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Une enquête menée par CBC Sports sur les postes supérieurs dans les départements de sport des universités canadiennes a souligné que seulement 10% de ces postes sont détenus par des personnes PANDC. D’autres recherches ont fait ressortir la sous-représentation des étudiants-athlètes PANDC à travers quasiment tous les sports et toutes les équipes. Renseignez-vous sur la lutte contre le racisme à l’Université de Toronto.

George Floyd, Ahmaud Arbery, Breonna Taylor, Regis Korchinski-Paquet, et D’Andre Campbell sont les noms d’hommes et de femmes noirs qui ont été tués au cours de l’année qui vient de passer. Ces décès tragiques ont amorcé une conversation mondiale sur le racisme anti-Noirs, la brutalité policière, la suprématie de la race blanche, et les enjeux systémiques affrontés au quotidien par les personnes autochtones, noires, et de couleur (PANDC). Au sein du système sportif canadien, cette prise en compte de la question du racisme oblige les organisations à songer à leurs propres démarches et examiner les moyens par lesquels leurs politiques et pratiques perpétuent le racisme systémique dans leurs établissements. En tant qu’étudiants-athlètes, nous avons vu dans ce mouvement social l’occasion d’amorcer une révolution d’espoir à l’Université de Toronto, révolution qui semble se propager au système du sport universitaire de l’Ontario, et aux campus d’un bout à l’autre du pays.

Au mois de juin, 2020, onze athlètes PANDC, membres anciens et actuels des Varsity Blues, se sont regroupés pour soumettre au département de sport de l’Université de Toronto une lettre portant les signatures de plus de 100 étudiants-athlètes PANDC de cette université. Cette lettre a revendiqué le soutien du département dans la lutte contre les iniquités raciales subies de façon persistante par les étudiants-athlètes PANDC, en soulignant plusieurs scénarios où les étudiants-athlètes ont éprouvé des sentiments d’insécurité ou ont été ciblés par un traitement injuste, ceci en dépit des recommandations avancées en 2018 par le Groupe de travail pour la race et l’indigénéité de la Faculté de kinésiologie et d’éducation physique, et des efforts conséquents consignés dans le Rapport sur l’équité 2019-2020 de la Faculté. La responsabilisation des décideurs était essentielle à la réalisation de notre vision. La bonne volonté de la part du département de sport d’écouter nos idées et de faire front commun a donné lieu à des programmes novateurs et un engagement pour remédier au racisme sur le campus ciblant les athlètes PANDC des Varsity Blues.

La mise sur pied de la BIPOC Varsity Association

L’un des résultats les plus percutants de ce processus a été la mise sur pied de la BIPOC Varsity Association (BVA), un organisme officiel, dirigé par les étudiants, pour les athlètes des Varsity Blues s’identifiant comme étant PANDC. La BVA a été établie pour veiller à l’équité, la diversité, l’intégration, et l’antiracisme au sein des programmes des Varsity Blues de l’Université de Toronto, et pour fournir une tribune où les étudiants-athlètes PANDC peuvent faire connaître leurs préoccupations, s’exprimer sur leurs expériences, et créer une collectivité d’athlètes PANDC des Varsity Blues. Les histoires incluses dans notre vidéo BVA font ressortir certaines des expériences décourageantes et frustrantes qu’ont vécues les étudiants-athlètes PANDC à Toronto – ville qui est tenue comme une des plus multiethniques et multiraciales au monde.

Le plan d’action de l’université

black female varsity athlete throwing a pitch during softball competition

Un reportage spécial de CBC Sports sorti en juillet 2020 a présenté les résultats d’un audit visuel de postes supérieurs dans 56 universités canadiennes dans le ressort d’U Sports, incluant les directeurs sportifs et les entraîneurs en chef. L’enquête a indiqué que seulement 10% des plus de 400 postes examinés étaient détenus par des personnes PANDC. Seulement un directeur sportif sur toutes les universités examinées était une personne de couleur. En plus, des chercheurs du Centre for Sport Policy Studies de l’Université de Toronto ont effectué une analyse démographique d’athlètes-étudiants à neuf universités canadiennes en 2018 et ont conclu que les étudiants-athlètes PANDC étaient sous-représentés au sein de chaque sport et de chaque équipe, par rapport aux données démographiques notées pour la population estudiantine de leur université. Tout en reconnaissant la valeur de ces rapports pour faire état des enjeux persistants, les audits visuels ne constituent pas un compte rendu complet des expériences de groupes racisés, ni des données démographiques exactes.

