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Les parents qui soutiennent les jeunes para-athlètes rapportent des défis tels que des options sportives locales limitées et des difficultés de financement. En reconnaissant ces obstacles et en comprenant leur impact, il est possible d’améliorer les mécanismes de soutien au secteur sportif, par exemple en s’attaquant aux barrières culturelles, en faisant participer les parents à l’élaboration des programmes, en améliorant l’accès aux sports pour les jeunes handicapés et en affinant les voies d’identification des talents pour les aspirants para-athlètes.

Les parents d’athlètes handicapés sont confrontés à des défis tels que des options sportives locales et un financement limités, mais ils bénéficient également d’avantages tels que l’inclusion sociale et le soutien. Les chercheurs suggèrent que les programmes sportifs s’attaquent à ces obstacles culturels et environnementaux et impliquent activement les parents dans la création de systèmes de soutien. En outre, il est nécessaire d’améliorer les voies d’identification des talents pour les jeunes handicapés dans le domaine du sport.

La pratique d’un sport présente de nombreux avantages pour la santé sociale, physique et mentale des enfants handicapés. Cependant, de nombreux enfants handicapés et leurs familles ont du mal à trouver des informations pertinentes sur les programmes d’activité physique. Pour surmonter cet obstacle à la participation, les organisations peuvent veiller à ce que les informations sur les programmes soient facilement accessibles. Parmi les meilleures pratiques, il convient de s’assurer que les ressources du programme utilisent un langage clair et cohérent et qu’elles contiennent des informations spécifiques sur les activités, le personnel et les installations du programme.

En mai 2023, le Sommet national des entraîneurs pour le sport paralympique a eu lieu au Centre Steadward. Fruit d’une collaboration entre l’Université d’Ottawa, l’Université de l’Alberta, l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et le Comité paralympique canadien (CPC), le sommet a reconnu l’importance de l’inclusion des personnes handicapées dans la formation des entraîneurs et, plus important encore, s’est penché sur les aspects pratiques de l’intégration d’un contenu inclusif dans le paysage de l’entraînement.

Le sommet de deux jours, financé par une subvention Connexion du CRSH, s’est déroulé en présentiel et en ligne, et a rassemblé divers participants, notamment des gestionnaires sportifs, des formateurs d’entraîneurs, des entraîneurs, des athlètes, des défenseurs du sport pour les personnes en situation de handicap et des chercheurs dans le domaine de l’entraînement. L’objectif principal consistait à passer du « pourquoi » l’inclusion du handicap est cruciale dans la formation des entraîneurs au « comment » elle peut être mise en œuvre de manière efficace au Canada.

Jour 1: Comprendre le paysage

La première journée du sommet, auquel ont assisté 80 participantes et participants, fut consacrée à la mobilisation des connaissances, avec pour objectif de comprendre les défis, les possibilités et les innovations en matière de formation des entraîneurs pour le sport paralympique dans le contexte canadien. Grâce à des présentations théoriques, des discussions appliquées et des réunions d’experts, les participantes et participants ont pu explorer les subtilités du sport paralympique canadien dans un contexte plus large. Cette étape était essentielle pour reconnaître les lacunes existantes et jeter les bases du processus de réflexion conceptuelle (RC) qui allait suivre.

Jour 2: La réflexion conceptuelle en action

Au cours de la deuxième journée, 35 parties prenantes du sport se sont activement engagées dans le processus de RC pour relever le défi de la conception : « Réimaginer le développement des entraîneurs afin d’offrir une expérience de parachutisme de haute qualité et accessible à tous. » Cette approche de recherche centrée sur l’humain, bien décrite par Brown (2008) comme un « processus itératif dans lequel vous cherchez à comprendre vos utilisateurs, à remettre en question les hypothèses, à redéfinir les problèmes et à créer des solutions innovantes » [traduction libre], a été choisie en raison de son potentiel à générer des solutions tangibles et applicables. 

Le processus de réflexion conceptuelle du sommet s’est déroulé selon les six étapes itératives du modèle de réflexion conceptuelle proposé en 2018 par l’Institut Hasso Plattner, qui est composé des espaces « problème » et « solution ». 

Présentation de la réflexion conceptuelle

La réflexion conceptuelle (RC) est un type de recherche centrée sur l’humain qui permet d’explorer des problèmes sociaux complexes et d’optimiser l’application des connaissances en produisant des solutions tangibles, réalisables et viables applicables dans le monde réel. Le cas du Sommet visait à combler une lacune de la recherche dans le domaine du sport. Nous décrivons ci-dessous les étapes de notre processus de RC. 

Étape 1 du processus de réflexion conceptuelle du Sommet: Comprendre: Le premier jour du Sommet visait à générer des connaissances contextuelles sur le sport para canadien dans un contexte plus large par le biais de présentations théoriques et appliquées et de discussions de groupe afin d’identifier les lacunes existantes.

