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A team gathered with hands in middle getting ready to cheer

Points saillants

  • Au cours de l’été 2021, le Centre de documentation sur le sport a lancé le programme de subventions pour l’activation communautaire afin d’aider les organismes de sport à promouvoir le sport sécuritaire et les initiatives relatives aux commotions cérébrales à l’échelle communautaire.
  • Cet article met en lumière 6 des 25 bénéficiaires de subventions à travers le Canada. Ces bénéficiaires expliquent pourquoi le sport sécuritaire et les initiatives de sensibilisation aux commotions cérébrales sont essentiels pour leur communauté et comment ils prévoient d’utiliser les subventions.
  • Parmi les bénéficiaires de subventions, citons Pickleball Hamilton, Soccability Canada, Freestyle BC, l’Edmonton North Zone Soccer Association, le Castaway Wanderers Rugby Football Club et le Conseil du sport d’Ottawa.
  • Les bénéficiaires des subventions partagent des idées uniques sur la façon de démarrer et de faire progresser les initiatives existantes en matière de sport sécuritaire et de sensibilisation aux commotions cérébrales.

deux garçons portant des masques sur un terrain de football En mai 2021, le Centre de documentation sur le sport (SIRC) a annoncé le lancement de ses subventions pour l’activation communautaire. Ce programme soutient les organismes sportifs dans le développement et la diffusion de ressources sur les commotions cérébrales et le sport sécuritaire dans les communautés canadiennes.

Ce lancement s’inscrit dans le contexte de l’engagement du gouvernement du Canada à réactiver les organismes sportifs locaux, après les effets dévastateurs de la pandémie de la COVID-19 sur le plan financier, social et sanitaire. Dans son budget fédéral de 2021, le gouvernement a alloué 80 millions de dollars sur 2 ans pour soutenir les organisations sportives locales.

Une question qui a été au premier plan pour les organismes de sport pendant la pandémie a été de garantir un environnement sportif sûr lorsque les participants retournent jouer. Le mouvement pour le sport sécuritaire se développant rapidement aux niveaux national et provincial, les subventions d’activation communautaire visent à développer davantage le mouvement dans les communautés sportives locales.

Les candidats retenus ont reçu une subvention pouvant aller jusqu’à 5 000 $ et ont eu accès aux ressources du SIRC fondées sur des preuves. Avec le soutien du SIRC, les bénéficiaires des subventions se font les champions des ressources qui favorisent la sensibilisation aux commotions cérébrales et la sécurité dans le sport à un moment où les Canadiens et les Canadiennes reprennent le jeu.

Nous nous sommes entretenus avec 6 bénéficiaires de subventions au sujet de l’importance de la sécurité dans le sport et de la sensibilisation aux commotions cérébrales pour leurs organisations, et des initiatives que leurs subventions leur ont permis de mettre en place. Apprenez-en davantage sur la façon dont Pickleball Hamilton, Soccability Canada, Freestyle BC, l’Edmonton North Zone Soccer Association, le Castaway Wanderers Rugby Football Club et le Conseil du sport d’Ottawa mettent en œuvre le sport sécuritaire dans leurs communautés. Ils expliquent également comment vous pouvez vous impliquer dans le sport sécuritaire et la sensibilisation aux commotions cérébrales au sein de votre communauté.

Présentation 1 : Pickleball Hamilton

Le pickleball est un sport relativement nouveau et en pleine expansion, Pickleball Canada n’ayant été constitué qu’au cours des dix dernières années.

deux femmes jouant au pickleball En 2020, un membre de Pickleball Hamilton a fait une chute en jouant au pickleball. Alors qu’il subissait des tests pour diagnostiquer une commotion cérébrale présumée, une IRM a révélé une tumeur cancéreuse non détectée qui aurait pu mettre sa vie en danger. Mais ce n’est pas seulement la tumeur qui a été une surprise. En tant que sport sans contact, les commotions cérébrales ne sont généralement pas une priorité pour les joueurs de pickleball.

