Utilisez des guillemets pour trouver les documents qui contiennent l'expression exacte : "aérodynamique ET essais"

Avec de lourdes charges de travail et un personnel limité, les organisations sportives sont constamment à la recherche de moyens pour améliorer leur efficacité. Ces dernières années, les outils d’intelligence artificielle (IA) sont devenus un moyen de plus en plus populaire pour les organisations de tirer parti de leur capacité.

Dans ce billet de blogue, le SIRC présente trois outils d’intelligence artificielle différents et la façon dont ils peuvent aider les efforts de communication des organismes de sport.

DeepL

DeepL est un outil de traduction en ligne gratuit lancé en 2017. DeepL peut être utile aux organismes de sport qui doivent communiquer dans les deux langues officielles et aux organismes qui cherchent à atteindre une communauté cible ayant des préférences linguistiques spécifiques. 

Pour utiliser DeepL, il suffit de copier et de coller un texte écrit ou de télécharger un PDF, un document Word ou une présentation PowerPoint. Plus de 30 langues peuvent être traduites. 

Pour les organisations qui emploient des traducteurs professionnels, le fait de passer les documents par DeepL avant de les transmettre à un traducteur peut à la fois réduire les coûts de traduction et accélérer le processus. 

Lorsque vous utilisez DeepL, les documents importants doivent toujours être relus par un lecteur bilingue.

ChatGPT

ChatGPT est un outil de texte prédictif qui imite la conversation humaine. Lancé en novembre 2022, cet outil en ligne gratuit a déjà révolutionné le flux de travail de milliers d’utilisateurs issus de divers secteurs. 

ChatGPT peut aider les organisations sportives dans les tâches suivantes :

La clé de l’utilisation de ChatGPT est d’être aussi précis que possible. Par exemple, indiquez les sources de données ou les sites web que vous souhaitez utiliser, ainsi que votre public cible et le ton de communication que vous préférez.

ChartGPT

Similaire à ChatGPT, ChartGPT permet à l’utilisateur de saisir des données sous forme de texte et de les convertir en diagramme ou en graphique. ChartGPT est un service payant.

ChartGPT peut être utilisé par les organisations sportives pour les aider avec les éléments suivants :

Faire preuve de discernement lors de l’utilisation de l’IA

Les outils d’IA ne sont pas infaillibles et sont donc plus efficaces pour démarrer un projet que pour produire le produit final. Le contenu produit par l’IA doit toujours faire l’objet d’une vérification diligente des faits. OpenAI, le développeur de ChatGPT, reconnaît que l’outil écrit parfois des réponses réalistes, mais factuellement incorrectes. ChatGPT a également une connaissance limitée des événements survenus au cours de l’année écoulée (par exemple, ChatGPT ne sait pas ce qu’est ChartGPT).

Dernières réflexions

Les outils d’IA ne sont rien d’autre que des outils destinés à aider les gens, et non à les remplacer entièrement. Aussi intimidants qu’ils puissent paraître à première vue, il est peu probable que cette technologie disparaisse, de sorte que l’adaptation et l’exploitation constituent la meilleure ligne de conduite pour les organismes de sport.

Par exemple, certaines parties de ce billet de blogue ont été rédigées à l’aide de ChatGPT, puis traduites de l’anglais au français à l’aide de DeepL. Le texte a ensuite été modifié et peaufiné, et la traduction a été révisée par de vrais humains au SIRC.

Les chercheurs dans le domaine du sport ont démontré que la communication non verbale est cruciale, en particulier pour les entraîneurs. Les athlètes réagissent au langage corporel des entraîneurs plus fréquemment et plus rapidement (4,5 fois plus vite) que la communication verbale. Pour favoriser une communication efficace, les entraîneurs doivent être directs, prendre le temps de réfléchir aux meilleurs moyens de communiquer avec les athlètes et se rappeler que leur langage corporel et le moment où ils le font comptent.

Lors du sixième match des séries éliminatoires de la LNH de 2021, les Maple Leafs de Toronto étaient menés 1-0 en troisième période et étaient en désavantage numérique. Le joueur des Maple Leafs de Toronto Mitch Marner a lancé la rondelle par-dessus la vitre, ce qui a entraîné une pénalité. Pendant qu’il était au banc des pénalités, Marner s’est recroquevillé, l’air anxieux et vaincu.

