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En l’honneur de la #SemaineDesEntraîneurs, voici cinq façons de soutenir les femmes entraîneures et de les aider à rebondir après l’épreuve de la COVID-19 : https://womenandsport.ca/fr/soutenir-les-femmes-entraineures/  #MerciCoach

21 septembre 2020

La pandémie de COVID-19 a amené plusieurs d’entre nous à redéfinir notre façon de concevoir le travail… quelques fois pour le pire. Si le sport est une véritable passion pour plusieurs, nous ne pouvons faire abstraction de la façon dont les changements dans la vie professionnelle ou personnelle peuvent avoir une incidence sur la capacité d’adaptation des bénévoles et du personnel essentiel, notamment des entraîneurs.

Les entraîneurs et les entraîneures sont les leaders qui jouissent de la plus grande visibilité et de la plus grande influence dans le domaine du sport. Ils et elles modèlent les expériences vécues par les participants et les participantes et jouent un rôle dans la croissance et le développement du sport[1]. En dépit des avantages bien documentés de l’équité entre les genres et de l’influence positive des leaders et des modèles féminins dans le sport, les femmes continuent d’être sous-représentées parmi les entraîneurs, à tous les nouveaux et dans l’ensemble des disciplines. En 2019, parmi l’ensemble des entraîneurs qui ont suivi les cours du Programme national de certification des entraîneurs, seuls 34 % étaient des femmes. Les femmes occupent actuellement seulement 3 % des postes d’entraîneur-chef, dans les équipes masculines, 18 % des postes d’entraîneur-chef dans les sports mixtes et 26 % des postes d’entraîneur-chef dans les équipes féminines (U Sports et de l’ACSC)[2].

Les données de RBC et de l’ONU Femmes démontrent également que les femmes ont été touchées de façon disproportionnée par les conséquences économiques de la pandémie. Avant la pandémie, la participation des femmes sur le marché du travail canadien avait atteint un sommet historique; en avril, par contre, cette participation était revenue au plus bas niveau enregistré depuis 1986[3]. Les normes relatives au genre ont placé le fardeau de la demande accrue pour le travail non rémunéré associé à l’éducation des enfants et aux tâches domestiques sur les épaules des femmes[4], et la relance de l’emploi a été plus lente pour les femmes depuis de début des efforts de déconfinement[5].

Ces phénomènes combinés font en sorte que les organisations sportives, à tous les niveaux, ne peuvent laisser au hasard la question de la représentation des entraîneurs féminins. Nous avons l’occasion de promouvoir et de soutenir les femmes qui occupent des postes d’entraîneur et, ce faisant, de contribuer à changer le discours social entourant les femmes et les filles dans le sport, qui cherche souvent à « régler » le problème des femmes pour qu’elles puissent s’intégrer dans un système dominé par les hommes[6].

Voici cinq mesures que les organisations sportives peuvent prendre pour mieux recruter, soutenir et promouvoir les femmes à des postes d’entraîneures :

  1. Créez une culture organisationnelle qui valorise les femmes. Vous pouvez y parvenir en remettant en question le discours ambiant qui a tendance à blâmer les femmes et en communiquant vos valeurs d’inclusion de façon explicite, volontaire et résolue[7]. Cela passe notamment par la valorisation des équipes féminines et des entraîneures et par un soutien équitable offert aux femmes.

Voici de quoi il est question quand on parle de « discours ambiant ayant tendance à blâmer les femmes » : les femmes ne posent pas leur candidature, elles n’aiment pas autant le sport que les hommes, elles n’ont pas l’expérience et les connaissances requises pour entraîner, les femmes qui ont des enfants manquent d’engagement ou de temps, les femmes n’obtiennent des postes que parce qu’elles sont des femmes.[8]

  • Soutenez et accommodez les entraîneurs qui ont des enfants. Encouragez les entraîneurs masculins ou féminins à inclure leur famille dans leur rôle d’entraîneur autant que possible[9]. Mettez en place des politiques favorables à la famille, notamment par rapport aux déplacements ou aux services de garde subventionnés.
  • Établissez des ponts avec des réseaux plus diversifiés et mettez en place une liste de relève remplie de femmes talentueuses qui pourront occuper des postes d’entraîneur[10]. Impliquez les entraîneurs et les leaders féminins dans le processus d’embauche et de recrutement, et engagez-vous à utiliser un bassin de candidatures diversifié.
  • Offrez, développez et payez pour des occasions de développement ciblées pour les femmes, y compris des programmes de mentorat pour les entraîneurs féminins[11].
  • Engagez-vous à engager et à promouvoir les entraîneurs féminins en établissant des cibles précises relatives au pourcentage de femmes occupant des postes à tous les niveaux, et établissez un échéancier pour atteindre ces objectifs.

Consultez ces ressources importantes pour en apprendre plus :

Femmes et sport au Canada travaille conjointement avec l’Association canadienne des entraîneurs sur l’initiative sur la parité homme-femme en entraînement, rendue possible grâce à l’appui du gouvernement du Canada. Cette initiative inclut un engagement à étendre l’offre de formation et les ressources du système sportif, pour aider les décideurs à éliminer les obstacles qui nuisent aux femmes entraîneures. Plus d’informations et de ressources seront publiées relativement à ce programme, en 2021.