« Cet incident a sensibilisé notre club aux commotions cérébrales dans ce sport, mais il a également révélé un manque de connaissances parmi les membres et la communauté du pickleball en général, qui doit être comblé », a déclaré Matt Cunningham, directeur de la Pickleball Hamilton Association.

C’est pourquoi l’obtention de cette subvention et le moment choisi étaient si importants pour Pickleball Hamilton.

« Grâce à cette subvention, nous nous embarquons dans une campagne de prévention et de sensibilisation aux commotions cérébrales qui va à la fois orienter et protéger nos membres », a-t-il ajouté.

La subvention soutient la création de six courtes vidéos, chacune démontrant des erreurs réelles sur le terrain qui pourraient entraîner des commotions cérébrales et expliquant comment les prévenir. Pickleball Hamilton a déjà réalisé deux de ces vidéos, montrant comment récupérer un lob en toute sécurité lors d’un match en simple et comment en récupérer un lors d’un match en double.

« Ces vidéos font l’objet de discussions au sein de nos membres. C’est un premier succès qui n’aurait pas été réalisé sans la subvention d’activation communautaire », a mentionné M. Cunningham.

Les vidéos viendront également compléter les affiches de sensibilisation aux commotions cérébrales qui seront placées bien en vue sur les courts de la région de Hamilton.

Grâce aux ressources du SIRC sur les commotions cérébrales, Pickleball Hamilton travaille sur sa politique et ses protocoles en la matière. En tant que sport de raquette plus récent ayant encore du travail à faire en matière de sensibilisation et d’éducation aux commotions cérébrales, il ouvre la voie au niveau communautaire.

Présentation 2 : Soccability Canada

jeune footballeur dribblant le ballon dans un gymnaseComme pour Pickleball Hamilton, l’obtention de la subvention pour l’activation communautaire a été un premier pas important pour Soccability Canada. S’étendant sur tout le pays, Soccability offre des programmes de soccer accessibles aux enfants et aux jeunes en situation de handicap. Officiellement constituée en organisme à but non lucratif en novembre 2020, Soccability est ravie d’utiliser la subvention pour lancer ses politiques et initiatives en matière de commotions cérébrales.

« Recevoir la subvention était particulièrement significatif en raison de la reconnaissance qu’elle apporte à l’organisation, au para-sport et à la recherche sur les commotions cérébrales dans le para-sport », a déclaré Matt Greenwood, directeur de programme de Soccability Canada.

Il a évoqué le retard pris dans les recherches et les politiques en matière de commotions cérébrales pour le para-sport. Jusqu’à récemment, les documents de consensus de l’International Concussion in Sport (CIS) ne contenaient pas les recherches nécessaires pour répondre aux besoins des enfants et des jeunes en situation de handicap. Pour cette raison, et pour s’assurer qu’un traitement approprié des commotions cérébrales est fourni aux para-athlètes, une équipe multidisciplinaire d’experts a créé le groupe sur les commotions cérébrales dans le para-sport (CIPS).

Apprenez-en plus sur les commotions cérébrales dans le para-sport para et sur la première prise de position du groupe CIPS dans un article du SIRCuit dirigé par le Dr James Kissick, membre du CIPS.

La subvention fournit à Soccability un point de départ pour consulter et avoir accès aux experts en recherche de CIPS. M. Greenwood s’est montré particulièrement enthousiaste à l’idée de mettre en pratique les nouvelles recherches sur les commotions cérébrales dans le para-sport, en élaborant de nouveaux protocoles, des vidéos éducatives et des infographies. Ces ressources cibleront plusieurs parties prenantes différentes dans la communauté de Soccability.

« Les athlètes de Soccability sont souvent accompagnés de compagnons, ce qui signifie que les initiatives en matière de commotions cérébrales ciblant non seulement les athlètes et les entraîneurs, mais aussi les parents, les tuteurs, les membres de la famille et les compagnons sont également importantes », a déclaré M. Greenwood.

