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Faits saillants : 

  • La commotion cérébrale est une lésion cérébrale qui fait partie des blessures les plus courantes dans les sports de contact et de collision. 
  • Publiée en juin 2023, la déclaration de consensus d’Amsterdam résume les dernières recherches sur les commotions cérébrales effectuées lors de la 6e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport.
  • Cet article présente des mises à jour basées sur ce consensus international qui peuvent être utilisées pour optimiser les processus liés aux commotions cérébrales dans votre sport.
  • L’auteure présente les mises à jour en les reliant aux « 12 R » de la gestion clinique des commotions cérébrales (Reconnaître, Réduire, Retirer, Réévaluer, Repos (relatif), Réadaptation, Référer (aiguillage), Récupérer, Retourner à l’apprentissage/Retourner au sport, Reconsidérer, Raffiner, Retirer). 
  • L’auteure fournit également des liens vers des ressources canadiennes sur les commotions cérébrales et des calendriers sur les mises à jour nationales.

Introduction

Bien souvent, les personnes qui pratiquent un sport connaissent quelqu’un qui a subi une commotion cérébrale. Les commotions cérébrales sont des lésions cérébrales qui surviennent à la suite d’un choc direct ou indirect à la tête. Les commotions cérébrales entraînent de nombreux symptômes différents signalés par l’athlète ou la personne blessée et par d’autres personnes observant les signes (Davis et al., 2023a).1 Si l’on soupçonne la présence d’une commotion cérébrale, l’athlète, la participante ou le participant blessé doit être retiré du jeu ou du sport et être suivi par un professionnel de la santé (Patricios et al., 2023a).2 Heureusement, la plupart des individus se rétablissent dans les quatre premières semaines suivant une commotion cérébrale, bien que jusqu’à 20 à 30 % des jeunes et des adultes puissent présenter des symptômes qui durent plus longtemps (Schneider et al., 2021 ; Zemek et al., 2016).3 4

Entre-temps, la recherche sur les commotions cérébrales continue d’évoluer rapidement. Depuis 2001, de nouvelles déclarations internationales sur les commotions cérébrales sont publiées tous les quatre ans. Publiée en 2017, la déclaration de consensus de Berlin résume les données disponibles au moment de la 5e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport et formule des recommandations pour la prise en charge des commotions cérébrales (Aubry et al., 2002 ; McCrory et al., 2005, 2009, 2013, 2017).5-9 Ces recommandations ont été conçues pour être adaptées aux différents environnements sportifs dans le monde entier.

Le Canada a adopté une approche harmonisée de la gestion des commotions cérébrales liées au sport en 2017. À l’époque, le Premier ministre Trudeau a demandé à deux ministres fédéraux (ministre des Sports et des Personnes handicapées et ministre de la Santé) de travailler ensemble pour déployer « une stratégie pancanadienne sur les commotions cérébrales. » Il leur a également demandé de sensibiliser conjointement les parents, tutrices et tuteurs, les entraîneurs, les participantes et participants aux sports et les athlètes au traitement des commotions cérébrales.

Parachute, organisme caritatif national de prévention des blessures au Canada, a dirigé l’élaboration et la publication en ligne des Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport, une première au Canada. Le Comité consultatif d’experts sur les commotions cérébrales de Parachute a contribué à l’élaboration de ces lignes directrices, grâce au financement de l’Agence de santé publique du Canada et au soutien de Sport Canada. Avec les membres de son comité consultatif, Parachute a également travaillé avec des organisations sportives nationales pour développer des protocoles, des processus et des ressources sur les commotions cérébrales spécifiques au sport (pour les écoles, les organisations sportives et les professionnels de la santé), y compris des stratégies de retour au sport spécifiques au sport. Plus récemment, en se basant sur les obstacles à la mise en œuvre identifiés, Parachute et une équipe de chercheurs du Sport Injury Prevention Research Centre [Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives] ont créé une boîte à outils pour faciliter l’utilisation des protocoles et aider les organisations sportives à appliquer les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport à leur contexte sportif (Schneider et al., 2020).10

Mises à jour des recommandations internationales 

La déclaration de consensus international d’Amsterdam sur les commotions cérébrales dans le sport a été publiée en juin 2023 dans le British Journal of Sports Medicine (Patricios et al., 2023a).2 Cette déclaration résume les résultats de la 6e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport et évalue les données de la recherche jusqu’à la date de la rencontre (Schneider et al., 2022).11 La pandémie de COVID-19 a retardé la conférence de deux ans, de sorte que six ans se sont écoulés entre la 5e et la 6e conférence internationale de consensus et les déclarations qui en ont découlé.