[1] Le signal de ralliement : Appel à l’action pour bâtir un système de sport réellement ouvert aux filles et aux femmes (2020). Femmes et sport au Canada.

[2] Femmes et sport au Canada. (2020).

[3] Services économiques RBC. (22 juillet 2020). La pandémie menace des décennies de progression des femmes au sein de la population active. Récupéré le 16 septembre 2020, de https://leadershipavise.rbc.com/la-pandemie-menace-des-decennies-de-progression-des-femmes-au-sein-de-la-population-active/

[4] ONU Femmes – L’impact de la COVID-19 sur les femmes et les filles. (19 mai 2020). Récupéré le 16 septembre 2020, de https://interactive.unwomen.org/multimedia/explainer/covid19/fr/index.html


As a sport community, how can we support women in coaching during COVID-19?

In honour of National #CoachesWeek, here are five ways you can support women in coaching to bounce back from COVID-19: https://womenandsport.ca/support-women-in-coaching/  #ThanksCoach

September 21, 2020

The COVID-19 pandemic has reshaped how many of us think about and experience work – in some ways for the worse. As much as sport is a passion project for many, we cannot ignore how changes in our work and home lives have impacted the ability of essential staff and volunteers, like coaches, to bounce back.

Coaches are some of the most visible and influential leaders in sport, shaping the day-to-day experiences of participants and the development of sport itself.[1] Despite the well-documented benefits of gender equity and the positive influence of women leaders and role models in sport, women continue to be underrepresented in coaching across levels and disciplines. In 2019, only 34% of coaches who took a National Coaching Certification Program courses were women. Women currently hold only 3% of head coaching roles for men’s teams, 18% of head coaching roles in mixed sport, and 26% of head coaching roles for women’s teams in U Sports and CCAA.[2]

Data from RBC and UN Women also shows that women have been disproportionately impacted by the economic consequences of the pandemic. Before the pandemic, women’s participation in Canada’s labour force was at an historic high; in April, it hit its lowest level since 1986.[3] Existing gender norms have put the increased demand for unpaid childcare and domestic work on women,[4] and women’s employment has been slower to rebound since reopening efforts began.[5]

With these phenomena combined, sport organizations at all levels cannot leave the representation of women coaches in their rosters to chance. We have an opportunity to advance and support women in coaching, and in doing so, to help change societal narratives about girls and women in sport that focus on ‘fixing’ women so they fit into a male-dominated system. [6]

Here are five steps that sport organizations can take to help recruit, support, and advance women in coaching:

  1. Create an organizational culture that values women. You can do this by challenging “blame the woman” narratives and being explicit, intentional, and unapologetic in communicating your values of inclusion.[7] This includes valuing and providing equitable support and resources for women’s teams and women in coaching.

“Blame the woman” narratives around coaching include: women don’t apply, they don’t like sports as much as men, they lack the knowledge and experience to coach, women with kids aren’t committed and have less time, and women only get the job because they are women.[8]

  • Support and accommodate parent coaches. Encourage coaches of any gender to bring their family into their role as coach as much as they can.[9] Implement family friend policies around travel and support, including subsidized childcare.
  • Build and reach out to diverse networks and develop a succession list of talented women to fill coaching roles.[10] Involve women coaches and leaders in the recruiting and hiring process and commit to building a diverse candidate pool.
  • Offer, develop, and pay for all-women or women focused development opportunities, including mentorship programs for women coaches.[11]
  • Make a commitment to hiring and promoting women coaches by setting clear targets for the percentage of women coaching at every level, and a timeline to achieve those goals.

For further learning, check out these important resources:

Canadian Women & Sport and the Coaching Association of Canada are working together on the Equity in Coaching initiative, made possible by the Government of Canada. The initiative includes a commitment to expand the availability of training and resources for the sport system to support leaders in removing barriers for women in coaching. More information and resources from this program will be published in 2021.


[1] The Rally Report: Encouraging Action to Improve Sport for Women and Girls (Rep.). (2020). Canadian Women & Sport.

[2] Canadian Women & Sport. (2020).

[3] RBC Economics. (2020, July 22). Pandemic Threatens Decades of Women’s Labour Force Gains. Retrieved September 16, 2020, from https://thoughtleadership.rbc.com/pandemic-threatens-decades-of-womens-labour-force-gains/

[4] UN Women – How COVID-19 Impacts Women and Girls. (2020, May 19). Retrieved September 16, 2020, from https://interactive.unwomen.org/multimedia/explainer/covid19/en/index.html

[5] RBC Economics. (2020, July 22).

[6] LaVoi, N. M. (2020, February 25). Gender Equity in Coaching: Best Practice. Lecture presented at Equity in Coaching: Learning and Planning with NSOs, Ottawa.

[7] LaVoi, N.M., & Wasend, M.K. (2018, July). Athletic Administration Best Practices of Recruitment, Hiring and Retention of Female Collegiate Coaches. Tucker Center for Research on Girls & Women in Sport, University of Minnesota.

[8] LaVoi, N.M., & Wasend, M.K. (2018, July).

[9] LaVoi, N.M., & Wasend, M.K. (2018, July).

[10] LaVoi, N.M., & Wasend, M.K. (2018, July).

[11] LaVoi, N. M. (2020, February 25).