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Konrad Wiltmann

Étudiant en gestion des affaires sportives au Collège Algonquin

Plusieurs athlètes au secondaire compétitionnent dans divers sports tout au long de l’année scolaire tout en maintenant leurs activités scolaires, sociales et parfois du travail à temps partiel. Il arrive souvent qu’un athlète du secondaire soit à l’entraînement durant toute l’année scolaire : au soccer et à la course de fond en automne, au basketball et en ski l’hiver puis sur piste et pelouse au printemps. Toutes ces activités peuvent susciter un surentraînement, un haut niveau de stress et, en fin de compte, l’abandon de toutes les activités sportives.

  1. Le surentraînement* résulte « d’un trop-plein d’activités non surveillées se traduisant à long terme par une baisse de performance et des difficultés à maintenir l’entraînement » ou, plus particulièrement chez l’étudiant-athlète, d’un « déséquilibre entre le stress et la récupération ». Les facteurs de stress comprennent les séances d’entraînement, les cours en classe, les examens, le calendrier de compétitions, les déplacements, le mode de vie et les bouleversements affectifs. Les étudiants-athlètes devraient s’en tenir à un maximum de quatre activités sportives durant l’année scolaire.
  2. Le sommeil* est une importante mesure préventive contre le surentraînement. La majorité des athlètes du secondaire manquent de sommeil. On recommande 9 heures de sommeil aux adolescents*. Les parents et les entraîneurs peuvent aider les athlètes à adopter une bonne hygiène de sommeil au moyen des directives suivantes : a) au lit à la même heure chaque jour, b) pas de boissons contenant de la caféine en soirée et c) installer une atmosphère calme et confortable propice au sommeil.
  3. La récupération* est aussi importante que l’entraînement. En période de récupération insuffisante, l’entraînement ne procure pas les bénéfices escomptés et même devient inutile. Parmi les directives importantes en matière de récupération, on compte une bonne alimentation, des séances de récupération active comprenant du yoga ou de légères séances d’entraînement croisé.

Signes et symptômes du surentraînement:

Les athlètes du secondaire sont dans une des périodes les plus cruciales de leur vie. Ils doivent affronter la pression des parents, des entraîneurs et des enseignants pour réussir sur les plans scolaire, sportif et social. Il est donc important de reconnaître les signes du syndrome de surentraînement. En reconnaissant les premiers signes du surentraînement, on peut corriger la situation par une meilleure alimentation et du repos avant que les problèmes dégénèrent.

* Seulement disponible en anglais

Références de la collection de SIRC:
1. Faigenbaum, A. D., Mediate, P. P., & Rota, D. D. (2002). Sleep need in high school athletes. Strength & Conditioning Journal24(4), 18-19.

2. FAVERO, T. (2009). The Rest of the Story. Training & Conditioning19(5), 31-36.

3. Jeffreys, I. I. (2004). A system for monitoring training stress and recovery in high school athletes. Strength & Conditioning Journal26(3), 28-33.

4. Kellmann, M. M. (2010). Preventing overtraining in athletes in high-intensity sports and stress/recovery monitoring. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports2095-102.

Les sports organisés auxquels prennent part les jeunes sont habituellement tenus au sein de clubs sportifs ou d’équipes athlétiques scolaires. Il est aussi probable que les jeunes qui participent à des clubs sportifs* soient également membres d’une équipe d’école secondaire*. L’occasion de représenter son école lors d’un championnat municipal ou provincial crée un sentiment de fierté à l’égard de l’école, en plus de renforcer les liens qui unissent les participants. Les clubs sportifs favorisent un environnement dans lequel les athlètes peuvent se perfectionner dans leur sport favori et s’entraîner et compétitionner à un niveau de calibre élevé.

Une saison de compétitions à l’école secondaire peut durer jusqu’à trois mois, selon le sport. Les clubs sportifs, quant à eux, ont habituellement des tournois à longueur d’année, ce qui permet aux athlètes de s’entraîner et de compétitionner continuellement. La réalité est que les athlètes de clubs participent, d’une part, à la saison prévue par l’école secondaire et, d’autre part, aux compétitions et aux entraînements de leur club pendant toute l’année. Pour éviter de créer des conflits ou de mettre un athlète dans une situation difficile, il est important que les entraîneurs de clubs et d’écoles secondaires prennent en considération le bien-être de l’athlète au même titre que le développement athlétique de celui-ci.

