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Introduction 

Le Sport pour le Développement et la Paix (SDP) désigne l’organisation et la mobilisation du sport pour atteindre les objectifs non sportifs du développement international, tels que la promotion de la santé, l’autonomisation des femmes, l’éducation, la consolidation de la paix et la résolution des conflits. Le domaine ou secteur du développement durable a connu une croissance importante au cours des 50 dernières années, notamment grâce à l’investissement et à l’implication d’acteurs mondiaux tels que les Nations unies, le Comité international olympique et divers gouvernements nationaux. L’implication du Canada dans le domaine du SDP au cours des 50 dernières années a évolué de manière similaire, bien qu’à travers différentes itérations en fonction de l’époque et du contexte.   

Origines et contexte — années 80 et 90 

Bien que les 50 dernières années soient marquantes, l’histoire de SDP remonte à bien avant la fin du XXe siècle. Comme le souligne Bruce Kidd, ancien athlète olympique, chercheur et auteur, “SDP est une expression renouvelée de l’ambition du “sport pour le bien” qui remonte au 19e siècle” et diffère du développement sportif traditionnel en positionnant le sport au service du bien social plutôt que d’augmenter la participation ou de produire des champions (Kidd, 2013, p.72).  

L’impulsion donnée au renouvellement du développement du sport au Canada au cours des 50 dernières années provient en partie des différentes crises auxquelles le sport canadien a été confronté, en particulier dans les années 1980. La première d’entre elles est le scandale du dopage qui a conduit à l’enquête Dubin. Il s’agissait d’une série d’audiences publiques télévisées à l’échelle nationale visant à examiner les circonstances ayant conduit à l’exclusion du sprinteur canadien Ben Johnson des Jeux olympiques de 1988 pour avoir été testé positif à l’utilisation de stéroïdes. Lorsqu’il a publié son rapport en 1990, le juge Dubin a appelé à un engagement renouvelé en faveur du sport au service de la culture canadienne et de la santé des Canadiennes et Canadiens, et a également appelé à revigorer les notions de sport pour le bien au Canada.  

Des pressions similaires en faveur du sport pour le développement ont émané de la campagne visant à isoler l’Afrique du Sud blanche dans le sport international, une campagne qui a connu du succès. Celle-ci visait à faire pression sur le gouvernement sud-africain répressif pour qu’il abolisse l’ensemble du système d’apartheid. En 1990, lors d’une importante conférence à Stockholm, Sam Ramsamy, un dirigeant sud-africain s’opposant à l’apartheid, a demandé aux pays industrialisés de contribuer au développement du sport dans l’Afrique du Sud post-apartheid en guise de ‘réparation’ pour les années d’investissement dans l’Afrique du Sud blanche. Le dirigeant olympique zimbabwéen Tomas Sithole a demandé le même soutien pour les États de ‘première ligne’, qui avaient également souffert de l’apartheid. L’année suivante, les premiers ministres du Commonwealth ont approuvé cet appel lors de leur réunion à Harare, dans ce qui est devenu la Déclaration de Harare. La délégation canadienne à Harare comprenait le ministre des Affaires étrangères (et ancien Premier ministre) Joe Clark, ainsi que la responsable des sports du ministère des Affaires étrangères, Anne Hillmer, et a vu la création du Comité du Commonwealth pour la coopération par le sport, présidé par l’homme politique et juriste canadien Roy McMurtry. 

À peu près à la même époque, les athlètes canadiens ont commencé à demander que le sport au service du développement soit mené par des athlètes dans le cadre d’un vaste programme de réformes. Lors des Jeux du Commonwealth de 1994 à Victoria, l’Association canadienne des athlètes (plus tard AthlètesCAN) a dévoilé la Déclaration de Victoria, appelant les chefs de gouvernement du Commonwealth à renforcer et à permettre la contribution des athlètes à “l’éducation, au développement social et à la compréhension interculturelle.” AthlètesCAN a également lancé un appel pour un ‘système centré sur l’athlète’, caractérisé par les droits des athlètes, une plus forte représentation des athlètes dans la gouvernance du sport et des politiques visant à prévenir les abus sexuels et autres formes d’abus dans le sport. 

