processus de récupération post-COVID-19. En tenant compte des quatre étapes énumérées, les dirigeants sportifs seront mieux placés pour s’assurer que leurs efforts de planification stratégique sont plus efficaces pour les aider à atteindre leurs objectifs organisationnels et à accroître le nombre de leurs membres.

Pour plus d’information sur cette recherche, veuillez contacter Kristen Morrison à l’adresse kristenamber.morrison@utoronto.ca.

Plus tôt cette année, le SIRC a lancé des subventions d’activation communautaire pour aider les communautés à travers le Canada à se remettre de la COVID-19 grâce à des opportunités de sport sécuritaire. Découvrez comment les organismes de sport d’un océan à l’autre utilisent les subventions pour activer le sport sécuritaire et les initiatives de sensibilisation aux commotions cérébrales dans leurs communautés en consultant le SIRCuit.

Les jeunes autochtones vivant en milieu urbain sont confrontés à plusieurs obstacles lorsqu’ils veulent accéder à des programmes de sport et d’activité physique, notamment des expériences de racisme et un manque de réseaux de soutien. Les programmes entièrement autochtones qui donnent la priorité aux besoins des jeunes autochtones et offrent des possibilités d’encadrement et de mentorat par des leaders formés et sensibles à la culture peuvent contribuer à réduire ces obstacles.

Les équipes de sport professionnelles jouent un rôle important dans le rapprochement des communautés locales. Par exemple, en participant à des initiatives de vaccination et en établissant des relations avec des clubs de soccer locaux pour les jeunes, le Halifax Wanderers Football Club est devenu une partie intégrante de la communauté d’Halifax pendant la pandémie. Lisez le SIRCuit pour en savoir plus sur la manière dont les organisations de sport professionnelles développement leurs communautés.