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Les personnes qui pratiquent des sports comme le football et le rugby connaissent bien les cartons jaunes et rouges, outils dont disposent les officiels pour avertir ou expulser les joueurs du jeu. Le carton bleu est un nouvel ajout au système de cartons du rugby. Un carton bleu est lancé par un officiel lorsqu’il y a suspicion de commotion cérébrale. L’outil du carton bleu est maintenant utilisé pour toutes les activités de rugby en Ontario.

La luge et le toboggan sont des moyens amusants de rester actif cet hiver. Il est important d’adopter des stratégies de sécurité appropriées pour prévenir les accidents liés à la luge et au toboggan. Parmi les conseils de sécurité, citons le port du casque, l’absence d’obstacles sur la piste et l’utilisation d’un équipement de luge en bon état.

Après une seule commotion cérébrale, 15 à 30 % des personnes ne se rétablissent pas dans le délai prévu. Cette expérience est appelée “syndrome post-commotionnel”. Pendant cette période, certains athlètes peuvent éprouver des difficultés de cognition et de communication, connues sous le nom de “trouble acquis de la cognition et de la communication”. Les orthophonistes peuvent jouer un rôle important au sein de l’équipe de soins post-commotion pour aider les athlètes à développer leurs capacités cognitives et de communication.

Diagnostiquer les commotions cérébrales chez les athlètes et décider des stratégies de retour au jeu repose souvent sur des mesures subjectives. Le Concussion Index peut aider à réduire la subjectivité en utilisant l’activité électrique du cerveau et l’apprentissage automatique pour diagnostiquer les commotions cérébrales. L’amélioration de la fiabilité du diagnostic peut contribuer à réduire les handicaps liés aux commotions cérébrales chez les athlètes.

Many coaches are familiar with the risk of concussions in sport, but may be unaware of how to best support an athlete through a concussion. Research shows that coaches can support concussed athletes by understanding their organization’s or school’s concussion protocol, and by actively working with healthcare professionals to support athletes’ concussion recovery.

Saviez-vous que 1 Canadien sur 450 a subi une commotion cérébrale liée au sport (CCS) ou un autre type de lésion cérébrale au cours de la dernière année (Gordon et Kuhle, 2022)?

Une CCS est une lésion cérébrale traumatique causée par un coup direct ou indirect à la tête (McCrory et coll., 2017). Par exemple, être frappé au cou par un ballon de soccer ou recevoir un coup de coude à la tête de la part d’un adversaire sont des incidents qui peuvent mener à une CCS. Les athlètes peuvent faire face à des conséquences psychosociales, c’est-à-dire avoir des répercussions sur leur situation sociale et leur santé mentale (par exemple, l’anxiété), ainsi qu’à des symptômes physiques courants (par exemple, des maux de tête; Caron, 2019; McCrory et coll., 2017).

Il est recommandé aux athlètes qui ont subi une CCS de suivre la stratégie de retour progressif au sport avant de reprendre le sport. Dans ce blogue, nous examinons l’importance d’évaluer les facteurs psychosociaux lors du retour au sport des athlètes, un élément de la récupération qui n’est pas suffisamment mis de l’avant dans la stratégie du retour progressif au sport.

Lacunes de la stratégie du retour progressif au sport

Chaque étape de la stratégie du retour progressif au sport se concentre sur la récupération physique en vue du retour au sport. Les étapes impliquent que les athlètes réintègrent progressivement les activités professionnelles ou scolaires, puis le mouvement et l’exercice, avant de faire un retour complet au sport.

Le processus n’aborde pas entièrement les facteurs psychologiques de la récupération autres que ceux mentionnés aux étapes 4 et 5 (amélioration de la réflexion, restauration de la confiance) et ne définit pas comment les athlètes peuvent atteindre ces étapes (van Ierssel et coll., 2022). La stratégie de retour progressif au sport ignore également d’autres facteurs psychosociaux importants impliqués dans la récupération des athlètes après une CCS (Bloom et coll., 2022). Ces facteurs sont importants à prendre en compte car ils peuvent avoir un effet négatif sur la performance et le bien-être.