Après avoir fait pression sur le Commonwealth pour qu’il promeuve le sport au service du bien social, le gouvernement canadien a commencé à explorer davantage la possibilité de financer des projets internationaux de SDP. La consultante Judy Kent a été chargée d’élaborer un cadre pour l’engagement du Canada en matière de SDP et son analyse du domaine international a servi de base aux premières politiques canadiennes à ce sujet. En 1992, McMurtry et Hillmer organisaient une réunion des dirigeants sportifs canadiens afin d’élaborer un modèle de politique. L’Agence canadienne de développement international (ACDI) apportait son soutien, mais n’avait pas d’expertise dans le domaine du sport, et Sport Canada avait du mal à obtenir des fonds pour des programmes ne relevant pas de son mandat en matière de développement du sport. 

Éventuellement, l’Association canadienne des Jeux du Commonwealth (à son tour Jeux du Commonwealth Canada ou JCC, et maintenant Commonwealth Sport Canada ou CSC) a accepté la tâche de mettre en œuvre une initiative appelée Programme de développement du sport du Commonwealth (PDSC), à la condition d’obtenir un financement fédéral. Les objectifs initiaux du PSDC étaient de soutenir les capacités sportives et les systèmes sportifs publics dans les pays et les communautés qui en étaient dépourvus, ainsi que d’améliorer la participation sportive des groupes marginalisés, en particulier les jeunes à risque, les filles et les jeunes femmes, ainsi que les personnes handicapées. Le PSDC initial disposait de bureaux régionaux à la Barbade, au Zimbabwe et au Sri Lanka et travaillait en réseau avec d’autres pays donateurs tels que la Norvège, le Danemark, la Suède et le Royaume-Uni. Le PSDC a ouvert la voie à la création de Jeux du Commonwealth Canada — Développement international par le sport (JCC DIS). Il comprenait un programme de stages, le Groupe canadien de leadership dans le sport, et organisait la participation de diplômés en éducation physique d’universités canadiennes en tant que stagiaires bénévoles en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes. En Afrique, l’accent a été mis sur la lutte contre les ravages du VIH et du sida. En partenariat avec des organisations africaines telles que Kicking AIDS Out et la Mathare Youth Sports Association (MYSA), le JCC-DIS a remodelé la prestation du sport et de l’activité physique afin de mener des activités d’éducation préventive et de lutte contre la stigmatisation. 

CSC a continué à mettre en œuvre des programmes internationaux, avec le soutien de l’ACDI et de Sport Canada, jusqu’au milieu des années 2000, et Sport Canada a consacré une unité entière au développement du sport et de l’activité physique à l’échelle internationale. Cette unité a finalement participé au groupe de travail international des Nations Unies sur le sport au service du développement et de la paix, un collectif de parties prenantes qui a fait progresser la politique et la défense du SDP au niveau international.  

Alors qu’une activité importante en matière de SDP se déroulait au Canada par le biais de l’implication du gouvernement et de la politique publique, d’importantes parties prenantes non gouvernementales émergeaient également. S’appuyant sur le travail de base et l’élan donné par l’Association canadienne des athlètes et la Déclaration de Victoria, Olympic Athletes Together Honorably (OATH) était un groupe d’athlètes olympiques appelant à une réforme en réponse au scandale de corruption des délégués du Comité international olympique (CIO) en 1998 par les organisateurs de la candidature olympique de Salt Lake City. OATH était dirigé par des athlètes canadiens, dont le nageur Mark Tewksbury, la rameuse Heather Clarke et la marcheuse de vitesse Ann Peel, cette dernière ayant joué un rôle déterminant dans l’organisation de la Déclaration de Victoria. OATH a été lancée officiellement à Lausanne, siège du CIO, et a cherché à obliger l’organisation à rendre des comptes sur le plan éthique. 

