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A cyclist rides near industrial smokestacks

Faits saillants 

  • En 2022, Santé Canada et le Centre de documentation pour le sport se sont associés pour créer des ressources éducatives visant à sensibiliser à la qualité de l’air et à la sécurité de la pratique des sports de plein air.
  • La pollution de l’air peut avoir une incidence sur la santé de tous les Canadiens, mais certains groupes, y compris les personnes pratiquant des sports et des exercices en plein air, courent un risque accru.
  • La surveillance de la qualité de l’air peut aider les responsables sportifs à déterminer si les activités de plein air sont sûres ou si elles doivent être annulées ou reportées. 
  • La cote air santé (CAS) est un outil qui nous permet de surveiller facilement la qualité de l’air.

La plupart d’entre nous se sont déjà trouvés dans une situation où, en arrivant à un événement sportif en plein air, ils ont appris que le match avait été annulé ou reporté en raison de la foudre. Mais avez-vous déjà vécu la même chose à cause de la pollution de l’air? Si l’on sait généralement comment protéger les participants à un événement sportif contre des phénomènes environnementaux tels que la foudre, peu de gens savent ce qu’il faut faire lorsque la qualité de l’air est médiocre. 

Pour combler cette lacune, le Centre de documentation sur le sport (SIRC) et Santé Canada se sont associés pour créer et partager des ressources sur la qualité de l’air, y compris un module d’apprentissage en ligne, des infographies et un guide de politique, à l’intention des parties prenantes des sports de plein air. Dans cet article du SIRCuit, nous décrivons le partenariat entre le SIRC et Santé Canada, soulignons les renseignements clés sur la pollution de l’air et la sécurité de la pratique des sports de plein air, et décrivons les stratégies que les acteurs du sport peuvent mettre en œuvre pour aider à protéger les participants aux sports des effets nocifs de la pollution de l’air.

Tout au long de l’article, nous avons établi des liens vers des ressources qui vous aideront à sensibiliser les gens et à prendre des mesures dans votre sport. Ensemble, nous pouvons améliorer la qualité de l’air et la sécurité de la pratique des sports de plein air!

Le partenariat 

En 2022, Santé Canada a demandé au SIRC de soutenir ses initiatives axées sur la qualité de l’air et la sécurité des sports de plein air. Santé Canada a fourni au SIRC un soutien financier et scientifique pour la création de ressources et d’outils éducatifs destinés aux organismes de sport, notamment:

  • Des gens jouent au soccer en plein air sur un terrain alors que la qualité de l'air est mauvaise et que le smog est visible.Un module d’apprentissage en ligne gratuit, développé en collaboration avec l’Association canadienne des entraîneurs, conçu pour aider les entraîneurs, les responsables sportifs et les dirigeants sportifs à reconnaître l’impact d’une mauvaise qualité de l’air et à utiliser la CAS.
  • Des infographies et des fiches d’information sur les principaux polluants atmosphériques et la CAS dans un format facile à partager et à consulter.
  • Un modèle de politique et un document d’orientation conçus pour fournir aux organisations sportives les renseignements et les outils nécessaires pour prendre des mesures proactives afin de prévenir et de limiter l’exposition des participants aux sports de plein air à la pollution de l’air.

Santé Canada et le SIRC ont lancé le module d’apprentissage en ligne et les ressources connexes lors du Sommet du soccer de l’Ontario qui s’est tenu à Ottawa, en Ontario, le 25 février 2023. Nous continuerons à partager les ressources développées dans le cadre de ce partenariat dans le cadre d’une campagne d’éducation et de sensibilisation ciblant les organisations à tous les niveaux du sport au Canada.

Les bases de la pollution de l’air

La pollution atmosphérique est un mélange d’agents chimiques, physiques et biologiques qui contaminent les environnements intérieurs et extérieurs (OMS, 2022). Il existe de nombreux types de polluants atmosphériques. Parmi les polluants atmosphériques les plus nocifs pour la santé humaine, on peut citer :

  • L’ozone troposphérique: un gaz incolore et très irritant 
    • L’ozone troposphérique a été associé à l’aggravation des maladies respiratoires, à l’augmentation des visites à l’hôpital et aux décès prématurés (gouvernement du Canada, 2022b).
  • Dioxyde d’azote: un gaz émis par de nombreuses sources, notamment les poêles à gaz, les cheminées et les voitures (GC, 2021a). 
    • Le dioxyde d’azote peut affecter la santé respiratoire, provoquant une inflammation des voies respiratoires, une réduction de la fonction pulmonaire et une aggravation de l’asthme (GC, 2021a).
  • Matières particulaires: particules en suspension dans l’air, telles que la poussière et les gouttelettes liquides (Anderson et coll., 2012).
    • Les particules peuvent avoir de nombreux effets sur la santé à court et à long terme, notamment un risque accru de cancer et de maladies cardiaques (Anderson et coll., 2012).

