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Cet hiver, de nombreux Canadiens se rendront à l’extérieur pour participer à des activités hivernales telles que le ski de fond, le patinage sur glace et la motoneige. Malheureusement, environ 35 % des noyades au Canada se produisent entre octobre et avril, lorsque la plupart des gens n’ont pas l’intention d’aller dans l’eau. Pour rester en sécurité cet hiver, il faut connaître l’épaisseur et la qualité de la glace avant de s’y aventurer, penser à porter un gilet de sauvetage et savoir quelles sont les mesures à prendre en cas d’accident.

Bien que plusieurs se préoccupent de réduire les effets négatifs des voyages sur les athlètes, on accorde relativement moins d’attention aux conséquences sur les administrateurs sportifs, les entraîneurs et le personnel de soutien. Les recherches indiquent que voyager pour le travail est mauvais pour la santé, ce qui augmente le risque de problèmes de santé physique et mentale. Faire des choix alimentaires sains et s’en tenir à une routine d’activité physique « sur le pouce » (et à des politiques qui appuient les pratiques positives) peut aider à atténuer les risques.

Les athlètes voyagent plus que jamais partout dans le monde pour prendre part à des compétitions et des entraînements. Même participer à un tournoi ailleurs au pays peut impliquer des changements de fuseau horaire. Le décalage horaire peut affecter l’humeur et le rendement des athlètes, qui tentent d’être au meilleur de leur forme. Cela dit, comprendre l’horloge naturelle du corps peut nous aider à planifier et à gérer les symptômes du décalage horaire.

Le décalage horaire et la fatigue de voyage
On doit faire la distinction entre le décalage horaire et la fatigue de voyage. Celle-ci représente l’épuisement et la déshydratation liés aux déplacements et peut être traitée assez rapidement en se reposant et en se réhydratant à l’arrivée. Elle peut aussi découler d’une accumulation de pression physiologique et psychologique attribuable aux voyages pendant toute une saison qui mène à une perte de motivation, à de la fatigue continue ou à des maladies fréquentes. Le décalage horaire, en revanche, se produit lorsqu’une personne change de fuseau horaire. Les symptômes sont le résultat d’une désynchronisation entre l’horloge interne du corps (rythmes circadiens) et la nouvelle heure locale. La direction du déplacement (Est et Ouest) et le nombre de fuseaux horaires traversés influencent le décalage circadien. Les symptômes courants sont des troubles gastro-intestinaux, des troubles du sommeil, une diminution de la concentration, et une perte d’appétit. Ils disparaissent habituellement lorsque le corps s’adapte au nouveau fuseau horaire.

L’horloge interne du corps
L’un des grands éléments qui contrôle le cycle du sommeil est l’hormone de la mélatonine. Celle-ci est sécrétée par le cerveau durant la nuit et entraîne une réduction du niveau d’alerte et un plus grand désir de dormir. Comme la lumière réduit la production de mélatonine, on peut changer les rythmes circadiens en manipulant l’exposition à la lumière afin que le corps se synchronise avec le nouveau fuseau horaire.

La température centrale du corps suit aussi un cycle et est la plus élevée en fin d’après-midi ou en début de soirée. Le point le plus bas est tôt le matin, habituellement deux heures avant le lever dans le fuseau horaire local. Ce point, appelé le nadir du rythme circadien, correspond également au moment où il est le plus difficile de rester éveillé et le plus facile de rester endormi.

À la lumière de ces principes, ce tableau (tableau III, page 3) explique les meilleurs et les pires moments pour être exposé à la lumière lorsqu’on essaie de s’adapter à un nouveau fuseau horaire en fonction de la direction du déplacement et du nombre de fuseaux horaires traversé. Voyager vers l’Ouest implique un décalage plus tard, tandis qu’un voyage vers l’Est cause le rythme circadien à changer plus tôt.

Par ailleurs, il y a d’autres stratégies permettant de réduire les symptômes du décalage horaire et de favoriser une adaptation rapide à heure locale :

Avant le voyage

Pendant le voyage

Après le voyage

Les stratégies les plus efficaces pour accélérer l’adaptation à un nouveau fuseau horaire impliquent de s’exposer délibérément à la lumière ou de l’éviter. Le recours à des suppléments de mélatonine est également une option, mais ne devrait être envisagé que sous la direction d’un professionnel de la médecine sportive.

Sources:
Bjorvatn B, Pallesen S. A practical approach to circadian rhythm sleep disorders. Sleep Medicine Reviews. 2009; 13(1): 47-60.
Reilly T, Atkinson G, Edwards B, Waterhouse J, Åkerstedt T, Davenne D, Lemmer B, Wirz-Justice A. Coping with jet lag: A position statement for the European College of Sport Science. European Journal of Sport Science. 2007; 7(1): 1-7.
Samuels CH. Jet lag and travel fatigue: A comprehensive management plan for sport medicine physicians and high-performance support teams. Clinical Journal of Sports Medicine. 2012; 22(3): 268-273.
Williams B, Clarke R, Aspe R, Cole M, Hughes J. Managing performance throughout periods of travel. Strength and Conditioning Journal. 2017; 39(4): 22-29.

