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6 organizers of the Birmingham 2022 Commonwealth Games pose with shovels after planting trees.

Crédit photo: Denise Maxwel
Les organisateurs des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham plantent des arbres pour une nouvelle forêt des Jeux du Commonwealth qui sera l’un des héritages des Jeux.


Faits saillants

  • Le SIRC a demandé à Teddy Katz d’examiner comment les organisations sportives, grandes et petites, sont aux prises avec la durabilité et cherchent des moyens d’en faire une priorité.
  • Teddy se penche sur certaines des initiatives novatrices qui ont lieu cet été aux Jeux du Commonwealth à Birmingham et sur la façon dont l’équipe canadienne a intégré la durabilité à sa préparation.
  • Il met également l’accent sur un groupe d’athlètes olympiques canadiens qui offrent leur soutien aux organismes sportifs dans les domaines des pratiques durables et de la réduction des émissions de carbone, et sur la façon dont un organisme sportif provincial ouvre la voie avec une charte de durabilité.
  • Pour conclure, Teddy donne des exemples de ce que les organismes sportifs nationaux, provinciaux, territoriaux et municipaux peuvent faire pour réduire leur empreinte carbone, en s’appuyant sur les conseils d’éminents experts.

Lors d’une conférence des Nations unies sur le rôle du sport dans la lutte contre le changement climatique en avril 2022, les participants à la conférence ont noté que le sport est à la fois une victime et un grand contributeur au changement climatique.

Lindita Xhaferi-Salihu est responsable des sports pour l’action climatique à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Selon elle, le sport laisse une empreinte carbone importante, avec les infrastructures construites pour les grands et les petits événements, et les émissions qui vont de pair avec les déplacements des participants et des spectateurs.

« Le sport peut montrer l’exemple en agissant, mais aussi en donnant l’exemple, a-t-elle mentionné. Imaginez que tous les sports utilisent leurs plateformes pour éduquer leurs athlètes et leurs partisans et les emmener avec eux dans le voyage. Imaginez que tous les sports plaident positivement en faveur de l’action climatique auprès des décideurs politiques, de leur chaîne d’approvisionnement, de leurs commanditaires et de leurs communautés. »

Lors de cette même conférence, le représentant des Nations unies au Qatar a souligné que l’un des principaux sites construits pour accueillir la Coupe du monde de soccer de cet automne a été construit à l’aide de 974 conteneurs maritimes recyclés. Il s’agit d’un nombre symbolique, car c’est également le code du pays du Qatar. Après le tournoi, de nombreux sièges des sites seront retirés et donnés à des pays en développement. Les organisateurs s’engagent à accueillir la première Coupe du monde de la FIFA neutre en carbone.

Le Comité international olympique (CIO) a encouragé les organismes sportifs mondiaux à rejoindre le cadre des Nations unies pour le sport et le changement climatique. Le CIO et quelque 300 autres signataires ont convenu de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2030. À ce jour, le Canada compte cinq signataires : Tennis Canada, le Comité olympique canadien, le Conseil des Jeux du Canada, le marathon de Banff et l’événement World Athletics Masters à Toronto.

« Nous considérons le sport pour l’action climatique comme un mouvement de masse qui a déjà commencé mais qui a encore beaucoup à donner », a déclaré Mme Xhaferi-Salihu.

Les Jeux du Commonwealth de Birmingham 2022 portent la durabilité à un niveau supérieur

Team Canada at the Commonwealth Games Opening Ceremonies in Australia

Les organisateurs des Jeux du Commonwealth qui se tiendront cet été à Birmingham, en Angleterre, veulent que l’on se souvienne de ces jeux pour bien plus que des médailles et des performances athlétiques exceptionnelles. Le comité organisateur s’est fixé une ambition audacieuse en s’engageant à organiser les Jeux du Commonwealth les plus durables à ce jour et à laisser un héritage neutre en carbone.

Le comité d’organisation s’est concentré sur la réduction des émissions de carbone et, dans la mesure du possible, sur le changement de comportement du public. Il a examiné les zones qui pourraient être considérées comme des points chauds en matière d’émissions de carbone et a travaillé avec ses équipes internes et ses fournisseurs pour trouver des solutions innovantes en matière d’énergie, d’alimentation, de déchets, d’approvisionnement et de transport, entre autres. Ils utilisent principalement des sites existants et incluent les transports publics pour les spectateurs avec leurs billets. Afin d’éduquer le public, un planificateur de voyage est proposé aux acheteurs de billets, qui explique l’effet carbone des différents modes de transport.

