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Points saillants

  • Comme environ 75 % des jeunes Canadiens participent à des activités sportives organisées pour les jeunes, le sport est particulièrement bien placé pour promouvoir la santé mentale et le bien-être des mères.
  • Le sport chez les jeunes offre aux mères les possibilités suivantes :
    • donner un sens à leur vie grâce à l’entraînement et au leadership;
    • éprouver de la fierté et de la joie en observant leur enfant en compétition;
    • interagir avec d’autres adultes et d’élargir leur réseau social;
    • renforcer leurs relations familiales;
    • adopter des comportements sains.
  • Cet article propose 7 conseils aux administrateurs de sport pour les jeunes, aux responsables de programmes et aux familles pour créer des expériences et des résultats positifs pour les mamans du sport pour les jeunes.

Maman sportive (nom féminin)

  1. Une personne qui ne cesse de faire tout ce qu’il faut pour mener à bien tout ce qui doit être fait pour son enfant. Point final. [Voir aussi « supermaman » ou « superhéroïne ».]

Les parents ayant un enfant ou un adolescent impliqué dans le sport savent que, parallèlement aux responsabilités quotidiennes de la parentalité, le sport pour les jeunes exige du temps, de l’argent et un certain degré de retenue émotionnelle (Hayward et coll., 2017). Ils savent aussi qu’il s’accompagne d’occasions de relever de nouveaux défis, d’appartenir à une communauté et de vivre des expériences positives avec leurs enfants (Wiersma et Fifer, 2008).

une maman qui a l'air stressée alors qu'elle est assise à table pour aider son enfantEn tant que force centrale dans de nombreuses familles canadiennes, les mères adoptent de nombreux rôles pour faciliter les activités sportives de leurs enfants et maintenir l’ordre familial. Bien que de nombreuses mères assument ces rôles, le temps et l’énergie nécessaires pour toujours être une « bonne mère » peuvent avoir un coût pour la santé physique et mentale des mères.

Selon Statistique Canada (2020), les mères consacrent plus de temps que les pères aux soins des enfants et aux tâches domestiques. En outre, les mamans sacrifient souvent leurs propres besoins, y compris leur propre participation à des activités sportives et d’exercice, pour s’adapter aux activités de loisirs de leur enfant (Bean et coll., 2019). Par conséquent, les mamans disposent de peu de temps pour les loisirs et la socialisation.

Ainsi, les recherches montrent que les mères sont moins actives physiquement que les pères et les femmes qui ne sont pas mères (McIntyre et Rhodes, 2009). Malheureusement pour les mères, l’un des résultats possibles de ce temps réduit pour les loisirs est leur probabilité accrue de développer des problèmes de santé mentale (Craike et coll., 2010). En fait, une étude sur la santé mentale des mères a montré que la vulnérabilité du rôle de mère, la peur de ne pas être un bon parent et les préoccupations générales pour le bien-être de l’enfant sont des prédicteurs courants de problèmes de santé mentale chez les mères (Blegen et coll., 2010). Pour cette raison, les contextes qui offrent aux mères des occasions de valider leur rôle parental et qui sont favorables au bien-être de leur enfant sont bien adaptés pour cibler la santé mentale des mères.

La question qui se pose alors est la suivante : quel contexte offre une occasion pour promouvoir de façon rentable la santé mentale des mères, tout en évitant tout temps et coût financier supplémentaires pour les mères? Étant donné qu’environ 75 % des jeunes Canadiens participent à des activités sportives organisées pour les jeunes (Aubert et coll., 2021), le sport est particulièrement bien placé pour promouvoir le bien-être des mères. Le présent article illustrera comment le fait d’avoir des enfants impliqués dans le sport chez les jeunes peut améliorer le bien-être des mères sportives en leur donnant l’occasion de diriger, de socialiser avec d’autres, d’éprouver de la fierté et du bonheur, de renforcer les liens familiaux et d’adopter des comportements sains.

