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Montréal, 5 octobre 2020 – SPORTSQUÉBEC est déçue de la décision annoncée cet après-midi par le gouvernement du Québec de mettre le sport organisé situé en zone rouge en pause et demande le déploiement de l’aide financière d’urgence rapidement.

« Le sport est un vecteur de santé, à tout point de vue. La santé collective de la population est donc aussi au centre des préoccupations de SPORTSQUÉBEC. Cependant, nous persistons à affirmer que le sport doit être considéré comme un secteur d’activité distinct en tant qu’outil d’équilibre de la santé mentale individuelle et collective. Ce secteur doit donc être en tête de liste lors des réouvertures », a confirmé Julie Gosselin, présidente de SPORTSQUÉBEC

Parmi les enjeux de santé mentale notés depuis le début des confinements, la socialisation est centrale. La pratique du sport organisé est une façon sécuritaire de permettre et d’encadrer ce besoin majeur, notamment chez les enfants et les adolescents.

Les trois prochaines semaines seront une grande corvée collective pour contrer la pandémie dans la province. Nous représentons 900 000 Québécois, et en comptant sur leur entourage, c’est près de 4 millions de personnes qui ont le pouvoir de faire la différence.

Une aide financière d’urgence attendue

Après les annonces de soutien financier auprès de plusieurs

secteurs d’activités, la communauté sportive attend avec impatience le fonds de dépannage d’urgence de la part du gouvernement du Québec pour les fédérations et les clubs, le décaissement des programmes en cours et une aide supplémentaire à la relance. Composé d’organismes à but non lucratif, le sport organisé québécois tire normalement ses revenus des adhésions de ses membres et des activités sportives organisées, des sources grandement fragilisées et pour plusieurs, nulles à l’heure actuelle.

« Le sport n’est pas une dépense, c’est un investissement. Chaque dollar investi en sport en génère 10 fois plus, sans compter sur les économies non comptabilisées en santé, notamment en termes de prévention des maladies », a rappelé le directeur général de SPORTSQUÉBEC, Alain Deschamps.

Joueur d’équipe

Le sport organisé québécois est prêt à mettre l’épaule à la roue de l’effort collectif demandé.

« Notre bilan de reprise des sports au cours des derniers mois démontre le souci constant de respecter les règles sanitaires exigées et les résultats qui en sont découlés sont plus que positifs. Le sport est en ce sens premier de classe. Malgré la déception, la communauté sportive fera tout ce qui est nécessaire et désire faire partie de la solution globale contre la pandémie », a soulevé Alain Deschamps.

SPORTSQUÉBEC salue d’ailleurs la décision du gouvernement et de la santé publique de maintenir les cours d’éducation physique à l’école, une partie du sport-études en zone rouge et le statu quo de la pratique sportive en zone orange, jaune ou verte.

Une communauté exemplaire et inspirante

« Au cours des derniers mois, les organismes de sport et toutes les personnes qui y sont dévouées ont relevé le défi haut la main. Nous avons pu pratiquer nos sports en temps de pandémie tout en respectant les mesures sanitaires afin d’assurer la sécurité de tous. La communauté sportive peut être fière du travail accompli. Merci aux entraîneurs, aux bénévoles, aux administrateurs et à tous les membres de la grande famille du sport qui gèrent la situation au quotidien. On nous demande de prendre une pause en zone rouge non pas parce que nous n’avons pas réussi, mais pour aider toute la population québécoise à réussir à se tenir debout devant cette deuxième vague », a conclu Julie Gosselin.

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Pour information complémentaire ou entrevue :

Rémi Richard
Directeur général adjoint
SPORTSQUÉBEC
438-497-6265
rrichard@sportsquebec.com