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Mandy Bujold with her daughter with boxing gloves

Quatorze mois avant les Jeux olympiques d’hiver de 2014, la curleuse Jennifer Jones a fait une mauvaise chute et s’est déchiré le ligament croisé antérieur du genou. Elle était enceinte de son premier enfant à cette époque et espérait représenter le Canada aux Jeux olympiques.

« Parce que j’étais enceinte, plusieurs ont pensé que je ne serais pas capable d’avoir un bébé, d’être une maman, puis de revenir et de recevoir des services de réadaptation après l’opération du genou, a-t-elle déclaré lors d’une entrevue au début de 2022. Beaucoup de gens nous ont rayés de la carte ».

Curling athletes competing.Mais l’équipe de Jones, basée à Winnipeg, a surmonté l’adversité pour remporter le tournoi de qualification et le droit de représenter le Canada à Sochi. Là-bas, elle est devenue la toute première équipe féminine à demeurer invaincue dans une compétition olympique de curling. Les joueuses ont remporté 11 parties consécutives, ce qui a permis à l’équipe canadienne de récolter la médaille d’or.

Nouvelle maman. Genou reconstruit. Une carrière d’avocate. Médaillée d’or olympique. Jennifer Jones est au sommet.

« Ce n’est pas parce que vous êtes parent que vous ne pouvez pas récupérer d’une blessure ou que vous ne pouvez pas connaître du succès sur le plan professionnel, ou que vous ne pouvez pas faire toutes ces choses tout en étant une excellente maman, ajoute-t-elle. Ce n’est peut-être pas comme ça que les autres vous imaginent en tant que “bonne mère”, mais vous pouvez toujours trouver un moyen de réaliser toutes les choses que vous voulez dans votre vie. »

Faire entrer les mères dans le jeu, et pourquoi c’est important

Jones est tout aussi fière de son rôle de mère que de sa carrière sportive extraordinaire qui lui a valu d’être reconnue par ses pairs comme la plus grande curleuse canadienne de tous les temps. Son histoire illustre sa détermination et sa résilience. Mais, comme beaucoup de mamans, elle n’hésite pas à souligner que cela n’a pas toujours été facile.

Les femmes signalent une baisse significative de leur niveau d’activité physique après la naissance de leur premier enfant (McIntyre & Rhodes, 2009). Les mères ont tendance à être moins actives que les pères et les femmes d’âge similaire sans enfants (Bellows-Reicken & Rhodes, 2008). Bien que de nombreuses mères souhaitent pratiquer une activité physique et sportive (CFLRI, 2020), les sentiments de culpabilité, les devoirs parentaux et l’accès limité aux installations de conditionnement physique et à des activités organisées constituent souvent des obstacles supplémentaires à l’activité physique, en particulier pendant une pandémie mondiale.

Mother And Daughter Playing Soccer In Park TogetherCes défis empêchent les mamans (et leur famille) de profiter des nombreux avantages que le sport et l’activité physique ont à offrir. La pratique d’un sport n’est pas réservée aux athlètes d’élite, car chaque maman peut en tirer des avantages. Par exemple, les avantages pour la santé physique et mentale, une unité familiale active et liée, et plus encore.

Encourager les mères à faire du sport et à être physiquement actives figurent parmi les principaux objectifs d’une campagne de sensibilisation du public du Centre de documentation pour le sport (SIRC). Avec le soutien du gouvernement du Canada, le SIRC a élaboré la campagne Vas-y, Maman ! (Mom’s Got Game) et l’a lancée comme projet pilote en 2021. Vas-y, Maman ! (Mom’s Got Game) est une initiative bilingue visant à encourager, célébrer et appuyer les mères souhaitant pratiquer une activité physique ou un sport.

Une campagne élargie comprenant des publicités numériques, radiophoniques et télévisées sera lancée au printemps 2022, avant la fête des Mères. Elle sera amplifiée par AthlètesCAN, l’association nationale des athlètes canadiens. La campagne comprendra également un carrefour Web actualisé offrant des ressources et un soutien pour aider les familles et les organisations sportives à favoriser la participation des mères au sport et à l’activité physique. Il y a aussi un nouveau programme de subventions pour aider les organisations sportives à favoriser la participation des mères.