Les Leafs ont encaissé un but lors de la pénalité, en désavantage numérique de 5 contre 3, et ont finalement perdu le match. Les émotions de Marner ont communiqué à ses coéquipiers un manque de confiance. Faut-il blâmer Marner? Non. Mais est-ce que ses émotions ont déteint sur ses coéquipiers et ont probablement eu une incidence sur leur performance? Oui.

Comprendre la contagion émotionnelle

Une émotion est une réponse à un objet ou un événement interne ou externe. Une réponse émotionnelle a 3 caractéristiques principales (Jones, 2003):

  1. Changements physiologiques: Changements perceptibles dans l’expression faciale et le langage corporel.
  2. Expérience subjective: La conscience qu’a une personne de ce qu’elle ressent.
  3. Tendances à l’action: L’envie d’adopter un certain comportement lorsqu’on ressent une émotion spécifique.

Ce n’est un secret pour personne que la communication est une composante essentielle de la réussite dans le sport. Cependant, le pouvoir des émotions en tant qu’outil de communication est souvent négligé. Comme la grippe, les émotions sont contagieuses entre les gens (Barsade, 2002). Le modèle EASI (Emotion as Social Information) de Van Kleef (2009) aide à expliquer ce phénomène. Le modèle EASI suggère que les expressions émotionnelles d’une personne peuvent influencer le comportement de son interlocuteur de deux manières.

Premièrement, l’émotion de la personne d’origine peut fournir à l’autre personne des renseignements sur ses sentiments, ses attitudes et ses intentions comportementales. Pour illustrer cela, imaginez deux joueurs de hockey qui jouent sur la même ligne. Si le joueur 1 ne fait pas la passe au joueur 2, et que le joueur 1 perd la rondelle, le joueur 2 peut exprimer sa colère. Le joueur 1 peut se rendre compte que le joueur 2 est en colère, et le joueur 1 détermine alors qu’il a fait un mauvais jeu, ce qui le motive à essayer de passer la rondelle plus souvent. Il s’agit d’un processus inférentiel, car un membre fait des suppositions sur les émotions de l’autre et modifie ensuite son comportement en conséquence.

Deuxièmement, l’émotion de l’initiateur peut affecter les propres émotions de l’observateur. En raison de leur nature contagieuse, les humains reflètent souvent l’émotion qu’ils observent. Dans le scénario ci-dessus, si le joueur 2 exprime de la colère, le joueur 1 peut attraper cette colère et commencer à détester le joueur 2. Les joueurs peuvent alors ne plus vouloir être coéquipiers de ligne, ce qui nuit à la cohésion de l’équipe. Cette réaction est une réaction affective, car un changement d’émotion a une incidence sur le comportement.

Pourquoi la contagion émotionnelle est importante dans le sport

À la base, le sport est une activité sociale où les athlètes interagissent constamment avec leurs coéquipiers et les autres membres de leur équipe (par exemple, les entraîneurs). Les athlètes doivent être capables de réguler leurs émotions pour influencer positivement leurs coéquipiers et, par conséquent, améliorer le fonctionnement de l’équipe (Crocker et coll., 2015). La régulation émotionnelle fait référence à la capacité d’une personne à contrôler/changer ses émotions et les réponses qui y sont associées afin d’atteindre les objectifs fixés (Friesen et coll., 2012).

Femme qui celebrent un match de soccerQue vous soyez un athlète, un entraîneur ou même un partisan, vos émotions ont de l’importance. Par exemple, lorsque des coéquipiers manifestent des émotions heureuses, cela peut influencer positivement les émotions collectives d’une équipe, qui servent ensuite à façonner positivement la perception qu’ont les athlètes de leur propre performance (Totterdell, 2000). En outre, si vous avez déjà regardé un match de sport, vous avez peut-être remarqué comment les expressions émotionnelles d’un entraîneur influencent les émotions et les comportements des athlètes. Récemment, van Kleef et coll. (2019) ont constaté que les entraîneurs qui exprimaient leur bonheur avec leurs athlètes prédisaient le succès de l’équipe, tandis que les expressions de colère étaient négativement associées au succès de l’équipe. De même, on a constaté que le stress des entraîneurs avait une influence négative sur les émotions des athlètes, ce qui se traduit par une augmentation des niveaux d’anxiété et d’appréhension, une diminution du plaisir et de la confiance en soi, ainsi qu’une pression accrue pour obtenir de bonnes performances (Thelwell et coll., 2017).