Étape 2: Observer: Cette étape visait à faire preuve d’empathie à l’égard des diverses expériences vécues par les utilisateurs en ce qui a trait à l’entraînement en parachutisme, et à demeurer réflexif quant aux préjugés personnels sur la question. Des groupes de personnes occupant des fonctions similaires dans le système du sport paralympique (par exemple, des athlètes, des entraîneurs et des gestionnaires) ont été chargés d’élaborer un guide d’entrevue et d’interroger un membre du groupe pour en savoir plus sur cet utilisateur final spécifique. Les notes des groupes ont été classées à l’aide d’un modèle de carte d’empathie (voir figure 1).

Remarque. La cartographie de l’empathie identifie les pensées, les sentiments et les attitudes des utilisateurs existants afin de mieux comprendre leurs besoins (Lewrick et al., 2020). Les cartes d’empathie se composent de quatre quadrants : dire, faire, penser et ressentir.

Étape 3: Point de vue (PDV): Les participants ont ensuite été réaffectés à divers groupes afin d’obtenir une nouvelle perspective sur les défis actuels. Chaque groupe a été chargé de synthétiser et de présenter les résultats d’une manière créative et facile à comprendre par le biais d’un personnage fictif. Six personnages ont été créés collaborativement, chacun reflétant les besoins d’un utilisateur final (par exemple, le gestionnaire des cheminements de développement de la haute performance (DHP). (voir la figure 2)

Remarque. Les personnages sont des « personnages archétypiques fictifs et détaillés qui représentent des groupes distincts de comportements, d’objectifs et de motivations observés et identifiés au cours de la phase de recherche » (Calde et al., p. 2, 2002, traduction libre). Cet outil visuel présente et personnifie les attributs interprétés par les utilisateurs finaux et met en lumière les pensées, les paroles, les expériences et les émotions collectives présentées dans la carte d’empathie.

Étape 4: Imaginer: Une fois les différents points de vue définis, les groupes ont commencé à réfléchir à des solutions possibles pour améliorer l’expérience des personnes incarnées par le personnage en posant des questions du type « Comment pourrions-nous » (CPN) et « Comment faire » (voir la figure 4). Les groupes ont ensuite évalué les modes d’emploi en fonction de leur désirabilité, de leur faisabilité et de leur viabilité par le biais d’un vote par points. 

Remarque. Selon Berger (2012), « la partie “comment” suppose qu’il existe des solutions — elle donne une confiance créative. La partie “pourrions” indique que nous pouvons proposer des idées qui pourraient fonctionner ou non — dans tous les cas, ce n’est pas grave. Et la partie “nous” indique que nous allons le faire ensemble et nous appuyer sur les idées des autres. » (p. 1) Sur la base de cette activité, des questions « Comment faire » ont ensuite été posées, essentiellement pour susciter des réponses aux questions « Comment pourrions-nous » (CPN).

Étape 5: Prototype: Cette étape a permis de tester les solutions proposées (modes d’emploi) de manière efficace et rapide, avec un risque faible (Lewrick et al., 2020). Nous présentons ci-dessous un bref aperçu du prototype de chaque groupe en fonction de son personnage. Ces prototypes sont représentatifs des six personnages et ne sont pas généralisés à tous les utilisateurs finaux du système du sport para. 

  1. « Faites de votre passion une stratégie d’engagement communautaire » (Climb your passion to a community engagement strategy) présenté par les cheminements DHP a pour but d’amener les personnes handicapées à s’engager dans toutes les parties du système sportif en rassemblant différents secteurs du système sportif (par exemple, la base, le haut niveau, etc.) pour travailler ensemble afin d’identifier les voix qui manquent et de tisser des liens plus profonds entre les communautés sportives.  
  2. La série de sommets sur l’entraînement parasportif spécifique au sport, présentée par les organismes provinciaux de sport. Les utilisateurs finaux ont de la difficulté à accéder aux connaissances, aux ressources, aux réseaux et aux possibilités de collaboration dans le domaine de la formation des entraîneurs pour le sport paralympique. Une série de sommets sur l’entraînement dans le sport paralympique pourrait être organisée en ligne par des organismes nationaux de sport (ONS). Ces mini-sommets serviraient d’espace aux entraîneurs pour se réunir afin d’échanger des connaissances et de réseauter.
  3. Le programme de mentorat athlètes-entraîneurs présenté par les athlètes. Un programme structuré de mentorat pour les personnes ayant cette expérience de vie a été proposé afin de surmonter les expériences passées et d’obtenir des résultats plus positifs pour les futurs athlètes en tant qu’entraîneur. Ce programme aurait une portée nationale grâce à des partenariats de grande valeur avec l’ACE et le CPC et associerait des entraîneurs para à des entraîneurs pour athlètes qui ne sont pas handicapés pour faciliter un plus grand impact social.
  4. Changements dans les politiques de leadership, présenté par les entraîneurs. Partout au Canada, les entraîneurs ne se sentent pas soutenus par leur communauté et le manque de formation entraîne un stress et une anxiété accablants. Il faut une participation plus délibérée des personnes ayant une expérience vécue à tous les niveaux du système sportif, en particulier dans les postes de direction. La représentation des dirigeants au sein des ONS (p. ex. le CPC) devrait être de 51 % de personnes handicapées d’ici 2040, en commençant par la direction générale. Les nuances du sport paralympique doivent être intégrées dans tout le contenu du PNCE. L’objectif est que 20 % des animateurs de cours du PNCE s’identifient comme des personnes handicapées.  
  5. Le « Collectif canadien des entraîneurs » présenté par les formateurs d’entraineurs. Les utilisateurs finaux semblent travailler en vase clos dans leur province et doivent parfois occuper d’autres emplois non liés au sport pour augmenter leur revenu. Un « collectif de formation des entraîneurs » trimestriel en personne a été proposé. Organisé en partenariat avec les ONS, le collectif se réunirait pour cocréer des « normes d’excellence » pour ses sports en partageant des ressources. 
  6. « Ressources du vestiaire de l’ACE » présentées par les entraîneurs (groupe en ligne). Les utilisateurs finaux ont identifié le besoin de redonner la priorité à la formation générale des entraîneurs afin d’accroître la sensibilisation à l’entraînement en sport paralympique pour la formation des entraîneurs débutants et le mentorat afin de faire progresser le développement des entraîneurs en sport paralympique. L’ACE travaillerait avec les organismes de sport individuels pour élaborer un plan adapté aux spécificités de chaque sport.

