Se préparer pour la compétition exige de l’entraînement physique et mental, une bonne nutrition et de la récupération. Il est aussi essentiel de comprendre votre compétition et comment chaque athlète se situe dans la dynamique de l’équipe. Ces facteurs, en majorité, sont tous des facteurs qui peuvent être contrôlés. Ensuite il y a des facteurs comme la température, les allergènes, la pollution et l’altitude qui ne peuvent pas être contrôlés et qui peuvent avoir de gros impacts sur la performance humaine.
Les facteurs environnementaux comme la température pendant la compétition peuvent affecter la performance s’ils ne sont pas pris au sérieux. La température moyenne du corps est 37°C (98,6°F). Dans une température froide* et chaude*, porter le bon vêtement pour pouvoir produire au plus haut niveau est nécessaire. Par exemple, en jouant au soccer au mois de novembre au Canada, il y a une bonne chance qu’il fera froid. Pour diminuer le risque de blessure et de mauvaise performance, les athlètes doivent effectuer un bon échauffement, porter les vêtements appropriés et demeurer bien hydratés. Dans des températures très chaudes et/ou humides, l’hydratation devient extrêmement importante. Pour les athlètes, se rafraîchir en utilisant des éponges mouillées et porter des vêtements qui respirent peuvent minimiser la surchauffe.
Les athlètes ayant des allergies* ou ceux qui ont des problèmes respiratoires* peuvent voir une diminution de la performance à cause des facteurs environnementaux comme le taux élevé de pollen ou la mauvaise qualité de l’air. Comprendre la qualité de l’air et le taux de pollen de la compétition et des installations d’entraînement est important puisque cela peut permettre aux athlètes de limiter leur exposition en s’entraînant quand le taux est faible ou de prendre les bonnes précautions pendant les périodes de temps obligatoires sur le terrain.
La haute altitude* peut créer des désavantages pour les athlètes qui ne sont pas acclimatés à la plus haute élévation. Pour les athlètes d’endurance*, la haute altitude peut créer des limites pour l’entraînement à cause de leur incapacité à s’entraîner aussi intensivement qu’ils le feraient au niveau de la mer. À de telles hautes élévations, l’air est plus rare, ce qui signifie qu’il y a moins d’oxygène. Il y a aussi la possibilité de perte d’appétit, ce qui peut mener à une perte de poids et à des temps de récupération compromis.
Les facteurs environnementaux, s’ils ne sont pas anticipés, peuvent provoquer:
- La déshydratation, un coup de chaleur, l’hyperthermie et les engelures à cause des changements de température
- De la difficulté à respirer dans les endroits où il y a un taux élevé de pollen et une mauvaise qualité de l’air.
- La maladie de l’altitude*, la perte de poids, la perte d’appétit à haute altitude.
Peu importe les facteurs environnementaux, et sauf indication contraire, la majorité des athlètes s’entraîneront et concourront dans la majorité des conditions. Un facteur pour aider à atténuer la mauvaise performance est l’acclimatation. Habituer vos athlètes aux conditions environnementales dans lesquelles ils concourront peut être avantageux puisqu’ils peuvent s’adapter aux conditions et, ainsi, ces conditions ne sont pas une surprise pour les athlètes. Le joueur et l’entraîneur doivent comprendre et se préparer pour les mauvais facteurs environnementaux qui peuvent affecter la capacité d’un athlète à produire au meilleur de sa forme. Avoir un bon plan pour anticiper les conditions environnementales est un avantage pour les athlètes et la performance de l’équipe. Même si plusieurs facteurs environnementaux ne peuvent pas être contrôlés, faire votre devoir à l’avance peut aider à limiter l’impact potentiellement négatif sur la performance. Avoir le bon équipement et les bons vêtements, s’acclimater aux conditions en s’entraînant dans des conditions comparables et comprendre comment l’environnement affectera les athlètes donne un avantage crucial aux athlètes qui espèrent concourir de leur mieux.
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