Mary Cain, une ancienne prodige qui a battu des records, a fait un autre type de manchette lorsqu’elle a parlé de la pression qu’elle a subie pour perdre du poids et qui l’a fait disparaître de la scène de la course (Cain, 2019). La volonté de Mary Cain de prendre la parole a lancé un mouvement sur les médias sociaux qui a attiré l’attention du public sur les conséquences de la sous-alimentation sur la santé physique et mentale d’un athlète.
L’évolution du déficit énergétique relatif dans le sport
Sans s’en rendre compte à l’époque, Mme Cain, qui avait perdu ses règles, avait subi cinq fractures de stress. Sa performance était affectée, et elle souffrait d’un déficit énergétique relatif dans le sport (DERS). Mis en lumière en 2014 par le groupe de consensus du Comité international olympique (CIO), le DERS est un syndrome qui altère diverses fonctions physiologiques, notamment le taux métabolique, la fonction menstruelle, la santé des os, l’immunité, la synthèse des protéines et la santé cardiovasculaire (Mountjoy et coll., 2014). La cause sous-jacente de ce syndrome est la faible disponibilité énergétique, qui survient lorsque l’apport calorique est insuffisant pour couvrir les calories dépensées pendant l’exercice, laissant une énergie insuffisante pour faire fonctionner le corps normalement (Loucks et Heath, 1994).
Bien que la terminologie du DERS n’ait été introduite qu’en 2014, l’effet négatif de la faible disponibilité énergétique sur la santé des athlètes n’est pas une découverte nouvelle. Des études menées dans les années 1980 ont démontré que l’aménorrhée, soit l’absence de règles ou l’irrégularité des cycles menstruels, avait des conséquences non seulement sur la reproduction, mais aussi sur la santé des os (Drinkwater et coll., 1984, 1986). S’appuyant sur cette recherche fondamentale, l’American College of Sports Medicine (ACSM) a publié en 1997 une déclaration de principe sur la triade de l’athlète féminine – un syndrome interdépendant de troubles de l’alimentation, d’absence de règles ou de cycles menstruels irréguliers et de mauvaise santé osseuse (Otis et coll., 1997).
Si la triade de l’athlète féminine a sans aucun doute amélioré la recherche sur la santé des athlètes, les preuves accumulées ont montré que la faible disponibilité énergétique avait des effets négatifs au-delà de la santé des os et de la fonction de reproduction, et qu’un état de faible disponibilité énergétique était également préoccupant pour les athlètes masculins (Mountjoy et coll., 2014). En particulier, la déclaration de position de la triade de l’athlète féminine de 1997 de l’ACSM souligne que les athlètes masculins pourraient être exposés à un risque de troubles de l’alimentation et que cela était associé à une mauvaise santé osseuse et à une réduction de la testostérone, l’hormone sexuelle masculine (Otis et coll., 1997). Cependant, la terminologie de la triade de l’athlète féminine n’est pas inclusive pour les deux sexes, et les hommes ont été largement exclus des recherches évaluant l’incidence de la faible disponibilité énergétique sur la santé des athlètes. C’est pourquoi le terme DERS a été introduit pour être plus complet et inclure à la fois les athlètes féminins et masculins (Mountjoy et coll., 2014). Depuis la déclaration de consensus de 2014 sur les DERS, la recherche sur ce sujet a beaucoup progressé, ce qui a mené à une déclaration de consensus actualisée du CIO en 2018 (Mountjoy et coll., 2018). Cela a finalement permis de mieux faire connaître le DERS et les graves conséquences qui peuvent en découler pour la santé et les performances.