Soccability est actuellement dans la phase de conception et de développement de plusieurs de ses initiatives en matière de commotions cérébrales et de sport sécuritaire. M. Greenwood est enthousiaste à l’idée que ses programmes soient à nouveau opérationnels et est persuadé que la subvention contribuera à la sensibilisation aux commotions cérébrales au sein de son organisation. Avec l’accès aux ressources et aux nouvelles recherches du SIRC, la subvention est un atout majeur pour le développement de Soccability et de l’éducation sur les commotions cérébrales, non seulement au sein de l’organisation, mais plus largement dans le para-sport.

Présentation 3 : Freestyle BC

Freestyle BCSkiateur acrobatique à mi-saut offre des programmes de ski acrobatique en Colombie-Britannique, allant d’un programme de base conçu pour les skieurs dès l’âge de 6 ans à des programmes de haute performance qui soutiennent les meilleurs skieurs acrobatiques du Canada, en passant par leur programme phare GirlStylerz. Compte tenu de la nature du sport, le ski acrobatique comporte des risques qui peuvent entraîner des blessures à la tête et des commotions cérébrales.

Selon le directeur exécutif Josh Dueck, l’objectif de Freestyle BC est de « créer un environnement sans barrière pour que tous les athlètes se sentent en sécurité, bienvenus et inclus. » Les fonds provenant de la subvention permettent à Freestyle BC de poursuivre son chemin vers cet objectif et d’améliorer sa gamme existante de services et de ressources.

Plus précisément, la subvention a donné à l’organisation la capacité de travailler avec des experts en commotions cérébrales, en biomécanique et en santé mentale. En retour, Freestyle BC a peaufiné ses ressources pour les athlètes, les entraîneurs, les parents et les tuteurs. La subvention a également permis l’accès à des experts en conception de sites Web et en communication qui ont aidé Freestyle BC à partager ces renseignements de la manière la plus efficace possible avec tous les membres.

« Nous travaillons sur cinq ressources essentielles sur lesquelles notre communauté pourra s’appuyer pour réaliser notre vision. Aucun pilier de notre engagement envers le sport sécuritaire n’est isolé, et chaque pilier doit être guidé et soutenu par des experts », a expliqué M. Dueck.

Une fois que le matériel pour chacun des piliers sera en place, il dit que le plan est de « profiter pleinement d’un public captif lors de l’assemblée générale annuelle en septembre ». Ils résumeront ce qui est disponible et ce qu’on attend d’eux alors qu’ils font évoluer la culture de Freestyle BC vers celle du sport sécuritaire.

Dans l’ensemble, la subvention a fourni à Freestyle BC une plateforme de lancement pour activer ses initiatives en matière de commotions cérébrales et de sport sécuritaire. Le financement a également permis de s’assurer que les clubs membres sont dans la meilleure position pour offrir des programmes sûrs, significatifs et inclusifs au cours de l’hiver prochain.

Plein feux 4: L’Edmonton North Zone Soccer Association

des joueuses de football se congratulant les unes les autres Faisant partie de l’Edmonton Minor Soccer Association (EMSA), l’Edmonton North Zone Soccer Association (EMSA North) s’efforce d’atteindre les normes nationales de sécurité du sport définies par Canada Soccer. Comme la plupart des organisations sportives, la pandémie a interrompu les programmes de l’EMSA North, obligeant l’organisation à repenser son mode de fonctionnement.

« En vue de la reprise des activités, nous nous sommes vraiment concentrés sur le retour au jeu en toute sécurité, et cela passe notamment par l’éducation, en particulier au niveau des entraîneurs », a expliqué Kylee Webster, directrice exécutive de l’EMSA North.

Pour favoriser un retour au jeu en toute sécurité, l’association travaille avec son organe directeur pour obtenir une licence de club.

« La licence de club signifie que nous répondons aux normes nationales de qualité pour le soccer et que nous sommes en mesure d’offrir un programme soigneusement conçu avec des bénévoles hautement qualifiés », a expliqué Mme Webster.

