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Les décisions prises au niveau du sport national influencent la participation au niveau communautaire. Les problèmes surviennent lorsqu’il y a un décalage entre ce qui est nécessaire à chaque niveau et ce qui est décidé au sommet. Les décideurs devraient réfléchir à la manière dont ils peuvent harmoniser tous les niveaux d’une filière sportive afin d’améliorer le développement à long terme des joueurs.

Les organismes de sport canadiens élaborent des documents directeurs et des politiques qui constituent une feuille de route vers l’état de fonctionnement souhaité au sein de leur organisme. Mais la mise en œuvre de cette feuille de route peut s’avérer difficile. L’équité, la diversité et l’inclusion sont nécessaires pour obtenir des changements significatifs, surtout au niveau communautaire où la grande majorité des Canadiens pratiquent le sport. En apportant des changements à la base, on peut faire en sorte que tous les Canadiens aient accès à un sport sûr et de qualité et qu’ils aient un sentiment d’appartenance.

Les maladies neurogénératives sont plus fréquentes chez les anciens joueurs de football professionnels que dans la population générale. Cependant, le risque de maladie varie en fonction de la position du joueur et de la durée de sa carrière, et ce schéma est resté constant pendant des décennies. Ces résultats peuvent contribuer à l’élaboration de stratégies visant à réduire l’exposition des athlètes aux chocs à la tête.

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Pour créer un environnement sportif sûr, les recherches menées auprès des administrateurs sportifs canadiens montrent qu’il est nécessaire de modifier les politiques et l’éducation à tous les niveaux. Se concentrer sur la prévention des dommages n’est pas suffisant. Les organismes sportifs doivent également promouvoir des valeurs positives et les droits de la personne.

En juin, à l’occasion de la Journée de l’air pur au Canada, le SIRC s’est penché sur la pollution de l’air et la façon dont elle peut affecter la santé et la performance des participants aux sports de plein air. Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de l’air pur et il convient de rappeler qu’en tant que dirigeants sportifs, nous avons la responsabilité de comprendre la pollution de l’air et son impact sur la santé des athlètes.

Les défibrillateurs externes automatiques (DEA) peuvent sauver des vies, mais seulement si le public est prêt et capable de les utiliser. Une étude récente menée dans des clubs de sport communautaires en Irlande a montré que seul un cinquième des membres du club était prêt à utiliser un DEA. Cependant, après seulement deux heures de formation, 77,5 % d’entre eux étaient prêts à utiliser le dispositif de sauvetage.

La planification stratégique peut être un outil utile pour gérer des environnements changeants et dynamiques, en particulier lorsque les organismes de sport communautaires entament le processus de récupération suite à la COVID-19. Parler aux parties prenantes, évaluer les ressources du club, prendre en compte le profil de la communauté et examiner la concurrence sont des étapes importantes à prendre en compte au début du processus de planification stratégique.

La communication est le plus souvent associée à des interactions intentionnelles et verbales. Cependant, la communication non verbale occupe une place importante dans le sport (Mehrabian, 2017).

Par exemple, de simples gestes de contact visuel ou de langage corporel sont tout aussi importants que l’échange de mots. En fait, les experts affirment que 93 % de la communication est non verbale (Lapakko, 2007). Dans ce blogue, nous expliquons pourquoi la communication non verbale est importante dans le sport. Nous fournissons également des conseils fondés sur des données probantes pour aider les entraîneurs à améliorer leur communication non verbale avec les athlètes.

La communication non verbale dans le sport

Les chercheurs dans le domaine du sport ont démontré que la communication par des moyens autres que la parole est impérative, en particulier pour les entraîneurs. Pour le démontrer, Dobrescu (2014) a constaté que les athlètes réagissaient au langage corporel des entraîneurs plus fréquemment et plus rapidement que les autres types de communication. Dans cette étude, les athlètes comprenaient le langage corporel des entraîneurs 4,5 fois plus rapidement que la communication verbale.

Female volleyball players in yellow uniform huddling together before starting the gameAutre exemple, Lausic et son équipe (2009) ont étudié des joueuses de tennis en double de la division I de la NCAA et ont découvert que les types de communication les plus efficaces étaient les déclarations et les comportements émotionnels et d’action. Les déclarations émotionnelles sont celles qui expriment les sentiments d’une personne, comme son humeur et ses réactions. Ces déclarations deviennent des comportements lorsqu’elles sont démontrées de manière non verbale, comme une tape dans le dos. D’autre part, les énoncés d’action expriment explicitement une action désirée, par exemple, où viser un service.

Bien que la communication non verbale soit essentielle, de nombreuses équipes ne maitrisent pas cette compétence et en subissent les conséquences sur le terrain de jeu et hors de ce dernier. Il est important pour les équipes d’acquérir un large éventail de compétences en matière de communication. Selon des recherches menées auprès d’athlètes malentendants ou sourds qui s’appuient sur des méthodes de communication non verbale, voici une liste de conseils permettant à tout entraîneur d’améliorer sa communication non verbale.

Conseil n° 1 : Soyez direct dans votre communication

La communication est plus facile lorsque les gens ont des points communs, comme une langue commune. Il peut être difficile pour les athlètes sourds de communiquer avec leurs entraîneurs parce que souvent, les entraîneurs ne sont pas malentendants, ce qui crée une barrière langagière. On a constaté que les athlètes sourds préféraient s’entraîner avec d’autres athlètes sourds pour faciliter la communication (Brancaleone, 2017).