Comment être une « maman sportive » peut favoriser le bien-être

À travers des décennies de recherche scientifique, plusieurs rôles fondés sur le genre ont émergé pour les mamans sportives (Bean et coll., 2014). Ces rôles comprennent l’organisation et la préparation des repas, la conduite des enfants aux entraînements et aux compétitions, le blanchiment des uniformes et l’achat de nouveaux équipements, ainsi que la coordination d’horaires chargés (Coble, 2010; Fraser-Thomas et coll., 2013). De nombreuses mères offrent aussi généreusement de reproduire ces rôles pour les coéquipiers de leur enfant et adoptent parfois des postes de direction ou d’entraînement au sein de l’équipe. De plus, les mères apportent leur soutien et leurs encouragements pendant les compétitions et offrent leurs commentaires pendant le trajet de retour en voiture (Tamminen et coll., 2017).

Les rôles et responsabilités que les mères assument dans le sport des jeunes peuvent sembler stressants. Cependant, il y a des raisons d’être optimiste quant au sport comme contexte pour améliorer le bien-être des mamans (Sutcliffe et coll., 2021). En fait, dans les bonnes circonstances, le sport organisé peut offrir plusieurs avantages aux mères (Wiersma et Fifer, 2008). Ces avantages comprennent les possibilités suivantes :

  • famille faisant du patinage acquérir du sens grâce à l’entraînement et au leadership (la « maman entraîneuse »);
  • éprouver de la fierté et de la joie en voyant leur enfant participer à des compétitions (la « maman fière et heureuse »);
  • interagir avec d’autres adultes et d’élargir leurs réseaux sociaux (la « maman connectée »);
  • renforcer leurs relations familiales (la « maman de famille »);
  • adopter des comportements sains (la « maman active »).

Les mères font beaucoup pour leurs enfants, leurs familles et les communautés sportives de jeunes. Il est temps pour les programmes de sport pour les jeunes de promouvoir intentionnellement ces résultats pour les mères.

La maman entraîneuse

Bien que l’entraînement soit souvent considéré comme un rôle paternel dans le sport des jeunes, les mères sont tout aussi bien équipées pour entraîner et en tirent de grands bénéfices. En fait, les mères entraîneuses déclarent se sentir plus enrichies dans la vie grâce à l’entraînement du sport chez les jeunes (Leberman et LaVoi, 2011). C’est particulièrement le cas lorsque les mères entraîneuses passent plus de temps avec leur enfant et ses coéquipiers, qu’elles favorisent l’acquisition de nouvelles aptitudes à la vie quotidienne au sein de l’équipe et qu’elles servent de modèle positif (Leberman et LaVoi, 2011).

maman qui entraîne un match de softballL’entraînement permet aux mères d’interagir et d’établir des liens avec leur enfant en dehors de la maison et de mieux connaître les amis de leur enfant (Leberman et LaVoi, 2011). Cette familiarité avec le groupe peut également donner aux mères un aperçu et une tranquillité d’esprit quant au type d’influence que l’équipe exerce sur leur propre enfant. De plus, devenir entraîneuse peut donner aux mères l’occasion de favoriser l’estime de soi chez les enfants athlètes (Coble, 2010). Comme l’a rapporté une mère entraîneuse : « Cette estime de soi que vous voyez dans le succès que les enfants obtiennent lorsqu’ils font bien, je trouve cela vraiment gratifiant ». (Leberman et LaVoi, 2011, p. 481)

Enfin, les mères entraîneuses remettent en question les perceptions des femmes occupant des postes de direction dans le sport et représentent un modèle positif pour leurs athlètes. Plus précisément, si les mères remplissent leur rôle d’entraîneuse, les jeunes (et peut-être même les partenaires et les membres de la mère au sein de l’organisation sportive) peuvent avoir une perception positive du leadership féminin (Leberman et LaVoi, 2011). Par conséquent, les mères entraîneuses ont le potentiel de modifier les normes de genre au niveau organisationnel et d’encourager d’autres femmes à se porter volontaires pour occuper des postes de direction dans le sport des jeunes. Néanmoins, toutes les mères ne seront pas intéressées par le bénévolat pour un poste d’entraîneur, il est donc tout aussi important de trouver des moyens d’accroître le bien-être des mères par le sport en tant que spectatrices.

