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Le paysage sportif est plein de belles histoires. Les personnes qui travaillent dans ce domaine ont une occasion unique de donner vie à ces histoires et de les raconter d’une manière convaincante et réfléchie.

Lors du webinaire du 14 octobre de SIRC intitulé « Storytelling in sport : Why it Matters, and How to Master it » [L’art de raconter une histoire dans le sport : pourquoi c’est important et comment le maîtriser ], Jill Sadler de Blueprint North American a fourni un cadre pratique pour créer de meilleurs récits en utilisant des exemples et les idées des participants au webinaire.

Voici une vidéo récapitulative de la séance et du blogue avec Jill, qui répond à des questions posées par les participants.

Il s’agissait de la sixième séance de la nouvelle série de webinaires de SIRC, Pleins feux sur les experts. Inscrivez-vous aux prochaines séances et consultez les séances passées.

Veuillez noter que cette vidéo récapitulative a été éditée par souci de concision.

Q&R:

Q : Selon vous, le succès d’une histoire dépend du processus D-D-R. Pouvez-vous nous expliquer ce qui différencie cet acronyme de trois lettres des autres pratiques et conseils en matière de récit ?

Le récit comporte différents éléments : la structure, le déroulement, le langage corporel, le « timing », etc. Là où nous constatons que les gens ont le plus de mal, c’est à trouver QUELLE histoire raconter. L’acronyme D-D-R propose trois étapes pour faciliter le processus de construction de l’histoire :

  • Définissez le message que vous souhaitez transmettre à l’auditeur. Voulez-vous qu’il entende une histoire sur la façon de surmonter les obstacles ? Voulez-vous qu’il entende l’histoire d’un moment de prise de conscience ? Si vous prenez quelques instants pour définir le message que vous voulez faire passer, vous serez bien placé pour trouver un scénario de votre passé qui pourrait être intéressant à raconter et auquel vous n’aviez jamais songé.
  • Demandez-vous à quel moment cela s’est produit dans le passé. Réfléchissez à vos expériences pour faire ressortir un incident qui aurait pu sembler petit à l’époque, mais qui est en fait une histoire brillante à raconter dans le contexte de votre message global.
  • Racontez l’histoire avec des détails et du drame. N’oubliez pas de vous concentrer sur la manière dont vous allez partager le récit.

L’acronyme vise en fait à soutenir l’une des parties les plus difficiles du récit : trouver une histoire appropriée qui correspond au message.

Q : Quels sont les 5 éléments clés d’une bonne histoire ?

  1. Un personnage attachant —Le public doit pouvoir s’identifier à la personne ou à la situation dans l’histoire. Il n’est pas nécessaire qu’ils aient vécu ce scénario EXACT, mais ils doivent être capables de penser « J’ai ressenti la même chose quand… ».
  2. Émotion —Nous savons que ce sont les émotions, et non la logique ou les faits, qui retiennent notre attention, créent un lien avec le conteur et génèrent de l’empathie pour l’ensemble de l’histoire.
  3. Un moment —Une bonne histoire a un moment décisif où les choses changent. Comme Cendrillon qui perd sa chaussure à minuit, ou le garçon qui se précipite à l’aéroport et rattrape la fille une minute avant son vol. Ce sont ces moments qui vous indiquent qu’une nouvelle normalité est sur le point de s’établir. Cela crée un suspense et un désir d’en entendre plus.
  4. Suffisamment de détails — Négliger d’ajouter des détails comme l’odeur du feu ou la teinte rose du coucher de soleil empêche l’auditeur de s’immerger dans la situation. Donnez suffisamment de détails pour que l’auditeur puisse s’y identifier, mais pas au point de perdre son intérêt. L’équilibre est délicat !
  5. Structure —Un début, un milieu et une fin. Une ligne de base, un moment et une nouvelle ligne de base. Toutes les grandes histoires ont une structure. Pensez à votre conte de fées préféré et vous y verrez une structure prévisible à suivre.

Q : Existe-t-il des différences dans l’efficacité des récits selon les médiums ou les plateformes, par exemple sous forme écrite, audio, vidéo ou autre ?

Absolument. Nous savons que le langage corporel, le rythme de la parole et l’intonation jouent tous un rôle dans la façon dont une histoire est racontée. En tant que tel, le médium peut réellement influencer le résultat. Si vous êtes en personne, vous avez accès à tous ces éléments physiques pour transmettre le message. La vidéo vous offre les mêmes possibilités.

Sous forme audio, vous pouvez travailler un peu plus sur le rythme, en laissant des pauses pour l’effet, ou en exagérant les changements de ton pour rendre le point un peu plus clair. Lorsque vous ne pouvez pas vous pencher physiquement vers votre public comme vous le feriez dans une séance en personne, vous pouvez chuchoter en audio pour donner le même effet de suspense.