« En ce qui concerne les Jeux du Commonwealth, je pense que nous repoussons les limites de ce que les Jeux précédents ont fait avec l’approche de la gestion du carbone et avec les nouvelles normes et technologies », a déclaré Joanna Leigh, qui est coordinatrice de la durabilité pour Birmingham 2022. Mme Leigh, qui faisait partie de l’équipe de hockey sur gazon qui a remporté une médaille d’or pour la Grande-Bretagne aux Jeux olympiques de Rio 2016, affirme que l’une des principales leçons à tirer pour les autres est de ne pas rechercher la perfection avant de mettre un plan en place.

« Je pense que surmonter cette idée de devoir être parfait dans ce parcours est un aspect important de ce que j’ai appris. Je pense que c’est quelque chose qui résonne dans le sport. En tant qu’athlète ou qu’entraîneur, vous commencez votre parcours en affichant votre grande ambition (gagner une médaille olympique), puis vous travaillez incroyablement dur pour y parvenir. Vous rencontrez des défis et des obstacles [apparemment insurmontables]. [Il en va de même pour la lutte contre le changement climatique]. Les actions de chacun font avancer cette ambition et peuvent la concrétiser. »

Birmingham 2022 a estimé ce que serait l’empreinte carbone des Jeux en 2020, a mis à jour ces chiffres avec des données plus précis l’année suivante, et prévoit de publier un rapport complet sur la durabilité à la fin des Jeux. Selon Mme Leigh, mesurer l’incidence et se tenir responsable sont deux autres leçons importantes. « Il est très difficile de comprendre l’empreinte carbone du sport, qu’il s’agisse d’organisations ou d’événements sportifs, car il n’existe pas beaucoup de points de référence. Notre objectif est de faire preuve d’ouverture et de transparence dans notre processus afin d’enrichir le tableau. Nous avons entrepris un processus d’apprentissage massif au cours des deux dernières années et nous prévoyons de partager une partie de cet apprentissage dans le cadre de notre héritage. »

Une autre partie de l’héritage consiste à compenser les émissions qui ne peuvent être éliminées. L’une des principales façons d’y parvenir est de planter 2 000 hectares d’une nouvelle forêt du Commonwealth dans la région. Cette forêt sera gérée par Severn Trent, l’une des plus grandes compagnies des eaux britanniques, qui soutiendra la nature et la neutralité carbone de Birmingham 2022.

Selon Mme Leigh, le fait que la durabilité soit une priorité essentielle pour les dirigeants de Birmingham 2022 depuis le début a permis à tout cela de se produire. « Je pense que c’est probablement quelque chose de vraiment fondamental – qu’en ayant la durabilité comme l’une de vos plus grandes priorités, cela permet de s’assurer qu’il y a un budget garanti et des ressources, ce qui est une chose énorme. »

Mme Leigh dit que, bien souvent, cela n’arrive pas. « Je pense que nous nous réveillons dans le sport au fait que cette question de la durabilité, du changement climatique et des émissions de carbone est quelque chose que le sport doit aborder. Mais nous ne le faisons pas. Il existe de nombreux cas dans le sport où la question est soulevée, mais où le budget n’est pas disponible ou doit être négocié à partir du budget de quelqu’un d’autre parce qu’on y a pensé trop tard. Mais les choses commencent à changer. » 

L’équipe canadienne sera neutre en carbone à Birmingham

Pour ces Jeux du Commonwealth, l’équipe canadienne a mis en place son propre plan pour être neutre en carbone à Birmingham. Ce plan comprend une stratégie de réduction des émissions de carbone.

L’une des premières choses que Sport du Commonwealth Canada (SCC) a faites a été de consulter la chercheuse canadienne Madeleine Orr, Ph.D., chef de file dans le domaine du sport et de la durabilité et fondatrice du Sport Ecology Group. Mme Orr, qui a écrit sur le sport et la durabilité pour le SIRC, a aidé l’équipe à calculer les émissions qu’elle produira, soit entre 750 et 900 tonnes de gaz à effet de serre. La plupart des émissions proviendront des déplacements en avion des athlètes canadiens et du personnel à destination et en provenance de Birmingham.