Johann Olav Koss, un champion norvégien de patinage de vitesse, a été l’un des principaux acteurs de l’OATH, qui l’a incité à transformer la voix des athlètes sur les questions sociales en actions pratiques sur le terrain. Koss s’était déjà engagé auprès d’organisations non gouvernementales (ONG) internationales telles que Save the Children. Il avait fait don de ses primes financières pour avoir remporté des médailles aux Jeux olympiques d’hiver de 1994 à Lillehammer aux efforts d’aide dans les régions déchirées par la guerre, en particulier à Sarajevo, siège des Jeux olympiques d’hiver de 1984, et en Afghanistan.  

fille tenant un ballon de basketLes efforts de Koss ont conduit à la création d’une nouvelle initiative humanitaire, Olympic Aid, soutenue par le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Lillehammer. Olympic Aid a d’abord soutenu la collecte de fonds pour la Croix-Rouge et d’autres efforts similaires, avant de se consacrer à la construction d’écoles et au soutien de programmes éducatifs dans le monde entier. De tels projets ont permis de réaffirmer le rôle du sport au service de l’intérêt social.  

À la fin des années 1990, M. Koss a transféré Olympic Aid au Canada et a engagé M. Peel comme premier directeur général de l’organisation en 2000. Sous la direction de Peel, Olympic Aid a poursuivi la vision de Koss par un élargissement de l’activité d’Olympic Aid au-delà de la collecte de fonds en l’orientant vers la programmation. Plus précisément, Olympic Aid a développé des interventions basées sur le sport visant à soutenir les jeunes vulnérables et mal desservis dans le monde entier. La première incursion de l’organisation dans le domaine de la programmation s’est faite par le biais d’un partenariat avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), mis en œuvre dans des pays tels que l’Angola et la Côte d’Ivoire. Cependant, au fur et à mesure que l’organisation se développait, l’insistance croissante du CIO à exercer un contrôle rigoureux a suscité des tensions. En 2000, d’un commun accord, l’organisation a quitté le CIO et changé de nom pour devenir Right to Play. Aujourd’hui, Right to Play a toujours son siège au Canada et continue d’organiser et de mettre en œuvre des programmes SDP dans le monde entier, ainsi qu’au Canada.    

Années 2000 et 2010 

Dans les années 2000, l’engagement du Canada et l’investissement public en matière de SDP ont changé. La réduction du financement de Sport Canada au cours des années 1990 a laissé peu de soutien pour les efforts de SPD dans les nouveaux pays. Et lorsque certains financements ont été rétablis après 2000, c’était principalement pour soutenir le sport national. La promesse et l’élan créés par le JCC-DIS se sont avérés difficiles à maintenir. Même les efforts de la ministre du Patrimoine canadien de l’époque, Sheila Copps, pour augmenter le nombre de stagiaires au sein du Groupe canadien de leadership dans le sport se sont heurtés à la résistance de Sport Canada. Une partie de cette résistance était fondée sur le scepticisme à l’égard du sport pour le bien social, particulièrement en raison de l’image élitiste attribuée à certains athlètes et de la critique des dépenses excessives pour les grandes manifestations sportives. Les efforts de JCC-DIS, d’AthlètesCAN et de Right to Play pour remettre en question ce discours n’ont pas été couronnés de succès. La lutte pour le SDP au Canada a été exacerbée par les réductions des dépenses d’aide publique au développement. Au cours de cette période, de nombreux pays donateurs du G7 ont réduit leur soutien en dessous de l’objectif internationalement reconnu de 0,7 % du PIB.    

Certains défenseurs canadiens du SDP ont réagi en se tournant à nouveau vers le Commonwealth, en particulier le Comité du Commonwealth, pour la coordination par le sport et son successeur, le Commonwealth Advisory Board on Sport (CABOS). En 2010, soutenu par les ministres du sport du Commonwealth, le Secrétariat du Commonwealth a préparé des documents politiques pour « intégrer » le SDP dans les efforts de développement et travailler avec les gouvernements membres pour soutenir le sport au service des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le programme de développement international de l’ONU, entre 2000 et 2015. 