J’ai eu le plaisir de coprésider le comité scientifique et d’être la première co-auteure de la 6e déclaration de consensus qui en a résulté. Dans ce processus, nous avons engagé 114 coauteurs dans le monde entier et examiné 78 018 citations (Schneider et al., 2023a).12 Cet énorme travail d’équipe a abouti à la déclaration de consensus d’Amsterdam (Patricios., 2023a).2 Nous avons reçu des contributions étonnantes de la part de chercheurs et de cliniciens qui collaborent avec de nombreux sports différents et dans de nombreux pays à travers le monde. Après quatre années de préparation, une conférence ouverte de deux jours réunissant plus de 600 participants s’est tenue à Amsterdam en octobre 2022 (Schneider et al., 2023a).12 Une conférence ouverte d’une journée a été organisée à Amsterdam en octobre 2022 (Schneider et al., 2023a).12 Après la conférence, le quatrième jour, un groupe d’experts s’est rencontré pour élaborer de nouveaux « outils » relatifs aux commotions cérébrales, notamment : un outil d’identification des commotions cérébrales mis à jour, un outil d’évaluation des commotions cérébrales dans le sport et un nouvel outil nommé le SCOAT (Sport Concussion Office Assessment Tool) (Davis et al., 2023b, 2023c ; Echemendia et al., 2023a, 2023b ; Patricios et al., 2023b).13-17

La déclaration de consensus qui en résulte résume les principales conclusions des 10 sujets examinés et d’autres domaines pertinents pour la gestion des commotions cérébrales à partir des dernières preuves disponibles.1,12 18-27 Dans notre éditorial « Appel à l’action pour les cliniciens ! », nous invitons toutes les parties prenantes dans le domaine des commotions cérébrales à adapter les recommandations pour les appliquer à leur contexte particulier (Schneider & Patricios, 2023).28 Et ce faisant, nous encourageons les parties prenantes à optimiser les soins aux participantes, aux participants et aux athlètes risquant de subir une commotion cérébrale, et à améliorer la détection et la gestion des commotions cérébrales dans le sport.

Cet article résume la dernière déclaration de consensus international sur les commotions cérébrales dans le sport2 qui comprend des recommandations sur la façon de prévenir, de détecter et de gérer les commotions cérébrales dans le sport (Patricios et al., 2023a). Dans cet article, nous partageons des principes clés et des liens vers des ressources pour vous aider, vous et votre équipe, à adopter les recommandations les plus récentes pour gérer les participantes, les participants et les athlètes, les individus qui ont subi une commotion cérébrale ou ceux qui sont à risque d’en subir.

Quelles sont les nouveautés de la déclaration de consensus d’Amsterdam ?

Outre la mise en évidence dans cet article de certains des nouveaux résultats pertinents pour les différentes parties prenantes du sport, la déclaration de consensus elle-même contient encore plus de détails. D’autres résultats de la déclaration figurent dans deux numéros du British Journal of Sport Medicine de juin 2023 : volume 57, numéro 11 et volume 57, numéro 12.

Le premier R est la Réduction, car la prévention est essentielle pour réduire le nombre de commotions cérébrales dans le sport. En fin de compte, si nous pouvons prévenir les commotions cérébrales avant qu’elles ne se produisent, le sport sera plus sécuritaire pour les participantes, les participants et les athlètes, et les commotions cérébrales constitueront un fardeau moins lourd pour la santé publique. S’inspirant de la revue systématique sur la prévention (Eliason et al., 2023)24, les stratégies recommandées pour réduire ou prévenir les commotions cérébrales comprennent (Patricios et al., 2023a) 2 :

  • les politiques ou les changements aux règlements (par exemple, l’interdiction des mises en échec au hockey sur glace pour les jeunes, la limitation du temps d’entraînement avec contact au football américain)
  • l’équipement de protection individuelle (par exemple, le port d’un protège-dents au hockey sur glace pour les jeunes)
  • des stratégies d’entraînement (par exemple, l’utilisation de l’entraînement neuromusculaire dans les échauffements)
  • les stratégies de gestion des commotions cérébrales visant à réduire le nombre de commotions récurrentes (par exemple, l’obligation de retirer le joueur du jeu si l’on soupçonne une commotion cérébrale, l’adoption d’une procédure d’autorisation de retour au jeu).