À propos de l’auteure : Lily est une étudiante de 4e année dans le programme de kinésiologie à l’Université Western. Son expérience athlétique est dans la nage synchronisée et elle continue sa participation dans le sport comme entraîneuse et comme nageuse sur l’équipe universitaire.  

Que ce soit pour le travail ou pour le plaisir, voyager change souvent la routine. Nos habitudes sur le plan des repas, du sommeil et de l’entraînement changent en fonction des réunions ou des activités prévues. Mais les voyages ne doivent pas nécessairement nuire à nos objectifs d’entraînement. Il existe plusieurs stratégies que l’on peut mettre en pratique sur la route pour nous aider à rester en forme même sans notre équipement ou notre routine habituels.

Selon votre routine actuelle d’entraînement, il se peut que vous deviez faire preuve de souplesse pour répondre à vos besoins lorsque vous êtes en vacances. Vous pourriez être découragé par les longues heures en voiture, en train ou en avion, ainsi que par d’autres facteurs qui viennent perturber votre routine, comme les heures de repas et le décalage horaire. Voici donc des idées qui vous permettront de relever les défis liés aux voyages.

Équipement manquant ou limité à l’hôtel
Les adeptes des salles de forme physique et d’entraînement de la force peuvent trouver que l’équipement de l’hôtel est limité et que les poids ne sont pas aussi lourds qu’ils le souhaiteraient. Voici quelques suggestions.

Sur la route

Il n’est pas raisonnable de penser que vous ferez des fentes ou des redressements assis dans une allée d’avion ou au beau milieu d’une réunion d’affaires. Et malgré le temps supplémentaire, peu de gens décident de s’entraîner spontanément lors d’une escale. Dans de telles situations, les stratégies ci-dessous sont à considérer.

Il est très facile d’oublier l’activité physique en vacances ou en voyage d’affaires. Parfois, il peut être bénéfique de prendre une pause d’exercice, mais si vous êtes déterminé à rester actif, planifiez en conséquence avant de partir. Vous devrez faire preuve de créativité et de souplesse, mais si vous déployez les efforts nécessaires, rien ne pourra nuire à vos plans d’entraînement lorsque vous voyagez.

Points clés:
  • L’entraînement de haute intensité dans le sport d’élite augmente significativement le risque de maladie et diminue l’efficacité du système immunitaire à combattre les infections
  • Des stratégies nutritionnelles tenant compte du sommeil, du stress et de la récupération et combinées à des suppléments pris avant, durant et après les séances d’exercice et les voyages aident à prévenir les infections chez les athlètes et à maintenir un système immunitaire fort et en santé
  • Parmi les recommandations – isolement des athlètes malades, collaboration avec une nutritionniste pour répondre aux besoins spécifiques de l’athlète, diminution des agents de stress externes et un sommeil suffisant.

Il est bien démontré que l’exercice physique, réalisé de façon modéré, prévient de nombreuses infections et améliore grandement les fonctions du système immunitaire. À l’opposé, chez les athlètes élites s’entraînant à un rythme plus soutenu et à une intensité plus élevée, le risque de tomber malade augmente de façon marquée et réduit l’efficacité du système immunitaire à combattre les infections. D’autres facteurs incluant l’exposition à des pathogènes, les habitudes de vie, le sommeil et la récupération, la nutrition globale de l’athlète et l’aspect psychosocial sont tous à considérer en plus du volume d’entrainement et de l’intensité. Chaque épisode aigu d’effort prolongé, effectué à haute intensité provoque un stress physiologique important sur l’immunité et la défense hôte-pathogène, en plus d’avoir un effet au niveau des hormones de stress, des cytokines pro-et anti-inflammatoires et d’augmenter le stress oxydatif.

De par ces faits, de nombreux chercheurs ont examinés des stratégies nutritionnelles à mettre en place avant, pendant et après les entrainements et voyages en vue de compétitions importantes afin de mieux comprendre comment il est possible de prévenir les infections chez les athlètes et maintenir un système immunitaire fort et en santé. Voici, en bref, des solutions à intégrer pour minimer ces fâcheuses situations pouvant grandement affecter la performances de vos athlètes.

1. Alimentation et sommeil

L’aspect le plus important en terme de prévention de maladies et infections chez les athlètes passe part deux principaux facteurs qui vont de pair: l’alimentation et le sommeil. Les athlètes élites peuvent bénéficier d’un avantage lorsqu’ils portent attention à leur alimentation en s’assurant d’un apport énergétique adéquat, d’un apport en glucides et en protéines répondant à leurs besoins et d’éviter toutes restrictions qui mèneraient à une déficience en micronutriments. Il est clairement démontré qu’en répondant à leurs besoins nutritionnels, les athlètes maintiennent mieux leur fonction immunitaire. Les athlètes doivent être en mesure de consommer trois repas par jour entre-coupés de collations, au besoin et de porter attention à leur récupération après chaque entrainement afin de donner à leur corps ce dont il a besoin pour être fin prêt au prochain entrainement.