Risque et prévalence
On considère que les athlètes pratiquant des sports où le taux de troubles de l’alimentation est élevé courent un risque plus élevé de développer un DERS. Cela comprend les athlètes pratiquant des sports jugés esthétiques (patinage artistique, gymnastique rythmique et artistique, natation synchronisée), des sports dépendant du poids corporel (course de longue distance, vélo de montagne et vélo, saut à ski, saut d’obstacles en athlétisme) et des sports de catégorie de poids (aviron léger, judo, lutte) (Sundgot-Borgen et coll., 2013). Cependant, le DERS reste une préoccupation pour les athlètes qui pratiquent d’autres sports. Par exemple, dans le domaine du sprint (un sport qui n’est généralement pas associé au DERS), une étude a rapporté que 39 % des athlètes féminines d’élite présentaient des signes de DERS (Sygo et coll., 2018), ce qui est comparable aux 44 % de coureuses d’ultra-endurance identifiées comme étant à risque d’avoir un DERS dans une autre étude (Folscher et coll., 2015). Le DERS n’est pas seulement dû à des troubles de l’alimentation ou à des réductions intentionnelles de l’apport calorique, mais peut également se produire de manière non intentionnelle. Par exemple, un athlète qui n’est pas conscient de ses besoins caloriques, associé à un appétit réduit à l’entraînement, peut développer un déficit énergétique involontairement si cette déficience en calories n’est pas traitée à long terme (Douglas et coll., 2017).
Le DERS peut se produire chez les athlètes de tout statut de compétition. Parmi les athlètes d’endurance de classe mondiale, 37 % des femmes ont présenté une aménorrhée et 40 % des hommes une testostérone dans le quartile inférieur indiquant un DERS (Heikura et coll., 2018), ce qui est similaire aux 40 % d’athlètes australiennes participant aux Jeux olympiques de Rio en 2016 qui ont été identifiées comme étant à risque d’avoir un DERS (Drew et coll., 2018). De même, parmi les femmes pratiquant une activité physique à titre récréatif, 45 % présentaient des facteurs de risque associés au DERS (Slater et coll., 2016). Jusqu’à présent, peu de recherches ont été menées pour évaluer la prévalence du DERS chez les para-athlètes; cependant, une étude suggère qu’une majorité de para-athlètes (62 %) essayaient de perdre du poids, et un certain nombre d’indicateurs associés au DERS ont été signalés dans cette population (Brook et coll., 2019). Parmi ceux-ci, 44 % ont signalé un dysfonctionnement menstruel et 55 % une faible densité minérale osseuse (Brook et coll., 2019). Bien que la prévalence totale du DERS n’ait pas encore été découverte, ces études démontrent que le DERS peut représenter un danger caché pour les athlètes.
Répercussions sur la santé
Les premiers résultats sanitaires du DERS ont porté sur l’aménorrhée et la santé osseuse (Drinkwater et coll., 1984, 1986). Chez les femmes, la santé osseuse est réduite non seulement en raison du faible taux d’œstrogène qui accompagne l’aménorrhée, mais aussi en raison d’un apport calorique insuffisant (De Souza et coll., 2008; De Souza et Williams, 2005). De même, chez les athlètes masculins, la baisse de testostérone observée en cas de déficit calorique a des conséquences négatives sur la santé osseuse (Hooper et coll., 2017; Smith et Rutherford, 1993). Si les jeunes athlètes peuvent ne pas se préoccuper des conséquences d’un dysfonctionnement de la reproduction, cela augmente le risque de développement de lésions osseuses dues au stress pendant l’entraînement et la compétition (Heikura et coll., 2008;). Dans les années suivantes, cela peut augmenter le risque d’ostéoporose, car le pic de masse osseuse se développe pendant l’adolescence et le jeune âge adulte (Baxter-Jones et coll., 2011).
Un changement notable de la nouvelle terminologie du DERS (au lieu de la triade de l’athlète féminine) est qu’elle a permis de mieux faire connaître les conséquences sur la santé d’une faible disponibilité énergétique au-delà de la fonction reproductive et de la santé osseuse. Parmi les autres conséquences sur la santé, on peut citer ce qui suit :
- Capacité cardiovasculaire : Alors que l’on considère généralement que l’activité physique a des effets positifs sur le système cardiovasculaire, les athlètes ayant un DERS peuvent être prédisposés aux maladies cardiovasculaires. Des études montrent que les athlètes féminines ayant un DERS ont une fonction vasculaire altérée (Hoch et coll., 2003; O’Donnell et coll., 2014, 2007) et des profils lipidiques défavorables (Ayres et coll., 1998; Friday et coll., 1993; Kaiserauer et coll., 1988; Rickenlund et coll., 2005).