Les conseils suivants peuvent aider les athlètes, les entraîneurs et le personnel de soutien à gérer efficacement la contagion émotionnelle au sein d’une équipe pour, à leur tour, améliorer le fonctionnement de l’équipe.

  1. Pratiquer la régulation émotionnelle

Les exercices de développement de l’équipe devraient inclure une composante de régulation émotionnelle. Les athlètes et les entraîneurs peuvent pratiquer leur propre régulation émotionnelle et se faire une idée de la façon dont les athlètes de l’équipe communiquent en utilisant leurs émotions. Voici quelques stratégies qui peuvent être mises en œuvre pour améliorer la régulation émotionnelle :

Imagerie

Recadrage

  1. Tirer parti des débordements émotionnels de son adversaire

Essayez de gérer vos propres émotions tout en tirant parti des autres. Moll et ses collègues (2010) ont constaté que deux choses se produisaient lorsqu’un joueur marquait lors d’une séance de tirs au but et manifestait clairement une émotion positive : son adversaire était plus susceptible de rater son tir et son coéquipier suivant était plus susceptible de marquer. Ils ont suggéré que cela se produisait parce qu’ils communiquaient des sentiments de réussite, de bonheur et de confiance qui étaient contagieux pour leur coéquipier et décourageaient leur adversaire.

  1. Parfois, les émotions négatives doivent être ressenties

Parfois, dans le sport, un événement extrêmement défavorable, comme la perte d’un match de fin de saison, peut provoquer des émotions négatives trop importantes pour être contrôlées. Ce n’est pas grave. Il est parfois nécessaire de ressentir des émotions négatives, surtout lorsque tous les membres se sentent individuellement déprimés. En fait, ne pas faire face à une situation difficile en tant qu’équipe peut nuire aux relations entre les membres et à la cohésion sociale (Tamminen et coll., 2016). Dans une étude sur les perceptions des athlètes universitaires de la fonction des expressions émotionnelles en tant qu’information sociale, faire face aux émotions négatives en tant qu’équipe était perçu comme renforçant les liens sociaux et augmentant l’identité basée sur le groupe (Tamminen et coll., 2016). Ainsi, dans certaines situations, les émotions négatives peuvent être productives. Avec des conseils appropriés des entraîneurs et de la direction, les athlètes devraient faire face à de telles émotions en tant qu’équipe.

Dernières réflexions

Les émotions peuvent communiquer des renseignements importants sur les pensées et les intentions d’une personne, ainsi qu’influencer les émotions des autres. Les athlètes peuvent capter les émotions de leurs coéquipiers, de leurs adversaires, de leurs entraîneurs ou même des partisans, ce qui affecte finalement les performances de l’équipe. Par conséquent, tout comme un tir frappé, la régulation émotionnelle doit être pratiquée afin d’être optimisée de manière à soutenir les athlètes et leurs équipes dans la poursuite de la réussite sportive.

Marner : en tant que partisane dévouée des Leafs, je comprends ce que tu as ressenti. Cependant, vos émotions ont montré à tous que vous étiez nerveux et sans espoir. Est-ce que vous diriez à un coéquipier que vous n’avez aucun espoir en lui alors que vous voulez qu’il réussisse? Probablement pas. Sur le terrain de jeu, vos émotions visibles ne devraient pas communiquer quelque chose que vous ne voudriez pas dire à haute voix.

Lorsqu’un athlète subi une commotion cérébrale, il est fréquent que ses coéquipiers et entraîneurs lui offre du soutien bien intentionné mais qu’il soit accueilli avec résistance de la part de l’athlète. Selon une nouvelle recherche, une stratégie efficace pour soutenir un athlète commotionné consiste à lui demander ce dont il a besoin. Chaque athlète est unique : un athlète peut vouloir différents types de soutien de la part de différentes personnes à différents moments de son rétablissement.

