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Que vous soyez un athlète de haut niveau qui s’entraîne pour les Jeux olympiques ou paralympiques à Tokyo, ou un guerrier ou une guerrière du week-end qui travaille sur un record personnel, apprendre à gérer le stress dû à la chaleur devrait être une priorité. Le stress thermique et la fatigue peuvent avoir un effet néfaste sur la performance, ce qui peut nuire à vos chances de remporter une médaille, ou être le précurseur d’un malaise lié à la chaleur qui pourrait mettre fin à votre compétition. Il est donc important que les athlètes, les scientifiques et les praticiens du sport disposent d’une stratégie de gestion du stress dû à la chaleur, en particulier lorsqu’ils voyagent à l’étranger ou participent à des compétitions dans un environnement chaud.

Au repos, le corps humain fonctionne de manière sécuritaire et efficace à une température se situant autour de 37°C. La température est régulée par l’hypothalamus par des processus tels que la transpiration (refroidissement), les frissons (réchauffement) et le métabolisme. En fait, environ 70 % à 80 % de l’énergie provenant des aliments et des boissons est utilisée pour maintenir la température interne du corps (Ament et Verkerke, 2009).

Pendant l’entraînement et la compétition, la température interne « idéale » passe à environ 38,5°C. À cette température, les athlètes peuvent constater une augmentation de la puissance musculaire et une amélioration de leur performance (Asmussen et Boje, 1945). Par exemple, le travail sur la température d’Amussen et Boje (1945) a démontré qu’après un échauffement passif, la performance lors d’un sprint singulier s’améliorait de 5 %. Les échauffements sont conçus pour augmenter la température corporelle; le corps utilise l’adénosine triphosphate (ATP) comme énergie pour alimenter les contractions musculaires répétées, ce qui crée de la chaleur. Cependant, plus vous faites de l’exercice, plus vous produisez de la chaleur. C’est lorsque cette production de chaleur interne est combinée à une augmentation de la température par une exposition prolongée à la chaleur externe que des problèmes peuvent survenir.

Au-delà d’une température interne d’environ 38,5°C, les athlètes peuvent connaître une baisse de leur performance. La théorie du gouverneur central suggère que le cerveau subconscient régule le recrutement des muscles pour empêcher le corps de surchauffer et de devoir arrêter de fonctionner (Noakes et al., 2004). Selon Noakes et al. (2004), le cerveau effectue constamment des calculs subconscients du coût métabolique nécessaire pour accomplir une tâche d’exercice, en tenant compte à la fois de l’état physique actuel et des conditions environnementales. Le cerveau sélectionne ensuite une stratégie de stimulation optimale pour permettre l’accomplissement de la tâche tout en maintenant l’homéostasie interne et une réserve métabolique et physiologique. Par exemple, les recherches de Tucker et al. (2004) comparant les performances lors d’épreuves chronométrées de cyclisme à des températures environnementales de 10°C et 35°C ont fait état d’une « réaction d’anticipation » pendant l’exercice dans la chaleur qui ajustait le recrutement musculaire et la production de puissance avant toute augmentation anormale de la température interne, de la fréquence cardiaque ou de la perception de l’effort.

Lors d’un exercice sous la chaleur, il est impératif de gérer la situation. Aux Jeux de Tokyo, les températures devraient dépasser 30°C avec une humidité relative de 80 % (Gerrett et al., 2019). La combinaison de l’exercice et des conditions environnementales peut facilement entraîner une surcharge physiologique causée par l’accumulation de chaleur. Pour aider à atténuer le stress lié à la chaleur afin de maintenir ou d’améliorer la performance, les athlètes peuvent compter sur trois stratégies de thermorégulation (Bongers et al., 2017) :