La subvention soutient l’octroi de la licence, qui sera axée sur la formation des entraîneurs. En particulier, la subvention financera des cours sur la sensibilisation aux commotions cérébrales, le respect dans le sport et la prise de décisions éthiques. Elle permettra également de financer la formation de plus de 150 entraîneurs au sein de l’association.

entraîneur s'adressant à de jeunes joueurs de football« Nous nous concentrons sur la formation des entraîneurs en ce moment parce que nous pensons que c’est le moyen le plus rapide d’aider notre association à reprendre le sport en toute sécurité, a ajouté Mme Webster. Les entraîneurs sont sur le terrain avec les joueurs. Ils communiquent directement avec les parents. Ce transfert de connaissances est primordial pour favoriser un programme sécuritaire. »

L’association achète des clés de cours et les distribuera pour couvrir les dépenses des entraîneurs principaux non formés afin qu’ils puissent poursuivre leur formation. Entre-temps, l’EMSA North utilise ses plateformes de médias sociaux et ses bulletins d’information pour publier des messages de sensibilisation, répondre aux questions et fournir des informations aux entraîneurs.

« D’excellentes ressources nous ont déjà été fournies par le SIRC concernant l’information et la promotion de la sécurité dans le sport. Nous avons et nous continuerons à utiliser autant de ces ressources que possible pour promouvoir l’éducation des entraîneurs et des joueurs », a-t-elle ajouté.

Présentation 5 : Castaway Wanderers Rugby Football Club

les joueuses de rugbyL’éducation et la sensibilisation aux commotions cérébrales sont généralement une priorité absolue dans des sports comme le rugby, où le contact n’est pas seulement inévitable, mais constitue un élément principal du jeu. C’est pour cette raison que des clubs comme les Castaway Wanderers (CW) de Victoria, en Colombie-Britannique, développent et promeuvent des initiatives sur les commotions cérébrales et la sécurité dans le sport.

Mais après une longue période d’absence du jeu en raison de la COVID-19, les athlètes doivent être réintroduits dans des techniques efficaces de prévention des blessures lors des contacts. C’est un nouveau défi pour des sports comme le rugby.

« La capacité à aider les athlètes à revenir au jeu en toute sécurité est primordiale pour ce que nous essayons de faire, a expliqué David Hill, coordonnateur du programme de mini-rugby des CW. Je pense que lorsque vous avez des joueurs qui n’ont pas eu [de contact] pendant 15 mois, voire plus, cela va être un défi. »

Alors que les initiatives contre les commotions cérébrales ont toujours fait partie du rugby des CW, la subvention du SIRC financera une nouvelle ère, post-pandémique, de campagnes de retour au contact. Une de ces campagnes est ce que Hill appelle les « 3 T ».

Le premier « T » est pour « raconter » (tell). Les symptômes des commotions cérébrales peuvent être plus facilement dissimulés que d’autres blessures. Ainsi, les athlètes peuvent garder le silence sur une blessure à la tête si, par exemple, ils craignent d’être exclus du jeu. C’est pourquoi la première étape consiste à sensibiliser à l’importance de parler et à encourager les athlètes à en parler à quelqu’un.

« Si vous ne dites pas au moins à votre entraîneur que vous soupçonnez un traumatisme crânien, vous ne mettez pas seulement votre vie en danger, mais peut-être aussi celle d’autres personnes », a expliqué M. Hill.

Le deuxième « T » est pour « enseigner » (teach). Pour cette composante, les CW se concentrent sur la manière dont ils vont enseigner le retour au contact. Cela inclut l’achat d’équipements, tels que des sacs de plaquage, pour enseigner la technique de contact tout en limitant les contacts entre humains, selon M. Hill. Le rugby des CW prévoit également organiser une session de développement professionnel sur la sécurité du sport et le retour au contact avec les entraîneurs avant le début de la saison d’automne.