- Métabolisme : Les athlètes ayant un DERS ont souvent un taux métabolique au repos supprimé, qui sert de mécanisme de conservation de l’énergie (Koehler et coll., 2016; Melin et coll., 2015; Torstveit et coll., 2018). Cette réduction du taux métabolique au repos explique pourquoi les athlètes ayant un DERS ont un poids corporel stable malgré un déficit calorique, car les besoins caloriques de l’organisme sont réduits (Trexler et coll., 2014).
- Hématologie : Le DERS a été impliqué dans l’augmentation du risque de carence en fer, qui peut être préjudiciable à la performance et à la récupération de l’exercice. La carence en fer peut résulter directement d’une réduction de l’apport en fer alimentaire, ou être causée par la libération d’hormones qui réduisent l’absorption du fer (Badenhorst et coll., 2019 ; Ishibashi et coll., 2020).
- Psychologie : Une mauvaise santé psychologique peut contribuer au développement du DERS, mais une restriction calorique peut également avoir des conséquences psychologiques, comme des troubles majeurs de l’humeur chez les athlètes (Fagerberg, 2018). Des niveaux plus élevés de dépression, des préoccupations excessives concernant les régimes et la prise de poids (Bomba et coll., 2014, 2007), et un plus grand besoin d’approbation sociale (Strock et coll., 2020) ont tous été signalés chez les athlètes ayant un DERS.
Conséquences sur la performance
Pour de nombreux athlètes, le développement du DERS est précipité par des modifications de leur régime alimentaire pour améliorer leurs performances. Mais sans un bon équilibre entre l’intensité de l’exercice et l’apport calorique, cela a un effet négatif sur leur santé et leurs performances. La restriction calorique entraîne une réduction des réserves de glycogène musculaire (Kojima et coll., 2020) qui peut réduire la tolérance d’un athlète aux exigences de l’entraînement et de la compétition (Costill et coll., 1988). En comparaison avec des athlètes en bonne santé, il a été démontré que les athlètes féminines ayant un DERS ont un temps de réaction, une force musculaire du genou et une endurance musculaire du genou réduits (Tornberg et coll., 2017). De même, les nageuses ayant un DERS ont montré une réduction de leurs performances au cours d’une saison de natation, alors que les athlètes en bonne santé ont amélioré leurs performances (Vanheest et coll., 2014). Les baisses de performance peuvent se produire indirectement en raison des conséquences sur la santé des DERS telles que la carence en fer ou l’anémie ferriprive (Sim et coll., 2019), ou en interférant avec la capacité d’un athlète à s’entraîner et à participer à des compétitions de manière constante en raison du risque accru de maladie (Drew et coll., 2018) et de blessure (Heikura et coll., 2018; Logue et coll., 2019).
Les signes avant-coureurs du DERS
Étant donné les résultats négatifs pour la santé et les performances associés au DERS, une identification précoce est essentielle. Bien que la faible disponibilité énergétique soit la cause sous-jacente du DERS, il n’est pas recommandé de calculer le niveau de disponibilité énergétique d’un athlète sur la base de l’apport calorique et de la dépense énergétique liée à l’exercice, en raison de l’erreur de calcul considérable (Burke et coll., 2018). Il existe des outils de dépistage, tels que le questionnaire sur la faible disponibilité énergétique chez les femmes (Melin et coll., 2014) et l’outil d’évaluation clinique du DERS, pour évaluer le risque de DERS d’un athlète et guider les décisions de retour au jeu (Mountjoy et coll., 2015). Bien que ces deux outils soient précieux, ils sont destinés aux chercheurs et aux professionnels médicaux qualifiés.