Hearing impaired disabled happy family couple showing gestures.Rochon et ses collègues (2006) ont noté qu’une façon de remédier à cette situation est d’utiliser la communication directe. Dans les équipes sourdes, cela peut consister à apprendre la langue des signes pour communiquer directement avec les athlètes. Pour les équipes entendantes, cela peut se faire par le biais d’un contact visuel, d’une discussion individuelle plus formelle, ou tout simplement en étant généralement très clair dans ses attentes pour diminuer l’ambiguïté (Young, 2016).

Conseil n° 2 : Déterminer la meilleure communication pour l’athlète

Utiliser un langage et des signes que les athlètes connaissent bien est une autre façon d’améliorer votre communication non verbale avec les athlètes. Cela permet non seulement de réduire les messages qui peuvent semer la confusion, mais aussi d’augmenter le sentiment de valeur personnelle et d’importance de l’athlète, ce qui est essentiel dans un contexte d’équipe (Rochon et al., 2006).

Par exemple, les personnes sourdes-aveugles ont indiqué s’être senti isolées des personnes entendantes qui ne faisaient pas d’efforts pour apprendre à communiquer avec elles (Hersh, 2013). Un constat similaire a été souligné dans une étude sur les Deaflympics en 2013, où le personnel médical a communiqué avec les athlètes via leur style de communication préféré (Brancaleone, 2017). L’utilisation des comportements de communication préférés des athlètes sourds a permis d’améliorer l’évaluation physique et les attitudes générales, ce qui confirme l’importance d’apprendre un langage adapté aux athlètes.

Conseil n° 3 : Le langage corporel est important

Swimming coach standing on the pool deck watching a group of swimmers racing down their lanes.Pour les athlètes entendants, l’importance du langage corporel de l’entraîneur est également importante. Par exemple, Weinberg et ses collègues (2022) ont constaté que de nombreux entraîneurs ont souligné l’importance de la communication non verbale comme étant un signe révélateur des émotions d’un entraîneur, indépendamment de ce qu’il ou elle exprimait verbalement.

Au printemps 2022, le Dr Luc Martin a interviewé l’entraîneur Christian Hoefler de l’équipe masculine de soccer universitaire de l’Université Queen’s dans le cadre d’un cours de premier cycle sur la dynamique d’équipe. Au cours de la discussion, l’accent a été mis sur la communication non verbale et M. Hoefler a mentionné l’importance du langage corporel, suggérant que le soccer est une question « d’action » et que les athlètes démontrent leur engagement par des gestes physiques.

Conseil n° 4 : Il faut choisir le bon moment

Les entraîneurs assument un éventail de rôles dans différents sports. Par exemple, les entraîneurs de football ne peuvent pas communiquer avec leurs joueurs pendant le jeu, alors que les entraîneurs de basket-ball crient constamment depuis les lignes de touche.

Il existe un débat intéressant concernant le style d’entraînement le plus efficace. Dans les équipes non entendantes en particulier, Moffett (2001) a suggéré que les athlètes ne prêtaient pas attention à leurs entraîneurs pendant le jeu et se concentraient uniquement sur les autres joueurs. Cela est peut-être dû au fait qu’ils et elles n’étaient pas en mesure de se concentrer sur le jeu lui-même tout en absorbant les informations des entraîneurs.

Lors de l’entretien avec l’entraîneur Hoefler, il a été noté que dans un stade rempli de supporters, il est presque impossible d’entendre l’entraîneur depuis la ligne de touche; la communication entre athlètes est donc vitale pendant le jeu. Hoefler a affirmé qu’en tant qu’entraîneur, s’il a fait son travail correctement, les athlètes devraient être capables de résoudre la plupart des problèmes auxquels ils sont confrontés sur le terrain. Ainsi, pour faire passer le message le plus efficacement possible, il pourrait être utile que les entraîneurs de toutes les équipes donnent la priorité à la communication avant et après le jeu, plutôt que pendant.

N’oubliez pas : Les actions sont plus éloquentes que les mots

Athlete standing with his back to the camera and looking at many rows of empty seats within an empty stadium.La meilleure façon de résumer l’importance de la communication non verbale est peut-être d’utiliser une devise que les chercheurs ont identifiée dans une étude de cas de 2013 axée sur l’équipe de rugby des All Blacks de Nouvelle-Zélande :

« Ce que vous faites crie si fort qu’on n’entend pas ce que vous dites ».

Les organisations sportives jouent un rôle important dans l’engagement et l’autonomisation des filles et des femmes noires dans le sport. En établissant des relations plus solides avec les communautés et en reconnaissant et en éliminant les obstacles existants, tels que la langue, les coûts et les normes sociales ou culturelles, les organismes peuvent soutenir les femmes et les filles noires en tant qu’entraîneurs et athlètes.

En 2021, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il investirait 80 millions de dollars pour soutenir l’augmentation de la participation au sport organisé dans la communauté, en particulier parmi les groupes sous-représentés, notamment les Noirs, les Autochtones, les 2SLGBTQIA+ et les nouveaux Canadiens. Une planification minutieuse est nécessaire pour améliorer les possibilités de participation de ces groupes dans le sport communautaire. Les dirigeants sportifs peuvent utiliser la planification stratégique comme un outil important lorsque les clubs sportifs cherchent à attirer de nouveaux membres.