Plusieurs études ont montré des résultats significatifs entre la quantité totale de sommeil (nombre d’heures par nuit) et la qualité du sommeil (nombre de fois que se réveille la personne durant la nuit) comme effet protecteur de la prévention d’infections chez des adultes en santé. Une étude récente a montré que lors d’une exposition à un virus chez 143 adultes en santé pendant 14 jours, tous les sujets ayant une moins bonne qualité de sommeil (ceux qui se réveillaient plus souvent durant la nuit) avait 5 fois plus de risques de tomber malade par rapport à ceux qui avaient une qualité de sommeil supérieure. Il y a toutefois peu d’information entre le lien du sommeil et le taux d’infections chez les athlètes, mais il est important de mettre de l’avant ce facteur pour maximiser la récupération et la performance chez ces derniers et ainsi, réduire leur risque d’infections.

2. Glucides à l’effort et hormones de stress

Une stratégie nutritionnelle qui a montré des résultats très concluant à travers l’étude est l’apport en glucides lors d’efforts prolongés. Depuis les années 95 jusqu’à aujourd’hui, une série d’études ont montré que l’ingestion de glucides (~60g de glucides par heure) pendant un effort prolongé (> 2 heures) atténue de façon marquée l’augmentation du décompte de neutrophiles et des monocytes (globules blancs), les hormones de stress telles que le cortisol et l’épinéphrine et les cytokines telles que l’IL-6, l’IL-10 reconnues pour leur effet pro-inflammatoire. Par contre, la prise de glucides ne semble pas avoir d’effet sur la fonction immunitaire, ni sur le stress oxydatif engendré par l’effort prolongé. D’autres études se sont donc pencher sur des stratégies nutritionnelles pouvant mieux maintenir ces fonctions et s’il est possible d’ajouter quelque chose avant l’effort ou en plus des glucides consommés à l’effort.

3. Récupération après l’exercice

Il est bien démontré que suite à un effort d’endurance > 2 heures, il existe une fenêtre d’opportunité où la défence du système immunitaire envers les pathogènes est réduite, augmentant ainsi de façon marquée le risque d’infections. Cette période peut durer de 3 à 72 heures suivant un effort prolongé et intense. Des études menées auprès de marathoniens et athlète d’ultraendurance ont montré que ces athlètes présentaient plus d’IVRS (infections des voies respiratoires supérieures) suite à leur événement d’endurance que des athlètes s’entrainant sur de distances plus courtes et moins longtemps. Il est recommandé de manger dans un délai de 30 minutes suivant un effort physique d’une bonne intensité afin de refaire adéquatement les réserves énergétiques (glycogène) et réparer les fibres musculaires brisées lors de l’exercice. Cette durée post-entrainement permet de maximiser l’absorption des nutriments mais aussi de saisir l’opportunité métabolique et hormonales suite à un effort. Le corps est prêt ! Si l’athlète attend trop longtemps avant de manger (1 heure et plus) sa récupération est compromise et il augmente ses chances, à long terme, d’attraper régulièrement des infections.

4. Des suppléments pour diminuer les infections des voies respiratoires

Il y a de plus en plus d’évidence que certaines suppléments peuvent apporter un grand coup de main. Des suppléments tels que les flavonoïdes, la quercetine et certaines souches de probiotiques (Lactobacillus) peuvent augmenter certains aspects de la fonction immunitaire et ainsi, réduire le taux d’incidence de maladies chez les athlètes et ceux qui disposent d’un système immunitaire plus fragile. Des données limitées, contradictoires ou insuffisantes limitent l’intérêt de suppléments tels que les oméga-3, B-glucans, le colostrum bovin, le ginseng, l’échinacée ou encore, l’utilisation de grandes doses de certaines vitamines, comme la vitamine C et la vitamine E. Il n’y a également pas assez d’évidence que la glutamine et les acides aminés aident en quelque sorte la prévention d’infections. Le corps dispose d’un large bassin de stockage de ces nutriments et les études démontrent que l’exercice seul ne peut réduire de manière significative ces réserves.

Une récente hypothèse se propage au fil des dernières études. Étant donné que le système immunitaire est si complexe et diversifié, l’approche devrait plutôt se faire à l’aide d’une combinaison de suppléments plutôt que de les étudier seuls. Il est stipulé que de grandes doses d’un seul supplément ne sera peut-être pas aussi efficace qu’une stratégie type cocktail et la combinaison de plusieurs suppléments ensemble.

Le tableau ci-dessous représente une revue de l’ensemble des études disponibles sur l’usage de suppléments pouvant jouer un rôle sur l’immunité des athlètes ainsi que les recommandations quand à leur utilisation.

