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Voici le troisième et dernier billet d’une série sur le développement positif des jeunes dans le sport. Si c’est la première fois que vous consultez cette série, prenez quelques instants pour lire les deux autres billets : Conseils sur la façon d’offrir un programme sportif de qualité pour les jeunes et Enseigner les aptitudes de vie par le sport.

Le transfert des aptitudes de vie est défini comme un processus continu où une personne applique une compétence acquise dans un contexte à un autre (Pierce, Camiré et Gould, 2017). Dans le sport, cela peut impliquer l’application de compétences comme le travail d’équipe, la communication ou l’honnêteté appris sur le terrain de jeu à des situations à la maison, à l’école ou au travail. Le transfert des aptitudes de vie est essentiel pour aider les jeunes athlètes à s’épanouir dans le sport et au-delà.

À l’instar du développement des aptitudes de vie, les athlètes peuvent vivre le transfert de façon implicite (c.-à-d. sans le soutien des entraîneurs) ou explicite (c.-à-d. actions délibérées des entraîneurs pour appuyer le transfert; Turnnidge, Côté et Hancock, 2014). Toutefois, les données probantes appuient une approche intentionnelle du transfert des aptitudes de vie afin d’aider les athlètes à mieux connaître et comprendre le processus de transfert (p. ex. Bean, Kramers, Forneris et Camiré, 2018).

Voici quatre stratégies que les entraîneurs peuvent utiliser intentionnellement pour aider les athlètes à transférer les aptitudes de vie au-delà du sport, d’après la documentation croissante sur le sujet (p. ex. Allen, Rhind et Koshy, 2015; Bean et coll., 2018; Chinkov et Holt, 2016; Jørgenson, Lemyre et Holt, 2019; Kendellen, Camiré, Bean, Forneris et Thompson, 2017; Pierce et coll., 2017; Pierce, Kendellen, Camiré et Gould, 2018). Un exemple de chaque stratégie est fourni ci-dessous en utilisant l’habileté de relaxation liée à la régulation émotionnelle.

  1. Soutenez le processus de transfert des athlètes
    • Favorisez la maîtrise des aptitudes de vie chez les athlètes en leur offrant un environnement sécuritaire et positif.
    • Discutez du transfert des aptitudes de vie avec les athlètes afin de mieux les sensibiliser et de les aider à mieux comprendre les occasions potentielles d’appliquer ces aptitudes dans le sport et au-delà.
    • Reconnaissez que le transfert est un processus qui sera différent pour chaque athlète; certains athlètes peuvent prendre plus ou moins de temps à intérioriser certaines habiletés ou peuvent avoir besoin d’un soutien pour répondre à des besoins spécifiques. 
    • Exemple : Demandez aux athlètes de décrire ce dont ils ont besoin pour se sentir détendus, comme écouter de la musique pendant une compétition sportive ou pendant qu’ils se préparent pour un test.
  2. Encouragez les athlètes à réfléchir sur les expériences de transfert
    • Offrez aux athlètes des occasions structurées d’examiner comment le transfert peut se faire ou s’est fait au moyen d’exercices de débreffage et de réflexion pendant les pratiques et les compétitions. Encouragez la tenue d’un journal hebdomadaire sur des expériences de transfert spécifiques pour aider les athlètes à comprendre les circonstances qui ont empêché le transfert.
    • Sachez que les capacités des athlètes à s’engager dans la réflexion peuvent changer au fil du temps et avec la maturité cognitive.
    • Exemple : Demandez aux athlètes de partager avec leurs coéquipiers des exemples de moments où ils ont réussi ou échoué à se détendre avant un événement important (p. ex. faire un tir de pénalité, parler en public), et encouragez la réflexion sur le processus et/ou la performance en fonction de ces expériences.
  3. Créez des occasions pour les athlètes d’appliquer les aptitudes de vie au-delà du sport
    • Organisez des activités et des événements qui donnent aux athlètes l’occasion d’appliquer leurs habiletés acquises à l’extérieur du sport dans un environnement de soutien, comme les activités de financement d’équipe.
    • Soyez conscient des contextes dans lesquels les athlètes s’engageront et établissez des liens entre eux, par exemple en tant que membres d’une équipe sportive ou dans le cadre de projets de groupe à l’école. La congruence entre les contextes d’apprentissage est importante pour le développement et le transfert des aptitudes de vie.
    • Exemple : Lors de la fête de fin de saison, demandez aux athlètes de préparer un court discours pour remercier leurs parents/tuteurs pour leur soutien continu tout au long de la saison. Encouragez les athlètes à utiliser les habiletés qu’ils ont apprises dans le sport liées à la relaxation pour les aider à se préparer à parler devant un groupe.
  4. Développez des partenariats dans la communauté
    • Établissez des liens avec les parents/tuteurs, les enseignants et les membres de la communauté pour développer une compréhension commune de la façon dont les athlètes peuvent transférer les aptitudes de vie, notamment en appliquant ces processus et en offrant aux athlètes des occasions de mettre en pratique leurs compétences.
    • Créez des occasions structurées pour impliquer l’équipe dans la communauté, par exemple en faisant du bénévolat à une soupe populaire ou à un événement communautaire. Les athlètes peuvent mettre en pratique leurs aptitudes de vie, comme le leadership ou les aptitudes de communication, au sein de la communauté avec les adultes qui les soutiennent.
    • Invitez d’anciens athlètes, des athlètes professionnels ou des membres reconnus de la communauté à partager leurs propres expériences de transfert avec les athlètes de votre équipe.
    • Exemple : Communiquez avec les parents/tuteurs et/ou les enseignants de vos athlètes pour partager les stratégies de relaxation pratiquées dans le sport afin de favoriser leur transfert dans d’autres contextes, par exemple lorsque vous faites vos devoirs ou avant un test.