Ces efforts, ainsi qu’un nombre important de rapports entre les agences, de défense des intérêts et de groupes de travail au sein du système des Nations Unies, ont abouti à un ensemble quelque peu hétérogène d’activités et de politiques de SDP au Canada à la fin de l’année 2010. Et dans les cas où le SDP est resté dans les politiques, il a souvent manqué de soutien pour assurer sa mise en œuvre, ce qui a eu pour effet de limiter les progrès globaux. D’une part, le sport pour le développement a été inclus comme l’un des cinq contextes de la Politique canadienne du sport de 2012. Et en 2015, lorsque les Nations unies ont publié les Objectifs de développement durable (ODD), le successeur des OMD et le cœur de son Programme de développement 2030, le sport y figurait plus que jamais. L’article 37 des ODD fait spécifiquement référence à la “contribution croissante du sport à la réalisation du développement et de la paix dans sa promotion de la tolérance et du respect et aux contributions qu’il apporte à l’autonomisation des femmes et des jeunes, des individus et des communautés, ainsi qu’aux objectifs de santé, d’éducation et d’inclusion sociale” (Nations unies, 2015).

Pourtant, il est permis de penser que l’élan donné au SDP au Canada à partir des années 1990 s’est aussi considérablement ralenti à la fin des années 2010. Le Groupe canadien de leadership dans le sport a été remplacé par le programme Sport Leaders Abroad, qui a mis sur le terrain des dirigeants expérimentés plutôt que de récents diplômés universitaires. La même année, la Direction de la politique et des programmes internationaux est passée de Patrimoine canadien à Sport Canada, même si le SDP international n’était pas une priorité de Sport Canada, et le sport pour le développement a été inclus comme l’un des cinq objectifs de la Politique canadienne du sport, avec un accent plus marqué sur les objectifs nationaux. Bien que le mandat et le financement de Sport Canada continuent de donner la priorité aux systèmes sportifs et au développement des athlètes, Sport Canada continue de soutenir des projets nationaux de sport pour le développement par le biais, par exemple, d’accords bilatéraux avec les provinces et les territoires.   

Aujourd’hui 

A Indigenous coach and her athlete talk during a competitionAu moment où nous écrivons ces lignes, le sport au service du développement se poursuit au Canada. Right to Play, par exemple, s’associe actuellement à plus de 70 communautés autochtones pour favoriser l’accès à des programmes de sport et de jeu qui sont « dirigés par la communauté, (et) culturellement pertinents » pour les Premières nations, les Inuits et les Métis, et qui sont conçus pour favoriser l’autonomisation et les aptitudes à la vie quotidienne (Right to Play, 2023). Ces efforts ont fait l’objet d’une attention considérable de la part des universitaires et des chercheurs, certains étant positifs, d’autres se demandant si ces programmes ne renforcent pas involontairement les structures du colonialisme de peuplement (Arellano et Downey, 2019). Certains ont également attiré l’attention critique sur la façon dont les sociétés d’extraction, opérant dans le Nord canadien, ont utilisé la notion de SDP pour justifier des politiques contraires à l’éthique et destructrices de l’environnement (Millington et al, 2019). 

Dans le même temps, le sport canadien est aujourd’hui à nouveau en quasi-crise, ébranlé par des allégations généralisées d’agressions sexuelles et d’autres formes de maltraitance, de gouvernance non responsable et de détournement de fonds publics, et exposés presque quotidiennement par des journalistes et des athlètes dans une longue liste de sports. De plus, la participation quotidienne a chuté ou, au mieux, stagné face à la réduction généralisée des occasions publiques, à l’aggravation des inégalités et au ‘paiement pour le jeu’ dans les programmes privés. Le déclin de la participation est d’autant plus préoccupant dans le monde post-COVID que la résilience offerte par une activité physique saine est vitale pour la santé de la communauté. Dans ce contexte, l’accent mis sur le podium et la recherche de médailles dans les compétitions internationales en tant qu’objectif primordial de la politique sportive canadienne, est un sujet de débat pour de nombreux membres de la communauté sportive canadienne ainsi que pour le grand public.  