Dans le but d’apporter un changement réel dans la lutte contre le racisme dans le sport universitaire, la BVA collabore avec la faculté de kinésiologie et d’éducation physique pour élaborer un plan stratégique qui prévoit plusieurs initiatives importantes :

Ces actions visent à tenir le programme des Varsity Blues (à savoir, les joueurs, les entraîneurs, le personnel, et les professeurs) responsable pour les expériences vécues par les membres PANDC. D’autres universités ont pris contact avec la BVA en demandant conseil sur les démarches pour s’attaquer au racisme et pour améliorer l’expérience de leurs propres étudiants-athlètes PANDC. La BVA a aidé bon nombre de ces établissements à lancer des groupes ayant un mandat similaire au sien.

Recherches sur les expériences des PANDC

Une autre priorité majeure de la BVA est la collecte de données sur la race. La BVA est largement impliquée dans le Projet antiracisme OUA Anti-Racism Project chapeauté par la Dre Janelle Joseph du laboratoire de recherche Indigeneity, Diaspora, Equity and Anti-racism in Sport (IDEAS) Research Lab à l’Université de Toronto. Ce projet recueille des données démographiques et des détails d’expériences vécues au sein de l’association de sport universitaire Ontario University Athletics (OUA). Au niveau des départements de sport universitaires individuels, les données sur la race ont été officiellement recensées seulement en quantités limitées.

two female varsity basketball players reach for the basketball during a game

Le projet est fondé sur un sondage sur les expériences de racisme parmi les étudiants-athlètes, les entraîneurs, et les administrateurs de sport. Ce sondage débouchera sur des groupes de discussion et des entretiens. Le projet tient à utiliser ces données afin d’informer les stratégies et les projets futurs pour faire de l’OUA une association plus sécuritaire et plus inclusive. Dans un article du journal U of T News sur le projet, la Dre Joseph a souligné l’incidence potentielle du projet : « Avec ses 9 500 étudiants-athlètes, 200 entraîneurs, et un personnel de soutien de 2 000, l’OUA est un sujet idéal pour nos recherches et nos actions sur le racisme dans le sport et dans le milieu scolaire …En examinant les données démographiques et les expériences de racisme des étudiants-athlètes, des entraîneurs, et des administrateurs de sport, nous espérons contribuer à la mise en place de politiques, de pratiques, et de formations antiracistes au sein de l’OUA. » Le projet a été inspiré en partie par les recommandations énoncées en octobre 2020 par le groupe de travail Black, Biracial, Indigenous Task Force de l’OUA.

Si nous voulons faire tomber les barrières posées par le racisme systémique à nos étudiants-athlètes, il faut en tout premier lieu écouter leurs expériences et mettre fin au mythe selon lequel le sport est une sorte de bastion, exempt de barrières fondées sur le racisme. Et c’est précisément la mission de ce projet novateur. L’heure est à la création d’un avenir où les étudiants-athlètes PANDC ont un vrai sentiment d’appartenance et de sécurité dans le milieu du sport canadien.

Répercussions personnelles

Même si nous avons déjà fait un bon bout de chemin, il reste encore beaucoup de travail à faire. Cela dit, sur le plan personnel, notre participation à la BVA nous a déjà procuré des expériences déterminantes.

Jada Roach : Ma participation à la BVA a été une des expériences les plus significatives et marquantes de ma carrière universitaire. J’ai eu l’occasion de tenir de grandes conversations sur mon expérience en tant que femme noire. Cela a fait naître en moi une puissante volonté de faire ma part dans un mouvement pouvant réaliser des changements significatifs. Quand j’ai vu l’appel à candidatures au poste de chef des communications de la BVA, je ne connaissais pas l’association, mais je savais que je voulais m’y impliquer. Ma participation à la BVA me donne le sentiment d’avoir un but bien précis dans la vie. J’ai le sens que je contribue quelque chose de significatif à la communauté de l’Université de Toronto et même au-delà. Ce rôle m’a permis de retrouver un groupe de personnes vraiment sympas, qui se passionnent pour le changement. C’est vraiment grisant de lancer un nouveau projet ou de cocher la case d’une tâche accomplie. Je suis certaine que je resterai active au sein de la BVA pour bien des années à venir.