Stratègie de retour progressif au sport
Adapté de McCrory et al., 2017

Les commotions cérébrales sont bien plus que des maux de tête

Lassman et coll. (sous presse) ont examiné les facteurs psychosociaux impliqués dans le retour au sport après une CCS en interrogeant 12 étudiants-athlètes qui pratiquaient le football américain, la natation artistique, le basketball, le cyclisme, le hockey sur glace, la ringuette, la voile, le patinage synchronisé et la natation. Tous les athlètes avaient souffert de symptômes de CCS pendant au moins six semaines, et certains pendant deux ans.

Les chercheurs ont identifié 6 facteurs psychosociaux impliqués dans la reprise du sport après une CCS. Il s’agit des éléments suivants :

  1. La peur

Une jeune joueuse de football blessée sur le terrainTous les athlètes ont déclaré que la peur était un facteur impliqué dans la reprise du sport. Même s’ils ont reçu l’autorisation médicale de reprendre le sport, certains ont mentionné qu’ils appréhendaient de se blesser à nouveau. Les étudiants-athlètes craignaient également de régresser et de ressentir à nouveau les symptômes d’une CCS pendant leur rétablissement ou de souffrir d’effets potentiels à long terme.

  1. Confiance

Les athlètes qui étaient confiants quant à leur retour au sport ont déclaré qu’ils étaient capables d’équilibrer leurs différents rôles (par exemple, leurs rôles social, scolaire et sportif). Ces athlètes ne ressentaient aucun symptôme de leur CCS, pensaient qu’ils ne se blesseraient pas à nouveau et se sentaient capables de faire face aux pressions du sport. Ainsi, pour les athlètes, avoir confiance en eux pour reprendre le sport signifiait qu’ils avaient l’impression d’être la même personne et le même athlète qu’avant leur blessure. Par exemple, un athlète de football l’a décrit comme suit : « Vous êtes aussi bon que vous l’étiez, ou vous êtes aussi en santé que vous l’étiez, aussi capable que vous l’étiez. »

  1. Identité

Athlete sitting in the stands alone looking worried

Certains athlètes atteints d’une CCS avaient l’impression que leur identité avait été perturbée par la blessure et qu’ils ne savaient plus qui ils étaient. Il était important de restaurer l’identité pendant le processus de récupération en reconstruisant la santé mentale, l’image corporelle et les interactions avec les coéquipiers et les entraîneurs. Les athlètes qui ont été en mesure de restaurer leur identité ont ressenti de la joie et de l’excitation lors de leur retour au sport.

  1. Soutien

Les coéquipiers et les entraîneurs ont fait preuve de soutien en se montrant sincèrement préoccupés par la santé et le bien-être de l’athlète blessé. Il était important pour les athlètes que les membres de l’équipe leur fournissent des commentaires sur leur retour au sport. Le soutien provenant de la famille, des amis, des professionnels de la santé et du personnel universitaire était également important. De nombreux membres de la vie sociale des athlètes peuvent contribuer à faire une différence positive dans leur rétablissement.

  1. Pressions

Les athlètes ont décrit avoir subi deux types de pressions lors de leur rétablissement après une CCS. La première, la pression interne, fait référence à la pression que les athlètes s’imposent à eux-mêmes. Par exemple, l’une des athlètes a déclaré : « En tant que capitaine, je veux être là pour encourager les filles et les guider, d’autant plus que nous [l’équipe] n’avons pas été très performantes ces derniers temps. »

Swimming coach standing beside an outdoor pool and coaching an athlete who is swimming the backstroke.Le deuxième type de pression, la pression externe, fait référence à la pression provenant d’autres personnes telles que les coéquipiers, les entraîneurs et les parents. Par exemple, un athlète a décrit une situation où son entraîneur lui a demandé : « Est-ce que tu fais semblant d’avoir une commotion cérébrale? Ou n’es-tu pas assez fort? » Cependant, dans cette étude, les athlètes pensent que la pression externe venant de leurs entraîneurs, coéquipiers ou parents n’était souvent pas manifeste ou destinée à faire ressentir à l’athlète une pression pour revenir.