Les polluants atmosphériques peuvent provenir de nombreuses sources. Au Canada, les émissions les plus importantes de polluants atmosphériques sont liées à la production d’électricité, à la construction, aux industries pétrolières et gazières, aux incendies de forêt, aux transports, à l’agriculture et à la combustion du bois (GC, 2022a). Les événements environnementaux peuvent également contribuer à une mauvaise qualité de l’air. Voici quelques exemples d’événements environnementaux qui peuvent contribuer à la pollution de l’air :

  • Les feux de forêt: un feu incontrôlé qui brûle dans la végétation sauvage et qui est courant dans l’ouest du Canada entre les mois d’avril et d’octobre. 
    • Les feux de forêt peuvent avoir un effet négatif sur la qualité de l’air car leur fumée contient des polluants atmosphériques tels que des particules (Black et coll., 2017)
    • La fumée des feux de forêt peut se disperser sur de grandes distances, de sorte que même si les participants à un sport se trouvent à des kilomètres d’un feu de forêt, ils peuvent être affectés par la fumée (Black et coll., 2017).
    • Les effets sur la santé de la fumée des incendies de forêt peuvent inclure une série de symptômes, notamment des maux de tête et une gorge irritée (Black et coll., 2017; GC, 2021b).

  • Smog: un mélange de polluants atmosphériques que l’on voit souvent sous forme de brume sèche 
    • Le smog est constitué d’un mélange de gaz et de particules, dont le dioxyde d’azote et les particules (GC, 2014).
    • Les niveaux élevés de smog sont souvent associés aux mois d’été les plus chauds, mais le smog peut se produire tout au long de l’année (GC, 2014).
    • Par exemple, en hiver, le smog peut résulter de l’augmentation du chauffage au bois et des émissions des véhicules (GC, 2014).
    • L’exposition au smog a été associée à une augmentation des visites à l’hôpital et chez le médecin, ainsi qu’à des décès prématurés (GC, 2014).

  • Inversions de température: elles se produisent lorsqu’une couche d’air froid est piégée sous de l’air chaud, ce qui est fréquent dans les zones de faible altitude, comme les vallées (AEE, 2020).
    • L’air chaud agit comme un couvercle, maintenant l’air froid et les polluants près du sol, ce qui entraîne des concentrations élevées de polluants atmosphériques au niveau du sol (AEE, 2020).

Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé humaine

L’exposition à la pollution atmosphérique peut entraîner une série d’effets sur la santé à court et à long terme. Alors que l’exposition à court terme aux polluants atmosphériques a été associée à des symptômes tels que des vertiges et des maux de tête, l’exposition à long terme a été associée à un risque accru de maladies telles que le cancer du poumon et l’asthme (SC, 2021). En fait, au Canada, on estime que la pollution atmosphérique contribue à 2,7 millions de jours de symptômes d’asthme et à 15 300 décès prématurés chaque année (SC, 2021). 

Il est important de noter que si les effets à long terme de la pollution de l’air sur la santé peuvent prendre des années à se développer, les effets à court terme sur la santé peuvent survenir quelques minutes après avoir fait de l’exercice dans un environnement où la qualité de l’air est très mauvaise. Cela souligne l’importance de surveiller la qualité de l’air lors de la planification ou de la pratique d’une activité physique. 

Vous vous demandez peut-être : qui risque de subir les effets néfastes de la pollution atmosphérique? La réponse est que tout le monde est à risque. Toutefois, certains groupes, notamment les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies préexistantes, courent un risque accru. Même si vous ne le soupçonnez pas, les personnes qui font du sport et de l’exercice courent également un risque accru. 