Devon Bowyer : Grosso modo, ma participation à la BVA et au laboratoire de recherche IDEAS a été une expérience remarquable. Il est étonnant de réaliser que tout cela est le produit d’une lettre à notre département de sport portant les signatures de plus de cent athlètes PANDC des Varsity Blues. Je n’aurais jamais imaginé que la BVA aurait achevé une telle envergure. La BVA va certainement rester disponible pour aider les autres étudiants-athlètes PANDC qui cherchent à établir des associations similaires dans leurs universités. Je suis vraiment content de ce que la BVA a réalisé jusqu’à date, mais il reste encore du pain sur la planche. Le racisme systémique ne va pas disparaître du jour au lendemain; il va falloir du temps et de l’effort pour réaliser un changement significatif. J’encourage les autres personnes dans les autres universités à s’exprimer et à joindre leur voix à la lutte pour le changement systémique. Vous n’en savez rien tant que vous n’avez pas essayé.

L’abus d’alcool représente un problème de santé mentale important pour les étudiants-athlètes – même une consommation modérée peut avoir un impact négatif sur le rendement sportif et scolaire. La recherche démontre que la perception qu’a un athlète de l’approbation de son entraîneur quant à la consommation d’alcool est fortement associée au comportement de consommation.

Le Programme d’apprenties entraîneures (FACP) de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC) est conçu pour faciliter la transition des étudiantes-athlètes aux rôles d’entraîneures. Le programme, qui en est maintenant à sa 15e année d’existence, permet aux étudiants-athlètes de développer leurs compétences d’entraîneurs et leur confiance en soi, et d’améliorer les compétences en leadership des entraîneurs mentors. Renseignez-vous sur les duos apprentis/mentors de la saison 2019-20 et accédez aux ressources sur le mentorat des entraîneures de l’ACE et de l’ACAFS.

Développement des athlètes

La ” désélection “, ou le fait de ne pas être sélectionné pour une équipe, peut avoir des conséquences émotionnelles, sociales et physiques négatives pour les athlètes. Il s’agit notamment de la perte d’amis et de cercles sociaux, de la diminution de l’estime de soi, de la diminution de l’activité physique et des répercussions sur l’engagement à long terme dans le sport. Apprenez comment les entraîneurs peuvent améliorer l’expérience des athlètes et envisager d’autres modèles de participation dans le SIRCuit.

Leadership

Avec les équipes interuniversitaires qui s’aventurent dans les champs partout au Canada, le risque de bizutage est indéniable. Cependant, la recherche indique que les entraîneurs peuvent avoir la plus grande influence sur le changement de la culture du bizutage lorsqu’ils sont activement engagés dans l’éducation et le travail avec les chefs d’équipe pour introduire des orientations alternatives. Pour en savoir plus, consultez le SIRCuit.

Les blessures de surutilisation sont fréquentes au volley-ball. Des recherches publiées dans l’International Journal of Sports Physical Therapy ont découvert que les athlètes de volley-ball collégial féminin effectuaient deux fois plus de balançoires, de services et de frappes en hauteur pendant la pratique que les volumes pendant les matchs (les matchs et les pratiques durent environ 2 heures). Cela a d’importantes répercussions sur la gestion de l’entraînement, surtout pendant la pré-saison.

This blog was adapted from a SIRCuit article written by Dr. Vicki Harber. For the full article, click here.

Within Canada, there is some concern that an ethos of “winning at all costs” has infiltrated youth sport, degrading the quality of the sport experience resulting in reduced participation (Brenner, 2016) and increased injury (Jayanthi et al., 2013). Building psychological, cognitive, social and emotional skills are largely ignored, yet these are essential ingredients for successful high performance athletes, particularly for our developing athletes (Bailey, 2012).

Many members of the Canadian sport system are engaged in dialogue about the ways we develop our younger athletes, particularly in the first three stages of Canada’s Long-Term Athlete Development Pathway (Active Start, FUNdamentals and Learn to Train). It is during these stages that sport can play a role in developing athletes’ executive functions and social and emotional learning skills – the foundations for “human development.”