« Je devais faire en sorte que chaque moment compte » : Surmonter la culpabilité de la mère

Mandy Bujold with her daughter in a boxing ring posing for a picturePeu de nouvelles mères sont confrontées au genre de défis que Mandy Bujold a dû relever à l’approche des Jeux olympiques de Tokyo en 2020. La boxeuse canadienne a mené une bataille juridique très médiatisée pour obtenir une place dans la compétition olympique suite à l’annulation d’une épreuve de qualification clé en raison de la pandémie. Le Comité international olympique a basé ses sélections sur des épreuves antérieures qui ont eu lieu alors que Bujold était enceinte et qu’elle préparait son corps à reprendre la compétition de haut niveau.

Quelques semaines à peine avant le début des Jeux de Tokyo, le tribunal arbitral du sport de Lausanne a décidé que les décisions relatives aux qualifications devaient prévoir une adaptation pour les femmes enceintes ou en post-partum. Après cette décision, Bujold a lutté ardemment pour représenter son pays en tant que double championne olympique.

« C’était une toute nouvelle expérience pour moi, se souvient Bujold dont la carrière comprend des médailles aux Jeux panaméricains et aux Jeux du Commonwealth.

« Tout mon univers a basculé. En tant qu’athlète, on pense toujours à soi-même. Puis ma fille Kate est arrivée et ma perspective a totalement changé. Je devais faire en sorte que chaque moment compte, que ce soit en étant la mère de Kate, ou en m’entraînant au gymnase. »

Mandy Bujold

La vététiste Catharine Pendrel a décidé d’attendre la fin de sa carrière de compétition pour fonder une famille. La médaillée de bronze olympique et ancienne championne du monde a donné naissance à sa fille Dara en janvier 2021. Pendrel était de retour sur le circuit international de vélo de montagne lorsque les compétitions de la coupe du monde ont repris en mai 2021. Quelques mois plus tard, elle a rejoint Bujold à Tokyo pour représenter le Canada à ses quatrièmes Jeux olympiques.

Catharine Pendrel holding her baby her daughter after a competition « La réaction a été vraiment positive de la part de nombreuses femmes avec lesquelles je fais des compétitions, car cela leur montre qu’il n’est pas nécessaire de prendre sa retraite pour fonder une famille, déclare Pendrel. Mais cela ne veut pas dire que je ne n’éprouve pas de sentiments de culpabilité lorsque je suis loin de Dara pour l’entraînement ou la compétition. »

Pendrel a découvert qu’elle est en fait un meilleur parent lorsqu’elle prend le temps de faire de l’activité physique. Peu après la naissance de sa fille, elle a pris l’habitude de laisser le bébé à son conjoint et de sortir de la maison pour aller s’entraîner.

« Cela faisait du bien d’avoir du temps pour moi et d’être vraiment concentrée sur mon entraînement. Et je pouvais le faire sans culpabilité. »

Catharine Pendrel

Les expériences de ces mamans olympiques ne sont pas uniques. Des études confirment que lorsque les mères prennent du temps pour elles, elles éprouvent souvent des sentiments de culpabilité et d’égoïsme. Elles ont l’impression que leur propre activité physique les prive de leurs enfants, de leur partenaire ou des tâches ménagères (Bean et Wimbs, 2021 ; Dixon, 2009 ; Hamilton et White, 2010 ; Ritondo, 2021). D’un autre côté, les mères physiquement actives disent se sentir en meilleure santé et plus heureuses, ce qui leur donne l’impression d’être de meilleurs parents (Hamilton & White, 2010).