LIRE LA SUITE : Adopter une approche axée sur la personne pour le sport de haut niveau au Canada 

Dans un article du SIRCuit de mars 2023, la directrice générale d’ANP, Anne Merklinger, a reconnu que “la perception est la réalité .” Mais Mme Merklinger a également déclaré que ce n’est pas correct et que c’est une idée “erronée” de penser que si une ou un athlète gagne une médaille, le sport reçoit un financement. Anne a expliqué qu’ANP fait des recommandations de financement non pas en fonction des résultats passés, mais plutôt en fonction de l’avenir, sur un horizon de huit ans, qui prend en considération de nombreux facteurs, et pas seulement la victoire. 

“En tant qu’organisation, je pense que nous devons faire un meilleur travail de sensibilisation et de compréhension de ce que nous faisons,” a-t-elle concédé. Selon Mme Merklinger, les événements survenus au cours de l’année écoulée ont incité tous les acteurs du système sportif à faire un examen de conscience pour voir comment les choses peuvent être améliorées. Depuis plus de trois ans, ANP s’efforce d’améliorer la culture du sport de haut niveau. M. Merklinger a déclaré que l’organisation avait fait de la “culture” un élément de son mandat afin d’aider les organismes nationaux de sport (ONS) à atteindre l’excellence grâce à un ensemble clair de valeurs, y compris la mise en place d’un environnement sécuritaire et inclusif dans le programme de haut niveau. 

Il reste à voir si cela deviendra un moment de réforme, semblable à la période Dubin au début des années 1990, lorsque l’accent mis sur le renouvellement des principes fondamentaux du sport a permis l’émergence d’une programmation innovante du sport pour le développement en tant que composante essentielle d’une approche inclusive fondée sur les valeurs. La question de savoir si, ou dans quelle mesure, la prochaine Politique canadienne du sport fera référence au SDP, au niveau national ou international, marquera un autre moment décisif pour le sport au service du développement et de la paix au Canada.   


A propos de(s) l'auteur(s)

Simon C. Darnell est professeur associé et directeur du Centre for Sport Policy Studies de la Faculté de kinésiologie et d’éducation physique de l’Université de Toronto, au Canada. Il étudie les relations entre le sport, le développement international et la consolidation de la paix, la durabilité environnementale dans le sport pour le développement et l’activisme social dans la culture sportive. 

Russell Field est professeur associé à la faculté de kinésiologie et de gestion des loisirs de l’université du Manitoba. Ses recherches portent sur le sport et la justice sociale. Il est l’auteur de A Night at the Gardens : Class, Gender, and Respectability in 1930s Toronto et co-auteur de The History and Politics of Sport-for-Development : Activists, Ideologues and Reformers.   

Bruce Kidd est médiateur et professeur émérite de sport et de politique publique à l’université de Toronto. Il a toujours défendu les droits de la personne et le sport au service du développement. Ses mémoires, A Runner’s Journey, ont été publiés par University of Toronto Press en 2021. 

Références

Arellano, A., & Downey, A. (2019). Sport-for-development and the failure of aboriginal subjecthood: Re-imagining lacrosse as resurgence in indigenous communities. Settler Colonial Studies, 9(4), 457-478. 

Kidd, B. (2013) “Canada and Sport for Development and Peace.” In Thibault, L. and Harvey, J. (eds) Sport policy in Canada. University of Ottawa Press. 

Millington, R., Giles, A. R., Hayhurst, L. M., van Luijk, N., & McSweeney, M. (2019). ‘Calling out’ corporate redwashing: the extractives industry, corporate social responsibility and sport for development in indigenous communities in Canada. Sport in Society, 22(12), 2122-2140 

Right to Play (2023). Indigenous Programs. Retrieved from: https://www.righttoplay.ca/en-ca/national-offices/national-office-canada/get-involved/indigenous-programs/ November 3, 2023.  

United Nations (2015). Transforming our World: The 2030 Agenda for Sustainable Development. Retrieved from: https://sdgs.un.org/2030agenda November 3, 2023. 


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