Étape 6: Mise à l’essai: Le Sommet n’avait pas la possibilité de mettre ces solutions à l’essai. Cependant, chaque groupe a créé des présentations de 3 minutes à présenter à tous les participants. 

Conclusions

L’objectif du Sommet était de rassembler un groupe diversifié d’utilisateurs finaux du sport afin de réimaginer le développement des entraîneurs pour offrir une expérience de sport paralympique de haute qualité et accessible à tous. En diffusant les solutions créées par le processus de RC, nous espérons que les parties intéressées pourront faire passer ces prototypes au stade de l’expérimentation. Vous trouverez ici une courte enquête permettant aux membres de la communauté de donner leur avis sur les prototypes et sur la manière dont nous pouvons continuer à tirer parti du Sommet. 

Grâce à des entrevues avec des responsables de programmes d’exercices communautaires destinés aux personnes handicapées, les chercheurs ont développé une liste complète de 85 stratégies visant à améliorer les programmes. Un tableau pratique propose des méthodes concrètes pour améliorer l’expérience des personnes handicapées en matière d’exercice physique. Il s’agit d’une ressource utile pour les responsables de programmes qui s’efforcent de créer des possibilités de participation plus inclusives et plus efficaces.

De nombreux éléments doivent être pris en compte lors de la planification des événements sportifs. Le Projet canadien pour la participation des personnes handicapées a créé un module intitulé Training and Managing Disability Sport Event Volunteers : Recommandations et ressources pour aider les organisations sportives et les gestionnaires des événements sportifs à former et à gérer une main-d’œuvre bénévole. Il comprend 12 recommandations de bonnes pratiques pour la formation et la gestion des bénévoles des événements sportifs, ainsi que d’autres documents et modèles.

Le déficit énergétique relatif dans le sport (DER) peut avoir un impact sur les performances sportives des athlètes et augmenter leur risque de maladie et de blessure. Bien que le déficit énergétique relatif puisse toucher tous les athlètes, il a été suggéré que les athlètes paranormaux pourraient être exposés à un risque accru. Pour mieux comprendre, détecter et traiter le déficit énergétique relatif dans le sport chez les athlètes handicapés, il est nécessaire d’inclure davantage de nutritionnistes et de praticiens des sciences de l’exercice dans les programmes sportifs des athlètes handicapés.

Robbi Weldon, Christina Picton et Cindy Ouellet comptent à elles trois 10 participations aux Jeux paralympiques. Ces trois femmes sont des athlètes multisports depuis leur enfance et toutes trois ont représenté le Canada en ski para-nordique. À première vue, leurs expériences avec le système canadien de sport para peuvent sembler similaires. Mais ce que leurs histoires montrent, c’est qu’il n’y a pas qu’une seule ” bonne ” façon de progresser dans le sport, qu’il soit para ou non.

Peu d’athlètes peuvent prétendre au statut de paralympien d’été et d’hiver. Liam Hickey est l’un de ces rares athlètes. Il a représenté le Canada aux Jeux paralympiques de 2016 en basket-ball en fauteuil roulant et aux Jeux paralympiques de 2018 et 2022 en hockey sur glace para. En fin de compte, la pression financière et les contraintes de temps l’ont obligé à se concentrer uniquement sur le hockey sur glace para. Le groupe de travail sur le transfert des athlètes paralympiques s’inspire d’expériences comme celle de Liam pour soutenir les athlètes qui sont transférés ou qui participent à plusieurs sports.

Un athlète paralympique qui choisit de pratiquer un nouveau sport ou de s’engager dans un second sport, ou dont les circonstances l’obligent à quitter son sport, s’engage dans un processus appelé “transfert d’athlète”. Le groupe de travail sur le transfert des athlètes paralympiques a entrepris des recherches pour comprendre l’expérience de transfert des athlètes et informer les politiques et les voies futures.