  1. Le cas par cas

Chaque expérience de CCS est unique pour chaque athlète. Deux athlètes atteints de CCS peuvent avoir des symptômes et une durée de récupération complètement différents. Par exemple, un nageur a dit :

« J’ai eu des commotions cérébrales où je me suis dit “je vais bien, je me sens normal, ça ne m’affecte pas tant que ça”. Et d’autres commotions que j’ai eues étaient beaucoup plus graves. Donc, le sentiment de préparation ne change pas seulement d’une personne à l’autre, mais aussi d’une commotion à l’autre. »

Points à retenir

Les résultats de l’étude de Lassman et coll. (sous presse) montrent qu’il est important de prendre en compte non seulement les conséquences physiques, mais aussi psychosociales pendant la récupération après une CCS. Les athlètes et leur équipe de soutien peuvent tirer deux enseignements pratiques de cette étude :

1) Comme chaque commotion cérébrale est différente, l’adaptation est essentielle. Il est important de créer un environnement psychologiquement sûr qui favorise une communication honnête et directe entre les personnes impliquées dans la récupération de l’athlète (par exemple, l’athlète, l’équipe médicale, les membres de l’équipe, les entraîneurs et les parents). Cela permettra au réseau de soutien de l’athlète de comprendre comment répondre au mieux à ses besoins.

Team huddle with coach2) Les athlètes sont les mieux placés pour savoir quand ils se sentent psychologiquement prêts à reprendre le sport. Toutefois, des études ont montré que certains athlètes ont tendance à précipiter leur retour au sport, même s’ils présentent encore des symptômes de commotion (Renton et coll., 2021). Par conséquent, il reste nécessaire de mettre l’accent sur l’éducation et la sensibilisation aux commotions cérébrales afin de prévenir un retour prématuré au sport.

Les maladies neurogénératives sont plus fréquentes chez les anciens joueurs de football professionnels que dans la population générale. Cependant, le risque de maladie varie en fonction de la position du joueur et de la durée de sa carrière, et ce schéma est resté constant pendant des décennies. Ces résultats peuvent contribuer à l’élaboration de stratégies visant à réduire l’exposition des athlètes aux chocs à la tête.

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Les commotions cérébrales sont un problème grave dans les sports de contact. Une équipe de recherche néo-zélandaise composée de cliniciens, de spécialistes du sport et d’ingénieurs étudie le potentiel des casques à coque souple et des programmes d’entraînement qui pourraient rendre des sports comme le rugby plus sûrs pour tous les joueurs, en particulier les jeunes.

Les commotions cérébrales liées au sport sont désormais reconnues comme un problème de santé majeur qui touche chaque année des millions de personnes dans le monde (Wang et coll., 2016). Au Canada, les activités sportives et récréatives sont responsables d’une grande partie des commotions cérébrales, en particulier chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes (gouvernement du Canada 2018).  

La plupart des personnes ayant subi une commotion cérébrale se rétablissent dans un délai de quatre semaines. Les symptômes typiques peuvent inclure des maux de tête, des nausées, des étourdissements et une sensibilité à la lumière. Cependant, il y a une petite proportion de personnes (de 15 à 30 %) qui continuent à éprouver des symptômes et des défis des semaines et des mois après une commotion cérébrale (Parachute, 2017).  

Dans ce billet de blogue, je fournirai des renseignements sur les symptômes de commotions cérébrales qui prennent plus de temps à s’atténuer et qui peuvent avoir des conséquences importantes sur le fonctionnement cognitif et de communication d’un athlète. Je vais également inclure de l’information sur la façon dont les orthophonistes peuvent jouer un rôle dans la récupération. 