Sous forme écrite, vous perdez les éléments que je viens de mentionner, vous devrez donc créer ces émotions par le biais du langage. Il se peut que vous finissiez par être un peu plus descriptif à l’écrit afin de brosser un tableau plus clair pour le public.

Bien qu’il y ait des différences selon le médium, rassurez-vous en sachant que les éléments fondamentaux sont les mêmes. L’histoire correspond-elle au message que vous essayez de faire passer, a-t-elle une structure efficace et l’avez-vous livrée avec des détails et des effets dramatiques pour maintenir l’intérêt du public ?

Q : Il y a un nombre croissant de voix concurrentes en ligne, combiné à une durée d’attention du public de plus en plus courte. Qu’est-ce que cela signifie pour les conteurs, et pour ceux qui aspirent à s’améliorer ?

  1. Cherchez un élément accrocheur convaincant, un crochet. C’est la chose qui, au début, intéresse l’auditeur. Peut-être faire sursauter le public avec la première ligne, choisir un cadre surprenant ou commencer par un moment qui change la vie. Si vous pouvez commencer avec un excellent crochet, la personne vous donnera la permission de la porter au-delà de la durée moyenne d’attention de huit secondes.
  2. N’hésitez pas à être bref. Nous avons parlé d’un récit détaillé et dramatique, et cela vaut pour tous les récits, mais il est possible de raconter une histoire très courte tout en brossant un tableau. Le magazine Wired a demandé à un certain nombre d’auteurs de science-fiction d’écrire une histoire en seulement 6 mots. C’est William Shatner qui a eu cette idée :

« A échoué son test. A perdu sa bourse d’études. A inventé la fusée. »

Il est possible de transmettre un sens, une émotion et un message en six mots seulement.

Q : Quelle est l’erreur ou le piège le plus courant lors de la présentation d’une histoire ?

Les erreurs les plus courantes que nous voyons dans les récits seraient :

  • Choisir une histoire qui ne correspond pas au message,
  • raconter une histoire qui n’intéresse que vous et non le public,
  • n’avoir aucun conflit, et
  • le rendre trop long.

Q : Qui sont vos conteurs préférés ?

Steve Jobs, Maya Angelou, Bob Costas, Simon Sinek, Malala Yousafzai, John Wooden et Roald Dahl pour en nommer quelques-uns. Je pense que CBC compte plusieurs excellents conteurs dans notre propre cour — Stuart MacLean, Terry O’Reilly, sans oublier Bob MacDonald !

Q : Enfin, pouvez-vous nous recommander quelques ressources que nous pouvons utiliser pour continuer à développer notre expertise à produire une histoire ?

Il existe des ressources fantastiques pour vous aider à améliorer vos compétences en matière de narration — voici quelques endroits où aller :


Pour en savoir plus sur le contenu des webinaires et vous inscrire aux prochaines sessions, consultez la série complète du SIRC, Pleins feux sur les experts.


A propos de(s) l'auteur(s)

Jill Sadler a conçu sa première entreprise à l’âge de 12 ans. C’était une entreprise de menuiserie et, bien qu’elle ne connaisse rien à la menuiserie et qu’elle ne possède aucun équipement nécessaire, sa passion pour la génération d’idées et la construction d’un plan était évidente. Jill a ensuite dirigé des équipes de marketing, de vente et d’exploitation dans les secteurs privé, public et à but non lucratif pendant plus de 20 ans, notamment chez Maple Leaf Foods, Atlantic Lottery, le Centre national des Arts et La-Z-Boy.

Jill est actuellement vice-présidente de l’apprentissage et du développement pour Blueprint North America, une organisation qui s’engage à renforcer la confiance dans les individus, les équipes et les organisations des deux côtés de la frontière. Cela signifie qu’elle passe la moitié de son temps à étudier et à développer des stratégies d’apprentissage pour adultes et l’autre moitié de son temps dans de grandes salles avec des milliers de notes autocollantes. Qu’il s’agisse d’un atelier de négociation, d’un webinaire de réflexion créative ou d’une session de planification stratégique, Jill cherche toujours à aider les individus à dépasser leurs capacités perçues.

Jill est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’université Mount Allison (2000), d’une maîtrise de sciences commerciales de l’université Queen’s (2007) et espère un jour obtenir un doctorat en psychologie organisationnelle. Lorsque Jill n’a pas le nez dans un livre sur le leadership ou dans un plan stratégique, on peut la trouver en train de jouer au volley-ball, de nager avec ses deux enfants, de perdre des matchs de cribbage contre son mari, de boire un verre de vin avec des amis ou de profiter des arts du spectacle à Ottawa.


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