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Le gouvernement du Canada a récemment annoncé des investissements pour accroître l’utilisation des programmes de sport et d’activité physique comme moyen d’améliorer le développement social dans les communautés autochtones. Le processus de demande pour les projets conçus pour améliorer la santé, améliorer l’éducation, réduire les comportements à risque et améliorer l’employabilité est maintenant ouvert. La date limite de dépôt des demandes est le 19 juillet 2019.

Vous essayez de vous faire une idée du contexte actuel concernant la légalisation du cannabis dans le sport? Pour en savoir plus sur cet enjeu, lisez les articles et les billets du SIRC :

En 2018, le gouvernement du Canada s’est fixé comme objectif d’atteindre l’équité entre les sexes à tous les niveaux du sport d’ici 2035. C’est avec plaisir que le SIRC mènera aujourd’hui et demain des discussions avec des chercheurs dans le domaine du sport, des représentants gouvernementaux et des membres du secteur du sport canadien afin d’examiner l’élaboration d’un centre de recherche canadien sur l’équité entre les sexes dans le sport pour combler les lacunes qui persistent dans les connaissances et la pratique. Pour de plus amples renseignements, suivez le SIRC sur Twitter (@SIRCtweeter).

Comme de nombreux organismes de sport au Canada, le Conseil des Jeux du Canada (CJC) a reconnu l’inclusion comme une valeur fondamentale dans son plan stratégique. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment dans la pratique? Pour le CJC, l’inclusion comprend des politiques, des procédures et des programmes axés sur des occasions offertes aux :

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, ce billet met l’accent sur le travail du CJC concernant l’inclusion des personnes LGBTQI2S dans le mouvement des Jeux du Canada.

Dans un rapport d’enquête d’Égale Canada de 2011, 29 % des élèves du secondaire au Canada ont déclaré être lesbiennes, gais, bisexuels, homosexuels, queer, trans, bispirituels ou en questionnement. Depuis 2017, le CJC a pris plusieurs mesures concrètes pour éduquer, promouvoir et offrir des programmes aux intervenants internes et externes qui s’identifient comme membres de la communauté LGBTQI2S.

Éducation

L’éducation des intervenants des Jeux du Canada comporte de multiples facettes, y compris le conseil d’administration, le personnel et les comités de bénévoles du CJC. Dans la perspective des prochains Jeux du Canada, des plans sont mis en place pour inclure l’éducation sur l’inclusion des personnes LGBTQI2S pour les sociétés hôtes et les équipes provinciales et territoriales.

L’éducation prend la forme de webinaires, de documents et d’ateliers. Plus précisément, le personnel du CJC a suivi la formation Respect en milieu de travail offerte par Respect Group et l’atelier LGBTQI2S l’inclusion dans le sport de l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique (ACAFS).

De plus, les Jeux du Canada ont été reconnaissants des conseils d’anciens athlètes, comme David Thibodeau (Jeux du Canada de 2013 en natation pour l’équipe du Nouveau-Brunswick), un ambassadeur de You Can Plan, qui a été une mine de connaissances pour le personnel des Jeux du Canada et le Mouvement des Jeux du Canada en matière d’inclusion.

Promotion

Il était important pour les organisateurs des Jeux du Canada non seulement d’élaborer des politiques, des procédures et des programmes en matière d’inclusion, mais aussi de faire la promotion d’un mouvement inclusif afin que toutes les personnes, peu importe leur sexe, leur orientation sexuelle, leurs croyances religieuses ou non, ou leur race, sachent qu’ils sont les bienvenus aux Jeux du Canada. Les mesures de promotion comprennent la sensibilisation des médias et de la signalisation sur place aux Jeux du Canada de 2019.

En décembre 2018, le CJC a annoncé l’approbation d’une politique d’inclusion des genres qui permet aux athlètes de participer aux Jeux du Canada dans des épreuves pour le genre auquel ils s’identifient. L’annonce de cette politique a été présentée à La Presse canadienne, puis reprise par la CBC dans le cadre d’un reportage national qui a été notamment publié pendant les Jeux d’hiver du Canada de 2019 afin de faire connaître cette politique à des millions de Canadiens et de Canadiennes.

Alors que le reportage de la CBC renseignait le Canada sur la politique d’inclusion aux Jeux du Canada, le CJC et la société hôtesse des Jeux du Canada de 2019 prenaient des mesures directes et locales pour informer les participants des Jeux du Canada de 2019 que les Jeux constituaient un environnement inclusif. En prenant une page de la signalisation du Comité olympique canadien à la Maison du Canada pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2018, le CJC et la société hôtesse des Jeux du Canada de 2019 ont élaboré et distribué dans le village et les sites sportifs l’affiche suivante :

Programmes

Le troisième élément de la stratégie visant à faire valoir l’inclusion des Jeux du Canada consistait à mettre en œuvre des mesures concrètes par l’entremise de programmes qui rejoignaient les intervenants internes et externes. Dans ce domaine, le CJC s’est appuyé sur le travail de la société hôtesse des Jeux du Canada de 2019 pour planifier et mettre en œuvre la programmation LGBTQI2S aux Jeux. Cela s’est fait sous la forme de journées de la fierté organisées pendant les semaines 1 et 2 des Jeux.