Les bons entraîneurs essaient toujours de comprendre et d’évaluer toutes les situations impliquant leurs joueurs. Le fait d’être conscient qu’un athlète participe à deux équipes peut augmenter les chances de gagner des parties et également réduire les possibilités de conflits entre entraîneurs, tout en ayant un effet positif sur la relation athlète-entraîneur.

Alors, comment gérer des athlètes qui s’entraînent à la fois dans une équipe d’école secondaire et dans un club sportif*?

  1. Réduire la durée des entraînements – Si un athlète a déjà pris part à un entraînement, réduisez la durée du vôtre afin d’éviter les chances de surentraînement, d’épuisement et de blessure.
  2. Gérer le temps de jeu – Il est normal qu’un entraîneur veuille que ses meilleurs joueurs soient sur le terrain, mais si son équipe a une grande avance ou accuse un grand déficit, il est préférable de reposer les joueurs qui en ont besoin. Le temps de jeu d’un athlète s’accumule, et plus ce dernier est fatigué, plus il risque de se blesser.
  3. Veiller au repos et à la récupération – Les joueurs doivent se reposer afin de bien récupérer. Si vous prévoyez un rude entraînement le lundi, assurez-vous que vos joueurs n’ont pas joué des parties durant la fin de semaine.

Les équipes d’écoles secondaires et les clubs sportifs offrent divers avantages liés à la participation sportive. Pour tirer le meilleur d’un athlète qui participe à ces deux niveaux, les entraîneurs doivent être en mesure de l’accommoder et avoir toujours en tête son bien-être. Un joueur qui récupère adéquatement et qui est bien reposé aura toujours tendance à bien se produire sur le terrain.

* Seulement disponible en anglais 

Références de la collection de SIRC: 

1. Dobosz R, Beaty L. The Relationship Between Athletic Participation and High School Student’s Leadership Ability. Adolescence. Spring99 1999;34(133):215.

2. Guan J, Ping X, McBride R, Keating X. Achievement Goals, Social Goals, and Students’ Reported Persistence and Effort in High School Athletic Settings. Journal Of Sport Behavior. June 2013;36(2):149-170.

3. Harrison Z. TOPIC: HIGH SCHOOL VS CLUB SWIMMING CONFLICTS OR CHOICE. ASCA Newsletter. June 2012;2012(6):12-15.

4. Howie L, Lukacs S, Pastor P, Reuben C, Mendola P. Participation in Activities Outside of School Hours in Relation to Problem Behavior and Social Skills in Middle Childhood. Journal Of School Health. March 2010;80(3):119-125.

5. Mattila V, Parkkari J, Koivusilta L, Kannus P, Rimpel A. Participation in sports clubs is a strong predictor of injury hospitalization: a prospective cohort study. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports. April 2009;19(2):267-273.

6. THOMPSON T. LETTER TO EDITOR HIGH SCHOOL VS CLUB SWIMMING. ASCA Newsletter. September 2012;2012(9):18-20.

À la fin de chaque année scolaire, les élèves d’écoles secondaires de deuxième cycle doivent prendre d’importantes décisions au sujet de leur avenir. Il s’agit d’une période exaltante de la vie des étudiants-athlètes, car certains parmi eux auront l’occasion de devenir des athlètes collégiaux. Pour ces jeunes, le processus de recrutement et de bourses d’études, souvent concernant des universités américaines, peut être déconcertant. De nombreux choix doivent être faits, et, selon le niveau de talent de l’athlète, d’énormes pressions sont exercées.

Les aspirants joueurs de la NBAqui souhaitent faire un jour partie du repêchage doivent respecter l’exigence d’être âgés d’au moins 19 ans et d’avoir terminé l’école secondaire depuis plus d’un an. Dans la NFL, un athlète doit avoir été diplômé du secondaire depuis au moins trois ans pour être admissible au repêchage*. Pour la plupart des athlètes qui aspirent aux ligues majeures, la meilleure option est de poursuivre les études post-secondaires. Les sports collégiaux permettent aux athlètes de tous les niveaux et de toutes les disciplines de continuer à pratiquer activement leur sport.

Si vous êtes un étudiant-athlète d’école secondaire qui espère combiner ses études à des compétitions sportives au collège ou à l’université, voici quelques facteurs à prendre en considération :

  1. Prenez connaissance des exigences d’admissibilité relatives aux études du SIC, de la NCAA*, etc. Il y a certaines exigences essentielles que vous devriez connaître dès que vous commencez le secondaire.
  2. Lisez les règlements de recrutement* pour savoir à quel moment vous pouvez faire une visite officielle, quand un entraîneur peut communiquer avec vous et ce qu’est une période de repos. Sachez quels sont vos droits, ce à quoi vous devez vous attendre et ce qui n’est pas permis, tant de votre part que de la part de l’institution qui souhaite vous recruter.
  3. Faites les tests standardisés requis, comme le SAT* et l’ACT, et sachez quel est le score minimum nécessaire pour être admis dans une potentielle institution.