Ryan Pelley aide à superviser le programme pour SCC. Il dit que se pencher sur cet enjeu peut sembler décourageant. « Je dirais qu’il suffit de faire le premier pas. Il s’agit de réaliser et de reconnaître que nous avons une responsabilité envers l’environnement et que nous devons agir. »

Une autre clé, selon M. Pelley, est d’entrer en contact avec ces experts du domaine qui peuvent vous guider. Mme Orr a aidé l’équipe à élaborer une stratégie visant à limiter les déplacements pendant la période précédant les Jeux en organisant davantage de vidéoconférences, en utilisant des documents électroniques plutôt que du papier, en réduisant l’emballage des fournitures et des équipements et en séjournant dans des hôtels à faible consommation d’énergie et d’eau.

M. Pelley indique qu’ils publieront un rapport sur leurs résultats après les Jeux. « Le plus important est de pouvoir mesurer les répercussions. Il ne s’agit pas seulement de dire “Nous sommes responsables, nous croyons en ces choses”. Il s’agit d’avoir un plan établi, de prendre des mesures significatives, puis de montrer les résultats de ces actions par l’entremise de mesures, y compris ce que nous avons accompli et ce que nous pouvons améliorer à l’avenir. »

L’Équipe Canada a également fourni aux athlètes, aux entraîneurs et au personnel de mission une formation et un enseignement en ligne sur la sensibilisation au climat, dans lesquels M. Orr a souligné les efforts de neutralité carbone d’Équipe Canada.

Au pays, SCC investit plusieurs milliers de dollars dans des projets de compensation des émissions de carbone. Dans les domaines où il est actuellement impossible d’éliminer ou de réduire les émissions de carbone, l’objectif est de retirer de l’atmosphère au Canada un volume équivalent de gaz par rapport à ce que l’équipe a produit pendant la période précédant les Jeux ou à ce qu’elle créera pendant Birmingham 2022. « Un grand nombre de projets de compensation du carbone vérifiés et de haute qualité sont situés au Canada, par exemple, des projets de conversion de terres exploitables en forêts protégées sur des terres autochtones en Colombie-Britannique et des projets en Ontario dans lesquels des forêts sont protégées pour conserver leur potentiel de capture du carbone », a expliqué M. Pelley.

Il ajoute qu’étant donné que le gouvernement et les entreprises se concentrent sur les objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance, les organisations sportives doivent contribuer à la cause. « Je pense qu’il s’agit d’une priorité absolue pour la responsabilité environnementale et l’action climatique dans le sport au Canada. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve en matière d’obligations de responsabilité environnementale pour les organismes de sport. Mais je pense qu’il pourrait être nécessaire de respecter certaines normes (de durabilité) afin de recevoir éventuellement des fonds », a ajouté M. Pelley.

Les olympiens font la course vers zéro

Beach volleyball player reaching for ball over the net with Commonwealth Games logo in the background.

L’une des organisations qui aide les organismes de sport provinciaux et municipaux à adopter des pratiques de durabilité de pointe au Canada est Racing to Zero, un organisme sans but lucratif fondé par Seyi Smith, olympien canadien à deux reprises. Aux côtés de ses collègues olympiens Oliver Schofield, Martha McCabe et Donna Vakalis, Racing to Zero propose des formations et des vérifications sur la durabilité aux organisations sportives. Elle apporte également son soutien aux organisations sportives qui travaillent sur des initiatives d’amélioration du carbone.

Par exemple, Racing to Zero a travaillé avec des compétitions locales d’athlétisme à Calgary pour évaluer leur durabilité globale. Pour ce projet, l’organisation a aidé les directeurs des compétitions à établir des scores de base en matière d’émissions et de durabilité pour chaque compétition. Apprenez-en plus sur les résultats de l’évaluation.

L’une de leurs conclusions est qu’il y a beaucoup de place pour l’amélioration lorsqu’il s’agit de changer les comportements en matière de transport, où la plupart des émissions sont générées. C’est en partie un effet secondaire de la COVID-19, mais la plupart des participants et des spectateurs se sont rendus aux événements en voiture au lieu de faire du vélo, du covoiturage ou d’utiliser les transports publics.