Si l’on soupçonne une commotion cérébrale, il est important de Reconnaître et de Retirer l’individu de la situation « à risque » et de s’assurer qu’il bénéficie d’un suivi approprié auprès d’un professionnel de la santé. Le Concussion Recognition Tool 6 (CRT6, 2023)29 est un outil destiné à être utilisé par tous les partenaires impliqués dans le sport, y compris les parents ou tuteurs, les entraîneurs, les joueurs, les arbitres et les gestionnaires. Le CRT6 les aide à reconnaître une éventuelle commotion cérébrale. Si vous pensez à la plupart des événements sportifs, en particulier dans le sport communautaire et le sport jeunesse, il n’y a généralement pas de professionnel de la santé sur place (Echemendia et al., 2023a).15 Par conséquent, le CRT6 comprend un processus par étapes incluant les signes d’urgence (c’est-à-dire quand appeler une ambulance), les indices visibles de commotion cérébrale, les symptômes de commotion cérébrale et les questions relatives à la prise de conscience de la participante, du participant ou de l’athlète de sa situation. Si l’on soupçonne une commotion cérébrale, la joueuse ou le joueur doit être évacué et faire l’objet d’une évaluation médicale. Le CRT6 peut être utilisé par toute personne travaillant dans le domaine du sport, en particulier dans les sports de contact et de collision.

Le SCAT6 est un outil qui comprend plusieurs tests différents. Il est destiné à être utilisé par les professionnels de la santé pour Reconnaître une commotion cérébrale dans le cadre de leur évaluation clinique sur la ligne de touche et dans les trois premiers jours suivant la commotion cérébrale (SCAT6, 2023 ; SCAT6 pour enfants, 2023).30 31 Le SCAT6 est une évolution du SCAT5 précédent. Pour Réévaluer les participants, les athlètes et les patients souffrant d’une commotion cérébrale en cabinet, il existe le Sport Concussion Office Assessment Tool, appelé le SCOAT6 (SCOAT6, 2023 ; Child SCOAT6, 2023).32 33 Le SCOAT6 est un outil nouvellement développé qui combine des tests précédemment établis qui évaluent différents domaines de fonction pouvant être affectés par une commotion cérébrale (par exemple, l’équilibre, le mouvement des yeux, la coordination, la fonction du cou, la réflexion en mouvement,…). Le SCOAT6 est destiné à fournir une série de tests que les professionnels de la santé peuvent utiliser en cabinet entre le 3e et 30e jour et au-delà. Les versions pour enfants des outils pour adultes sont destinées aux professionnels de la santé qui les utilisent avec des enfants âgés de 8 à 12 ans (Child SCAT6, 2023 ; Child SCOAT6, 2023).

Les recherches récentes ont démontré que le retour à l’exercice tôt dans le traitement de la commotion cérébrale a un effet positif sur la récupération (Leddy et al., 2023).25 La déclaration de consensus d’Amsterdam recommande un Repos relatif pendant les 24 à 48 premières heures suivant la blessure seulement, y compris un temps d’écran limité. La reprise d’une activité physique légère tolérée (comme la marche) dans les 48 premières heures est recommandée s’il n’y a pas de risque de blessure. Il a été démontré que l’exercice aérobique dans les 2 à 10 jours suivant une commotion cérébrale liée au sport favorise la récupération et prévient la persistance des symptômes. Il est donc recommandé d’augmenter progressivement l’intensité de l’exercice, en fonction des niveaux de tolérance des symptômes, tant qu’il n’y a pas de risque d’impact à la tête, de collision ou de chute. Une légère aggravation des symptômes (jusqu’à 2 points sur une échelle de 10 points) avec l’exercice est acceptable tant que les symptômes s’améliorent dans l’heure qui suit (Patricios et al., 2023a).2

Les personnes de tous âges (c’est-à-dire les enfants, les adolescents et les adultes) qui présentent des symptômes continus (persistants) pendant plus de 4 semaines devraient être Référées (aiguillées) pour une évaluation plus approfondie par des cliniciens spécialisés dans les commotions cérébrales (Patricios et al., 2023a ; Yeates et al., 2023).2 27 La Rééducation cervicovestibulaire (c’est-à-dire un traitement individualisé du cou et de l’équilibre) est recommandée pour les personnes souffrant de vertiges, de douleurs cervicales ou de maux de tête liés à leur commotion, si l’un de ces symptômes dure plus de 10 jours (Patricios et al., 2023a ; Schneider et al., 2023b).2 22 Cette rééducation doit être effectuée en association avec des exercices aérobiques. Le diagnostic des commotions cérébrales et l’évaluation de la Récupération sont individualisés et continuent d’être basés sur les évaluations des professionnels de la santé. Bien que de nombreuses formes de technologie (par exemple, les scanneurs cérébraux, les tests sanguins et salivaires) soient prometteuses du point de vue de la recherche, ces technologies ne sont pas encore prêtes pour la gestion courante des commotions cérébrales (Patricios et al., 2023a ; Tabor et al., 2023).2 23