Supplément immunonutritionnel Description et observation Recommandation basée sur les évidences actuelles
Glucides Maintenir les niveaux sanguins de glucose durant l’exercice, diminuer la libération d’hormones de stress, limite les changements immunitaire négatifs suite à l’effort. Recommendé: jusqu’à 60g par heure d’effort prolongé et de haute intensité aident à diminuer la réponse inflammatoire de l’exercice mais n’apporte pas d’effort sur la dysfonction immunitaire.
Extraits de fruits et légumes riches en polyphénols et flavonoïdes. Agissent en tant que substitut de l’ibuprofen en atténuant l’inflammation engendrée par l’exercice. Réduisent également le stress oxidatif. Recommendé: La plupart des études se sont attardées au stress oxidatif.
Quercetine (particulièrement de forme iso-quercetine) Des études in vitro montrent de puissants effets anti-inflammatoires, anti-oxidatif et anti-pathogénique. Dans les études faites chez l’animal, elle améliore l’endurance et réduit l’incidence d’infections. Recommendé: surtout lorsque combinée à d’autres flavonoides et nutriments. Les études faites chez l’humain montrent une forte réduction du taux d’infections lors d’efforts prolongés de haute intensité. La quercetine aurait un effet anti-inflammatoire et anti-oxidatif lorsque combinée avec de l’extrait de thé vert et les huiles de poisson.
Probiotiques Améliorer la flore bactérienne intestinale et ainsi, amélioré la fonction immunitaire de l’intestin et prévenir le passage en circulation sanguine d’agents pathogènes. Résultats mixtes, associés à une grande variabilité du microbiote humain. Les souches Lactobacillus ont démontré des effets potentiels sur la réduction des infections.
Colostrum bovin Mélange de facteurs immunitaires et hormonaux qui améliorent la fonction immunitaire et diminue le risque d’infections. Résultats mixtes, plus de données sont nécessaires avant de le recommander.
β-glucan Les récepteurs que l’on retrouve dans la barrière intestinale en lien avec les cellules immunitaires interagissent avec les β -glucan améliorant l’immunité innée Résultats mixtes, le β-glucan de certains types de champignons donnent des résultats concluant (vs l’avoine) mais plus de données sont nécessaires avant de le recommander.
Vitamine E Réduit les molécules de radicaux libres suite à l’effort et augmente l’immunité. Non recommandé: semble avoir des effets pro-oxidatif et pro-inflammatoire
Vitamine C Réduit les molécules de radicaux libres suite à l’effort et augmente l’immunité. Non recommandé: les études révèle qu’elle ne serait pas différente d’un placebo
Multivitamines : Vitamines et minéraux Réduit les molécules de radicaux libres suite à l’effort et augmente l’immunité. Non recommandé pas différent d’un placebo: une alimentation équilibrée est suffisante.
Glutamine Source d’énergie importante des cellules immunitaires qui s’épuise lors d’effort prolongé Non recommandé: le corps dispose de suffisamment de de glutamine pour contrer les effets de l’exercice.
Acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA) AACRs (valine, isoleucine et leucine) sont les acides aminés le plus impliqués au niveau de la synthèse protéique. Non recommandé: résultats inconcluants, plus de données nécessaires sur l’efficacité sur l’immunité
Acides gras polyinsaturés Oméga-3 (huiles de poisson) Effets anti-inflammatoires et régulateur de l’immunité suite à l’exercice Non recommandé: pas différent d’un placebo. Intéressant de le mélanger
Herbes naturelles (ex., Ginseng, Échinacée) Contiennent des molécules bioactives qui augmentent l’immunité et diminuent le risque d’infection Non recommandé: les études faites chez l’humain ne sont pas en lien avec les besoins des athlètes

Adapté et traduit de Walsh et al. 2011

Les effets physiologiques de certains polyphénols tels que la quercetine, EGCG (extrait de thé vert), le curcuma, le lycopène et le resveratrol démontrent beaucoup d’intérêts de la part d’immunologistes de l’exercice à cause de leur effet anti-oxidatif, anti-inflammatoire, anti-pathogène, cardioprotecteur, anti-cancérigène. Plusieurs études récentes de supplémentation en quercetine chez l’humain ont été réalisé afin de déterminer son mécanisme d’action sur l’inflammation post-exercice, le stress oxidatif, la dysfunction immunitaire, sa capacité d’améliorer l’endurance et de réduire l’incidence des infections suite à un stress physique. Lorsque la quercetine est combinée à d’autres polyphénols et nutriments tels que l’extrait de thé vert, l’iso-quercetine et les huiles de poisson, on note alors une réduction significative de l’inflammation induite par l’exercice et du stress oxidatif occasionné par l’effort. De plus, une amélioration des fonctions innées du système immunitaire, soit la capacité de se défendre et de se protéger des pathogène, sont largement augmentées. Une supplémentation en quercetine (1000 mg/jour pendant 2 à 3 semaines) réduit également le taux d’infections chez des athlètes soumis à un stress physique important. La quercetine dispose de plusieurs effets bioactifs et est le polyphénol le plus absorbé au niveau de l’intestin, il reste encore toutefois à déterminer la dose optimale auprès de la population athlète ainsi que le cocktail optimal dont ces derniers pourraient grandement bénéficier tant au niveau des périodes d’entrainements intense, des voyages, des compétitions que de leur récupération.

5. Des stratégies pour les voyages

Comme le proverbe le dit: Mieux vaut prévenir que guérir. Alors qu’il n’y a pas de méthode exacte pour éliminer complètement le risque d’attraper un rhume, ou quelconque infection, il y a différentes stratégies touchant le style de vie et la nutrition que chaque athlète peut implanter au quotidien, lors de périodes d’entrainements plus difficiles et lors de voyages. Les recommandations suivantes sont proposées par le groupe d’experts BASES afin de diminuer l’immuno-suppression rencontrée lors d’efforts prolongés de haute intensité et de réduire les risques d’infections.

