Une commotion cérébrale est une blessure à la tête courante, aussi appelée traumatisme crânien modéré. Cette blessure survient lorsque le cerveau est secoué dans le crâne à la suite d’un coup direct à la tête ou d’un mouvement brusque de la tête ou du cou lorsque le corps reçoit un coup. On croit à tort que l’on doit perdre connaissance pour subir une commotion cérébrale. En fait, tout coup à la tête ou au corps qui cause un mouvement de tête rapide peut entraîner une commotion.
Symptômes d’une commotion cérébrale**
- Diminution de la concentration : Il est possible que la personne ne soit plus en mesure de penser ni de se rappeler d’activités récentes. Elle peut sembler sidérée ou étourdie. Les victimes disent souvent qu’elles sont désorientées ou qu’elles entendent un sifflement dans leurs oreilles.
- Problèmes de vision : La personne peut avoir une vision double ou floue et peut même « voir des étoiles ». Il est aussi fréquent qu’elle soit photosensible.
- Changements émotionnels : La personne peut être irritable, triste ou nerveuse. Les athlètes victimes d’une commotion cérébrale grave peuvent exprimer des émotions inhabituelles, manifester un changement de personnalité ou avoir un comportement inapproprié.
Un athlète victime d’une commotion cérébrale est plus susceptible d’en subir une autre qu’un athlète n’ayant jamais subi cette blessure.
– Faits indéniables sur les commotions cérébrales, Ithaca College
Récupération à la suite d’une commotion :
- Reposez-vous : C’est une des meilleures choses que vous puissiez faire pour faciliter la récupération de votre cerveau. Et quand on parle de repos, il s’agit de repos physique et cognitif. Le consensus nouvellement établi au sujet des commotions cérébrales indique que les victimes devraient se reposer lors des 24 à 48 premières heures, puis réintroduire progressivement l’activité tant et aussi longtemps que les symptômes ne reviennent pas.
- Allez-y doucement : Chaque personne récupère à un rythme différent. Certains symptômes durent des jours, des semaines ou plus longtemps encore. Votre rythme de rétablissement dépend de nombreux facteurs : la gravité de la blessure, votre âge, combien de commotions cérébrales vous avez subies, et votre état de santé avant la commotion.
- Retourner au jeu : N’oubliez pas qu’il n’y a pas de blessure à la tête mineure; les symptômes peuvent s’aggraver si on continue de faire des efforts physiques. Un athlète blessé ne devrait pas retourner au jeu jusqu’à ce qu’il ait l’approbation d’un professionnel de la santé. Les recommandations mentionnent qu’un plan de retour au jeu progressif devrait être mis en œuvre après qu’un programme de retour au travail ou à l’école modifié ait été appliqué (ceci peut être fait en même temps que le retour au jeu).
Ressources
D’une manière ou d’une autre, les commotions cérébrales touchent tout le monde du milieu sportif, qu’il s’agisse d’un entraîneur, d’un athlète, d’un médecin ou d’un directeur. Si vous souhaitez en apprendre plus sur la prévention des commotions cérébrales, les symptômes ou la récupération, de nombreuses ressources sont offertes à la communauté sportive.
Voici quelques liens pour vous aider à comprendre le phénomène.
- Collaboration Canadienne sur les Commotions Cérébrales
- Parachute
- SIRC – Ressources sur les commotions cérébrales
- Association canadienne des lésés cérébraux*
- Fondation Stop Concussions *
- Centres de contrôle et de prévention des maladies*
**Cette liste n’est pas exhaustive. Toute personne qui croit avoir subi une commotion cérébrale doit toujours consulter un professionnel de la santé.