La déclaration de consensus a également publié de nouvelles évolutions des stratégies de Retour à l’apprentissage et de Retour au sport. Les principaux changements apportés à la stratégie de retour au sport sont les concepts des trois premières étapes de la stratégie en tant que phase de « traitement » de la commotion cérébrale. Au cours de ces trois premières étapes, une légère aggravation des symptômes (1 à 2 points sur une échelle de 0 à 10) pendant et après des activités qui ne présentent aucun risque de contact, de collision ou d’impact à la tête est autorisée à condition qu’elle disparaisse dans l’heure qui suit. Une fois que les symptômes liés à la commotion cérébrale et les résultats cliniques au repos et à l’effort physique ont disparu et que le médecin a donné son accord, la participante, le participant ou l’athlète peut passer aux trois dernières étapes de la stratégie de retour au sport (Patricios et al., 2023a).2

La question du Réexamen des effets résiduels potentiels des commotions cérébrales est complexe et très importante. L’examen systématique des effets potentiels à long terme a révélé que ni les athlètes amateurs ni les athlètes professionnels pratiquant des sports de collision ne semblent présenter un risque accru de problèmes de santé mentale ou de suicide. Les athlètes amateurs ne présentent pas un risque plus élevé de troubles neurologiques par rapport à la population générale. Cependant, une incidence légèrement plus élevée de certaines maladies neurologiques a été décrite dans des groupes de joueurs professionnels de football américain et de soccer professionnel. Le sujet de l’encéphalopathie traumatique chronique est également abordé (Iverson et al., 2023).19

Un défi dans la recherche actuelle est que de nombreux facteurs qui sont connus pour affecter la santé du cerveau à long terme n’ont souvent pas été évalués, comme la santé cardiaque, le tabagisme, l’hypertension, la génétique et d’autres facteurs (Iverson et al., 2023).19 Cette déclaration propose qu’un processus de collaboration impliquant des individus avec de nombreux types d’expertise pour mieux comprendre les effets potentiels à long terme de la commotion cérébrale, ainsi qu’un groupe de travail pour se concentrer sur l’élaboration de recommandations pour la recherche future dans ce domaine, sont nécessaires (Patricios et al., 2023a).2 Compte tenu de la complexité de ce domaine, il est hors de la portée de cet article d’entrer dans les détails. Cependant, vous pouvez consulter la déclaration de consensus, la revue systématique et un balado des auteurs de cette revue.

Une nouvelle section a été ajoutée à ce consensus : l’examen des facteurs à prendre en compte pour déterminer le moment du Retrait. Il est reconnu que les décisions relatives au retrait sont complexes et qu’elles doivent tenir compte de multiples facteurs. Un processus de prise de décision partagée incluant une équipe de cliniciens multidisciplinaires devrait être engagé tout en prenant en compte les facteurs liés aux préférences de l’athlète, aux preuves scientifiques, au sport, à la blessure, à l’aptitude à reprendre le sport, à la tolérance au risque et aux facteurs socioculturels. En raison des effets positifs de l’exercice sur la santé, il est également important de considérer les sports à moindre risque comme des moyens de maintenir un mode de vie actif (Makdissi et al., 2023 ; Patricios et al., 2023a).2 20

Nous soulignons également la nécessité de Raffiner les recommandations pour certaines populations (Patricios et al., 2023a).2 Par exemple, il y a peu de documentation disponible pour les athlètes para. Un effort continu est également en cours pour adapter nos outils récemment publiés pour les athlètes para avec différents handicaps. Les recommandations pour les populations spécifiques à l’âge ont été raffinées. Compte tenu des considérations relatives au développement des enfants âgés de 8 à 12 ans, des outils spécifiques aux enfants (c’est-à-dire le SCAT6 pour enfants et le SCOAT6 pour enfants) ont été créés. Il est également important de se rappeler que pour les enfants et les adolescents, le retour à l’école demeure une priorité et devrait être au centre des préoccupations des enfants et des adolescents athlètes ou sportifs. Les stratégies de retour à l’apprentissage et de retour au sport peuvent être mises en œuvre simultanément.