La maman fière et heureuse

Group of three female sport fans cheering for a team. Wearing red and white.Le sport des jeunes est particulièrement bien placé pour que les mères éprouvent des émotions positives en observant le développement de leurs enfants athlètes (Bernsten et coll., 2011). Dès le départ, l’inscription des jeunes au sport procure aux mères des sentiments initiaux de satisfaction et d’excitation en réponse à la fourniture d’expériences de développement positives pour leur enfant (Newport et coll., 2020). Ensuite, l’observation de leur enfant pendant les séances d’entraînement et les compétitions permet aux mères d’éprouver de la fierté et de la joie en voyant leur enfant coopérer avec les autres, améliorer ses compétences et éprouver leurs propres émotions positives liées au sport.

Les expériences émotionnelles qui sont à la fois positives et récurrentes sont fondamentales pour le bien-être humain. Par conséquent, la nature perpétuelle des expériences positives disponibles pour les mères dans le sport n’est pas anodine. Bien qu’il s’agisse d’un excellent point de départ, les émotions positives que les mères ressentent en observant leur enfant dans le sport se limitent généralement à l’entraînement et aux compétitions, ce qui ne représente qu’une fraction de l’expérience sportive des jeunes. Il est donc important de tirer parti de chaque composante du système sportif des jeunes pour la santé mentale des mères, comme le capital social que les mères peuvent acquérir grâce à leur participation.

La maman connectée

L’une des pistes les plus prometteuses pour promouvoir la santé mentale des mères dans le sport est la possibilité supplémentaire d’interagir avec d’autres adultes (Brown, 2014). La relation entre le soutien social perçu et la santé mentale positive est bien établie. Et le sport pour les jeunes offre aux mères la possibilité de nouer des relations sociales avec des personnes qu’elles n’auraient jamais rencontrées autrement.

Ces relations commencent généralement par des salutations amicales avant et après les compétitions, mais ont le potentiel d’évoluer vers des amitiés durables. Par exemple, certaines mères sportives deviennent suffisamment à l’aise avec d’autres parents pour les aider à faire face à des expériences émotionnelles négatives (Neely et coll., 2017). Considérant que les saisons de sport pour les jeunes se déroulent souvent sur plusieurs mois, les mères ont le temps de s’immerger dans une communauté de mamans sportives et peuvent même commencer à s’identifier à leur nouveau groupe social.

Femmes marchant sur un chemin recouvert de neige avec une poussetteLes mères sportives peuvent commencer à percevoir la communauté sportive comme un groupe social significatif auquel elles s’identifient (Peter, 2011). Les identités de groupe jouent un rôle important dans la vie des parents car elles répondent à un besoin humain fondamental, à savoir le sentiment d’appartenance (Baumeister et Leary, 1995). L’implication dans l’équipe sportive de leur enfant peut donc donner aux mères des perceptions de similarité et de connexion avec les autres parents. Et à leur tour, les mères sportives peuvent considérer le groupe comme une partie importante et joyeuse de leur vie.

Développer de nouvelles amitiés et faire partie d’un groupe sont des aspects essentiels du bien-être humain, et le sport pour les jeunes offre les deux aux mères. Compte tenu de tout ce que les mères font dans le sport et en dehors, la promotion de leur socialisation par le biais du système sportif des jeunes devrait être une priorité. De la même manière, l’importance du sport sur la vie familiale des mères est importante.

La maman de famille

Le maintien de relations solides entre tous les membres de la cellule familiale est important pour la santé mentale. Dans le sport pour les jeunes, les mères ont de nombreuses occasions de renforcer leurs relations avec leurs enfants.

Par exemple, bien que les exigences permanentes du sport pour les jeunes en matière de transport soient souvent considérées comme un fardeau, elles constituent néanmoins un moment où les parents et les enfants peuvent communiquer (Tamminen et coll., 2017). Le temps de transit donne aux mères le temps de fournir des commentaires liés à la performance et des renforcements positifs. Il offre également du temps aux mères pour rattraper la journée de leur enfant et discuter de sujets en dehors du sport.

Mother, father and daughter playing volleyball in the park. De plus, le partage d’expériences positives et négatives liées au sport peut rapprocher les parents de leur enfant (Clarke et coll., 2016). Par exemple, certains parents ont indiqué que le fait de naviguer dans la désélection (être coupé d’une équipe) avec leur enfant a amélioré leur relation (Neely et coll., 2017). Prises ensemble, les possibilités de communiquer avec leur enfant et de l’aider à réguler ses émotions à travers des expériences difficiles peuvent avoir un effet positif sur la relation parent-enfant.