COMMOTIONS CÉRÉBRALES ET SPORT 

En général, la commotion cérébrale est une forme de lésion cérébrale traumatique appelée « lésion cérébrale traumatique légère ». Cependant, même s’il est qualifié de « léger », ce type de lésion cérébrale peut avoir des effets importants sur la vie des personnes (Cleveland Clinic, 2020). 

Anatomie d'une commotion cérébrale
Presse d’Atlantic City ; KrishnaMathiasArt.com

La commotion cérébrale résulte d’un impact sur la tête qui se répercute sur le cerveau. Une fois impacté, le cerveau (qui est constitué de tissus fragiles, spongieux et gélatineux) s’étire et se meurtrit, endommageant les cellules nerveuses et les vaisseaux sanguins et provoquant une cascade de changements chimiques. Les dommages et les perturbations chimiques entraînent une perte aiguë et temporaire de la fonction cérébrale normale. Lorsque cette blessure survient chez une personne participant à une activité sportive ou à un sport, elle est considérée comme une « commotion cérébrale liée au sport ». 

LE SYNDROME POST-COMMOTIONNEL (SPC) 

Selon certains chercheurs, la plupart des enfants se remettent d’une commotion cérébrale en quatre semaines, tandis que les adultes se remettent généralement en deux semaines. Une seule commotion cérébrale n’entraîne généralement pas de lésions cérébrales permanentes. Tant qu’une autre commotion ne survient pas peu de temps après la première, la plupart des athlètes ne présentent pas de symptômes cliniques ou cognitifs permanents (Parachute, 2017; Cleveland Clinic, 2020). 

Cependant, même après une seule commotion cérébrale, 15 à 30 % des personnes ne se rétablissent pas complètement dans le délai prévu. Ce phénomène est souvent appelé syndrome post-commotionnel (SPC) (McCrory, 2017), syndrome post-commotionnel persistant (SPCP) ou, dans le domaine du sport, symptômes persistants après une commotion liée au sport (Herring et coll., 2021). Généralement, entre un et trois mois après la commotion, si les symptômes de commotion persistent, un professionnel de la santé qualifié surveillera l’athlète de plus près, l’orientera vers une évaluation plus approfondie et pourra finalement diagnostiquer un syndrome post-commotionnel. 

LE SPC ET LE TROUBLE ACQUIS DE LA COGNITION ET DE LA COMMUNICATION (TACC) 

Parmi les divers symptômes qui peuvent persister au-delà de la période de rétablissement prévue après une commotion cérébrale, les athlètes ayant subi une commotion cérébrale peuvent éprouver des difficultés permanentes en matière de cognition et de communication, appelées « troubles acquis de la cognition et de la communication » (TACC) (Fondation ontarienne de neurotraumatologie, 2017).  

La communication est un processus très complexe qui repose sur le fonctionnement correct et intact de nombreuses régions du cerveau afin qu’une personne puisse lire, écrire, parler, écouter et socialiser correctement. Le TACC est une difficulté de communication causée par des déficits sous-jacents de la cognition. Dans le cas d’un athlète, une commotion cérébrale liée au sport peut entraîner des troubles de la communication. 

Les difficultés de communication peuvent inclure des problèmes d’écoute, de compréhension du langage parlé, d’expression orale, de lecture, d’écriture, d’interaction conversationnelle et de communication sociale. Ces difficultés peuvent résulter de problèmes sous-jacents dans les domaines de l’attention, de la mémoire, du traitement de l’information, du raisonnement, de la résolution de problèmes, des fonctions exécutives ou de l’autorégulation (Fondation ontarienne de neurotraumatologie 2017). De nombreuses personnes ayant subi une commotion cérébrale déclarent se sentir « muettes » longtemps après leur lésion cérébrale, alors qu’en réalité, elles peuvent souffrir d’un TACC.

Calendrier de récupération des commotions cérébrales
Crédit : Ontario Neurotrauma Foundation © 2019

 

Le TACC peut nuire à la capacité d’une personne à effectuer efficacement les activités de la vie quotidienne, ainsi qu’à son rendement scolaire et professionnel. Les tâches complexes, rapides et cognitives dans certains sports (par exemple, les jeux stratégiques au football) peuvent également être difficiles.  