  1. Le refroidissement avant l’exercice vise à réduire la température interne du corps afin que les athlètes commencent leur entraînement ou leur compétition dans un état de fraîcheur. Les techniques comprennent les bains de glace, l’immersion dans l’eau froide et l’utilisation de gilets de glace.
  2. Le refroidissement pendant l’exercice est généralement utilisé pour abaisser la température de la peau et modifier la perception thermique pendant l’entraînement ou la compétition. Cela peut se faire par vaporisation d’eau froide, en buvant de l’eau froide, par l’utilisation de ventilateurs, etc.
  3. L’acclimatation à la chaleur se réfère à l’adaptation physiologique qui améliore la capacité du corps à faire face à l’exposition à la chaleur. Cela comprend des adaptations positives au rythme cardiaque, la réponse de la température interne du corps, et l’apparition et le taux de transpiration. L’acclimatation est stimulée dans des environnements contrôlés tels que les chambres thermiques ou par un chauffage passif ; l’acclimatation est réalisée par le biais d’environnements naturels – pendant les températures plus chaudes en été, ou en passant du temps dans un climat plus chaud.

Les athlètes peuvent avoir besoin d’essayer différentes stratégies de refroidissement pour déterminer laquelle est la plus efficace. Bien que toutes les stratégies soient pratiques lorsqu’on essaie d’améliorer la performance, la faisabilité peut être le facteur de différenciation le plus important, notamment lors de voyages à l’étranger, en fonction des ressources humaines, ou en cas de limites logistiques. Avant la compétition, les athlètes et leurs équipes de soutien doivent s’entraîner à la mise en œuvre de ces stratégies afin d’en maximiser les avantages (et d’éviter les contretemps). Bien que le sport comporte de nombreux éléments incontrôlables, un plan de refroidissement est une chose que les athlètes et les praticiens peuvent s’approprier.

Lorsque les températures commencent à monter, de nombreux Canadiens cherchent à se rafraîchir dans une masse d’eau proche. Malheureusement, la noyade est l’une des principales causes de décès involontaire chez les enfants canadiens âgés de un à quatre ans. Ce blog de la Croix-Rouge fournit trois conseils pour assurer la sécurité des enfants autour de l’eau cet été, notamment en créant des barrières entre les dangers de l’eau et les enfants, en les surveillant et en participant aux jeux.

Nous avons tous cette propension naturelle à protéger ce que nous aimons. Pour ma part, j’aime les sports, surtout les sports d’hiver. Il y a 30 ans, je me souviens d’avoir examiné les graphiques indiquant l’épaisseur de neige tombée dans le parc national où je passais tous mes temps libres à faire de la planche à neige. Ces graphiques montraient une diminution de l’épaisseur de la couche de neige. C’est comme ça que j’ai compris que les changements climatiques pouvaient être néfastes pour les endroits et les sports que j’aime. J’entrevoyais un avenir aux saisons de ski plus courtes et aux conditions de poudreuse plus rares et cela m’attristait.

Au cours des 30 dernières années, la compréhension sur le plan scientifique des changements climatiques, de ses déclencheurs et de ses répercussions a grandement progressé. De toute évidence, les sports et les changements climatiques sont intimement liés : si certains sports subissent de plus en plus les contrecoups des changements climatiques, le milieu sportif lui-même contribue au problème. Nous, amateurs de sport et de plein air, avons la possibilité de transformer le milieu sportif et de le rendre sobre en carbone afin que les générations futures puissent jouir des mêmes expériences que nous.

L’incidence des changements climatiques dans le monde du sport

Une étude canadienne récente tire de sombres conclusions, notamment que le climat canadien est plus chaud et qu’il continuera de se réchauffer en raison de l’action humaine. Plus précisément, le réchauffement climatique passé et futur au pays correspond à environ le double de l’augmentation de la température moyenne dans le monde. Selon les prévisions, les effets du réchauffement généralisé s’intensifieront dans le futur. Ces effets comprennent des chaleurs extrêmes plus fréquentes, moins de froids extrêmes, des saisons de croissance plus longues, des saisons de couverture de neige et de glace plus courtes, un écoulement fluvial printanier de pointe précoce, un amincissement des glaciers, un dégel du pergélisol et une élévation du niveau de la mer.