« Le sport m’a aidée à devenir une meilleure maman » : Relier le sport à la vie de famille

La paralympienne Ina Forrest est entrée au panthéon de son sport après que ses enfants eurent dépassé le stade des couches et des biberons de minuit. Mais cela ne signifie pas qu’elle ne s’est pas sentie coupable chaque fois qu’elle était sur la route, ce qui, dans son cas, est assez fréquent. Après avoir découvert une aptitude unique pour le curling en fauteuil roulant, Forrest a participé à 12 championnats du monde consécutifs et a remporté trois médailles paralympiques (dont l’or en 2010 et 2014).

« Je suppose que je l’ai justifié en disant que parfois je donne tout aux autres et parfois je prends égoïstement », dit-elle lors d’une entrevue à l’approche de ses quatrièmes Jeux paralympiques à Beijing. « Mais j’ai fixé une limite claire à ce que je faisais, de sorte que si cela commençait à nuire à la famille, j’arrêtais. Avoir cette limite était ma façon de réconcilier ma culpabilité personnelle. »

Au fil des ans, Ina a appris à apprécier la manière dont son engagement dans le sport a aidé ses enfants, Evany, Marlon et Connor, à la considérer non seulement comme « maman », mais comme une personne ayant des objectifs de vie. Au cours de sa carrière d’athlète, ses enfants ont également appris qu’il est important pour les membres d’une famille de s’appuyer les uns les autres.

« Ma fille m’a dit un jour : « Maman, tu fais tout pour nous. Tu devrais faire quelque chose pour toi-même »

Ina Forrest

Jennifer Jones, une autre curleuse, a également lutté contre des sentiments de culpabilité maternelle, aggravés par le jugement des gens sur les médias sociaux.

« Je participais aux Jeux olympiques 13 mois après la naissance de mon premier enfant, et tout le monde semblait avoir une opinion à ce sujet, se souvient-elle. J’ai appris à y faire face en étant dans le moment présent. Que je sois avec mes enfants ou sur une piste de curling, je suis engagée à 100 % dans le moment présent. »

Curling stonesMais tout comme Forrest, Jones voit aussi les avantages de son style de vie actif et de sa carrière sportive pour toute la famille. Elle dit que ses filles Isabella et Skyla sont actives et ont vu que tout est possible si l’on y travaille et si l’on croit en soi. Le mari de Jones, Brent Laing, est également un curleur de haut niveau.

Les expériences de ces mamans médaillées d’or confirment ce que la recherche nous dit : les parents physiquement actifs favorisent une culture familiale active dans laquelle les enfants sont influencés par un modèle de comportement sain. Des études ont également confirmé que l’activité physique contribue à une unité familiale heureuse et liée (Hamilton & White, 2010). En d’autres termes, lorsque les parents sont heureux, les enfants le sont aussi.

« J’ai souvent demandé aux filles si elles souhaitaient que je prenne ma retraite, et elles m’ont toujours répondu “non” », déclare Jones, qui a représenté le Canada aux récents Jeux olympiques de Beijing

« Elles constatent les nombreux avantages d’un mode de vie actif. Et je pense qu’elles savent aussi que le sport m’a aidée à devenir une meilleure mère. »

Jennifer Jones

« Vous n’avez pas à tout faire vous-même » : Accepter le soutien de la famille et des amis

Jennifer Jones est également consciente des attentes qu’elle se fixe, notamment en tant que mère. La société promeut l’idéal de la « super maman », qui, selon elle, peut susciter des attentes déraisonnables chez les nouvelles mères.

« Je dis aux nouvelles mamans de célébrer tous les petits accomplissements. Avez-vous pris une douche aujourd’hui ? Vous avez bien mangé ? C’est génial ! »

Il est tout aussi important, dit-elle, que l’entourage de la nouvelle maman reconnaisse les petites victoires.

« Donc, quand il y a du linge partout et que la cuisine n’est pas propre parce que la journée a été difficile, vous n’avez probablement pas besoin de le souligner », propose-t-elle avec un sourire. « Aidez-la à voir toutes les choses qu’elle fait réellement, aussi petites soient-elles. »

Selon la recherche, le soutien social est l’un des plus importants facilitateurs de l’activité physique et de la participation sportive d’une mère. Lorsque le partenaire participe à la garde des enfants et aux tâches ménagères, les mères sont plus susceptibles de trouver du temps pour être actives (Bean et Wimbs, 2021 ; Dixon, 2009 ; Hamilton et White, 2010). Le fait que le conjoint ou la conjointe amène les enfants à un match pour encourager l’autre parent peut également favoriser la participation de ce dernier (Bean et Wimbs, 2021 ; Dixon, 2009).