Parallèlement à la relation parent-enfant, le sport chez les jeunes peut également servir à améliorer les relations des mères avec leur partenaire. La satisfaction relationnelle des couples de parents est un prédicteur important de la santé mentale, et l’effort d’équipe requis dans le sport pour les jeunes peut être bénéfique pour les parents à cet égard (Whitton et Whisman, 2010).

Plus précisément, les défis logistiques liés au fait d’avoir au moins un enfant athlète peuvent peser sur les couples, d’où l’importance de discuter ouvertement des objectifs liés à la participation de leur enfant au sport. Il est également possible pour les parents de vivre des moments d’appréciation l’un envers l’autre à travers leur engagement dans le sport pour les jeunes. Par exemple, dans une étude, une mère a expliqué : « Parfois [mon partenaire] saute des réunions et les annule [pour regarder le sport de notre enfant], je ne sais pas exactement comment, mais ça me fait du bien quand il vient regarder les matchs. » (Dorsch et coll., 2015, p. 12)

L’engagement des mères dans le sport organisé offre de nombreuses occasions de créer des liens avec les membres de la famille, ce qui constitue un prédicteur significatif du bien-être. Les mamans peuvent également connaître des occasions d’améliorer leur santé physique en s’impliquant dans le système sportif des jeunes.

La maman active

Malgré la relation bien connue entre la santé physique et mentale, de nombreuses mères peinent à trouver le temps de faire de l’exercice régulièrement. En fait, le fait de devenir parent prédit des niveaux d’activité physique plus faibles chez les mères, et le taux d’activité physique des mères a diminué au cours des dernières décennies (Archer et coll., 2013; Bean et Wimbs, 2021). Il est donc essentiel de créer des opportunités d’exercice pour les mères là où elles se trouvent déjà. Bien que les preuves à cet égard n’en soient qu’à leurs débuts, le sport chez les jeunes peut offrir un véhicule viable pour promouvoir l’activité physique chez les mères.

maman qui fait ses lacetsLors des compétitions, les parents passent la plupart de leur temps à regarder leur enfant participer à des compétitions. Cependant, de nombreux parents seraient d’accord pour dire que le fait de regarder les séances d’entraînement n’est pas aussi important. Alors, comment tirer parti de ce temps pour la santé physique des parents? Dans la plupart des environnements sportifs pour les jeunes, qu’il s’agisse d’un terrain extérieur ou d’une arène intérieure, il y a suffisamment d’espace pour que les mères puissent faire des exercices individuels ou collectifs.

Par exemple, un chercheur a décrit l’habitude régulière de « marcher dans les escaliers » pendant la pratique du hockey (Misener, 2020). De la même manière, les mères peuvent envisager de marcher le long du périmètre du terrain de soccer ou de trouver un espace ouvert pour organiser des exercices de groupe en circuit. Quel que soit le format, les programmes sportifs et les entraîneurs devraient encourager l’activité physique facultative pendant les séances d’entraînement pour les parents. Le sport pour les jeunes ne devrait pas constituer un obstacle à l’activité physique des parents. 

Comment les programmes de sport pour les jeunes peuvent favoriser le bien-être des mamans

Les programmes de sport organisés pour les jeunes ont le potentiel de promouvoir le bien-être des mères de plusieurs façons. Voici 7 suggestions sur la façon dont les administrateurs de sport pour les jeunes, les responsables de programmes et les familles peuvent créer des expériences et des résultats positifs pour les mamans de jeunes sportifs :