  • Tous les athlètes, entraineurs, intervenants de l’équipe de support devraient s’assurer d’avoir tous leurs vaccins à jour ainsi que pour les voyages. Le vaccin de la grippe devrait être donner à chaque année.
  • Minimiser les contacts avec les personnes infectées, les jeunes enfants, les animals.
  • Garder une distance des personnes qui toussent, éternuent ou le nez qui coule. Lorsque possible et approprié, exigez que ces personnes portent un masque jetable.
  • Lavez les mains régulièrement: avant les repas, après avoir touché des objets appartenant à des personnes contagieuses, les animals, du sang, des sécrétions, les endroits publics, les toilettes, le transport en commun, etc.
  • Tentez le mieux que possible de ne pas se mettre les doigts dans le visage ou la bouche. Trainez du gel pour se laver les mains à base d’alcool (ex. Purell)
  • Ne partagez jamais de bouteille d’eau, tasses, serviettes, etc. avec vos proches ou entre athlètes.
  • Lors de déplacements et de voyages, choisissez des breuvages froids de bouteilles sellées, évitez les légumes crus, ne consommez que des fruits que vous pouvez peler et éviter les viandes pas assez cuites.
  • Isolez rapidement des autres les athlètes et individus qui présentent des symptômes d’infections des voies respiratoires supérieures (toux profonde, nez qui coule, éternuements, sécrétions, congestion nasale, etc.)
  • Protégez les voies respiratoires d’être exposées à de l’air très froid ou très sec lors d’efforts éprouvants en portant un masque. L’usage d’un nébulisateur lors d’efforts répétés dans un environnement froid est aussi fortement recommandé.
  • S’assurer d’un apport adéquat en énergie, protéines et micronutriments essentiels en travaillant avec une nutritionniste, qui saura conseiller les athlètes sur leurs besoins spécifiques.
  • Évitez les régimes drastiques et la perte de poids rapide. Pour les sports de catégories de poids, assurez-vous d’un suivi auprès d’une nutritionniste pour les athlètes qui présentent plus de difficultés à faire le poids. Assurez-vous que cette catégorie de poids convient bien à la santé de l’athlète.
  • Assurez-vous d’un apport en glucides adéquat avant et durant les efforts prolongés de forte intensité pour limiter la durée et la sévérité de l’immuno-dépression suite à ce type d’efforts. L’ingestion de 30-60g de glucides par heure durant des efforts prolongés a montré une réduction significative des hormones de stress et de la réponse des cytokines anti-inflammatoires durant l’effort. En minimisant ces effets, les risques d’infections sont moindres.
  • L’efficacité de certains suppléments dits «immunostimulants» n’ont pas été confirmé (ex. Cold Fx, échinacée, etc.) Toutefois, il a suffisamment d’évidence dans la littérature que certains flavonoïdes (ex. quercetine) et les probiotiques de souches Lactobacillus peuvent réduire l’incidence des IVRS (infections des voies respiratoires supérieures) chez des individus actifs physiquement. L’ingestion quotidienne de probiotiques pourrait également réduire le risque d’infections gastrointestinales. Il est recommandé de débuter une supplémentation au moins une semaine avant un départ en voyage, de continuer pendant la durée du voyage et de continuer au retour. Des doses de 10 milliards de bactéries sont recommandées et doivent être ajuster en fonction de la tolérance individuelle.
  • Portez des vêtements appropriés en fonction des saisons et de la température environnante et extérieure. Tentez de ne pas avoir froid et de rester dans des vêtements mouillés suite à l’effort.
  • Dormez suffisamment (au moins 7 heures par nuit est recommandé). Si le sommeil n’est pas toujours adéquat, considérez surveillez et notez la quantité et qualité de sommeil à l’aide de méthode non-invasive tels que des capteurs de mouvements ou certaines applications iPhone permettent de mesurer de façon intéressante le sommeil.
  • Gardez tous les autres stress à un minimum. Consultez avec un psychologue sportif ou un préparateur mental peuvent grandement aider à trouver des stratégies et solutions pour réduire ce stress et modifier certains comportement et trouver de meilleures adaptations.

De nombreux athlètes canadiens profitent des voyages à l’étranger pour s’entraîner dans différents climats et environnements physiques. Pour bien des athlètes, c’est une occasion de faire de l’activité physique dans de nouvelles conditions, et pour d’autres, c’est une opportunité d’éviter le temps froid, la chaleur, la pluie ou la neige du Canada. Nous avons demandé à Jason Dunkerley, coureur paralympique, de nous faire part de son opinion sur les voyages d’entraînement durant le printemps et sur la façon de tirer le plus profit de cette expérience.

Au printemps, j’ai eu l’occasion de passer 10 jours d’entraînement dans la Bay Area de la Californie. Ce voyage représentait un changement bien apprécié. La majorité de mon entraînement pendant l’hiver, outre la course sur tapis roulant et quelques séances sur une piste intérieure, a lieu dans des températures sous le point de congélation. La température moyenne du nord de la Californie au début avril est optimale pour les coureurs dont les jambes et les bras n’ont pas vu la lumière du jour depuis des mois. Évidemment, l’idée de s’entraîner dans des conditions chaudes est attirante pour les athlètes d’endurance qui veulent quitter le froid. Cependant, il ne s’agit pas simplement de faire le plein de vitamine D, car il y a aussi un volet psychologique à prendre en considération. Après avoir passé de nombreuses semaines difficiles dans la neige et la glace, une dose hâtive de soleil peut avoir un effet positif sur notre comportement en vue des rigueurs de la saison à venir.

