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Les symptômes dépressifs semblent être significativement plus fréquents chez les athlètes de haut niveau que dans la population générale. Une étude récente portant sur la santé mentale des athlètes lors des Championnats du monde de la FINA 2019 a révélé que près de 25 % des participants répondaient aux critères de la dépression. En outre, 45 % de l’ensemble de l’échantillon d’athlètes ont exprimé le désir ou le besoin d’un soutien psychothérapeutique. Ces résultats soulignent la nécessité de disposer de ressources facilement accessibles aux athlètes.

Le sport peut être un moyen de s’évader des facteurs de stress de la vie. Les chercheurs qui ont étudié l’impact du stress de la vie sur les performances des athlètes masculins et leur envie d’obtenir de l’aide en matière de santé mentale ont constaté que les facteurs de stress liés au sport avaient un impact négatif sur leur santé mentale et leurs performances. Les athlètes ont également eu du mal à identifier les symptômes de santé mentale. Cette étude souligne la nécessité d’un soutien proactif en matière de santé mentale dans les organisations sportives et d’une collaboration avec des psychologues cliniciens.

Il est important de comprendre la dynamique entre les athlètes, les entraîneurs et le personnel de soutien. Cette étude est l’une des premières à explorer ces relations et leur impact sur le bien-être. Les valeurs partagées et la capacité à relever les défis sont des facteurs qui favorisent le bien-être. L’étude révèle également que le bien-être peut se propager parmi les membres de l’équipe grâce au partage des émotions et à l’évaluation sociale. Cela peut aider les équipes à créer un environnement plus favorable et plus positif, améliorant ainsi le bien-être de toutes les personnes impliquées.

Les athlètes de haut niveau sont confrontés à une myriade de problèmes de santé mentale tout au long de leur carrière. Selon une déclaration de consensus multisociétal, ces défis varient selon les différentes phases du parcours olympique/paralympique, c’est-à-dire avant, pendant et après les Jeux. Cela souligne la nécessité d’une sensibilisation accrue à la santé mentale et d’un soutien adapté à chaque phase du cycle quadriennal.

Pour rester en bonne santé, il est important de prendre soin de sa santé mentale. Souvent, lorsqu’on se sent déprimé, il peut être difficile de se motiver pour faire de l’exercice. Cependant, des recherches récentes montrent qu’une activité physique, même légère ou modérée, entraîne une augmentation du niveau de bonheur perçu et de la santé perçue, ce qui se traduit par une amélioration générale de la santé mentale.

Lorsque la vie devient occupée, il est fréquent que de nombreuses personnes finissent par sacrifier leur sommeil pour accomplir toutes leurs tâches. Les difficultés de sommeil sont très courantes parmi les Canadiens, et la mauvaise qualité et la durée du sommeil ont été associées à une détérioration du bien-être général. Une nouvelle étude a montré qu’il existe des liens étroits entre une bonne qualité de sommeil et des taux plus faibles de maladies mentales et d’idées suicidaires, ainsi qu’une meilleure santé mentale positive, quel que soit le sexe ou la tranche d’âge.

Les sports organisés peuvent être un moyen puissant de favoriser les sentiments d’appartenance des populations marginalisées, telles que les personnes souffrant de déficiences intellectuelles.

Saviez-vous que les encouragements aux coureurs ne se limitent pas à des mots ? Les recherches révèlent que les coureurs apprécient le soutien pédagogique et motivationnel, mais que son efficacité dépend de facteurs tels que l’état de santé du coureur et la précision des informations sur le parcours. Si le soutien est généralement encourageant, il peut aussi créer de la pression. Les experts suggèrent d’utiliser l’approche IMPACT” (Instructional, Motivational, Personalized, Authentic, Confidence-building, and Tailored), et d’ajouter de l’authenticité, de l’empathie et des nuances sans jugement pour rendre l’encouragement encore plus efficace.

La fatigue mentale des athlètes peut avoir un impact négatif sur leurs performances. Dans une étude, des athlètes mentalement fatigués ont réalisé de moins bonnes performances lors de tests d’endurance. Cependant, lorsqu’ils utilisaient un discours intérieur motivant pendant ces tests, leurs performances s’amélioraient. Cela signifie qu’un discours positif sur soi peut réellement surmonter les effets négatifs de la fatigue mentale et améliorer les performances

Les coéquipiers jouent un rôle important dans le soutien de la santé mentale des athlètes. Les chercheurs ont trouvé que de nombreux athlètes d’élite se sentent plus à l’aise pour discuter de sujets liés à la santé mentale avec leurs coéquipiers, car ils ont souvent vécu des expériences similaires. La création de réseaux de soutien aux athlètes au sein des équipes ou des organisations peut contribuer à réduire la stigmatisation de la santé mentale et aider les athlètes à discuter ouvertement les sujets liés à la santé mentale.