Un autre résultat clé concerne l’approvisionnement. Les directeurs d’événements n’étaient souvent pas conscients de leur influence sur les fournisseurs. M. Smith a recommandé aux directeurs de course de collaborer avec leurs fournisseurs de nourriture, de récompenses, de vêtements, d’équipements et d’hôtels et de les interroger sur leurs pratiques en matière de développement durable. Par exemple, Racing to Zero a identifié les fournisseurs de dossards et de médailles qui respectent les seuils minimums de durabilité pour les événements d’athlétisme.

Ils ont également examiné les déchets produits lors de ces rencontres et ont constaté que la plupart d’entre eux étaient mis en décharge, alors qu’ils auraient pu être compostés ou recyclés.

M. Smith a eu des conversations similaires sur la durabilité avec environ 25 organismes nationaux et provinciaux de sport de partout au Canada. « La principale chose que je constate, c’est que 98 % des organismes de sport n’ont aucune connaissance ou conscience de ce qu’ils peuvent faire. Ce sont ces mêmes personnes qui accueillent plus de 90 % de tous les événements sportifs du pays. C’est l’opportunité que nous voyons. »

M. Smith est convaincu que des olympiens comme lui peuvent faire une énorme différence dans la lutte contre le changement climatique. « Les olympiens occupent une position unique en tant que modèles qui traversent les cultures, et nous devons utiliser ce pouvoir et nos plateformes. » Il ajoute : « Nous pouvons être des acteurs de la plus grande histoire de revirement que le monde ait jamais vue : le revirement climatique. »

Une association provinciale ouvre la voie

Alors que de nombreuses associations sportives ont du mal à savoir par où commencer, un groupe qui, selon M. Smith, a des années-lumière d’avance sur les autres est la Fédération québécoise des sports cyclistes.

En 2020, la Fédération a publié une charte de durabilité après avoir travaillé avec Triathlon Québec, qui a ouvert la voie sur ce front. La charte, qui a débuté en 2019 avec le personnel de la Fédération, énonce des objectifs et des actions clairs pour le personnel, les membres et les événements afin de réduire leur empreinte carbone, leurs déchets et leur énergie. En outre, la Fédération a introduit 3 niveaux de certification pour leurs événements (or, argent et bronze) avec 50 actions qui peuvent être prises pour rendre les événements plus durables.

Pour atteindre le niveau or, les événements doivent réaliser 40 de ces 50 actions. Il s’agit notamment de mesurer réellement l’empreinte carbone en ce qui concerne le transport, qui est la principale source d’émissions. L’objectif est de réduire ces émissions d’année en année. Pour l’argent, les événements doivent réaliser 30 des actions.

Le niveau bronze est conçu pour que les événements commencent à penser de manière plus durable. Entre autres choses, l’événement doit confier à deux personnes la responsabilité de ses efforts en matière de durabilité. L’une d’entre elles doit participer à un webinaire éducatif organisé par la Fédération. L’espoir est que ce ne soit qu’un début et que les événements aillent encore plus loin dans leurs efforts de durabilité.

« Si les athlètes et les participants ont le choix entre deux événements, ils choisiront probablement l’événement qui obtient la certification s’ils sont conscients de la durabilité. Ensuite, si le choix est entre un événement de bronze ou d’argent, cela pourrait être une motivation supplémentaire pour les organisateurs de s’améliorer un peu », a expliqué Aurélien Morel, responsable de la durabilité pour la Fédération québécoise des sports cyclistes.

Selon lui, l’objectif est de voir ces actions de durabilité mener à plus de budgets de parrainage pour la Fédération, qui pourrait en faire profiter les événements qui atteignent la norme d’or. M. Morel, qui est originaire de la France, explique qu’une charte verte a été mise en place pour les événements sportifs dans ce pays. « Nous avons estimé qu’il était temps de le faire. Nous voulons vraiment être en phase avec ce qui se passe dans le monde. »

Avis d’experts sur le sport et la durabilité

Des groupes tels que le World Resources Institute constituent un bon point de départ pour toute organisation sportive qui cherche à devenir plus durable. Il propose une norme mondiale permettant aux organisations de mesurer leur empreinte carbone.