Les effets de la pollution atmosphérique sur les sportifs de plein air

Pourquoi les athlètes courent-ils un risque accru? Lorsqu’une personne pratique une activité physique en plein air, elle a besoin de plus d’oxygène (Carlisle et Sharp, 2001; Giles et Koehle, 2014). Plus l’exercice est intense, plus le corps a besoin d’oxygène. Pour répondre à ce besoin accru, une personne doit respirer plus profondément et plus fréquemment (Carlisle et Sharp, 2001; Giles et Koehle, 2014; EPA, 2011). Si la qualité de l’air est médiocre, cette augmentation de la consommation d’air pendant l’exercice signifie qu’une personne respirera également plus de polluants atmosphériques. 

Une autre raison pour laquelle les participants aux sports de plein air courent un risque accru est que lorsqu’une personne fait beaucoup d’exercice, elle respire davantage par la bouche que par le nez (Carlisle et Sharp, 2001; Giles et Koehle, 2014). Cela signifie que moins d’air est filtré par le système de filtration naturel du corps dans le nez, ce qui signifie que plus de polluants atmosphériques ont le potentiel de pénétrer dans le corps (Bateson et Schwartz, 2007). 

En résumé, les athlètes modifient leur mode et leur style de respiration pendant l’exercice afin d’inhaler de plus grandes quantités d’air. S’ils se trouvent dans une zone où les niveaux de pollution atmosphérique sont élevés, par exemple à proximité d’une route très fréquentée, ils inhalent davantage de polluants atmosphériques, ce qui les expose à un risque accru de complications sanitaires.

Une mauvaise qualité de l’air peut également affecter les performances sportives. Lorsque les athlètes font de l’exercice dans des zones où les niveaux de pollution atmosphérique sont élevés, ils ont tendance à percevoir un effort plus important (Sandford et coll., 2020). Plus simplement, faire de l’exercice lorsque la qualité de l’air est mauvaise peut donner aux participants à des sports de plein air l’impression qu’ils travaillent plus dur pour accomplir la même tâche. Cela peut signifier que les athlètes ne peuvent pas être aussi performants que lorsque la qualité de l’air est bonne. Comme vous pouvez l’imaginer, cela peut avoir des conséquences considérables pour les événements sportifs de plein air nécessitant de l’endurance, comme le soccer, ou les épreuves chronométrées, comme celles de l’athlétisme.

La cote air santé 

À ce stade, vous vous demandez peut-être ce que vous pouvez faire pour protéger les sportifs de la pollution atmosphérique. La réponse est que vous pouvez surveiller la qualité de l’air au niveau local et prendre des décisions éclairées sur la sécurité de la pratique des sports de plein air. Pour ce faire, vous pouvez utiliser la CAS. 

La CAS a été créée pour aider les personnes à comprendre et à prendre des décisions concernant la sécurité de l’air qui les entoure. La CAS présente le risque relatif pour la santé associé aux effets combinés des polluants atmosphériques, notamment le dioxyde d’azote, l’ozone troposphérique et les particules. La CAS est présentée sur une échelle de 1 à 10+, subdivisée en quatre catégories de risque sanitaire allant d’un risque faible (1 à 3) à un risque très élevé (10+).

La CAS indique les valeurs observées et prévues, ce qui vous permet de mesurer la qualité de l’air avant et pendant votre événement. Les valeurs de la CAS sont accompagnées de messages sanitaires. Ces messages peuvent être utilisés pour vous aider à prendre des décisions concernant la sécurité de la pratique des sports de plein air. En lisant les messages sanitaires, il est essentiel de se rappeler que les participants aux sports de plein air sont considérés comme une population à haut risque. Il convient donc d’adopter des approches plus prudentes pour garantir leur sécurité.

Vous trouverez ci-dessous quelques lignes directrices générales sur la manière dont la CAS peut être utilisée pour planifier une activité de plein air. En tant qu’entraîneur, responsable sportif ou dirigeant, il vous appartient d’évaluer les besoins de vos participants ainsi que les conditions environnementales afin de déterminer si la pratique d’un sport en plein air est sans danger.

  • Lorsque le risque pour la santé est faible (CAS 1 à 3), c’est le moment idéal pour organiser et pratiquer des sports et des activités physiques en plein air. 
  • Lorsque le risque sanitaire est modéré (CAS 4 à 6), les activités de plein air peuvent être maintenues. Il convient toutefois d’accorder une attention particulière aux participants souffrant de troubles médicaux préexistants tels que l’asthme. 
  • Lorsque le risque pour la santé est élevé (CAS 7 ou plus), les activités en plein air doivent être annulées, reportées ou déplacées à l’intérieur dans la mesure du possible.

Pour consulter la CAS, visitez le site AirHealth.ca ou téléchargez l’application WeatherCAN sur Google Play ou dans l’App Store. 

