Les signes sont là. La culture est en train de changer.
Environ vingt ans après avoir lancé son premier programme de prévention des commotions cérébrales et de sensibilisation, Hockey Canada affirme que l’environnement sportif est maintenant très différent. Les joueurs, les parents et les entraîneurs sont de mieux en mieux informés sur les commotions cérébrales – de la prévention jusqu’à la récupération.
« J’y travaille depuis la fin des années 90, et les attentes sont différentes maintenant, affirme Todd Jackson, directeur, Assurance et Gestion des risques, chez Hockey Canada. Les gens connaissent les signes à observer et ils comprennent beaucoup mieux pourquoi un joueur doit potentiellement être retiré d’un entraînement ou d’un match. Nous ne voyons pas nécessairement le genre de frustration qu’on a connu il y a quelques années. »
M. Jackson affirme que l’évolution des normes et des comportements a contribué à créer un environnement qui accepte beaucoup mieux les protocoles et les politiques solides en matière de commotions cérébrales. Il note que les parents et les entraîneurs, en particulier, ont une meilleure compréhension des risques et des conséquences de ne pas suivre les quatre R de la gestion des commotions cérébrales :
- Reconnaître les signes et symptômes d’une commotion cérébrale;
- Retirer l’athlète du jeu ou de l’entraînement;
- Référer l’athlète à un professionnel de la santé;
- Retourner à l’école, puis au sport selon les recommandations d’un médecin.
Certains des travaux exemplaires de Hockey Canada dans ce domaine se trouvent dans sa Boîte à outils sur les commotions cérébrales disponible en ligne. Celle-ci donne accès à une gamme de ressources pratiques, y compris une appli sur la sensibilisation aux commotions cérébrales qui s’adresse à toute personne intéressée à se renseigner sur la prévention, la reconnaissance et la gestion des commotions cérébrales.
« Le travail accompli par tant d’autres sports pour adopter des protocoles acceptés et encourager les meilleures pratiques à tous les niveaux de compétition contribue également au changement de culture », ajoute M. Jackson.
« Lorsque l’information est solide et que l’approche est uniforme d’un sport à l’autre, nous aidons à protéger les athlètes, peu importe où ils jouent, explique M. Jackson. Les protocoles développés par Parachute et toutes les ressources disponibles par l’entremise du Centre de documentation sur le sport (SIRC) nous permettent de contribuer beaucoup plus facilement à un sport plus sécuritaire. »
Pour les organismes de sport qui souhaitent renforcer leur approche à l’égard des commotions cérébrales, la première étape consiste à mettre l’accent sur la prévention et à accéder aux documents disponibles dans le cadre de la campagne Nous sommes entêtés du SIRC et de Parachute Canada, qui ont tous deux été financés par le gouvernement du Canada.
« Pourquoi réinventer la roue? Les sites du SIRC et de Parachute Canada sont excellents et on peut faire confiance à l’information qui s’y trouve. »
Ce billet fait partie de la campagne de sensibilisation, de prévention et de gestion des commotions cérébrales menée par le SIRC dans le cadre de sa campagne #NousSommesEntêtés. La campagne présente des outils, des ressources et des pratiques exemplaires en matière de gestion et de prévention des commotions cérébrales dans le sport au Canada. Élaborée en partenariat avec Sport Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et d’autres organismes, la campagne comprend notamment une trousse d’outils qui offre de l’information crédible et des modèles reconnus par les intervenants du système sportif.
Consultez le site Web consacré aux commotions cérébrales pour obtenir de l’information et des outils sur les commotions cérébrales afin d’aider votre sport à mieux gérer ces blessures. Pour recevoir de l’information sur les commotions cérébrales directement dans votre boîte de courriels, abonnez-vous au bulletin du SIRC sur les commotions cérébrales.