la sauvegarde

La sauvegarde fait référence aux efforts visant à établir un environnement sportif sécuritaire et inclusif qui protège les participantes et participants. Nos ressources sont conçues pour favoriser des environnements sportifs sécuritaires, où chacun a un rôle à jouer.

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Les 10 meilleures ressources

Faits marquants

  • Sécurité dans le sport : Efforts visant à établir un environnement sportif exempt de maltraitance et à optimiser les expériences sportives en promouvant le développement holistique, le respect, les droits de la personne (par exemple : la sécurité, l’inclusion) et le plaisir. En savoir plus.
  • Maltraitance : Un acte volontaire ou une omission qui entraîne un préjudice ou un risque de préjudice physique ou psychologique, ce qui inclut des actes tels que les abus sexuels, les abus physiques, les abus psychologiques, la négligence, le harcèlement, la discrimination et l’intimidation. En savoir plus.
  • Comportement prohibé : Conduite décrite dans le Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS), y compris, mais sans s’y limiter, les mauvais traitements.
  • Divulgation : « La communication par une personne de renseignements sur un cas ou des actes répétés de Maltraitance dont cette personne a été victime, y compris une transgression des limites raisonnables. La Divulgation ne constitue pas un Signalement officiel. » Extrait du CCUMS.
  • Signalement : « La communication de renseignements par un Participant ou une autre personne, à une autorité indépendante désignée par l’Organisme ayant adopté le CCUMS pour recevoir les Signalements de Comportement prohibé. Le Signalement peut être effectué soit par : (i) la personne qui a subi le Comportement prohibé, soit par (ii) quelqu’un qui a été témoin du Comportement prohibé ou qui sait ou pense raisonnablement qu’un Comportement prohibé a eu lieu ou qu’il existe un risque de Comportement prohibé. » Extrait du CCUMS.
  • Manipulation de compétitions : Il s’agit « d’un effort délibéré visant à influencer des éléments ou l’issue d’une compétition sportive, généralement pour en retirer un gain financier. » En savoir plus.
  • Programme canadien antidopage : Programme canadien, administré par le Centre canadien pour l’éthique dans le sport, « conçu pour prévenir, dissuader et détecter le dopage, et sert à protéger l’intégrité du sport et les droits des athlètes sains. » En savoir plus.
  • Santé mentale : « Un état de bien-être mental qui nous permet d’affronter les sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté. » (OMS, 2022).
  • Maladie mentale : « Un état de bien-être psychologique, émotionnel et social dans lequel une personne est capable de ressentir, de penser et d’agir de manière à pouvoir profiter de la vie, réaliser son plein potentiel, faire face au stress normal de la vie, travailler de manière productive et contribuer à sa communauté. » En savoir plus.

Le Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport (CCUMS)) est une politique qui a été créée pour promouvoir des expériences sportives de qualité, inclusives, accessibles, bienveillantes et sécuritaires, et pour œuvrer vers l’établissement d’environnements sportifs exempts de maltraitance et garantir que toutes les participantes et tous les participants au sport sont traités avec dignité et respect. Le CCUMS décrit les comportements interdits aux personnes travaillant en contexte sportif national afin de prévenir la maltraitance. En savoir plus.

Sport sans abus est un programme canadien créé en vue de prévenir la maltraitance dans le sport par la sensibilisation, la formation et la recherche, ainsi que par des enquêtes et des sanctions. Le programme Sport sans abus permet également aux victimes de maltraitance de signaler les cas de mauvais traitement de manière anonyme et de bénéficier d’un soutien juridique et de santé mentale.

Un élément essentiel de la sauvegarde du sport est de veiller à ce que la voix des athlètes soit au cœur du processus décisionnel. Cela peut se faire officiellement par le biais de commissions d’athlètes et d’athlètes siégeant à des conseils d’administration, mais aussi en veillant à ce que les athlètes aient le choix et l’autonomie dans leur entraînement. L’accompagnement dans l’autonomie et le soutien désigne « un style utilisé par les entraîneurs pour favoriser la liberté de leurs athlètes, encourager leur indépendance et les faire participe aux décisions. » Pour en savoir plus.

AthlètesCAN est l’association des athlètes des équipes nationales canadiennes. Il s’agit de l’unique regroupement d’athlètes au pays qui soit totalement indépendant et inclusif, et du premier organisme en son genre dans le monde entier. À titre de voix des athlètes de l’équipe canadienne, AthlètesCAN veille à ce que le système sportif soit centré sur les athlètes en formant des athlètes leaders qui influenceront les politiques du sport et qui, en tant que modèles à émuler, favoriseront une solide culture sportive.