On doit aussi se pencher sur l’endroit où on va s’entraîner. Au cours des dernières années, j’ai eu la chance de m’entraîner en Floride, au Texas et en Arizona. Chacune de ces villes offre des avantages uniques. Les athlètes vont généralement en Floride et au Texas pour profiter de la chaleur, et ils choisissent l’Arizona pour des questions d’altitude. Cette année, nous avons choisi Berkeley, en Californie, en raison de sa proximité à San Francisco et du fait que la saison de compétition commence plus tôt, ce qui coïncide bien avec notre camp. L’endroit est aussi idéal en raison des collines qui entourent Berkeley et qui nous mettent au défi à chaque course d’une manière qui ne peut être comparée au Canada. De plus, notre entraîneur connaît bien la région, car il a étudié à UC Berkeley dans les années 80.

Il ne serait pas faux de penser qu’il est possible pour les athlètes de créer des conditions d’entraînement favorables à domicile, peu importe le climat. Après tout, nous avons de superbes installations intérieures ici, au Canada, et nous avons même des façons de simuler l’entraînement en altitude grâce à des technologies comme des chambres hyperbares. Par contre, selon mon expérience, on peut difficilement remplacer le temps passé dans un environnement optimal où l’entraînement est le seul point de concentration. En Californie, nous avons été en mesure de pousser nos limites en courant plus que d’habitude et en faisant des entraînements ardus lors de journées consécutives. Dans le « vrai monde », la plupart des athlètes tentent d’équilibrer leur entraînement, leur vie familiale, leur emploi et leurs engagements scolaires, ce qui signifie que les entraînements doivent être s’intégrer quelque part dans tout ce casse-tête.

Voici certains facteurs importants que les athlètes pourraient prendre en considération lorsqu’ils s’entraînent à l’étranger :

S’entraîner dans le Sud pendant le printemps pourrait ne pas sembler intuitif, étant donné que les conditions météorologiques s’améliorent au Canada. Mais lors de saisons d’entre-deux, passer du temps dans un environnement d’entraînement optimal peut revigorer le corps, l’esprit et le for intérieur après un dur hiver, en plus de nous inspirer à explorer de nouveaux horizons pendant la prochaine saison.

A propos de l’auteur

Jason Dunkerley a représenté fièrement le Canada lors de quatre Jeux paralympiques au cours desquels il a remporté cinq médailles en athlétisme distance moyenne contre d’autres coureurs aveugles. Il est membre de l’équipe paralympique nationale depuis 1998. Lorsqu’il n’est pas en train de courir sur la piste, Jason fait la promotion de l’activité physique inclusive, afin que plus de personnes handicapées aient le goût de s’investir dans l’activité physique. Avec son coureur guide Josh Karanja, Jason espère représenter le Canada aux Jeux paralympiques de Rio de Janeiro en 2016.  

Bon nombre de personnes ont l’impression que les courses à obstacles sont faites pour les athlètes élites, alors qu’en fait, de nombreuses courses peuvent être courues par n’importe qui. Ces types de courses sont parfaits si vous souhaitez relever un défi tout en ayant du plaisir et en travaillant sur votre condition physique. Bien entendu, les courses à obstacles visent à vous mettre à l’épreuve mentalement et physiquement, donc il est préférable d’avoir une forme physique de base acceptable avant la journée de la course.

Quels genres d’entraînement devrais-je suivre pour me préparer?

Course – De nombreuses courses à obstacles consistent principalement en 80 % de course et 20 % d’obstacles, donc la course doit être un important élément de votre entraînement. Si vous faites déjà de la course, vous pouvez augmenter l’intensité de votre entraînement en fonction de vos objectifs globaux pour l’événement.

Entraînement croiséSuivez un entraînement qui ressemble à ce que vous allez vivre lors de la course à obstacles. Visez des exercices qui vous font bouger, comme des pompes, des redressements assis, des accroupis, des exercices tels que ramper au sol ou grimper, ou même faire la planche ou des sauts de grenouille.

Nutrition et hydratation – Votre stratégie de nutrition et d’hydratation dépendra grandement de la longueur et de l’intensité de la course. Au minimum, vous devriez envisager d’utiliser une ceinture d’hydratation ou des poches de gel.

Que dois-je porter lors de la course?

Assurez-vous de porter des espadrilles athlétiques bien ajustées. Les meilleurs souliers sont ceux qui sont légers et faits d’un matériel qui aide à évacuer l’eau. Évitez de porter des bas de coton, car ils accumulent l’humidité, changent de forme et augmentent vos chances d’avoir des ampoules.

Peu importe les vêtements (ou l’uniforme) que vous déciderez de porter, soyez conscient qu’ils risquent d’être détruits. Les courses à obstacles sont reconnues pour être ardues sur le corps, mais aussi sur les vêtements. Comme pour les bas, vous devriez porter des vêtements qui ne sont pas faits de coton et qui n’accumuleront pas l’humidité. Ne portez pas de pantalons qui ont des poches, car ils se rempliront de boue à mesure que vous courez et ils augmenteront votre poids. Selon le type de course auquel vous vous êtes inscrit, vous pourriez aussi envisager de porter des gants. En effet, vous pourriez endommager vos mains si elles sont nues, froides ou mouillées lorsque vous grimpez, vous montez sur une corde ou vous transportez des objets lourds.