La société hôtesse des Jeux du Canada de 2019 s’est associée à la Central Alberta Pride Society pour offrir deux journées de la fierté aux Jeux qui comportaient des éléments éducatifs et de divertissement ouverts au public et aux participants des Jeux du Canada. Les journées de la fierté ont été très bien accueillies par les participants des Jeux et le grand public, établissant une base de référence sur laquelle les futures sociétés hôtes des Jeux du Canada pourront s’appuyer.

En prévision des prochains Jeux du Canada, le CJC continue d’examiner les possibilités d’éducation, de promotion et d’établissement de programmes qui se penchent sur la valeur de l’inclusion, qui est un engagement du CJC.

Ressources

Politique d’inclusion des genres du Conseil des Jeux du Canada

ACAFS – Montrer le chemin : Travailler avec les athlètes et les entraîneurs LGBTQ

La légalisation du cannabis au Canada en octobre 2018 demeure un sujet très controversé. Dans le SIRCuit du printemps 2019, l’honorable Martha Deacon, éducatrice, coach, directrice du Comité olympique canadien et membre du Sénat canadien, partage ses réflexions sur le vote « oui » au projet de loi C-45, soit la Loi sur le cannabis.

Le numéro du printemps 2019 du SIRCuit est maintenant disponible! Jetez un coup d’œil à notre plus récente collection d’articles, qui contient des recherches pertinentes et opportunes sur le leadership, le développement des athlètes et le sport de haut niveau.

Consultez les articles précédents du SIRCuit ici.

L’histoire olympique du Canada est riche en exploits. Il y a eu tellement de moments dignes de mention que nous avons parfois besoin de nous rappeler ce qui s’est passé au fil des ans au fur et à mesure que les médailles s’accumulent. Par exemple, février 2018 a marqué le vingtième anniversaire de la victoire olympique de Ross Rebagliati en planche en neige. Sa victoire est remarquable non seulement pour sa médaille d’or, mais aussi pour la conversation qu’elle a suscitée concernant le cannabis dans le sport.

Février 2018 a également été une date importante pour moi, lorsque j’ai été nommée au Sénat du Canada. Comme M. Rebagliati, les controverses entourant le cannabis étaient sur le point de devenir au centre de mon travail aussi. À l’époque, le Parlement était engagé dans un débat sur le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis, et en tant que membre votant du Sénat, j’avais une décision à prendre : serais-je en faveur du maintien du cannabis comme substance illicite ou devrais-je voter pour que les Canadiens et les Canadiennes soient libres d’acheter et de consommer cette substance comme bon leur semble?

Le pour et le contre de la légalisation du cannabis

Au départ, ma principale préoccupation était que la légalisation normaliserait la consommation de cannabis chez nos jeunes. Pourtant, lorsque nous avons commencé à étudier le projet de loi, il m’est apparu clair que cet enjeu était déjà d’actualité. Un rapport de l’UNICEF de 2013 a révélé que plus du quart (28 %) des Canadiens de 11, 12 et 15 ans avaient déclaré avoir consommé du cannabis au cours de la dernière année, soit le taux de consommation le plus élevé au monde pour cette tranche d’âge.

Les partisans du projet de loi C-45 ont fait valoir que la légalisation permettrait à tous les paliers de gouvernement de contrôler les messages relatifs à cette substance sur les emballages et au moyen d’autres mises en garde contre les dangers pour la santé, tout en réduisant le marché illicite. Influencée par les arguments des experts médicaux et juridiques, j’ai voté en faveur de la législation. Le temps nous dira si c’est la bonne approche, mais pour l’instant, il y a un certain nombre de choses que la population canadienne doit garder à l’esprit à mesure que nous avançons dans ce dossier. C’est particulièrement vrai pour les athlètes et les entraîneurs canadiens, qui doivent se conformer aux nouvelles lois lorsqu’ils participent à des compétitions.

Le cannabis dans le sport

La première considération est la plus évidente : bien qu’il soit légal au Canada, le cannabis demeure techniquement une substance interdite selon l’Agence mondiale antidopage (AMA) et le Programme canadien antidopage. Je dis « techniquement », parce que l’AMA a suivi l’évolution des opinions de la société sur le fond, et c’est tout à son honneur. Actuellement, un sportif testé aurait besoin de plus de 150 nanogrammes par millilitre de sang (ng/ml) de tétrahydrocannabinol (THC), l’ingrédient psychoactif de la marijuana, pour contrevenir aux règles de l’AMA. Pour mettre les choses en perspective, les nouvelles lois canadiennes sur la conduite avec facultés affaiblies fixent la limite à 5 ng/ml. Il y a 21 ans, M. Rebagliati a testé à 17,8 ng/ml.