Mais il y a un danger si l’organisme sportif n’est pas totalement engagé, selon Rob Millington, professeur adjoint de sport et de changement social à l’Université Brock. Selon lui, les groupes choisissent parfois la compensation carbone, mais cela n’annule pas les émissions de carbone et peut prendre des années avant d’obtenir des résultats significatifs. « Il existe un risque réel d’écoblanchiment de la part des organisations sportives et des personnes qui ressentent une pression extérieure pour s’engager dans la durabilité, mais qui finissent par ne le faire que de manière superficielle. »

Il existe des sites web canadiens utiles offrant de l’information sur les compensations de carbone, notamment :

Mountain biking athlete on race route

Adam Ali, professeur adjoint d’études critiques sur le sport, la race et la durabilité environnementale à l’Université de Toronto, estime que les sports doivent réfléchir à de nouvelles façons audacieuses de fonctionner, ce qui pourrait impliquer de faire de gros compromis sur leur activité principale. « Nous avons vu que pendant la pandémie, nous pouvions réduire le nombre de voyages. Les équipes [de la NBA ou de la LNH] ont joué une série de matchs au même endroit, ce qui a permis de réduire considérablement la quantité de carbone produite par les déplacements. Nous devons réfléchir de manière créative à la façon dont nous pouvons repenser à un lieu sportif qui contribue réellement à la santé environnementale plutôt que de simplement essayer de limiter la destruction qu’il provoque. »

Rob Millington convient qu’il est temps de repenser le sport. « Ce que nous devons vraiment faire, c’est chercher à réduire notre empreinte carbone et à réduire l’ampleur de ces événements sportifs. Je pense que pendant la pandémie, nous avons vu qu’il y a d’autres façons d’envisager le sport et les méga-événements qui ne signifient pas qu’il faut construire de plus en plus grand chaque année. »

Selon M. Millington, il existe de très bons exemples d’équipes fonctionnant selon de nouveaux modes durables, essayant de servir de modèles et ayant une incidence importante, notamment les Forest Green Rovers, une équipe de soccer du Royaume-Uni. « Le propriétaire de cette équipe possède une entreprise d’énergie verte. Il essaie de donner l’exemple de ce à quoi pourrait ressembler un avenir durable pour le sport. Le terrain sur lequel ils jouent est biologique. Ils ont utilisé du bois récupéré pour construire le stade, de l’énergie verte pour alimenter le stade et ne servent que de la nourriture végétalienne aux joueurs et aux partisans. Grâce à ce type d’initiatives, il est possible d’opérer des changements sociétaux pour œuvrer à un avenir plus durable. »

Pour les organisations qui débutent, M. Ali conseille de commencer par des conversations internes sur ce qu’elles peuvent faire, d’examiner leur capacité à fixer des attentes réalistes et de rechercher des experts. « Il y a beaucoup de chercheurs au Canada qui font ce travail et qui seraient tout à fait disposés à parler ou à fournir un soutien aux ONS et aux OPS. Du point de vue des chercheurs, nous réfléchissons toujours aux moyens de traduire nos recherches en actions significatives à différents niveaux. »

M. Millington et M. Ali s’accordent à dire qu’il est temps d’agir de toute urgence dans le domaine du sport et de la durabilité. « Toutes les organisations sportives devraient réfléchir à la façon dont elles influencent l’environnement et aux mesures qu’elles peuvent prendre pour atténuer certains de ces effets. Même s’il ne s’agit que d’avoir ce genre de conversations, je pense que c’est un premier pas très important », a déclaré M. Millington.


À propos du ou de(s) contributeur(s)

Teddy Katz est un journaliste et un communicateur primé. Il a travaillé comme journaliste sportif national à la Canadian Broadcasting Corporation pendant près de deux décennies. M. Katz dirige maintenant sa propre entreprise de communication, Think Redefined Inc, où il aide des organisations nationales et internationales à raconter leur histoire, dont le Comité olympique canadien et le Comité international paralympique. M. Katz était à Tokyo en tant qu’attaché de presse de l’équipe paralympique des réfugiés.

Veronica Allan, Ph.D., est gestionnaire de la recherche et de l’innovation au SIRC. À ce titre, elle dirige les initiatives de recherche et d’évaluation du SIRC. Elle sollicite, soutient et conserve le contenu des chercheurs, des experts et des leaders d’opinion afin de mobiliser les connaissances pour le secteur du sport et de l’activité physique au Canada. Ses expériences en tant que chercheuse, journaliste et athlète lui ont permis d’acquérir des compétences uniques et une passion pour les données, les récits et le sport!


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