Conseil de pro : N’essayez pas quelque chose de nouveau lors de la journée de la course, tant pour ce qui est de vos vêtements que de votre alimentation.

L’élément le plus important de la participation à une course à obstacles et de l’entraînement connexe est d’avoir du plaisir. Ne vous prenez pas trop au sérieux; formez une équipe avec vos amis afin d’atteindre des objectifs de forme physique semblables et de vous appuyer les uns les autres. Gardez une attitude positive et entraînez-vous autant que possible, car plus vous serez préparé, plus votre confiance sera élevée. Rappelez-vous que lors de la course, peu importe vos objectifs, vous devez avoir du plaisir et tirer de bons souvenirs tout au long de la journée.

 

Références de la collection de SIRC:

 

A Tough Mudder–Maybe Too Tough. Running & Fitnews. May 2013;31(3):5-6.

Get Your Mud On. Runner’s World. October 2011;46(10):100.

Halvorson R. Obstacle Races Are Big Business. IDEA Fitness Journal. October 2014;11(9):12.

Karnazes D. ARE YOU TOUGH ENOUGH?. Ultrarunning. January 2014;33(8):15.

Smith T. To Host or Not to Host: Nontraditional Events. Parks & Recreation. September 2014;49(9):67.

Vigneron P. Mud Running’s Big Hurdle. Outside. November 2014;39(11):30.

http://team.inov-8.com/jonathan-albon-top-tips-obstacle-course-racing/

 

 

Le transport actif peut être une bonne façon d’aller au travail, à l’école ou à l’épicerie ou même être un excellent moyen de visiter des amis dans la communauté. Ce peut aussi être une façon de rester actif tout en obtenant la dose d’activité physique* quotidienne recommandée. Les personnes qui ont des horaires chargés et qui manquent de temps pour suivre une routine d’exercice peuvent avoir recours au transport actif pour se déplacer.

Le transport actif consiste en tout mode de transport qui sollicite la force humaine. Plutôt qu’utiliser des véhicules motorisés, il s’agit de faire du vélo, de la marche, de la planche à roulettes, du ski ou d’utiliser un fauteuil roulant non motorisé pour se rendre à destination. Les formes les plus courantes de transport actif sont le vélo et la marche*, et celles-ci peuvent parfois être combinées au transport en commun.

Selon l’Enquête nationale auprès des ménages de Statistiques Canada de 2011, les Canadiens et les Canadiennes qui marchaient ou qui utilisaient un vélo ont consacré le moins de temps pour se rendre au travail (12,7 minutes à pied en moyenne et 20 minutes à vélo). En revanche, les personnes qui utilisaient un véhicule consacraient en moyenne 23,7 minutes pour se rendre au travail.

Bienfaits du transport actif*

Dans le cadre d’une étude* préparée par la British Columbia Recreation and Parks Association, des recherches ont démontré que les adultes utilisaient moins leur voiture pour faire des déplacements « locaux » (p. ex. pour leur magasinage ou leurs loisirs) dans les quartiers où la marche était facilement accessible. L’étude a aussi prouvé que l’utilisation du transport en commun était plus élevée dans les quartiers où la marche était courante.

Le transport actif est un phénomène qui peut contrer la tendance de l’inactivité physique que l’on constate chez notre population. Il permet aussi aux gens d’obtenir leur dose d’activité quotidienne recommandée tout en se rendant à leur destination.

* Seulement disponible en anglais

Références de la collection de SIRC:

1. Buliung R, Faulkner G, Beesley T, Kennedy J. School Travel Planning: Mobilizing School and Community Resources to Encourage Active School Transportation. Journal Of School Health. November 2011;81(11):704-712.

2. Loitz C, Spencer-Cavaliere N. Exploring the Barriers and Facilitators to Children’s Active Transportation to and From School From the Perspectives of Practitioners. Journal Of Physical Activity & Health. November 2013;10(8):1128-1135.

3. Ransdell L, Mason S, Wuerzer T, Leung K. Predictors of Cycling in College Students. Journal Of American College Health. July 2013;61(5):274-284.

4. Ryan S, Sidelinger D, Saitowitz S, Browner D, Vance S, McDermid L. Designing and Implementing a Regional Active Transportation Monitoring Program Through a County-MPO-University Collaboration. American Journal Of Health Promotion. January 2, 2014;28:S104-S111.

5. Steckly R, McEwan L. Active Transportation for the School Journey. Wellspring. October 2014;25(6):1-4.

6. Van Dyck D, De Meester F, Cardon G, Deforche B, De Bourdeaudhuij I. Physical Environmental Attributes and Active Transportation in Belgium: What About Adults and Adolescents Living in the Same Neighborhoods?. American Journal Of Health Promotion. May 2013;27(5):330-338.

Le bien-être mental est un aspect important de la santé globale. Avoir un bon groupe de soutien social, être actif physiquement, se joindre à un groupe communautaire ou avoir un passe-temps peut influencer notre bien-être mental. Combiner ces possibilités peut nous offrir une approche multidimensionnelle en ce qui concerne la gestion des maladies mentales.

