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Montréal, 28 mai 2024 – Gilles Bellerose a occupé à peu près tous les rôles possibles dans les 60 dernières années. D’athlète à entraîneur, en passant par les postes de directeur technique, d’arbitre, d’organisateur et, évidemment, de bénévole. Il allait de soi que Judo Canada honore Gilles Bellerose en lui remettant le Prix du Héros 2024, commandité par Mark Hicks et Sherwood Ford.

D’abord athlète, Gilles a affirmé avoir été éternellement dans l’ombre au Québec derrière des adversaires de haut calibre tels que Robert Arbour et Roger Tremblay. Il a tout de même su tirer son épingle du jeu en remportant des médailles aux Jeux du Québec, ainsi qu’aux Championnats provinciaux.

Après sa carrière d’athlète, Gilles Bellerose s’est donné comme mission de permettre aux athlètes d’atteindre leurs objectifs personnels. C’est avec ce but en tête qu’il a fondé en 1974 le Club de Judo Saint-Paul l’Ermite, dans la région de Lanaudière.

« Si moi je n’ai pas été capable d’aller aux Olympiques, je veux donner toutes les chances possibles aux plus jeunes d’y arriver. Je considère mes élèves comme mes enfants ! Je suis également très fier de dire que nos jeunes n’ont jamais eu à débourser un seul sou pour aller faire des tournois à l’extérieur du Québec, car on cherchait toujours des commanditaires pour couvrir tous les coûts », affirme Bellerose.

Les victoires et les défaites n’ont jamais été au sommet des priorités de l’entraîneur, lui qui souhaitait principalement s’épanouir en pratiquant le judo. S’il adore entraîner des athlètes qui ont de grandes ambitions, il est tout aussi passionné par les débutants et par tous ceux qui s’intéressent à son sport.

« C’est certain que je veux aider tout le monde. Nous avons des partenariats avec certains organismes pour aider les jeunes dans les milieux défavorisés. On en accueille quelques-uns par année pour les initier au judo. On prend tous ceux qui ont de la volonté, on s’adapte à chaque athlète et à leurs objectifs. On a toujours fait de la place pour tout le monde », poursuit-il.

« Le rôle d’un directeur technique, c’est de verser une larme derrière le rideau lorsqu’un de tes athlètes reçoit une médaille, une mention ou une bourse. Je ne veux pas être assis à l’avant avec lui, je veux être en retrait et être fier de lui en le voyant. C’était ça mon salaire! »

Gilles Bellerose est également passé par le monde de l’arbitrage. Après des premières années difficiles dans ce rôle, il a finalement été en mesure de monter les grades pour arbitrer jusqu’au niveau national. Évidemment, l’entraîneur en lui a réussi à utiliser de cette expérience au profit des jeunes de son club.

« J’ai toujours été quelqu’un de très direct et ça ne m’aidait pas en tant qu’arbitre au départ. J’ai passé beaucoup de temps au niveau national A et par la suite, Donald Ferland m’a ensuite amené au grade international. En arbitrant, j’ai pu garder mes élèves à l’affût de tous les changements de règlements et honnêtement, c’est ce qui m’attirait le plus dans l’arbitrage », confie-t-il.

Au cours de sa carrière, Bellerose s’est également démarqué par ses qualités d’organisateurs d’événement. Son équipe et lui ont été mandatés pour organiser de nombreuses compétitions au cours des années et il se faisait toujours un devoir que tout soit effectué à la perfection.

« En me promenant partout pour des compétitions et en étant dans les vestiaires, j’ai pu voir ce qui se faisait ailleurs, les côtés positifs et même les côtés négatifs. Je prenais un peu de tout ça lorsque j’organise des événements à la maison. Je voulais toujours livrer la marchandise et je m’entourais de la meilleure équipe possible pour y arriver. »

« Gilles est un incontournable et un organisateur d’événement hors du commun. Quand on confie un événement à Gilles, on sait qu’on peut fermer les yeux et que le travail sera effectué avec brio. Il vise toujours très haut et tout roule au quart de tour. Gilles est un homme qui a la main sur le cœur et qui s’est impliqué toute sa vie à tous les niveaux. Il mérite amplement le Prix du Héros de Judo Canada », a affirmé Patrick Esparbès, directeur général adjoint de Judo Canada.

Gilles Bellerose reçoit ce prix avec énormément d’humilité et de fierté. Il tenait tout de même à remercier tous les bénévoles qui ont été à ses côtés, ainsi que sa famille, qui l’ont toujours soutenu dans son aventure du judo.

« J’ai raté plusieurs événements importants, des fêtes, des baptêmes, des mariages. J’étais parti arbitrer ou coacher, au Saguenay, dans l’Ouest ou aux États-Unis. On demandait à ma femme où j’étais et elle n’avait qu’à lever les épaules et tout le monde comprenait. Ma femme ne m’a jamais laissé tomber et je pense qu’elle mérite autant de reconnaissance que moi », reconnaît Gilles Bellerose, un quelque peu émotif.

« J’ai réalisé plusieurs de mes rêves grâce à ma femme, mes enfants et les bénévoles qui m’aidaient passionnément. Je me mettrais la tête sur la buche pour mes bénévoles parce que sans eux, ce serait impossible d’organiser quoi que ce soit », conclut-il.

Rédigé par Sportcom pour Judo Canada

Informations :

Patrick Esparbès
Directeur général adjoint
Judo Canada
(514) 668-6279
p.esparbes@judocanada.org