Les efforts visant à améliorer consciemment l’inclusivité dans les communications sportives peuvent contribuer à réduire la fréquence à laquelle les microagressions, les préjugés et les partis pris sont introduits ou renforcés. Parmi les stratégies permettant d’améliorer l’inclusivité de vos communications, citons les suivantes : fournir des communications en plusieurs formats, créer une liste de termes inclusifs pour remplacer le langage obsolète, utiliser un langage axé sur la personne et choisir des visuels qui reflètent la diversité de votre organisation.

Sport can be a powerful resource for children who had experienced trauma. A case study of BGC Canada’s Bounce Back League shows that new trauma-informed practices can be successfully integrated into communities by taking small steps, maintaining open communication, and building on existing club capacities.

Pour marquer la Journée mondiale de l’inclusion (10 octobre 2022), le SIRC a voulu mettre l’accent sur les renseignements relatifs aux communications inclusives dans le sport. Ce billet de blogue met l’accent sur les raisons pour lesquelles les administrateurs sportifs, les organisations sportives et les entraîneurs devraient améliorer leur degré d’inclusion, plus précisément dans toutes les façons dont ils communiquent. Il met également en évidence les moyens de vérifier les communications pour que tous les membres de leur public se sentent inclus, respectés, acceptés et valorisés.  

L’inclusion n’a rien à voir avec la rectitude politique. Tout le monde a le droit de communiquer de manière respectueuse, précise et équitable, plutôt que de se sentir différent, inférieur, dévalorisé, négligé ou exclu. 

Toute personne doit pouvoir accéder aux communications, sous une forme ou une autre, à moins que les communications ne soient destinées à un public spécifique. Par exemple, un message peut être pertinent uniquement pour les élèves du primaire qui sont déjà inscrits à un camp de soccer en juillet 2023 à Brandon, au Manitoba. 

Bien que les organisations adoptent des stratégies d’embauche et des plans de formation pour encourager une plus grande inclusion, il est possible de faire mieux. Les communications dans le sport sont un domaine dans lequel tout le monde peut améliorer l’inclusion, des entraîneurs aux administrateurs sportifs. Il ne s’agit pas seulement d’ajouter des pronoms à vos profils sur les médias sociaux et à vos signatures de courriel. Il faut aussi aller au-delà de l’utilisation de mots neutres.

Pourquoi l’inclusion est importante

Un enfant handicapé en fauteuil roulant joue au basket-ball sur la pelouse devant la maison comme les autres personnes, Style de vie d'un enfant spécial, Vie à l'âge de l'éducation des enfants, Concept d'enfant handicapé heureux.Les efforts visant à améliorer consciemment l’inclusion dans les communications sportives peuvent contribuer à réduire la fréquence à laquelle les microagressions, les préjugés et les partis pris sont introduits ou renforcés. Sans de tels efforts, les communications peuvent affecter négativement divers publics en fonction de leurs croyances, de leurs capacités, de leur genre, de la couleur de leur peau, de leur revenu, de leur éducation, de leur culture, de leur orientation sexuelle, de leur langue maternelle, de leur taille, de leur poids, de leurs antécédents ou d’autres identités. 

L’enjeu est de taille. Sans communication inclusive, vos messages risquent de ne pas atteindre ou de ne pas trouver d’écho auprès de certaines personnes ou de groupes communautaires entiers. Dans le pire des cas, vous risquez de manquer de respect à certaines personnes ou de leur nuire sans le vouloir.

Lorsque les administrateurs sportifs, le personnel des organisations ou les entraîneurs créent, partagent ou « aiment » des communications qui ne sont pas inclusives, leur public réagit de différentes manières. Le public peut négliger un faux pas s’il vous connaît bien. Mais même les partisans réagiront s’ils ont le sentiment d’être exclus ou méprisés de manière répétée. Ces publics peuvent :

Rendre les communications plus inclusives 

Un entraîneur et des joueurs de basket-ball BIPOC en réunion sur la ligne de touche d'un terrain de basket-ball.L’inclusion s’applique à tous les types de communication, tels que les courriels, les formulaires de consentement, les formulaires médicaux, les formulaires d’inscription, les diapositives de présentation, les sondages, les discours, les rapports annuels, les consultations, le contenu des sites Web, les messages sur les médias sociaux, les courriels, les vidéos, les lettres, la signalisation, les annonces, les fichiers d’aide, les transcriptions, les ordres du jour et les procès-verbaux des réunions, les rapports de données, les noms des équipes, tout.