Catharine Pendrel on her road bike with her husband and baby daughter next to her.Reid, le mari de Bujold, amène la petite Kate au gymnase de temps en temps pour qu’elle regarde maman s’entraîner, ou il lui montre des vidéos de maman à l’entraînement. Le mari de Pendrel, Keith, est resté à la maison pendant un an pour qu’elle puisse reprendre son entraînement et revenir sur le circuit international, tout en continuant à remplir son rôle de mère. Pendrel s’empresse d’ajouter que Keith s’est également réservé du temps pour s’entraîner.

Le soutien de ses coéquipières l’a aidé à devenir un meilleur parent. « Nous faisons ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les autres, dans les moments difficiles, dans les bons et les mauvais moments, dit-elle. Je sais combien il est bon d’être élevée par eux, alors j’essaie de faire de même pour mes enfants. »

La famille élargie et le cercle d’amis sont également une source importante de garde d’enfants et de soutien émotionnel (Bean et Wimbs, 2021 ; McGannon et al., 2018).

« Vous devez cesser de croire que vous devez tout faire vous-même, conseille Bujold.

« Il y a des gens — des membres de la famille, des voisins, des amis — qui seraient ravis de vous aider, même si c’est juste pour une heure, afin que vous puissiez sortir vous promener. Il suffit de leur demander. »

Mandy Bujold

« Le mouvement, c’est une forme de médicament » : Soutenir la santé physique et mentale

Chacune des quatre athlètes de haut niveau rencontrées dit que les avantages peuvent être mentaux autant que physiques. La campagne Vas-y Maman ! du SIRC met en lumière les recherches qui confirment que l’activité physique régulière peut contribuer à améliorer la santé mentale des nouvelles et futures mamans, ce qui peut avoir des effets positifs sur la mère et le bébé (Davenport et al., 2020 ; Atkinson et al., 2020).

« Le mouvement, c’est une forme de médicament », selon Pendrel, qui affirme que même 15 minutes de marche peuvent faire des merveilles pour son état mental.

Les mères qui travaillent déclarent se sentir mieux, mieux dormir, avoir des objectifs personnels satisfaisants et être capables de se détendre lorsqu’elles prennent le temps d’être actives (Dixon, 2009). Et ces avantages s’étendent également à leur famille (Limbers et al., 2020).

Une analyse du sondage indicateur d’activité physique mené en 2014-2015 par l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCP, 2020) a révélé que 83 % des mères estiment que l’activité physique les aide à gérer leur stress.

Ina Forrest with her family and friends« Le sport fait partie de qui je suis, note Forrest. Enfant, je participant à toutes les activités sportives que je pouvais et j’adorais ça. J’ai appris à l’apprécier encore plus après l’accident. »

Un accident frontal avec un conducteur ivre a laissé Forrest paralysée à l’âge de 21. Pendant plus de deux décennies, elle s’est concentrée sur ses études et sa famille. Une rencontre fortuite et une invitation à essayer le curling en fauteuil roulant ont littéralement changé la donne.

« J’aime être une mère, mais j’aime aussi être une athlète », déclare Forrest.

« La possibilité de faire les deux est formidable. Je souhaite à chaque maman qui a le désir d’être une athlète de trouver le soutien dont elle a besoin pour y parvenir. »

Ina Forrest

À propos de Vas-y, maman !

La campagne Vas-y Maman ! (Mom’s Got Game) vise à servir à la fois de catalyseur et de ressource pour les femmes qui cherchent à trouver des moyens de rester actives après avoir eu des enfants. La campagne débute le jour de la Journée internationale de la femme (8 mars) et se termine à la fête des Mères (8 mai).