La dernière année de l’école secondaire peut être très intense pour les futurs athlètes collégiaux. Quand on prend en considération le fait que ces derniers doivent achever leurs études secondaires, avoir de bonnes notes, bien performer sur le terrain et décider quelle institution post-secondaire correspond le mieux à leurs aptitudes scolaires et sportives, l’année peut s’avérer être une montagne russe remplie d’émotions. Si vous vous familiarisez avec les règles et règlements intercollégiaux et que vous savez ce à quoi s’attendent les institutions qui se battent pour avoir vos talents scolaires et athlétiques, le processus de recrutement sera beaucoup plus facile.

* Seulement disponible en anglais

Références de la collection de SIRC:

1. Brown G. Knight panel urges educational ‘intervention’ for recruits. NCAA News. January 29, 2007;44(3):8.
2. Flett M, Gould D, Paule A, Schneider R. How and Why University Coaches Define, Identify, and Recruit ‘Intangibles’. International Journal Of Coaching Science. July 2010;4(2):15-35.
3.Johnson G. Hamline course dissects art and science of recruiting. NCAA News [serial online]. September 25, 2012;:1.
4. Johnson G. Spotlight shines on student-athlete experience at summit. NCAA News. February 13, 2006;43(4):7-17.
5. Klungseth S. The Five NCAA Recruiting Rules That High School Coaches Should Know. Coach & Athletic Director. April 2005;74(9):75-81.
6. Trendafilova S, Hardin R, Seungmo K. Satisfaction Among International Student-Athletes Who Participate in the National Collegiate Athletic Association. Journal Of Intercollegiate Sport. December 2010;3(2):348-365.

Plusieurs pensent que les athlètes collégiens sont suffisamment solides pour venir à bout des problèmes même ceux pouvant mener à une dépression*. En fait, c’est l’inverse qui pourrait s’avérer juste. Ils ont à composer avec ce qui ressemble à un travail à temps plein en plus de se tenir à jour dans les travaux scolaires : cette situation peut les amener à se sentir moins bien adaptés que les étudiants réguliers. Malheureusement, la santé mentale est encore un sujet tabou, particulièrement dans le monde du sport où la force mentale* prend autant de sens que la force physique; il devient alors difficile pour un athlète de demander de l’aide.

Les troubles de l’humeur* parfois nommés troubles affectifs* sont souvent identifiés comme des manifestations de la dépression. Les facteurs à la source de la dépression sont :

Les signes/symptômes* de la dépression comprennent** :

Même si la pression est forte pour un retour hâtif au jeu, la santé et la sécurité de l’athlète doivent demeurer la priorité. D’après des études, les athlètes victimes d’une blessure présentent en clinique 6 fois plus souvent de symptômes de dépression que les athlètes exempts de blessures.

Les parents et les entraîneurs doivent reconnaître leur limite quand ils viennent en aide à quelqu’un présentant des troubles de l’humeur. La meilleure façon d’aider est de reconnaître les symptômes et d’orienter l’athlète vers un professionnel de la santé mentale. Pour une bonne récupération, l’athlète a besoin d’un solide réseau de soutien incluant l’entraîneur, la famille, les amis et le thérapeute.

* Seulement disponible en anglais
**Cette liste ne se veut pas exhaustive, elle présente seulement les symptômes les plus courants.

Références de la collection de SIRC:

1. Gagne M. A DIFFERENT KIND OF PAIN. Sports Illustrated. December 12, 2011;115(23):82.
2. Hart C. THE PSYCHOLOGICAL IMPACT OF INJURY. Triathlon Life. Fall2009 2009;12(4):44-45.
3. Maniar S, Chamberlain R, Moore N. Suicide risk is real for student-athletes. NCAA News. November 7, 2005;42(23):4-20.
4. Potera C, Delhagen K. Beat the injury blues. Runner’s World. October 1990;25(10):18.
5. Reardon C, Factor R. Sport Psychiatry A Systematic Review of Diagnosis and Medical Treatment of Mental Illness in Athletes. Sports Medicine.
6. Weigand S, Cohen J, Merenstein D. Susceptibility for Depression in Current and Retired Student Athletes. Sports Health: A Multidisciplinary Approach. May 2013;5(3):263-266.