What are Executive Functions?

Success in school and in one’s career requires “creativity, flexibility, self-control and discipline” (Diamond 2016). Underlying these attributes are executive functions (EFs) – a family of mental processes that enable us to plan, focus attention, remember instructions or rules, see things from a different perspective, respond to novel or unpredictable circumstances, and juggle multiple tasks successfully (Diamond 2013).

The parts of the brain that develop these EFs are often compared to an air traffic control system. Busy airports have a duty to safely manage arrivals and departures for many airplanes using many runways, all at the same time. Similarly, our brain needs to operate like an air traffic control tower, seeing and managing distractions, establishing priorities for tasks, setting and achieving goals, while controlling impulsive words and actions (Centre on the Developing Child, Harvard University).

These functions are highly interrelated, and the successful application of EFs in real world situations requires them to properly orchestrate their operations with each other. It is generally agreed that there are 3 core functions:

Developing Executive Functions through Sport

Diamond (2015) reviews the effects of physical exercise on EFs and identifies preferred types of activity that promote positive impact. These include cognitively-engaging exercise, activities requiring bimanual coordination and eye-hand coordination (e.g. social circus), and activities that require frequently crossing the midline and/or rhythmic movement, such as dance or drumming, particularly when moving with others. Our knowledge about the mechanisms that underlie improved executive functions is growing and includes both structural and functional changes to specific regions of the brain (Cotman et al 2007). While our understanding advances, Diamond (2015) further postulates that executive functions are improved by activities promoting physical fitness, but also those that “(a) train and challenge diverse motor and EF skills, (b) bring joy, pride, and self-confidence, and (c) provide a sense of social belonging (e.g., group or team membership).”

What is social and emotional learning?

Establishing a foundation of EFs permits the subsequent development of social and emotional learning skills (Diamond 2013). These include self-awareness, self-management, responsible decision-making, relationship skills, and social awareness.

“Social and emotional learning is the process through which children and adults acquire and effectively apply the knowledge, attitudes, and skills necessary to understand and manage emotions, set and achieve positive goals, feel and show empathy for others, establish and maintain positive relationships, and make responsible decisions.”

Developing SEL through Sport

While much of the work on EFs and SEL has been led by the education sector, we could easily substitute “athlete” for “student” and “coach” for “teacher” and explore the possibilities for community recreation program and sport clubs.

Most coaches would agree that self-management, self-respect, respect of others, an emphasis on effort, and strong decision-making and goal setting skills would be favourable attributes from a competitive sport perspective. Programs that cultivate these values would find their athletes enjoying sport and maintaining their participation over time. Effective implementation of this approach requires “prioritizing the athlete over wins and losses, emphasizing relationships, taking a holistic approach to developing athletes, and understanding that the model is a ‘way of being’, and not just a set of techniques to be followed” (Balague & Fink, 2016).

There are many different ways that this approach can be integrated into the sport environment; one recommended process is described below:

  1. A pre-season discussion with athletes about the kind of culture the team wishes to create. Some questions to help guide this discussion include “What are the things that define us?” or “How do we want to be seen by others?” This can also include season goals for individuals as well as the entire team.
  2. Allow the team to create their own means by which they gather and decide on consequences for players that do not meet the agreed upon standards.
  3. An awareness talk begins each training session to identify the personal and group goals that target the SEL components. For example, the focus might be on Relationship Skills – during the awareness talk, ask the athletes to describe what this looks like in both sport and non-sport situations. This helps to establish ownership and accountability for the practice session.
  4. At the end of each training session, there is a rapid check-in with players to reflect on their contributions and how this might look in other parts of their life. Using the Relationship Skills from point #3, athletes can identify how they managed these skills during the training session, what did they do or say to promote relationship building or what might they do differently next time.
  5. While coaches will facilitate the above, they need to honour and respect the athlete voices by supporting their choices. For example, during training, the coach must integrate athlete ideas from the opening awareness talk.

For more information about teaching life skills through sport, check out this SIRC blog series on positive youth development.