Les considérations éthiques liées aux commotions cérébrales ont également fait l’objet d’une attention particulière dans cette déclaration de consensus (Patricios et al., 2023a ; Schneider et al., 2023a).2 12 Ces considérations portaient sur les conflits d’intérêts potentiels, la transparence, l’inclusion des voix des parties prenantes et les principes d’équité, de diversité et d’inclusion, qui ont également été soulignés dans le processus de consensus et dans la déclaration. Lors de la conférence d’Amsterdam, nous avons voté sur les priorités de la recherche future. Et pour nous aider à aller de l’avant, nous avons souligné dans notre document méthodologique les principaux défis dans la littérature de recherche.

Quelles mesures pouvons-nous prendre dans notre sport ?

Les travaux de recherche sur les commotions cérébrales continuent d’évoluer rapidement. Il en va de même pour les recommandations relatives à la prévention, à la détection et à la gestion des commotions cérébrales. Un processus continu de mise à jour des processus harmonisés relatifs aux commotions cérébrales au Canada est également en cours. Restez à l’écoute pour de futures mises à jour d’ici la fin de l’année 2023. D’ici là, voici des liens vers des messages clés sur les mesures à prendre et les ressources publiées récemment, dont beaucoup ont été décrites dans cet article.

De plus, les ressources canadiennes suivantes ont fait partie de la stratégie nationale d’harmonisation et sont actuellement mises à jour :

Ressources liées à la santé : 

Le SIRC consacre également une section de son site Web aux ressources canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport. Cette page comprend :

  • des vidéos mettant en évidence les faits et les mythes concernant les commotions cérébrales
  • une trousse canadienne d’outils de sensibilisation, comme des activités, des affiches, des vidéos et d’autres ressources à l’appui de la campagne Nous sommes entêtés 
  • des vidéos et des outils d’éducation provenant de partenaires de tout le Canada.
  • De plus, il existe des liens vers des revues de littérature sur les commotions cérébrales, des protocoles, des politiques, des pratiques exemplaires, une bibliographie d’études sur les commotions cérébrales rédigées (ou co-rédigées) par des chercheuses, chercheurs ou des praticiennes et praticiens canadiens, ainsi que des ressources provenant des éditions précédentes du Symposium annuel sur les commotions cérébrales dans le sport au Canada.

Chaque consensus est le fruit d’un effort concerté entre différents sports et d’une participation mondiale de la part de chercheuses et chercheurs, de cliniciennes et cliniciens, d’autrices et auteurs et de membres de comités. Les déclarations de consensus international qui en résultent nous permettent d’utiliser les données scientifiques les plus récentes pour continuer à faire évoluer nos protocoles et processus respectifs en matière de commotions cérébrales liées au sport, par exemple en appliquant les 12 R. En fin de compte, l’évolution des protocoles et des processus nous permet d’optimiser les soins prodigués à tous les sportifs et athlètes ayant subi une commotion cérébrale et de réduire le risque de commotion cérébrale pour les autres.


A propos de(s) l'auteur(s)

Kathryn Schneider PT, PhD, University of Calgary.

Kathryn Schneider est professeure associée et clinicienne scientifique (physiothérapeute) à l’université de Calgary, plus précisément au centre de recherche sur la prévention des blessures sportives de la faculté de kinésiologie. Ses recherches portent sur la prévention, la détection et le traitement des commotions cérébrales liées au sport. Elle est spécialiste clinique en physiothérapie musculo-squelettique, membre de l’Académie canadienne des physiothérapeutes manuels et experte en réadaptation vestibulaire. Sa pratique clinique se concentre sur le traitement des personnes (des participants à des sports récréatifs aux athlètes d’élite ou professionnels) qui présentent des symptômes continus à la suite d’une commotion cérébrale liée au sport. Elle a co-présidé le comité scientifique du Consensus international sur les commotions cérébrales dans le sport et fut première co-auteure de la Déclaration de consensus international d’Amsterdam. Elle est également membre du groupe de travail du gouvernement fédéral sur les commotions cérébrales dans le sport et codirige le comité intégré d’application des connaissances et d’engagement des parties prenantes du Réseau canadien des commotions cérébrales.

Références

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