Un grand nombre de sports risquent d’être affectés par la hausse de température et les conditions météorologiques exceptionnelles, et pas seulement les sports d’hiver qui nécessitent de la neige et de la glace. Même si la causalité directe n’est pas toujours évidente, au cours de la dernière année, une foule d’événements sportifs ont été affectés par des conditions météorologiques extrêmes. Vous n’avez qu’à penser à l’Open d’Australie 2020 (chaleur et fumée), à la Coupe du monde de rugby 2019 au Japon (typhon Hagibis) et aux Championnats de monde d’athlétisme IAAF 2019 au Qatar (chaleur extrême). En tant qu’organisateurs d’événements, nous devons anticiper ce genre de conditions, élaborer des plans de contingence et nous adapter aux changements pour continuer d’offrir une expérience positive aux athlètes et aux spectateurs.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat indique que pour éviter les plus graves répercussions des changements climatiques, nous devons réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre (GES) partout sur la planète. En effet, pour que le réchauffement climatique demeure inférieur à 1,5˚C, nous devons réduire d’ici 2030 les émissions de GES de 45 % par rapport aux niveaux de 2010 et atteindre l’objectif de zéro émissions nettes d’ici 2050. Pour relever le défi et atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, tous les secteurs doivent y mettre du leur.

Le milieu sportif contribue grandement aux émissions de GES et c’est pourquoi il a un rôle à jouer dans la lutte contre les changements climatiques. Les événements sportifs rassemblent un grand nombre de gens, et leurs déplacements ont des répercussions sur l’environnement. Par exemple, pour chaque édition des Jeux du Canada, des milliers d’athlètes, de bénévoles, de spectateurs et d’intervenants de partout au Canada convergent vers la ville où se déroulent les compétitions, générant ainsi d’importantes émissions de GES. S’il est impossible pour le milieu sportif de réduire à zéro les émissions liées aux déplacements, il y a tout de même d’autres options à envisager, comme la compensation carbone. La première étape consiste à examiner attentivement nos façons de faire afin de trouver des moyens de réduire les répercussions de notre secteur sur le climat. La pandémie force de nombreux organismes de sport à revoir leur fonctionnement de base; c’est donc l’occasion parfaite pour penser à de nouvelles approches.

Les Jeux du Canada, le milieu sportif canadien et le rôle positif du sport dans notre société sont trois choses qui passionnent le Conseil des Jeux du Canada. Plus que jamais, nous devons travailler ensemble à réduire l’empreinte écologique de nos événements et à stimuler l’action climatique pour rendre notre planète plus sûre. C’est pourquoi nous avons pris la décision de participer à l’accord-cadre « Le sport au service de l’action climatique ».

L’accord-cadre « Le sport au service de l’action climatique »

L’accord-cadre « Le sport au service de l’action climatique » a été élaboré par ONU Changements climatiques et le Comité international olympique et lancé en décembre 2018. Il guide les efforts des milieux sportifs mondiaux pour lutter contre les changements climatiques d’une façon systématique et globale, et il met à profit ce pouvoir unique de la communauté sportive à mobiliser et à informer des millions de gens grâce à leur amour du sport. Les organismes de sport peuvent montrer l’exemple dans la lutte mondiale contre les changements climatiques en assumant la responsabilité de leur empreinte climatique et en inspirant des acteurs d’autres secteurs à faire de même.

Lorsque le Conseil des Jeux du Canada a signé l’accord-cadre en décembre 2019, il s’est engagé à rehausser ses efforts et ses ambitions dans la lutte contre les changements climatiques. Plus concrètement, il s’engage à consolider ses pratiques durables sur les plans économique, social et environnemental, tout en encourageant ses sociétés hôtesses et partenaires à faire de même. Ces efforts porteront sur l’ensemble de ses activités, allant des services administratifs aux opérations sportives, en passant par le transport, la construction d’installations, les services alimentaires, l’aménagement des sites et les produits dérivés.[1]  Le Conseil s’engage à adhérer aux cinq principes de l’accord-cadre :

  1. Promouvoir une plus grande responsabilité en matière d’environnement;
  2. Réduire l’impact climatique global;
  3. Sensibiliser à l’action climatique;
  4. Promouvoir la consommation durable et responsable;
  5. Inciter à l’action climatique dans ses communications.