Cependant, les entraîneurs, les coéquipiers, la famille et les amis sont généralement les premiers à reconnaître les signes avant-coureurs chez les athlètes qui justifient une enquête plus approfondie par un professionnel de la santé. Ces signes peuvent être les suivants :
Changements physiques :
- Absence ou irrégularité des menstruations chez les femmes
- Faible libido et déclin de la fonction érectile matinale chez les hommes
- Changements de poids ou absence de croissance et de développement attendus chez les athlètes adolescents
- Blessures et maladies récurrentes
- Température corporelle réduite et sensibilité accrue au froid
- Problèmes gastro-intestinaux tels que constipation ou ballonnements
- Pousse de poils sur le corps
Changements de comportement :
- Restrictions alimentaires, telles que la suppression de groupes d’aliments, le comptage, la mesure ou le pesage des aliments
- Évitement des activités sociales liées à l’alimentation
- Comportement secret concernant la consommation de nourriture et/ou l’exercice physique
- Préoccupation pour la nourriture, les calories, la forme du corps et le poids
- Entraînement complémentaire au-delà de ce qui est requis et/ou difficultés à prendre des jours de repos
- Troubles du sommeil et difficultés à s’endormir
Changements psychologiques :
- Devenir renfermé et reclus
- Anxiété, irritabilité et difficultés de concentration
- Attention accrue et/ou critique du corps
- Insatisfaction et distorsion de l’image corporelle
Il est important de noter qu’il ne faut jamais supposer qu’un athlète se porte bien simplement parce qu’il semble avoir un poids sain, ou même s’il est en surpoids. Les athlètes peuvent avoir un déficit calorique malgré un poids corporel stable en raison de la réduction du taux métabolique au repos. Le déficit calorique peut survenir chez les athlètes de tous les sports, quels que soient leur âge, leur taille, leur culture, leur statut socio-économique et leurs capacités sportives. L’élaboration de lignes directrices, de protocoles d’orientation et de formation pour les athlètes, les entraîneurs, les membres des équipes de soutien intégré et d’autres personnes pourrait contribuer à l’identification précoce des athlètes à risque ou victimes de la maladie.
Traitement et récupération
Tout comme ils reconnaissent les signes avant-coureurs de la maladie, les entraîneurs, les coéquipiers, la famille et les amis jouent un rôle essentiel en aidant les athlètes en difficulté à demander l’aide d’un professionnel qualifié. Cela est essentiel, car l’identification et le traitement précoces sont importants pour prévenir les conséquences à long terme du DERS sur la santé. Bien qu’il soit nécessaire de remédier au déficit énergétique sous-jacent dans le traitement du DERS, le traitement implique généralement une équipe pluridisciplinaire de professionnels de la santé pour traiter les facettes interdépendantes de cette affection, notamment un médecin en médecine sportive, un diététicien et un psychologue (Mountjoy et coll., 2015).
Dans le cas d’un DERS attribuable à une faible disponibilité énergétique involontaire, l’éducation nutritionnelle d’un diététicien peut suffire (Mountjoy et coll., 2018). Cependant, lorsqu’un athlète présente des troubles de l’alimentation ou un trouble clinique de l’alimentation, un soutien médical, alimentaire et mental continu sera généralement nécessaire (Mountjoy et coll., 2018). L’identification précoce et la gestion appropriée des troubles de l’alimentation sont particulièrement importantes, car elles permettent d’obtenir de meilleurs résultats (Wells et coll., 2020). La décision de poursuivre la pratique d’un sport chez un athlète ayant un DERS dépendra de la présentation clinique de l’athlète. Dans certains cas, un athlète peut être autorisé à s’entraîner dans un cadre supervisé avec une réévaluation continue, mais dans d’autres circonstances, l’absence de participation à des activités sera recommandée, car la poursuite de l’entraînement ou de la compétition peut constituer un sérieux danger pour la santé de l’athlète (Mountjoy et coll., 2015). Les entraîneurs et les soigneurs doivent collaborer avec l’athlète et l’équipe de traitement et ajuster la charge d’entraînement en conséquence. Tout comme les stratégies de traitement employées, le temps de récupération variera en fonction de chaque athlète, de sa situation unique et de sa présentation clinique. Tout au long du processus de récupération et de traitement, les entraîneurs, les coéquipiers, la famille et les amis jouent un rôle important en apportant leur soutien à l’athlète.