Les parents qui rêvent que leurs enfants deviennent des athlètes professionnels et les entraîneurs qui croient que le dévouement résolu est le seul moyen d’atteindre le sommet de leur sport ont contribué à une augmentation de la spécialisation sportive précoce. Cependant, de nombreux chercheurs, entraîneurs et athlètes ont réfuté cette tendance, citant une série de répercussions négatives liées au développement des habiletés et au risque de préjudice physique et psychologique.

 Qu’est-ce que la spécialisation précoce?

Des experts en psychologie du sport, en développement des talents et en médecine du sport se sont récemment entendus sur une définition de la spécialisation précoce (LaPrade et coll., 2016). Cette définition comprend trois critères :

  1. La participation des enfants prépubères
  2. La participation à un sport, excluant les autres
  3. La participation à des entraînements intensifs et/ou à des compétitions dans un sport organisé pendant plus de 8 mois par an
Que disent les gens au sujet de la spécialisation précoce et de l’épuisement?

Les mêmes experts qui ont défini la spécialisation précoce ont également déclaré qu’il n’y a aucune preuve que les jeunes enfants bénéficieront d’une spécialisation sportive précoce dans la majorité des sports. Elles sont sujettes à des blessures liées à la surutilisation et à l’épuisement en raison d’une activité concentrée. (Laprade et coll., 2016, p. 1).

La définition la plus largement acceptée de l’épuisement d’athlète le décrit comme un syndrome psychologique caractérisé par l’épuisement émotionnel et physique, un sentiment réduit d’accomplissement dans le sport et une dévalorisation du sport (c.-à-d. que l’athlète ne valorise pas le sport ou ne s’y intéresse pas autant que par le passé) [Raedeke, 1997].

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous pourrions voir une relation entre la spécialisation précoce et l’épuisement :

Toutefois, un examen attentif des recherches disponibles révèle que bon nombre des mises en garde au sujet de l’association entre la spécialisation précoce et l’épuisement se fondent davantage sur la théorie que sur des preuves réelles. La plupart des recherches sur la spécialisation précoce proviennent d’une perspective de développement des talents ou de prévention des blessures. On en sait moins sur la relation entre la spécialisation précoce et les résultats psychosociaux ou comportementaux, comme l’épuisement et l’abandon du sport.

Nous avons entrepris de mener une étude qui ajouterait des données empiriques aux recherches sur la spécialisation précoce et l’épuisement (Larson, Young, McHugh et Rodgers, 2019).

 Conception de la recherche

Le projet de recherche comprenait des sondages auprès de 137 jeunes nageurs (âgés de 12 à 13 ans) de partout au Canada et a mesuré leur niveau de plaisir, leur engagement, leur épuisement et leurs intentions de continuer à nager la saison suivante. Une entrevue au début de la saison suivante a été faite pour confirmer si les athlètes continuaient de pratiquer la natation ou s’ils avaient abandonné. Les parents ont fourni des renseignements détaillés sur les antécédents sportifs de chaque nageur, à l’appui d’une évaluation des niveaux de spécialisation précoce.

La spécialisation initiale a été mesurée de plusieurs façons différentes, à l’aide d’une variété d’indicateurs. Par exemple, nous avons examiné l’âge auquel les nageurs ont atteint certains jalons associés à l’entraînement intensif, comme le début de l’entraînement en milieu aride ou la participation à des camps d’entraînement. Nous avons également examiné le nombre d’années entre 6 et 12 ans où les nageurs s’entraînaient et participaient à des compétitions de natation seulement pendant plus de 8 mois par année.

Résultats de la recherche

À la surprise de l’équipe de recherche, les résultats ont révélé que les relations entre ces indicateurs de spécialisation précoce et d’épuisement étaient minimes ou inexistantes et, dans certains cas, la spécialisation précoce était associée à une plus grande intention de continuer à nager en compétition et à une probabilité réduite d’abandon. Ces résultats vont à l’encontre de la plupart des théories des ouvrages existants et de certaines études empiriques antérieures.

Interprétation des résultats

 Il y a quelques explications possibles à ces résultats inattendus :

Principales conclusions

Les contextes d’entraînement sont en grande partie façonnés par les entraîneurs et les parents. Que l’athlète soit ou non un spécialiste précoce, on devrait garder ces choses à l’esprit :