Bien que la limite de l’AMA soit comparativement plus élevée, il est toujours préférable pour les athlètes de faire preuve de prudence, surtout avant une compétition majeure. Le cannabis reste dans le système plus longtemps que l’alcool. Ses métabolites sont solubles dans les graisses, ce qui signifie qu’ils se lient aux molécules de graisse et mettent plus de temps à quitter le système. La durée de la présence dans le corps peut varier considérablement en fonction de la physiologie de chacun. Alors qu’une personne pourrait être exempte de THC dans les jours suivant sa consommation, une autre pourrait prendre des semaines.

Comprendre les répercussions à l’étranger et au pays

Nos athlètes doivent aussi garder à l’esprit que le Canada est l’un des deux seuls pays à légaliser le cannabis (l’autre étant l’Uruguay). Cela signifie qu’il est interdit de voyager avec cette substance, et se faire prendre pourrait avoir de graves conséquences. Cela comprend les voyages aux États-Unis où la substance demeure illégale au niveau fédéral, bien qu’elle soit autorisée dans certains états. Bon nombre de nos athlètes, de nos employés et de nos bénévoles se rendent aux États-Unis pour des camps d’entraînement et des compétitions. Le fait d’être pris avec n’importe quelle quantité de cannabis par les douaniers américains pourrait entraîner l’interdiction d’entrer dans le pays. Il est toutefois incertain si le simple fait d’admettre avoir consommé de l’alcool ou d’autres drogues pourrait faire en sorte que votre accès soit refusé à la frontière. Mon récent retour de voyages en Asie m’a fortement rappelé les lois très impitoyables et non négociables relatives à la possession de toute drogue illégale.

Même au Canada, il peut être facile d’enfreindre la nouvelle loi.  Bien que le gouvernement ait légalisé le cannabis dans certains cas, il a en fait augmenté les conséquences d’un certain nombre d’infractions. Par exemple, il y a eu beaucoup de débats au Sénat autour de l’idée du « partage social » – c.-à-d. fournir à un membre de la famille ou à un ami une quantité quelconque de cannabis. Bien qu’il ne serait pas juste qu’une personne de 45 ans partage du cannabis avec une personne de 13 ans, la frontière éthique devient plus floue lorsque deux personnes sont proches dans leur âge. Le Sénat a tenté d’adopter un amendement qui aurait réduit les peines si une personne de plus de 18 ans partageait du cannabis avec un mineur né dans les deux ans suivant sa naissance. Le gouvernement n’a pas accepté cet amendement et, en l’état actuel des choses, tout adulte qui fournit du cannabis à un mineur risque la prison. Cela inclurait un jeune de 18 ans passant un joint à un jeune de 17 ans, même s’ils sont nés à quelques jours d’écart l’un de l’autre. Il est important de s’en souvenir, car la majorité de nos athlètes sont jeunes. Ils s’entraînent ensemble, vont à l’école ensemble et socialisent souvent ensemble. Ils grandissent ensemble et, comme la plupart d’entre nous, ils seront exposés à des substances comme le cannabis ou l’alcool dans un contexte social pendant cette période. Il est essentiel que nos jeunes athlètes sachent que, même si le Canada a légalisé le cannabis, il ne l’a fait que dans des circonstances bien précises. Il y a des limites à respecter.

Perspectives d’avenir

La légalisation n’est pas sans embûches, et les lois qui l’entourent seront sans doute modifiées et améliorées au fil du temps. Bien que je rejette l’idée que la légalisation soit présentée comme une sorte de grande expérience, il est indéniable que nous nous dirigeons vers un territoire inconnu. Il incombe à chaque personne de rester au courant des lois telles qu’elles sont rédigées et de décider par elle-même si elle souhaite se procurer et consommer légalement du cannabis. Tous les Canadiens et les Canadiennes feront leur choix en fonction de leur situation, y compris nos athlètes.

Ressources recommandées

Pour lutter contre les abus et le harcèlement dans le sport, l’Association canadienne des entraîneurs mène un processus de consultation afin d’explorer la création d’un code de conduite pancanadien et des sanctions associées. Pour compléter une série de questions en personne, un sondage en ligne a été développé pour accroître la portée du processus.

Pour partager vos réflexions sur les opportunités et les défis associés à la mise en œuvre d’un code de conduite et de sanctions pancanadien, ainsi que des informations sur la manière dont votre organisation sportive soutient le sport sécuritaire, cliquez ici.