Il existe de nombreux exemples de la façon dont les problèmes liés au TACC peuvent se manifester après une commotion cérébrale. Souvent, les problèmes persistants de communication cognitive ne sont remarqués que lorsque la personne victime d’une commotion se sent mieux physiquement. Elle reprend ses activités régulières, mais éprouve des difficultés à accomplir des tâches et des exigences complexes, rapides ou nouvelles sur le plan cognitif. Par exemple, un quart-arrière de football ayant subi une commotion et souffrant de troubles de la mémoire peut avoir des difficultés à se rappeler de l’information à court ou à long terme, à se souvenir des détails d’une conversation ou à apprendre de nouveaux renseignements pour effectuer efficacement des jeux stratégiques de haut niveau sur le terrain. 

QUE FAUT-IL ET QUE PEUT-ON FAIRE POUR GÉRER LES TACC? 

Le SPC et le TACC qui en résulte peuvent avoir des conséquences sur la capacité d’un athlète à accomplir les tâches cognitives et de communication habituelles de la vie quotidienne, de l’école, du travail ou du sport. Il est donc important de repérer rapidement les troubles de l’attention et de la communication afin de mettre en place le soutien approprié et d’entamer l’entraînement et la réhabilitation pour optimiser la récupération.  

Lorsqu’on travaille avec une équipe de professionnels qui gère le SPC, il est crucial d’impliquer un orthophoniste (Fondation ontarienne de neurotraumatologie, 2017). Les orthophonistes sont des experts paramédicaux qui ont une formation unique dans les domaines de la cognition et de la communication. Ils travaillent en étroite collaboration avec les médecins, les neuropsychologues, les ergothérapeutes et les physiothérapeutes pour aider les athlètes à améliorer leurs compétences dans tous les aspects de la vie quotidienne. 

Compte tenu de l’effet des commotions cérébrales dans le monde, il est important que toute personne impliquée dans le sport soit consciente des exceptions à l’expérience typique d’une commotion cérébrale. En effet, que se passe-t-il si un athlète ne récupère pas complètement et assez rapidement dans tous les aspects de son fonctionnement? L’athlète a-t-il des difficultés avec le TACC et a-t-il besoin de plus d’aide?  

Parcours de soins et de récupération en cas de commotion cérébrale
Crédit : Ontario Neurotrauma Foundation © 2018

Si l’on soupçonne l’existence de SPCP à la suite d’une commotion cérébrale liée au sport, assurez une gestion continue et appropriée de la commotion en faisant appel aux bons professionnels de la santé le plus tôt possible, ce qui devrait inclure les orthophonistes. Cela permettra d’optimiser le rétablissement de l’athlète et d’améliorer les capacités cognitives et de communication nécessaires à tous les aspects de la vie quotidienne.

Les adeptes de sports comme le soccer et le rugby connaissent bien les cartons jaunes et rouges. Lorsqu’un officiel remet un carton jaune à un joueur, il l’avertit qu’il a commis une infraction sur le terrain de jeu. Un carton rouge signifie que le joueur doit quitter le terrain immédiatement et ne peut plus prendre part au jeu.

Un carton bleu est un nouvel ajout au système de cartons du rugby. 

« Carton bleu » : Expériences des arbitres dans la gestion du risque de commotion cérébrale dans le rugby amateur canadien est un projet financé par une subvention de jumelage du SIRC. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre Rugby Canada, Rugby Ontario et l’Université de Toronto. Le programme de subventions de jumelage fait partie intégrante de la mission du SIRC qui consiste à mettre en relation les chercheurs et les organisations sportives en soutenant la réalisation de projets de recherche au cours de l’année 2020-2021.

Referee putting away a card. Le projet « Carton bleu » a étudié les expériences des officiels de match de rugby avec l’outil de gestion des risques de commotion cérébrale Carton bleu nouvellement mis en œuvre. Dans ce billet de blogue, nous présentons cette projet de recherche et partageons les résultats ainsi que des recommandations pour gérer le risque de commotion cérébrale.