Pour être inclusifs, les administrateurs, les organisations et les entraîneurs sportifs doivent être attentifs lorsqu’ils planifient leurs communications, avant qu’elles ne soient créées, approuvées ou partagées. Une partie de la planification peut consister à donner la priorité aux communications les plus fréquemment utilisées. Puis, après avoir amélioré ces communications, passez à d’autres types. Commencez par les courriels et le contenu des médias sociaux, puis examinez le contenu du site Web, les manuels, le matériel de formation, etc. 

Les signes indiquant que vos communications pourraient être plus inclusives peuvent être que vous utilisez des mots qui reflètent une vision dépassée des familles. Par exemple, il se peut que vous adressiez actuellement vos courriels aux « parents » plutôt qu’aux « parents et tuteurs » ou que vos formulaires comportent une ligne réservée à la « signature des parents ». Cela ne tient pas compte des enfants et des adolescents qui sont élevés par d’autres membres de la famille ou de la communauté, qui vivent en famille d’accueil ou dans un foyer collectif. 

Peut-être que l’expression « d’un océan à l’autre » apparaît dans vos messages, au lieu de « d’un des océans à un autre » pour tenir compte de tous les océans qui bordent le Canada (Arctique, Atlantique, Pacifique). Ou encore, vous faites référence à « il/elle » ou « son/sa » alors que vous pourriez éviter d’utiliser les pronoms de genre. Ou peut-être que vos mèmes et vos photos ne montrent que des personnes d’un seul genre, qui sont blanches et sans handicap. Si tel est le cas, quelles mesures pouvez-vous prendre?

Stratégies pour améliorer l’inclusion

Femme autochtone étudiant dans une bibliothèqueLes erreurs se produisent, le langage évolue et les données démographiques changent au fil du temps, de sorte que vous ne réussirez pas toujours à tout faire correctement. Ce qui compte, c’est que vous tiriez les leçons de vos erreurs et que vous vous efforciez de faire mieux. Demandez aux gens comment ils veulent qu’on s’adresse à eux et quels termes vous pouvez utiliser lorsque vous communiquez avec eux ou à leur sujet.

N’oubliez pas de tenir compte également de toutes les personnes qui communiquent en votre nom. Par exemple, un entraîneur adjoint peut envoyer des messages lorsque vous êtes en vacances ou une autre personne peut gérer les messages sur les médias sociaux pour votre organisation. Assurez-vous qu’ils sont tous au courant des mesures que vous prenez pour être plus inclusif. 

Exemples de stratégies :

D’autres conseils en matière d’inclusion sont disponibles dans les ressources à la fin de ce billet de blogue.

Tableau 1. Exemples de mots pour remplacer les mots non inclusifs

Many coaches are familiar with the risk of concussions in sport, but may be unaware of how to best support an athlete through a concussion. Research shows that coaches can support concussed athletes by understanding their organization’s or school’s concussion protocol, and by actively working with healthcare professionals to support athletes’ concussion recovery.

La communication est le plus souvent associée à des interactions intentionnelles et verbales. Cependant, la communication non verbale occupe une place importante dans le sport (Mehrabian, 2017).

Par exemple, de simples gestes de contact visuel ou de langage corporel sont tout aussi importants que l’échange de mots. En fait, les experts affirment que 93 % de la communication est non verbale (Lapakko, 2007). Dans ce blogue, nous expliquons pourquoi la communication non verbale est importante dans le sport. Nous fournissons également des conseils fondés sur des données probantes pour aider les entraîneurs à améliorer leur communication non verbale avec les athlètes.

La communication non verbale dans le sport

Les chercheurs dans le domaine du sport ont démontré que la communication par des moyens autres que la parole est impérative, en particulier pour les entraîneurs. Pour le démontrer, Dobrescu (2014) a constaté que les athlètes réagissaient au langage corporel des entraîneurs plus fréquemment et plus rapidement que les autres types de communication. Dans cette étude, les athlètes comprenaient le langage corporel des entraîneurs 4,5 fois plus rapidement que la communication verbale.