Plus d’une centaine d’organismes sportifs ont déjà signé l’accord-cadre. Parmi ceux-ci :

Je me réjouis à l’idée de collaborer avec d’autres signataires canadiens, comme le comité organisateur du Banff Marathon et Surf Canada. J’évalue également la possibilité d’unir nos efforts à ceux d’autres organismes comme Protect Our Winters.

Les Jeux du Canada mettent de l’avant les athlètes et les entraîneurs canadiens de demain. La passion, la clairvoyance et l’insistance des jeunes à agir rapidement pour assurer l’avenir de leur planète ne cessent de m’impressionner. Nous pouvons nous aussi contribuer en éduquant les athlètes et les participants et en leur donnant les moyens de promouvoir l’action climatique dans leurs collectivités.

Les changements climatiques ne se résorberont pas en une journée, en une année ou après un seul événement écoresponsable. Il est également important de comprendre que nous n’avons pas besoin de trouver toutes les réponses à nos questions avant d’agir. Ces réponses, nous ne les avons certainement pas toutes, mais en adhérant aux principes de l’accord-cadre « Le sport au service de l’action climatique », le Conseil des Jeux du Canada se montre encore plus ambitieux et franchit une étape de plus dans sa quête de durabilité. Il s’agit d’une course que nous pouvons gagner, et nous invitons d’autres partenaires canadiens à se joindre à nous pour réaliser cet objectif.

Aujourd’hui, c’est la Journée de la Terre, qui s’inscrit dans un mouvement international visant à promouvoir des actions positives pour notre planète. En Belgique, des chercheurs ont développé un outil utilisant des archives vidéo d’événements sportifs pour créer des ensembles de données à long terme sur les changements de feuillage saisonniers. L’analyse des images du Tour des Flandres a montré que les mêmes 46 arbres fleurissaient plus tôt qu’il y a 35 ans.

Des recherches menées à l’Université de l’Alberta montrent que l’exercice intense par temps froid rend plus difficile le réchauffement et l’humidification de l’air par les poumons, ce qui entraîne un assèchement et, dans certains cas, des lésions irréparables de la paroi des voies respiratoires. Lorsque les températures descendent en dessous de -15 C, les chercheurs recommandent aux athlètes de diminuer l’intensité de l’exercice en plein air pour protéger leurs poumons.

Le patinage sur le canal Rideau est une activité hivernale emblématique.. Entrant dans sa 50e année, la patinoire est la plus grande patinoire naturelle du monde, avec 165 621 mètres carrés sur 7,8 km. Découvrez le processus de création de la surface de patinage idéale dans ce blog de la Commission de la capitale nationale.

SIRC et le Cercle sportif autochtone ont fait équipe pour marcher jusqu’à Tuk . … virtuellement ! Walk to Tuk est une initiative communautaire de marche sur la distance de Big River, de Fort Providence à Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest – un total de 1 658 kilomètres. Cette initiative aide les membres de la collectivité, les écoles et les lieux de travail à demeurer actifs pendant les mois froids et sombres de l’hiver. Pour en savoir plus ou pour vous inscrire, cliquez ici.

C’est la saison de la grippe ! Selon une recherche de l’Université de l’Arizona, les surfaces couramment touchées, comme les poignées de porte, les boutons de photocopieuse et le réfrigérateur, sont rapidement contaminées par les personnes malades dans le bureau. Des interventions simples, comme le lavage des mains et l’utilisation d’un désinfectant pour les mains ou de lingettes, peuvent réduire considérablement le risque d’infection des employés.

Quel est l’un des plus importants obstacles à la participation au tennis au Canada ? L’hiver ! Lisez le SIRCuit pour savoir comment Tennis Canada aide les municipalités à aménager des terrains couverts et à accroître l’accès au jeu.

À mesure que l’hiver s’installe dans une grande partie du Canada, le risque de chute augmente. Cependant, le risque est plus élevé chez les personnes âgées. À la maison ou à l’extérieur, les chutes sont la cause de 85 % des hospitalisations liées aux blessures chez les personnes âgées. Heureusement, les recherches indiquent que les programmes d’exercices axés sur l’équilibre et la musculation peuvent aider à prévenir les chutes. La campagne Vous POUVEZ éviter les chutes de l’Agence de la santé publique du Canada offre des conseils pratiques aux personnes âgées.