Jaune, rouge et … bleu?

Le carton bleu est un outil de prévention et de gestion des commotions cérébrales. Son objectif est d’empêcher les athlètes et les participants de retourner au jeu sans autorisation médicale après un doute de commotion cérébrale.

Rugby player on field hurt and players running overD’abord introduit en Nouvelle-Zélande, le carton bleu a été adopté par l’Australie et la France par la suite. La loi 3.22 et la loi 3.24 de World Rugby ont établi le carton bleu. Ces lois stipulent que si, à tout moment au cours d’un match, un joueur est victime d’une commotion cérébrale ou d’une commotion cérébrale présumée, ce joueur doit être immédiatement et définitivement retiré de l’aire de jeu.

Comme les cartons jaunes et rouges, les cartons bleus sont donnés par un officiel. Les cartons bleus sont destinés aux cas de doute de commotion cérébrale. « Il signale à tout le monde ce qui se passe, nous permet de l’enregistrer et nous permet de nous assurer que toutes les personnes impliquées suivent les règles appropriées de retour au jeu », dit David Bushell, coordonnateur et responsable du développement des officiels de match à Rugby Ontario. De cette façon, le carton bleu est un autre moyen de faire respecter la Loi Rowan et de s’assurer que les organisations donnent la priorité au bien-être des athlètes et des participants.

L’outil du carton bleu est maintenant utilisé pour toutes les activités de rugby en Ontario. Malgré cela, il existe encore des lacunes dans notre compréhension de l’expérience du carton bleu pour les parties prenantes.

La solution idéale pour combler ces lacunes

Les officiels de match jouent un rôle important dans la gestion des risques. Lorsqu’un autre carton s’ajoute au mélange, les officiels peuvent se retrouver dans une situation difficile. « Nous avons mis les officiels dans un espace potentiellement inconfortable », dit Ryan Jones, responsable du développement du rugby à Rugby Canada

M. Bushell ajoute : « Retirer quelqu’un du jeu va changer la partie, et nous voulons nous assurer que les gens sont prêts à avoir ces conversations difficiles. »

MM. Jones et Bushell ont souligné l’importance de fournir aux organisations des stratégies pour s’assurer que le bien-être de chaque membre est pris en compte. Il s’agissait notamment de s’assurer que les officiels se sentent soutenus et en confiance avec le nouveau système pour protéger leur bien-être ainsi que la sécurité des joueurs.

Young women participating in online meeting using laptopConformément au mandat de leur organisation, qui est de s’appuyer sur des données probantes dans tout ce qu’ils font, 19 officiels de rugby enregistrés en Ontario ont participé à des entrevues en ligne sur leurs expériences. En particulier, les chercheurs ont mis l’accent sur les expériences des officielles canadiennes de rugby.

Ce que les officiels disent de la gestion des commotions cérébrales

Les entrevues avec les officiels ont fait ressortir six thèmes :

  1. Connaissance des commotions cérébrales : Les officiels ont rapporté des niveaux variables de connaissances sur les commotions cérébrales en ce qui concerne la cause, la gravité, les signes et la réadaptation suite aux blessures par commotion cérébrale liées au sport.
  2. Réseau de responsabilité : D’autres membres de la communauté du rugby peuvent être amenés à soutenir le processus de prise de décisions. Une structure supplémentaire soutient leur prise de décisions et la gestion ultérieure du jeu.
  3. Carton bleu : La plupart des personnes interrogées ont exprimé des inquiétudes quant à la responsabilité de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre le processus. Les officiels craignent également que d’autres personnes tentent d’éviter ou d’abuser du système. Ils ont également mentionné des préoccupations concernant les abus des officiels.
  4. Soccer referee running with playExpériences liées aux genres : Les personnes interrogées qui se sont identifiées comme des femmes officielles ont discuté de la manière dont le travail supplémentaire pour prouver leur compétence pourrait avoir des implications sur la gestion du jeu et, par conséquent, sur la gestion des blessures.
  5. Uniformité des rôles : Les officiels ont noté que l’adoption de l’outil du carton bleu continue de formaliser leur rôle dans la gestion des blessures.
  6. Pratique réflexive : Les officiels ont identifié la réflexion individuelle et collective comme des parties importantes de leur processus de développement professionnel et de leur apprentissage continu. Les modules en ligne sont une approche standard minimale pour le développement, selon les personnes interrogées qui ont noté que les officiels bénéficieraient d’une réflexion et d’une discussion en groupe.

