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C’est un impressionnant mélange de sauts et de rebondissements dangereux exécutés par de jeunes athlètes qui repoussent leurs limites et qui se délectent de la culture d’esprit libre de ce sport.

Les commotions cérébrales représentent un risque quotidien et immédiat pour la communauté du ski acrobatique, bien plus que dans les autres sports. Les cinq disciplines exigeantes – sauts, bosses, demi-lune, slopestyle et big air – mettent les athlètes dans des situations dangereuses, puisqu’ils se propulsent sur des bosses de façon incroyable et se tortillent au-dessus de rails et de rampes métalliques.

« Ce qui rend les choses encore plus difficiles, c’est la culture de l’insouciance dans notre sport, mentionne Julie Steggall, ancienne athlète olympique d’hiver qui est maintenant directrice de la haute performance, slopestyle, big air et demi-lune pour Freestyle Canada. Nous avons tendance à attirer des athlètes créatifs qui ont le goût d’essayer ce qui n’a jamais été essayé auparavant. Ils ne pèsent pas nécessairement tous les risques avant d’essayer un nouveau tour ou de faire une course difficile. »

Afin de mieux protéger ses athlètes contre les traumatismes crâniens, Mme Steggall affirme que l’éducation et la sensibilisation sont devenusune priorité élevée depuis des années. Freestyle Canada a été l’un des premiers sports à adopter le module Prendre une tête d’avance offert par l’Association canadienne des entraîneurs dans le cadre du Programme national de certification des entraîneurs. En fait, l’organisation a conçu sa propre version du module pour le ski acrobatique, qui est obligatoire pour tous les entraîneurs et les officiels sur le terrain.

Les ressources liées aux commotions cérébrales, y compris les politiques, les protocoles, les outils et d’autres documents, sont affichés bien en vue dans le Centre de ressources en ligne de Freestyle Canada.

Plus récemment, Freestyle Canada a adopté ce que Mme Steggall décrit comme « une combinaison de produits durs et souples » pour mieux protéger ses athlètes des lésions cérébrales.

Du côté des produits durs, on investit dans de gros coussins gonflables qui offrent un espace d’atterrissage plus sécuritaire pour les athlètes de haut niveau qui travaillent sur de nouvelles habiletés. L’adoption d’un casque plus souple, de style rugby, aide aussi à amortir le choc si la tête d’un athlète entre en contact avec le coussin gonflable.

Les produits souples impliquent un programme appelé HeadStartPro. Les cours sont conçus pour renforcer la connexion dans l’esprit des athlètes qui apprennent à améliorer leurs performances et à éviter les blessures grâce à une meilleure concentration, à une meilleure prise de conscience et à la pleine conscience. Lorsque les athlètes sont plus conscients de leur état d’esprit – surtout s’ils sont frustrés, fatigués, pressés ou complaisants – ils peuvent faire des ajustements mentaux pour prévenir une blessure avant qu’elle ne survienne.

« Nous avons vu des équipes et des écoles de sport réduire le taux de blessures de 30 % à 80 % au cours de leurs années d’entraînement, explique Mike Shaw, cofondateur du programme, à qui on a dit qu’il ne marcherait probablement plus jamais après avoir subi un catastrophique accident de ski en 2013 qui l’a laissé temporairement paralysé du cou aux jambes. Ce qui fait résonner l’idée chez les athlètes, c’est qu’une approche mentale forte signifie plus que la prévention des blessures; il s’agit aussi d’être plus performant. »

Mme Steggall était l’une des conférencières invitées à un récent atelier sur la prévention des commotions cérébrales à Ottawa, organisé par Sport Canada et le Centre de documentation sur le sport (SIRC). Le site Web du SIRC est devenu le pilier de la recherche, des conseils et des outils sur les commotions cérébrales. Il présente les plus récentes recherches canadiennes et internationales ainsi qu’une série de modèles et d’exemples de produits pour aider les organismes de sport à tous les niveaux.

Au cœur des efforts de sensibilisation du SIRC se trouvent les « 4 R » de la gestion des commotions cérébrales qui donnent des directives claires à toutes les personnes impliquées dans le sport : 1) reconnaître les signes et symptômes d’une commotion cérébrale; 2) retirer l’athlète du jeu ou de la pratique; 3) référer l’athlète à un professionnel de la santé; et 4) retourner l’athlète aux études et ensuite au sport selon les recommandations du médecin.

Chez Freestyle Canada, la prévention des commotions cérébrales est une préoccupation quotidienne. Mme Steggall indique que le personnel est constamment à la recherche de moyens de réduire les risques afin que les athlètes aient toutes les occasions d’essayer un nouveau numéro impressionnant en toute sécurité et en toute conscience.


A propos de(s) l'auteur(s)

Derek Johnston est le président de Face Value Communications Inc. Au cours des 20 dernières années, Face Value a soutenu plus de 20 organisations sportives nationales et multiservices en leur fournissant des conseils en communication stratégique, des services d’animation et de coaching exécutif. En tant que bénévole, M. Johnston a fait partie du personnel de mission d’Équipe Canada lors de plusieurs grands Jeux dans des pays comme l’Australie, la Malaisie et le Royaume-Uni, et a été entraîneur de soccer et de triathlon pendant 25 ans.

Peter Morrow est le spécialiste des communications du SIRC. Il dirige la diffusion de recherches, d’information et des ressources du SIRC auprès de la communauté sportive. Il est un athlète multisports qui pratique le soccer, le hockey, le golf et le tennis.


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