Stratégies visant à limiter l’exposition des sportifs à la pollution atmosphérique

Les organismes sportifs, les entraîneurs et les officiels sont responsables de la sécurité de leurs participants. Voici quelques conseils pour rester informé et limiter l’exposition des sportifs à la pollution de l’air :

  • Surveillez les nouvelles et les sources de médias sociaux fiables pour les alertes locales et régionales de santé publique concernant la qualité de l’air, ou mieux encore, vérifiez les valeurs de la CAS pour votre région.
  • Annulez ou reportez les activités sportives de plein air les jours où la qualité de l’air est mauvaise.
  • Choisissez des lieux d’activités sportives en plein air éloignés des sources de pollution atmosphérique, telles que les usines ou les routes très fréquentées.
  • Planifiez les activités sportives en plein air lorsque le trafic est le plus faible, en particulier si votre lieu d’entraînement se trouve à proximité d’une route très fréquentée.
  • Déplacez les activités sportives en plein air vers des sites intérieurs lorsque la qualité de l’air est médiocre.
  • Sensibilisez vos participants à la qualité de l’air et aux dangers de faire de l’exercice en plein air lorsque la qualité de l’air est médiocre.
  • Créez et mettez en œuvre une politique en matière de qualité de l’air afin que tous les membres de votre organisation sachent comment pratiquer des sports de plein air en toute sécurité.

Réflexions finales 

Nous espérons que cet article vous aidera à réfléchir à la qualité de l’air et à la sécurité de la pratique des sports de plein air. Nous vous encourageons à utiliser ces renseignements pour entamer des discussions au sein de votre organisation ou de vos équipes sur l’importance de prendre en compte la qualité de l’air lors de la planification et de la participation à des sports de plein air. N’oubliez pas que lorsque la qualité de l’air est mauvaise, il est essentiel de modifier les activités de plein air pour protéger la santé des participants aux sports de plein air et aux activités physiques, car la mauvaise qualité de l’air peut avoir des conséquences sur la santé.

La prochaine étape importante pour les organisations sportives consiste à élaborer des politiques de qualité de l’air qui favorisent la pratique des sports de plein air en toute sécurité. Ces politiques devraient fournir des conseils sur les mesures à prendre en cas de mauvaise qualité de l’air et définir des attentes en matière d’éducation et de formation sur la CAS pour les entraîneurs et les responsables sportifs. Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour entamer ce processus, n’hésitez pas à contacter l’équipe du SIRC à l’adresse info@sirc.ca. 

Ressources à consulter pour approfondir votre apprentissage 

Vous trouverez ci-dessous quelques ressources qui pourraient vous être utiles pour en savoir plus sur la pollution de l’air et sur ce que votre organisation peut faire pour assurer la sécurité de vos participants :


Références

References

Anderson, J. O., Thundiyil, J. G., et Stolbach, A. (2012). Clearing the air: A review of the effects of particulate matter air pollution on human health. Journal of Medical Toxicology8(2), 166-175. https://doi.org/10.1007/s13181-011-0203-1

Bateson, T. F., et Schwartz, J. (2007). Children’s response to air pollutants. Journal of Toxicology and Environmental Health, 71(3), 238-243. https://doi.org/10.1080/15287390701598234

Black, C., Tesfaigzi, Y., Bassein, J. A., et Miller, L. A. (2017). Wildfire smoke exposure and human health: Significant gaps in research for a growing public health issue. Environmental Toxicology and Pharmacology55, 186-195. https://doi.org/10.1016/j.etap.2017.08.022

Carlisle, A.J., et Sharp, N.C. (2001). Exercise and outdoor ambient air pollution. British Journal of Sports Medicine, 35(4), 214-222. https://doi.org/10.1136/bjsm.35.4.214

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Giles, L. V., et Koehle, M. S. (2014). The health effects of exercising in air pollution. Sports Medicine, 44(2), 223-249. https://doi.org/10.1007/s40279-013-0108-z

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Sandford, G. N., Stellingwerff, T., et Koehle, M. S. (2020). Ozone pollution: A ‘hidden’ environmental layer for athletes preparing for the Tokyo 2020 Olympic et Paralympics. British Journal of Sports Medicine, 55(4), 1-8. https://doi.org/10.1136/bjsports-2020-103360

WHO – World Health Organization (2022). Air pollution. https://www.who.int/health-topics/air-pollution#tab=tab_1


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