Consultez le site de Vas-y Maman !) pour en savoir plus et accéder à une série de documents utiles pour vous lancer ou rester motivée. Sur le site, vous trouverez des témoignages convaincants de mères actives qui prouvent chaque jour qu’il n’est pas nécessaire d’être une paralympienne ou une olympienne pour profiter des bienfaits illimités d’une activité physique et sportive régulière

À propos d’AthlètesCAN

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales canadiennes. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix des athlètes de l’équipe canadienne, AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler, favoriseront une solide culture sportive.


À propos du ou de(s) contributeur(s)

Derek Johnston est conseiller en stratégies de communication, écrivain et entraîneur exécutif possédant plus de 30 ans d’expérience de travail et de bénévolat à tous les échelons du système sportif : de l’entraînement d’enfants de 5 ans au soccer à la fonction de chef de presse d’Équipe Canada aux Jeux du Commonwealth de 2006 à Melbourne, en Australie. En tant que président de Face Value Communications Inc. il a fourni une gamme de services professionnels de communication et d’encadrement à plus de deux douzaines d’organismes nationaux de sport et d’organismes de services multisports, et il collabore régulièrement avec le SIRC. Derek est également un fier « papi » qui s’émerveille de la façon dont sa fille et sa belle-fille s’adaptent à leur vie de nouvelles mamans actives.

Références

Atkinson, L., De Vivo, M., Hayes, L., Hesketh, K. R., Mills, H., Newham, J. J., Olander, E. K., & Smith, D. M. (2020). Encouraging physical activity during and after pregnancy in the COVID-19 era, and beyond. International Journal of Environmental Research and Public Health, 17(19), e7304. https://doi.org/10.3390/ijerph17197304

Bean, C., & Wimbs, R. (2021). Running from (with) mom guilt: Exploring experiences of being a mother and training for and running marathons. Leisure/Loisir, 45(2),1- 23. https://doi.org/10.1080/14927713.2021.1874831

Bellows-Riecken, K. H., & Rhodes, R. E. (2008). A birth of inactivity? A review of physical activity and parenthood. Preventive Medicine, 46, 99-110. https://doi.org/10.1016/j.ypmed.2007.08.003

Canadian Fitness and Lifestyle Research Institute/Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (2020). 2014-2015 Physical Activity Monitor [analyse personnalisée].

Davenport, M.H., Meyer, S., Meah, V.L., Strynadka, M., & Khurana, R. (2020). Moms are not ok: COVID-19 and maternal mental health. Frontiers in Global Women’s Health, 1(1). https://doi.org/10.3389/fgwh.2020.00001

Dixon, M. (2009). From their perspective: A qualitative examination of physical activity and sport programming for working mothers. Sport Management Review, 12(1), 34-48. http://doi.org/10.1016/j.smr.2008.09.002

Hamilton, K., & White, K. M. (2010). Understanding parental physical activity: Meanings, habits, and social role influence. Psychology of Sport and Exercise, 11(4), 275- 285. https://doi.org/10.1016/j.psychsport.2010.02.006

Limbers, C. A., McCollum, C., Ylitalo, K. R., & Hebl, M. (2020). Physical activity in working mothers: Running low impacts quality of life. Women’s Health, 16, 1-9. https://doi.org/10.1177/1745506520929165

McGannon, K., McMahon, J., & Gonsalves, C. (2018). Juggling motherhood and sport: A qualitative study of the negotiation of competitive recreational athlete mother identities. Psychology of Sport and Exercise, 36, 41-49. http://doi.org/10.1016/j.psychsport.2018.01.008

McIntyre, C. A., & Rhodes, R. E. (2009). Correlates of leisure-time physical activity during transitions to motherhood. Women and Health, 49(1), 66-83. https://doi.org/10.1080/03630240802690853

Ritondo, T. (2021). A critical examination of postnatal women’s community team sport participation: “Playing for team motherhood”. [Unpublished Master’s Thesis]. Brock University.


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