Des recherches publiées dans l’International Journal of Sport Coaching ont exploré les perceptions des athlètes sur ce que les entraîneurs peuvent faire pour renforcer la confiance des athlètes.  Grâce à des sondages menés auprès d’étudiants-athlètes collégiaux, cinq catégories clés ont été identifiées : créer un environnement positif ; répondre de façon productive aux besoins des athlètes ; élaborer des pratiques efficaces pour l’entraînement ; établir des relations interpersonnelles avec les athlètes ; et posséder des qualités intrapersonnelles efficaces comme entraîneur.

Le jeu non structuré contribue à la santé mentale des enfants et des adolescents en favorisant des sentiments positifs par des expériences qui se traduisent par de la joie et de l’intrigue et qui font appel à leurs compétences. La résilience des enfants est ainsi développée par des jeux stimulants ou risqués, ce qui améliore les relations saines par la résolution de problèmes et l’intelligence émotionnelle. Téléchargez un sommaire infographique résumant cinq résultats clés sur le jeu non structuré et la santé mentale.

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé des investissements pour accroître l’utilisation des programmes de sport et d’activité physique comme moyen d’améliorer le développement social dans les communautés autochtones. Le processus de demande pour les projets conçus pour améliorer la santé, améliorer l’éducation, réduire les comportements à risque et améliorer l’employabilité est maintenant ouvert. La date limite de dépôt des demandes est le 19 juillet 2019.

L’accent mis sur la victoire à tout prix a créé des programmes de sport dans lesquels le développement des habiletés psychologiques, cognitives, sociales et émotionnelles est largement ignoré, et pourtant ce sont des ingrédients essentiels à la réussite des athlètes de haut niveau. Le blogue d’aujourd’hui donne un aperçu du développement des fonctions exécutives et de l’apprentissage social et émotionnel par le sport.

This blog was adapted from a SIRCuit article written by Dr. Vicki Harber. For the full article, click here.

Within Canada, there is some concern that an ethos of “winning at all costs” has infiltrated youth sport, degrading the quality of the sport experience resulting in reduced participation (Brenner, 2016) and increased injury (Jayanthi et al., 2013). Building psychological, cognitive, social and emotional skills are largely ignored, yet these are essential ingredients for successful high performance athletes, particularly for our developing athletes (Bailey, 2012).

Many members of the Canadian sport system are engaged in dialogue about the ways we develop our younger athletes, particularly in the first three stages of Canada’s Long-Term Athlete Development Pathway (Active Start, FUNdamentals and Learn to Train). It is during these stages that sport can play a role in developing athletes’ executive functions and social and emotional learning skills – the foundations for “human development.”

What are Executive Functions?

Success in school and in one’s career requires “creativity, flexibility, self-control and discipline” (Diamond 2016). Underlying these attributes are executive functions (EFs) – a family of mental processes that enable us to plan, focus attention, remember instructions or rules, see things from a different perspective, respond to novel or unpredictable circumstances, and juggle multiple tasks successfully (Diamond 2013).

The parts of the brain that develop these EFs are often compared to an air traffic control system. Busy airports have a duty to safely manage arrivals and departures for many airplanes using many runways, all at the same time. Similarly, our brain needs to operate like an air traffic control tower, seeing and managing distractions, establishing priorities for tasks, setting and achieving goals, while controlling impulsive words and actions (Centre on the Developing Child, Harvard University).