Female volleyball players in yellow uniform huddling together before starting the gameAutre exemple, Lausic et son équipe (2009) ont étudié des joueuses de tennis en double de la division I de la NCAA et ont découvert que les types de communication les plus efficaces étaient les déclarations et les comportements émotionnels et d’action. Les déclarations émotionnelles sont celles qui expriment les sentiments d’une personne, comme son humeur et ses réactions. Ces déclarations deviennent des comportements lorsqu’elles sont démontrées de manière non verbale, comme une tape dans le dos. D’autre part, les énoncés d’action expriment explicitement une action désirée, par exemple, où viser un service.

Bien que la communication non verbale soit essentielle, de nombreuses équipes ne maitrisent pas cette compétence et en subissent les conséquences sur le terrain de jeu et hors de ce dernier. Il est important pour les équipes d’acquérir un large éventail de compétences en matière de communication. Selon des recherches menées auprès d’athlètes malentendants ou sourds qui s’appuient sur des méthodes de communication non verbale, voici une liste de conseils permettant à tout entraîneur d’améliorer sa communication non verbale.

Conseil n° 1 : Soyez direct dans votre communication

La communication est plus facile lorsque les gens ont des points communs, comme une langue commune. Il peut être difficile pour les athlètes sourds de communiquer avec leurs entraîneurs parce que souvent, les entraîneurs ne sont pas malentendants, ce qui crée une barrière langagière. On a constaté que les athlètes sourds préféraient s’entraîner avec d’autres athlètes sourds pour faciliter la communication (Brancaleone, 2017).

Hearing impaired disabled happy family couple showing gestures.Rochon et ses collègues (2006) ont noté qu’une façon de remédier à cette situation est d’utiliser la communication directe. Dans les équipes sourdes, cela peut consister à apprendre la langue des signes pour communiquer directement avec les athlètes. Pour les équipes entendantes, cela peut se faire par le biais d’un contact visuel, d’une discussion individuelle plus formelle, ou tout simplement en étant généralement très clair dans ses attentes pour diminuer l’ambiguïté (Young, 2016).

Conseil n° 2 : Déterminer la meilleure communication pour l’athlète

Utiliser un langage et des signes que les athlètes connaissent bien est une autre façon d’améliorer votre communication non verbale avec les athlètes. Cela permet non seulement de réduire les messages qui peuvent semer la confusion, mais aussi d’augmenter le sentiment de valeur personnelle et d’importance de l’athlète, ce qui est essentiel dans un contexte d’équipe (Rochon et al., 2006).

Par exemple, les personnes sourdes-aveugles ont indiqué s’être senti isolées des personnes entendantes qui ne faisaient pas d’efforts pour apprendre à communiquer avec elles (Hersh, 2013). Un constat similaire a été souligné dans une étude sur les Deaflympics en 2013, où le personnel médical a communiqué avec les athlètes via leur style de communication préféré (Brancaleone, 2017). L’utilisation des comportements de communication préférés des athlètes sourds a permis d’améliorer l’évaluation physique et les attitudes générales, ce qui confirme l’importance d’apprendre un langage adapté aux athlètes.

Conseil n° 3 : Le langage corporel est important

Swimming coach standing on the pool deck watching a group of swimmers racing down their lanes.Pour les athlètes entendants, l’importance du langage corporel de l’entraîneur est également importante. Par exemple, Weinberg et ses collègues (2022) ont constaté que de nombreux entraîneurs ont souligné l’importance de la communication non verbale comme étant un signe révélateur des émotions d’un entraîneur, indépendamment de ce qu’il ou elle exprimait verbalement.

Au printemps 2022, le Dr Luc Martin a interviewé l’entraîneur Christian Hoefler de l’équipe masculine de soccer universitaire de l’Université Queen’s dans le cadre d’un cours de premier cycle sur la dynamique d’équipe. Au cours de la discussion, l’accent a été mis sur la communication non verbale et M. Hoefler a mentionné l’importance du langage corporel, suggérant que le soccer est une question « d’action » et que les athlètes démontrent leur engagement par des gestes physiques.