Le troisième « T » est pour « suivre » (track). Il est important de connaître l’historique des commotions cérébrales des joueurs pour prendre des décisions. Cependant, actuellement, il n’y a pas de système en place au rugby des CW pour suivre ces renseignements. Une partie des fonds de la subvention sera consacrée à un système de suivi.

« Il est important, du point de vue du club, que nous mettions en place un système qui nous permette de savoir qui a subi des commotions cérébrales au cours d’une période donnée et d’être mieux informés », a déclaré M. Hill.

Présentation 6 : Conseil du sport d’Ottawa

Logo du Conseil du sport d'OttawaLe Conseil du sport d’Ottawa (CSO) soutient plus de 750 organismes sportifs communautaires à Ottawa. Par l’éducation, la défense des intérêts et la philanthropie, il s’efforce de favoriser des expériences sportives de qualité au niveau communautaire. Mais, comme l’affirme la directrice générale Marcia Morris, l’éducation est peut-être sa plus grande tâche.

« En fin de compte, le financement du sport communautaire est souvent oublié dans toutes les initiatives lancées par Sport Canada, a expliqué Mme Morris. Nous sommes donc vraiment intéressés par la subvention pour aider à promouvoir les ressources du SIRC, mais aussi pour amplifier le travail que nous faisons et avons déjà fait, et rassembler le tout pour rendre le sport communautaire plus sécuritaire. »

Avant la pandémie, le CSO disposait d’importants programmes et ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales prêts à être déployés. Cependant, l’activité sportive en personne ayant été réduite au minimum au cours de l’année écoulée, l’accent a été mis sur la recherche de nouveaux moyens de diffuser l’information à ceux qui en ont besoin.

Vidéo de sensibilisation aux commotions cérébrales du Conseil du sport d’Ottawa – août 2020 (en anglais)

L’un des résultats du « pivot pandémique » du CSO a été le succès de sa vidéo sur l’initiative d’éducation sur les commotions cérébrales. Un autre résultat est sa boîte à outils en ligne pour un sport sécuritaire. Actuellement en développement, cette boîte à outils se veut une ressource conviviale pour tout sport ou organisme. Elle fournira de petits morceaux d’informations répartis dans différents « tiroirs » (par exemple, les politiques, les exigences minimales de formation et les ressources). L’objectif de cette boîte à outils est de faire en sorte que chaque sport obtienne les renseignements dont il a besoin.

« Certains sports ne recevaient aucune information sur la sécurité dans le sport de la part de leur ONS [organisme national de sport], tandis que d’autres sont bien au-delà dans leurs politiques. Ainsi, chacun se trouve à un stade différent de son parcours, a expliqué Mme Morris. L’objectif [de la boîte à outils] est de vous permettre d’y accéder et d’examiner un seul tiroir. Mais, tous les tiroirs seront disponibles pour les personnes qui n’ont pas le luxe d’être dans un sport bien financé et bien défini. »

La subvention du SIRC permet de lancer la boîte à outils pour un sport sécuritaire. Elle constituera un atout majeur pour les organisations sportives communautaires, en particulier celles qui cherchent à démarrer ou à combler les lacunes de leurs initiatives en matière de commotions cérébrales et de sport sécuritaire.

Conclusion

Nos conversations avec quelques bénéficiaires des subventions d’activation communautaire du SIRC ont mis au jour des histoires de résilience, de succès et d’innovation au sein du sport communautaire. Après la perturbation abrupte et prolongée causée par la pandémie, les subventions ont donné à de nombreux bénéficiaires le coup de pouce dont ils avaient besoin pour mettre en place et faire fonctionner leurs programmes de sport sécuritaire et de sensibilisation aux commotions cérébrales. Pour d’autres, les subventions ont fourni une capacité et un soutien supplémentaires tout en faisant pivoter les initiatives existantes pour les aligner sur les restrictions liées à la pandémie.