Recommandations pour les organisations sportives

À partir de leur projet de recherche et de leurs expériences, les partenaires ont formulé 5 recommandations pour aller de l’avant avec des stratégies de gestion des commotions cérébrales comme l’outil du carton bleu :

  1. Pratiques standard

Dans la mesure du possible, assurez l’uniformité entre les niveaux de compétition. L’outil du carton bleu devrait être mis en œuvre dans tous les sports et surtout aux niveaux inférieurs de compétition, aux rencontres universitaires et collégiales et aux matchs des écoles secondaires.

  1. Langue

Envisager un script standard d’avant-match (en particulier pour les arbitres novices) afin de les aider à prendre confiance dans l’outil du carton bleu. La formation et la communication sur l’outil du carton bleu doivent utiliser un langage clair pour répondre aux préoccupations de responsabilité des officiels de match.

  1. Formation et soutien

Offrez des possibilités d’exemples vidéo de démonstration du carton bleu et d’apprentissage en groupe avec des arbitres ayant des niveaux d’expérience variés. Des possibilités formelles de mentorat contribueront à alléger la charge des officiels novices.

  1. Précision des rôles

Expliquez comment ces nouvelles responsabilités s’intègrent dans le rôle d’officiel de match à différents niveaux de compétition, et établissez un soutien pour les officiels de la part des autres membres de la communauté du rugby.

  1. Expériences liées aux genres

Accordez une attention supplémentaire aux femmes officielles. Cela pourrait être lié à une formation supplémentaire et au soutien mentionné précédemment de la part d’autres membres de la communauté du rugby. Une représentation féminine à tous les niveaux de la compétition de rugby pourrait favoriser le recrutement.

Derniers mots sur la recherche en partenariat

girls playing rugbyLe partenariat a réussi à plus d’un titre. Les résultats du projet de recherche ont été d’une grande utilité pour Rugby Canada et Rugby Ontario pour comprendre les expériences des officiels et faire des changements pour améliorer leurs expériences. De plus, les 3 partenaires ont souligné les aspects positifs de la recherche en partenariat dans son ensemble.

« Michael Jorgensen a travaillé avec nous pour déterminer quels étaient nos besoins. Il a été un partenaire permanent et fait partie de notre groupe de travail maintenant. La gestion des commotions cérébrales est un processus continu, et il en a été un élément clé, en nous donnant une approche fondée sur des données probantes au lieu de nous contenter de ce que nous pensons et de ce qui doit être fait », a déclaré M. Bushell.

Les avantages s’étendent dans les deux sens. Michael Jorgensen, doctorant de l’Université de Toronto, a réfléchi à la rationalisation de ce type de recherche par rapport aux années nécessaires pour passer par les voies universitaires : « Pour moi, le plus important est de pouvoir constater que la recherche a des bienfaits beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’aurait par d’autres voies formelles ou différentes. Ce projet a pu prendre vie tout de suite et avoir un effet immédiat. »

Grâce à ce partenariat, nous pouvons nous attendre à voir un système de cartes plus coloré dans le rugby canadien. Plus important encore, ce projet de recherche a contribué à garantir que ce nouvel outil de carton bleue fasse son travail de prévention et de gestion des commotions cérébrales en fournissant aux officiels le soutien et les ressources dont ils ont besoin.

Apprenez-en plus sur le système de carton bleu ou sur les partenariats de subventions de jumelage du SIRC.