Comment encadrer les athlètes et aider à prévenir le DERS
Les organisations sportives et les personnes impliquées dans les soins aux athlètes sont dans une situation unique pour créer une culture sportive saine qui préserve la santé physique et mentale des athlètes. La création d’une culture sportive saine est essentielle pour la prévention des maladies rares. Cela implique une sensibilisation accrue par l’éducation des athlètes, des entraîneurs, des formateurs, des administrateurs, des parents et de tous ceux qui sont impliqués dans les soins aux athlètes (Mountjoy et coll., 2018), et l’adoption d’une politique de tolérance zéro pour les environnements ou les pratiques d’entraînement toxiques qui incluent la honte corporelle, l’excès d’exercice et la sous-alimentation (Ackerman et coll., 2020).
Conseils pratiques pour les entraîneurs afin de créer une culture sportive saine :
- Choisissez des capitaines ou des leaders d’équipe qui ont une relation saine avec la nourriture et le corps et qui peuvent servir de modèles aux autres athlètes
- Prévoyez des activités sociales fréquentes en équipe qui impliquent des aliments intéressants (pizza, crème glacée, etc.)
- Concentrez-vous sur l’amélioration des performances des athlètes par des stratégies non alimentaires telles que des approches mentales et psychologiques et rappeler aux athlètes que les performances sportives sont déterminées par de nombreux facteurs (y compris la génétique, l’entraînement, le sommeil, la santé mentale, etc.) et que la nutrition n’est qu’un de ces facteurs
- Ne mettez pas l’accent sur le poids en évitant les commentaires sur votre propre poids ou sur le corps d’un athlète, car même des commentaires apparemment positifs pourraient renforcer des comportements nuisibles cachés tels que la restriction alimentaire et le surentraînement. Voici quelques exemples de commentaires à éviter :
- « Tu as l’air en forme; as-tu perdu du poids? »
- « Je déteste l’allure de mes cuisses dans ce short »
- « On dirait que tu deviens de plus en plus massif »
- Recadrez le langage et évitez les conversations sur la restriction de la nourriture ou l’étiquetage des aliments comme « bon/mauvais », « sain/malsain », « bons aliments/malbouffe ». Par exemple :
- Au lieu de dire « Combien de calories y a-t-il là-dedans? » ou « Je ne peux pas manger ça », dites simplement « Non, merci ».
- Au lieu de dire « C’est mauvais pour moi. Je vais devoir faire de l’exercice après avoir mangé ça », essayez simplement de ne rien dire.
- N’intervenez pas dans l’évaluation de la composition corporelle des athlètes, y compris leur poids. Si un athlète exprime le désir de changer sa composition corporelle, il doit être adressé à un diététicien agréé pour mettre en œuvre des changements nutritionnels sûrs.
Conclusion
Depuis les découvertes fondamentales de Drinkwater dans les années 1980, on a beaucoup appris sur les conséquences de la sous-alimentation des athlètes sur la santé et la performance. Malgré les progrès significatifs qui ont été réalisés, il reste encore beaucoup de travail à faire. Cela inclut des recherches sur l’étendue du DERS dans le système sportif actuel et des changements dans les politiques visant à protéger les athlètes contre les conséquences d’une faible disponibilité énergétique sur leur santé et leurs performances.
Un certain nombre de projets liés au DERS sont en cours au sein du système sportif canadien de haut niveau, notamment l’élaboration d’un ensemble validé de protocoles (diagnostic médical/étapes) pour la prévention, le diagnostic précoce et la gestion du DERS. Pour plus d’information sur ce projet et d’autres au Canada et dans le monde, cliquez ici. Le leadership canadien sur cette question est soutenu par À nous le podium, par l’entremise de financement d’Innovations pour l’or et de Mitacs, ainsi que par B2ten et 94Forward.