  • Les mères méritent d’avoir la possibilité de partager leurs compétences et leurs expériences en tant qu’entraîneuses. Dans le cadre du sport récréatif pour les jeunes, les mères et les pères devraient avoir une chance égale de se porter volontaires pour des postes d’entraîneurs. Dans les contextes de sport jeunesse plus compétitifs où les entraîneurs sont sélectionnés, les organisations et les intervenants administratifs devraient prendre en compte l’expérience et l’expertise pertinentes des mères et des pères. 
  • Les mères méritent de voir leur travail acharné et leur dévouement se refléter dans les expériences sportives de leurs enfants. Plus précisément, il faut envisager de permettre aux mères d’être présentes et de ne pas être dérangées pendant les compétitions. S’il y a d’autres enfants dont il faut s’occuper pendant que l’enfant athlète participe à la compétition, le coparent peut envisager de s’occuper des enfants pendant que la mère est spectatrice.
  • Les mères méritent d’avoir la possibilité de se socialiser à travers les activités sportives de leur enfant. Pour activer le développement d’un réseau de parents sportifs, l’entraîneur ou le gérant de l’équipe peut envisager d’organiser un événement social au début de la saison pour faciliter les présentations entre les parents. Une autre solution consiste à utiliser les plateformes de réseaux sociaux (par exemple, le groupe Facebook) pour mettre les parents en relation.

mamman et fille joue au soccer

  • Les mères méritent d’appartenir et de s’identifier à un groupe en dehors du foyer. Une fois les premières connexions sociales établies, d’autres efforts devraient viser à favoriser une identité collective au sein du groupe. Les mères sportives peuvent envisager de se procurer des vêtements d’équipe (par exemple, le chandail « maman de hockey ») ou de participer à des cris d’équipe pendant les compétitions.
  • Les mères méritent d’avoir de l’aide si nécessaire. L’accès au soutien social est essentiel à la santé mentale. Il est donc important pour les mères d’avoir d’autres parents fiables pour transporter leur enfant au sport de temps en temps. Les entraîneurs et les parents devraient envisager de normaliser l’acte de demander de l’aide lorsque les horaires de sport deviennent trop lourds.
  • Les mères méritent d’avoir la possibilité de se rapprocher de leurs enfants et de leurs partenaires en participant à un sport organisé. Les entraîneurs peuvent encourager leurs athlètes à rester ouverts aux commentaires de tous les parents et à apprécier les possibilités de communication offertes pendant le trajet en voiture vers et depuis la compétition. Les couples qui sont parents peuvent envisager de discuter de leurs attentes en matière de sport chez les jeunes afin de garantir une expérience sportive harmonieuse.
  • Les mères méritent d’avoir la possibilité d’être physiquement actives pendant les séances d’entraînement de leur enfant. Les entraîneurs peuvent envisager d’offrir une partie du terrain ou du court pour que les parents puissent faire des exercices individuels ou en groupe. Étant donné qu’il y a souvent de nombreux parents dans chaque équipe, on encourage la division en sous-groupes pour tenir compte des intérêts de chacun (par exemple, 1 groupe de marche et 1 groupe de course).

Conclusion

Le sport organisé pour les jeunes constitue un contexte de développement positif pour d’innombrables familles canadiennes. Étant donné que les mères sont souvent le principal parent impliqué dans la préparation, le transport et le soutien du sport pour les jeunes, il est difficile d’imaginer une telle expérience sans les mères. Pour l’avenir, il est important de ne pas tenir les mères sportives pour acquises et de commencer à inclure le bien-être des mères dans l’expérience sportive idéale. Bien que l’on puisse soutenir que la maternité est synonyme d’altruisme, il est temps de rendre la pareille aux mères sportives qui rendent tout cela possible. Comme l’a dit l’un des meilleurs athlètes de tous les temps :

« Ma mère est ma racine, ma fondation. Elle a planté la graine sur laquelle je base ma vie, à savoir la conviction que la capacité de réussir commence dans votre esprit. »


– Michael Jordan

A propos de(s) l'auteur(s)

Jordan Sutcliffe, M.Sc., est un étudiant canadien en doctorat qui étudie actuellement à l’Université de Wollongong en Australie. Ses recherches portent sur la participation des parents au sport des jeunes, le développement positif des jeunes et la santé mentale. Ayant grandi en tant sportif passionné de plusieurs sports, la carrière sportive de M. Sutcliffe s’est terminée en 2015 après avoir joué 3 saisons avec l’équipe de football universitaire de l’Université d’Ottawa. Et surtout, sa maman sportive l’a soutenu de toutes les manières possibles.

Références

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