Conseil n° 4 : Il faut choisir le bon moment

Les entraîneurs assument un éventail de rôles dans différents sports. Par exemple, les entraîneurs de football ne peuvent pas communiquer avec leurs joueurs pendant le jeu, alors que les entraîneurs de basket-ball crient constamment depuis les lignes de touche.

Il existe un débat intéressant concernant le style d’entraînement le plus efficace. Dans les équipes non entendantes en particulier, Moffett (2001) a suggéré que les athlètes ne prêtaient pas attention à leurs entraîneurs pendant le jeu et se concentraient uniquement sur les autres joueurs. Cela est peut-être dû au fait qu’ils et elles n’étaient pas en mesure de se concentrer sur le jeu lui-même tout en absorbant les informations des entraîneurs.

Lors de l’entretien avec l’entraîneur Hoefler, il a été noté que dans un stade rempli de supporters, il est presque impossible d’entendre l’entraîneur depuis la ligne de touche; la communication entre athlètes est donc vitale pendant le jeu. Hoefler a affirmé qu’en tant qu’entraîneur, s’il a fait son travail correctement, les athlètes devraient être capables de résoudre la plupart des problèmes auxquels ils sont confrontés sur le terrain. Ainsi, pour faire passer le message le plus efficacement possible, il pourrait être utile que les entraîneurs de toutes les équipes donnent la priorité à la communication avant et après le jeu, plutôt que pendant.

N’oubliez pas : Les actions sont plus éloquentes que les mots

Athlete standing with his back to the camera and looking at many rows of empty seats within an empty stadium.La meilleure façon de résumer l’importance de la communication non verbale est peut-être d’utiliser une devise que les chercheurs ont identifiée dans une étude de cas de 2013 axée sur l’équipe de rugby des All Blacks de Nouvelle-Zélande :

« Ce que vous faites crie si fort qu’on n’entend pas ce que vous dites ».

Le paysage sportif est plein de belles histoires. Les personnes qui travaillent dans ce domaine ont une occasion unique de donner vie à ces histoires et de les raconter d’une manière convaincante et réfléchie.

Lors du webinaire du 14 octobre de SIRC intitulé « Storytelling in sport : Why it Matters, and How to Master it » [L’art de raconter une histoire dans le sport : pourquoi c’est important et comment le maîtriser ], Jill Sadler de Blueprint North American a fourni un cadre pratique pour créer de meilleurs récits en utilisant des exemples et les idées des participants au webinaire.

Voici une vidéo récapitulative de la séance et du blogue avec Jill, qui répond à des questions posées par les participants.

Il s’agissait de la sixième séance de la nouvelle série de webinaires de SIRC, Pleins feux sur les experts. Inscrivez-vous aux prochaines séances et consultez les séances passées.

Veuillez noter que cette vidéo récapitulative a été éditée par souci de concision.

Q&R:

Q : Selon vous, le succès d’une histoire dépend du processus D-D-R. Pouvez-vous nous expliquer ce qui différencie cet acronyme de trois lettres des autres pratiques et conseils en matière de récit ?

Le récit comporte différents éléments : la structure, le déroulement, le langage corporel, le « timing », etc. Là où nous constatons que les gens ont le plus de mal, c’est à trouver QUELLE histoire raconter. L’acronyme D-D-R propose trois étapes pour faciliter le processus de construction de l’histoire :

L’acronyme vise en fait à soutenir l’une des parties les plus difficiles du récit : trouver une histoire appropriée qui correspond au message.

Q : Quels sont les 5 éléments clés d’une bonne histoire ?

  1. Un personnage attachant —Le public doit pouvoir s’identifier à la personne ou à la situation dans l’histoire. Il n’est pas nécessaire qu’ils aient vécu ce scénario EXACT, mais ils doivent être capables de penser « J’ai ressenti la même chose quand… ».
  2. Émotion —Nous savons que ce sont les émotions, et non la logique ou les faits, qui retiennent notre attention, créent un lien avec le conteur et génèrent de l’empathie pour l’ensemble de l’histoire.
  3. Un moment —Une bonne histoire a un moment décisif où les choses changent. Comme Cendrillon qui perd sa chaussure à minuit, ou le garçon qui se précipite à l’aéroport et rattrape la fille une minute avant son vol. Ce sont ces moments qui vous indiquent qu’une nouvelle normalité est sur le point de s’établir. Cela crée un suspense et un désir d’en entendre plus.
  4. Suffisamment de détails — Négliger d’ajouter des détails comme l’odeur du feu ou la teinte rose du coucher de soleil empêche l’auditeur de s’immerger dans la situation. Donnez suffisamment de détails pour que l’auditeur puisse s’y identifier, mais pas au point de perdre son intérêt. L’équilibre est délicat !
  5. Structure —Un début, un milieu et une fin. Une ligne de base, un moment et une nouvelle ligne de base. Toutes les grandes histoires ont une structure. Pensez à votre conte de fées préféré et vous y verrez une structure prévisible à suivre.