Le signalement des cas de maltraitance peut être effectué par l’intermédiaire de la ligne d’assistance Sport sans abus. Il s’agit d’un service gratuit, anonyme, confidentiel et indépendant offert dans les deux langues officielles. Les signalements peuvent être effectués par téléphone, par SMS ou par courrier électronique.

Consultez les ressources sur le sport sans risque propres à l’organisme sportif pour obtenir des détails sur les options de signalement à un tiers indépendant.

Le signalement de violations des règles antidopage ou de manipulation de compétitions peut être effectué en contactant la ligne d’assistance téléphonique du CCES pour l’intégrité.

Outre son expertise technique et tactique, il incombe à l’entraîneur d’établir un climat sportif de haute qualité, inclusif, accessible, accueillant et exempt de maltraitance qui garantit que tous les individus qui participent au sport sont traités avec dignité et respect (CCUMS).

Les performances sportives optimales (à tous les niveaux du sport) exigent que les athlètes sortent de leur zone de confort et cela signifie parfois que l’entraîneur doit encourager les athlètes à le faire. Cependant, lorsque vous mettez les athlètes au défi, vous devez également les soutenir (Fletcher & Sarkar 2016).

La sécurité dans le sport ne veut pas dire que les entraîneurs ne peuvent pas encourager les athlètes à sortir de leur zone de confort. Il s’agit plutôt de stimuler la réflexion sur la question de savoir si l’entraîneur prend le contrôle et « pousse » l’athlète, ou si elle ou il laisse la responsabilité à l’athlète en « l’encourageant » et en l’aidant à prendre une décision (par exemple : accompagnement dans l’autonomie et le soutien). En savoir plus.

La sécurité dans le sport ne signifie pas que les entraîneurs ne peuvent pas développer une relation étroite et de confiance avec leurs athlètes. En fait, la recherche sur l’atteinte d’une performance sportive optimale cite l’importance d’avoir une relation entraîneur-athlète étroite et confiante (Jowett, 2017). Du point de vue de la sécurité dans le sport, de telles relations peuvent et doivent s’établir pour le bien-être et la performance optimale, mais les limites de la relation doivent être maintenues et les interactions, dans la mesure du possible, doivent avoir lieu dans des espaces ouverts et observables. Pour en savoir plus sur la règle de deux, consultez le site de l’Association canadienne des entraîneurs.

Un environnement sportif sécuritaire est un environnement exempt de maltraitance qui optimise les expériences sportives en favorisant le développement holistique, le respect, les droits de la personne (par exemple : la sécurité, l’inclusion) et le plaisir. Il existe plusieurs façons de créer un environnement sécuritaire, par le biais des pratiques d’entraînement (voir ci-dessus), ainsi que des campagnes d’éducation et de sensibilisation (par exemple, la page sur la sécurité dans le sport de Tennis Canada).

Il est également important de mettre en place des politiques et une gouvernance solides. Par exemple, la politique pancanadienne de Volleyball Canada en matière de sécurité dans le sport prévoit une forte harmonisation des politiques entre les organismes nationaux et provinciaux/territoriaux de sport et le Programme canadien antidopage.

Un élément clé de la sauvegarde est de veiller à ce que l’environnement sportif soit diversifié, équitable et inclusif, car la recherche a montré que les athlètes issus de groupes défavorisés sur le plan de l’équité connaissent une prévalence accrue de maltraitance (Gurgis et al., 2022). Prêtez attention aux circonstances et aux besoins spécifiques des athlètes féminines, des athlètes racialisés, des parasportifs et des athlètes LGBTQ, et prenez des mesures telles que l’utilisation d’un langage inclusif et de lieux accessibles, ainsi qu’une tolérance zéro pour toutes les formes de harcèlement, de discrimination et d’intimidation.

Les ressources permettant de créer un environnement sportif sécuritaire pour les groupes victimes de discrimination sont les suivantes :

Il est important d’établir un environnement qui donne la priorité à la santé mentale et au bien-être des athlètes. Il s’agit notamment d’améliorer les connaissances en matière de santé mentale par la sensibilisation, de veiller à ce que les participantes et participants au sport aient accès à des ressources en matière de santé mentale et d’instaurer un climat psychologiquement sécuritaire qui permet aux individus de s’exprimer librement sans crainte de représailles. Pour en savoir plus.

Ressources vidéo

Brins de connaissances

Plus de ressources sur la sauvegarde

Lignes directrices

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2017

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Centre canadien de protection à l’enfance
Outil pratique

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2024

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Bureau du Commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS)
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