Une récente étude publiée dans le Journal of Ecopsychology s’est penchée sur les marches de groupe dans la nature et sur l’effet de celles-ci sur la santé mentale. L’étude a conclu que faire partie d’un groupe de marche en nature réduit considérablement les risques de dépression, atténue le stress et diminue les pensées négatives, tout en améliorant le bien-être mental. Des chercheurs ont également observé que ce type de marche peut améliorer le bien-être d’une personne stressée et négative.

L’étude a examiné les variations entre faire partie d’un groupe, participer à une activité physique et être dans la nature. Voici les constats :

Comprendre l’importance d’une santé mentale positive peut contribuer à l’établissement et au maintien d’un état d’esprit optimiste. Ainsi, une personne peut mieux comprendre ce qui se passe dans sa tête et aller chercher le soutien nécessaire, au besoin.

Avoir une bonne santé mentale vous permet :

Une bonne santé mentale fait en sorte que les gens profitent de la vie, gardent une attitude positive et ont un sentiment d’appartenance. Les loisirs extérieurs, particulièrement dans la nature avec des personnes qui partagent les mêmes intérêts que nous, ont des bienfaits sur notre corps, en plus d’être peu coûteux et amusants.

La Coupe du monde de la FIFA 2014 suscite beaucoup d’effervescence dans le monde du soccer, car elle se tient au Brésil, sans aucun doute, la plus grande nation de soccer. Le tournoi se déroulera du 12 juin au 13 juillet 2014 et accueillera 32 pays qui se disputeront le trophée de la Coupe du monde de la FIFA. Les pays qualifiés sont réunis par groupes et les matchs sont déjà placés à l’horaire. Tout comme dans les autres coupes du monde, le Brésil est favori pour l’emporter et de plus, l’avantage du terrain à domicile pourrait faciliter l’exercice.

Un des aspects les plus intéressants dans chaque tournoi est le ballon de soccer*. En 2006, le ballon de la Coupe du monde tenue en Allemagne portait le nom de Teamgeist. Le ballon comportait 14 panneaux collés à chaud et c’était une modification radicale du ballon traditionnel qui lui comportait 32 panneaux cousus.

Lors du tournoi de 2010 organisé pour la première fois sur le continent africain, on donna le nom de Jabulani au ballon. Le ballon utilisé pour la finale entre les Pays-Bas et l’Espagne, qui gagna par le score de 1-0, porta le nom de Jo’bulani, en référence à Jo’burg, le diminutif de Johannesburg où la finale a eu lieu. Ce ballon comportait 8 panneaux collés à chaud afin de le rendre plus aérodynamique. Toutefois, la majorité des joueurs ont eu de la difficulté à contrôler le ballon et les appréciations ne furent pas aussi positives que prévu.

Brazuca*, le ballon du tournoi de 2014, comporte 6 panneaux identiques collés à chaud pour limiter l’absorption d’eau et 50 000 « petits boutons » pour faciliter l’écoulement de l’eau. Ce ballon sera utilisé dans plusieurs conditions, dans des matchs où la température atteindra les 38 °C et d’autres, près de 0 °C. Le maximum d’effet papillon*du ballon se présentera à une vitesse de 48 km/h, soit beaucoup moins que le 80 km/h du Jabulani.

Voici quelques faits dignes de mention*:

Le ballon de soccer sera une étoile du tournoi tout comme dans les autres coupes. Les deux ballons précédents n’ont pas eu de fortes cotes; cette fois-ci, Brazuca s’approche davantage de la tradition et de ses ballons aux 32 panneaux cousus, avec quelques innovations en plus. Que le tournoi commence!

* Seulement disponible en anglais

Références de la collection de SIRC:

1. ADIDAS JABULANI MATCH BALL. Joe Weider’s Muscle & Fitness. June 2010;71(6):64.

2. DELGADO-BORDONAU J, DOMENECH-MONFORTE C, GUZMÁN J, MENDEZ-VILLANUEVA A. Offensive and defensive team performance: relation to successful and unsuccessful participation in the 2010 Soccer World Cup. Journal Of Human Sport & Exercise. December 2013;8(4):894-904.

3. GARDNER P. World Cup balls and sin bins: bad ideas never go away, they just get recycled. World Soccer. January 2014;54(4):19.

4. Soares Leite W. ANALYSIS OF GOALS IN SOCCER WORLD CUPS AND THE DETERMINATION OF THE CRITICAL PHASE OF THE GAME. / ANALIZA GOLOVA POSTIGNUTIH NA SVETSKIM PRVENSTVIMA U FUDBUALU I ODREĐIVANJE KLJUČNIH FAZA U SAMOJ IGRI. Facta Universitatis: Series Physical Education & Sport. September 2013;11(3):247-253.

5. Sakamoto K, Asai T. Comparison of Kicking Motion Characteristics at Ball Impact between Female and Male Soccer Players. International Journal Of Sports Science & Coaching. March 2013;8(1):63-76.

6. SungChan H, Takeshi A. Aerodynamics of Knuckling Effect Shot Using Kick-robot. International Journal Of Applied Sports Sciences. December 2011;23(2):406-420.