Lorsque nous avons interrogé les bénéficiaires des subventions, plusieurs d’entre eux ont également partagé des suggestions sur la façon dont d’autres organismes de sport communautaires pourraient améliorer leurs initiatives de sport sécuritaire et de sensibilisation aux commotions cérébrales, ou simplement les faire démarrer. Voici quelques conseils :

  • Tirer parti de ce qui existe déjà
    • De nombreuses ressources sont à la disposition des organismes de sport communautaires. Le rugby des CW et le CSO se tournent souvent vers les centres Web sur les commotions cérébrales de l’Association canadienne des entraîneurs et du SIRC. Pour les clubs comme Pickleball Hamilton qui commencent à peine ou qui révisent leurs protocoles, ces ressources sont un excellent point de départ pour les organismes qui veulent se démarquer comme un environnement sportif sécuritaire.
  • Donner la priorité à l’établissement d’objectifs organisationnels clairs en matière de sport sécuritaire et de commotions cérébrales.
    • L’EMSA North suggère de parler avec d’autres associations sportives ou de demander le soutien de votre organisme directeur. Si une organisation peut être claire sur ses objectifs ou ses buts, elle peut commencer à envisager comment elle pourrait les atteindre.
  • Avancer une étape à la fois
    • « Construire une pyramide n’est pas une mince affaire, a déclaré M. Dueck de Freestyle BC. La seule façon de mener à bien le projet est de déplacer une brique à la fois ». Pour ce faire, il a fallu créer une vision de ce à quoi Freestyle BC voulait que son engagement envers le sport sécuritaire ressemble, la décomposer en objectifs gérables, puis remettre les pièces du casse-tête ensemble.
  • Établir des liens locaux
    • Les unités locales ou de santé publique ont des outils et des ressources qui peuvent soutenir les organismes de sport communautaires. Ces outils et ressources peuvent souvent être adaptés aux besoins spécifiques de votre communauté. Matt Greenwood de Soccability Canada a expliqué comment l’unité de santé publique de sa région avait été une excellente ressource pour éduquer les joueurs et les parents à un stade précoce de ses initiatives de sensibilisation aux commotions cérébrales. Soccability prévoit continuer à faire participer les infirmières de la santé publique aux futurs programmes de sensibilisation aux commotions cérébrales.

S’alignant sur l’engagement du gouvernement fédéral à réactiver les organisations sportives locales alors qu’elles se remettent de la pandémie de la COVID-19, les subventions d’activation communautaire du SIRC ont fourni un soutien aux organisations sportives communautaires qui se dirigent vers des normes nationales pour la sécurité des commotions cérébrales et la sécurité du sport.

Selon David Hill du rugby des CW, favoriser les environnements de sport sécuritaire est un pari sûr pour une meilleure performance sportive:

“La sécurité dans le sport est un facteur d’amélioration de la performance, a-t-il mentionné. Plus [un athlète] se sent en sécurité, plus il peut repousser les limites de la performance.”

Ressources recommandées

Apprenez-en davantage sur les bénéficiaires des subventions pour l’activation communautaire.

Découvrez les ressources du SIRC sur les commotions cérébrales dans le sport.

Examinez le centre pour le sport sécuritaire du SIRC.


A propos de(s) l'auteur(s)

Jennifer Coletti, MSc, est assistante de recherche pour le SIRC et a récemment obtenu une maîtrise en psychologie du sport. Son amour du sport et son désir d’offrir des expériences sportives positives à tous les participants découlent de ses expériences en tant que joueuse de soccer de compétition. Elle poursuit son amour de l’apprentissage et du sport en commençant des études de doctorat au Performance Lab for the Advancement of Youth in Sport de l’Université Queen’s.

Veronica Allan, PhD, est directrice de la recherche et de l’innovation au SIRC. À ce titre, elle dirige les initiatives de recherche et d’évaluation du SIRC. Elle sollicite, soutient et conserve le contenu des chercheurs, des experts et des leaders d’opinion afin de mobiliser les connaissances pour le secteur du sport et de l’activité physique au Canada. Les expériences de Mme Allan en tant que chercheuse, journaliste et athlète lui ont permis d’acquérir des compétences uniques et une passion pour les données, les récits et le sport.


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