These functions are highly interrelated, and the successful application of EFs in real world situations requires them to properly orchestrate their operations with each other. It is generally agreed that there are 3 core functions:

Developing Executive Functions through Sport

Diamond (2015) reviews the effects of physical exercise on EFs and identifies preferred types of activity that promote positive impact. These include cognitively-engaging exercise, activities requiring bimanual coordination and eye-hand coordination (e.g. social circus), and activities that require frequently crossing the midline and/or rhythmic movement, such as dance or drumming, particularly when moving with others. Our knowledge about the mechanisms that underlie improved executive functions is growing and includes both structural and functional changes to specific regions of the brain (Cotman et al 2007). While our understanding advances, Diamond (2015) further postulates that executive functions are improved by activities promoting physical fitness, but also those that “(a) train and challenge diverse motor and EF skills, (b) bring joy, pride, and self-confidence, and (c) provide a sense of social belonging (e.g., group or team membership).”

What is social and emotional learning?

Establishing a foundation of EFs permits the subsequent development of social and emotional learning skills (Diamond 2013). These include self-awareness, self-management, responsible decision-making, relationship skills, and social awareness.

“Social and emotional learning is the process through which children and adults acquire and effectively apply the knowledge, attitudes, and skills necessary to understand and manage emotions, set and achieve positive goals, feel and show empathy for others, establish and maintain positive relationships, and make responsible decisions.”

Developing SEL through Sport

While much of the work on EFs and SEL has been led by the education sector, we could easily substitute “athlete” for “student” and “coach” for “teacher” and explore the possibilities for community recreation program and sport clubs.

Most coaches would agree that self-management, self-respect, respect of others, an emphasis on effort, and strong decision-making and goal setting skills would be favourable attributes from a competitive sport perspective. Programs that cultivate these values would find their athletes enjoying sport and maintaining their participation over time. Effective implementation of this approach requires “prioritizing the athlete over wins and losses, emphasizing relationships, taking a holistic approach to developing athletes, and understanding that the model is a ‘way of being’, and not just a set of techniques to be followed” (Balague & Fink, 2016).

There are many different ways that this approach can be integrated into the sport environment; one recommended process is described below:

  1. A pre-season discussion with athletes about the kind of culture the team wishes to create. Some questions to help guide this discussion include “What are the things that define us?” or “How do we want to be seen by others?” This can also include season goals for individuals as well as the entire team.
  2. Allow the team to create their own means by which they gather and decide on consequences for players that do not meet the agreed upon standards.
  3. An awareness talk begins each training session to identify the personal and group goals that target the SEL components. For example, the focus might be on Relationship Skills – during the awareness talk, ask the athletes to describe what this looks like in both sport and non-sport situations. This helps to establish ownership and accountability for the practice session.
  4. At the end of each training session, there is a rapid check-in with players to reflect on their contributions and how this might look in other parts of their life. Using the Relationship Skills from point #3, athletes can identify how they managed these skills during the training session, what did they do or say to promote relationship building or what might they do differently next time.
  5. While coaches will facilitate the above, they need to honour and respect the athlete voices by supporting their choices. For example, during training, the coach must integrate athlete ideas from the opening awareness talk.

For more information about teaching life skills through sport, check out this SIRC blog series on positive youth development.

La peur des blessures et des enlèvements et la croyance en la supériorité des activités structurées ont réduit le temps que les enfants consacrent à des jeux extérieurs non structurés. Cette infographie sert à démystifier ces mythes communs qui maintiennent les enfants à la maison sur le divan au lieu de jouer à l’extérieur.

Les parents et les autres adultes peuvent imposer des restrictions au jeu non structuré des enfants, réduisant leur indépendance et les limitant à des espaces de jeu ennuyeux. Augmenter l’accès aux jeux extérieurs non structurés favorise la santé physique et mentale, améliore les aptitudes sociales, la créativité et le travail d’équipe, rehausse l’apprentissage et l’attention à l’école et renforce la résilience et les compétences en gestion des risques. Téléchargez cette infographie sur les avantages du jeu.

Les stratégies visant à aider les athlètes à développer des habiletés physiques propres à leur sport peuvent également servir à enseigner explicitement les aptitudes de vie par le sport. Une approche délibérée consiste à se concentrer sur une seule aptitude de vie à la fois, à établir des liens et à avoir recours à des moments propices à l’apprentissage. Pour en savoir plus, consultez le billet de blogue du SIRC.

Le sport est souvent identifié comme un moyen de développer des aptitudes de vie, comme la communication, le travail d’équipe et le respect. Les approches pour développer ces habiletés sont soit implicites (lorsque la dynamique inhérente au sport fournit des occasions de pratiquer des habiletés de vie), soit explicites (lorsque la conception intentionnelle fournit des occasions de pratiquer des habiletés de vie). Pour en savoir plus, consultez le billet de blogue du SIRC de cette semaine.