Q : Existe-t-il des différences dans l’efficacité des récits selon les médiums ou les plateformes, par exemple sous forme écrite, audio, vidéo ou autre ?

Absolument. Nous savons que le langage corporel, le rythme de la parole et l’intonation jouent tous un rôle dans la façon dont une histoire est racontée. En tant que tel, le médium peut réellement influencer le résultat. Si vous êtes en personne, vous avez accès à tous ces éléments physiques pour transmettre le message. La vidéo vous offre les mêmes possibilités.

Sous forme audio, vous pouvez travailler un peu plus sur le rythme, en laissant des pauses pour l’effet, ou en exagérant les changements de ton pour rendre le point un peu plus clair. Lorsque vous ne pouvez pas vous pencher physiquement vers votre public comme vous le feriez dans une séance en personne, vous pouvez chuchoter en audio pour donner le même effet de suspense.

Sous forme écrite, vous perdez les éléments que je viens de mentionner, vous devrez donc créer ces émotions par le biais du langage. Il se peut que vous finissiez par être un peu plus descriptif à l’écrit afin de brosser un tableau plus clair pour le public.

Bien qu’il y ait des différences selon le médium, rassurez-vous en sachant que les éléments fondamentaux sont les mêmes. L’histoire correspond-elle au message que vous essayez de faire passer, a-t-elle une structure efficace et l’avez-vous livrée avec des détails et des effets dramatiques pour maintenir l’intérêt du public ?

Q : Il y a un nombre croissant de voix concurrentes en ligne, combiné à une durée d’attention du public de plus en plus courte. Qu’est-ce que cela signifie pour les conteurs, et pour ceux qui aspirent à s’améliorer ?

  1. Cherchez un élément accrocheur convaincant, un crochet. C’est la chose qui, au début, intéresse l’auditeur. Peut-être faire sursauter le public avec la première ligne, choisir un cadre surprenant ou commencer par un moment qui change la vie. Si vous pouvez commencer avec un excellent crochet, la personne vous donnera la permission de la porter au-delà de la durée moyenne d’attention de huit secondes.
  2. N’hésitez pas à être bref. Nous avons parlé d’un récit détaillé et dramatique, et cela vaut pour tous les récits, mais il est possible de raconter une histoire très courte tout en brossant un tableau. Le magazine Wired a demandé à un certain nombre d’auteurs de science-fiction d’écrire une histoire en seulement 6 mots. C’est William Shatner qui a eu cette idée :

« A échoué son test. A perdu sa bourse d’études. A inventé la fusée. »

Il est possible de transmettre un sens, une émotion et un message en six mots seulement.

Q : Quelle est l’erreur ou le piège le plus courant lors de la présentation d’une histoire ?

Les erreurs les plus courantes que nous voyons dans les récits seraient :

Q : Qui sont vos conteurs préférés ?

Steve Jobs, Maya Angelou, Bob Costas, Simon Sinek, Malala Yousafzai, John Wooden et Roald Dahl pour en nommer quelques-uns. Je pense que CBC compte plusieurs excellents conteurs dans notre propre cour — Stuart MacLean, Terry O’Reilly, sans oublier Bob MacDonald !

Q : Enfin, pouvez-vous nous recommander quelques ressources que nous pouvons utiliser pour continuer à développer notre expertise à produire une histoire ?

Il existe des ressources fantastiques pour vous aider à améliorer vos compétences en matière de narration — voici quelques endroits où aller :


Pour en savoir plus sur le contenu des webinaires et vous inscrire aux prochaines sessions, consultez la série complète du SIRC, Pleins feux sur les experts.