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L’appartenance a été comprise de différentes manières à travers les expériences vécues et les domaines d’étude. Le sentiment d’appartenance, ou l’absence de sentiment d’appartenance, peut varier d’une personne à l’autre. Carter (2021) a étudié dix dimensions de l’appartenance décrites par des personnes atteintes de déficiences intellectuelles et de troubles du développement (TDI) et a constaté que « l’appartenance est ressentie lorsque les personnes sont présentes, invitées, accueillies, connues, acceptées, soutenues, entendues, entourées d’amis, nécessaires et aimées ».  

Récemment, les chercheurs ont commencé à reconnaître et à examiner l’appartenance comme un concept plus fructueux que l’inclusion sociale pour étudier et évaluer l’engagement des jeunes adultes atteints de déficiences intellectuelles et de troubles du développement dans la vie communautaire. On a constaté que le sentiment d’appartenance et l’engagement dans la vie communautaire étaient tous deux associés à la participation à des sports organisés chez les jeunes adultes atteints de déficiences intellectuelles et de troubles du développement. Cependant, les chercheurs n’ont pas encore examiné en profondeur la façon dont l’appartenance est vécue et les voies qui mènent à l’appartenance par le biais de la participation au sport organisé, du point de vue des jeunes adultes atteints de déficiences intellectuelles. 

La recherche sur la participation des jeunes adultes atteints de déficience intellectuelle au sport organisé s’est principalement concentrée sur le plaisir et les opportunités sociales dans le contexte de la participation au sport organisé, comme la structure organisationnelle des Jeux olympiques spéciaux. Nous avons poussé cette recherche plus loin en examinant comment la participation à un sport organisé peut servir de véhicule pour favoriser un sentiment d’appartenance qui peut également s’étendre à d’autres aspects de la vie communautaire, tels que les relations sociales, le bénévolat et le travail rémunéré. 

Le projet Sport et appartenance 

Le projet Sport et appartenance vise à répondre aux besoins que les chercheurs et les Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario ont en commun. Nous avons besoin de connaissances plus approfondies sur la façon dont les jeunes adultes atteints de TDI trouvent un sentiment d’appartenance par le biais de la participation à un sport organisé, selon leur propre point de vue. De telles connaissances pourraient contribuer de manière significative en : 

 a) offrant une compréhension plus complexe et nuancée de leur sentiment d’appartenance et de leur engagement dans la vie communautaire par le biais de la participation à un sport organisé;  

b) orientant la manière dont les personnes trouvent ce sentiment d’appartenance;  

c) contribuant à l’élaboration et à l’amélioration des politiques et des programmes des Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario, ainsi que des programmes de sport communautaire, et en mettant au point des mesures de résultats liées à la participation au sport organisé et à l’appartenance de ces jeunes adultes. 

Les Jeux olympiques spéciaux ont été fondés à la fin des années 1960 dans le but d’aider les personnes souffrant de déficiences intellectuelles à améliorer leur qualité de vie grâce au sport. Ils aident également les athlètes par d’autres moyens, comme le programme Healthy Athletes, qui propose des examens médicaux et des dépistages gratuits. Un autre exemple est le programme Athlete Leadership qui aide les athlètes à devenir des porte-parole et des modèles. Les Jeux olympiques spéciaux représentent une organisation internationale à but non lucratif qui compte plusieurs sections nationales et provinciales, dont les Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario. 

Le projet Sport et appartenance vise à favoriser un partenariat entre les Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario et l’Université de Toronto afin d’atteindre, en collaboration, les objectifs primordiaux et mutuellement bénéfiques suivants : 

  1. Examiner comment les jeunes adultes atteints de TDI vivent le sentiment d’appartenance (et de la non-appartenance) par le biais de la participation à des sports organisés. 
  2. Comprendre les voies complexes de l’appartenance dans les contextes des Jeux olympiques spéciaux et d’autres contextes communautaires. 
  3. Créer et diffuser du matériel d’application des connaissances (AC) et organiser des événements d’AC basés sur les résultats de la recherche qui s’appliqueront au travail et aux programmes des Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario et d’autres organismes et contextes sportifs et qui guideront les études futures sur la participation sportive et l’appartenance des jeunes adultes en situation de handicap. 

Ce que nous avons appris 

Nous avons interviewé individuellement 20 athlètes des Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario (19 à 36 ans; 10 hommes, 10 femmes) de la région du Grand Toronto qui participaient activement aux programmes sportifs des Jeux olympiques spéciaux de l’Ontario depuis au moins un an. Les entrevues semi-structurées, enregistrées sur Zoom, ont porté sur quatre étapes du parcours de chaque athlète aux Jeux olympiques spéciaux (avant de s’inscrire, au moment de s’inscrire, aujourd’hui, ainsi que les plans et aspirations futurs). Nous avons ensuite procédé à une analyse thématique des entrevues retranscrites afin d’identifier trois thèmes principaux, chacun accompagné de sous-thèmes, montrant comment les athlètes trouvent un sentiment d’appartenance à travers les Jeux olympiques spéciaux. Chaque thème, ainsi que les sous-thèmes qu’il incarne, sont résumés ci-dessous. 

Le thème 1 est le soutien des proches pendant la pratique sportive. Les proches peuvent être définis comme des personnes importantes dans leur vie (par exemple, des membres de la famille et des amis proches) qui soutiennent et encouragent l’athlète à faire du sport. Leur soutien comporte trois aspects liés à la recherche d’un sentiment d’appartenance :  

Le thème 2, faire partie de l’équipe, est développé à travers deux processus : établir la confiance et l’amitié au sein d’une équipe et atteindre des objectifs ensemble à travers une compétition saine. Ce thème a été facilité par des sentiments de respect, la célébration de l’esprit sportif et de l’accomplissement, l’appréciation des compétences athlétiques des athlètes et les sentiments de confiance et de leadership instillés par la pratique du sport.  

Le thème 3, les opportunités de découvrir et de développer les propres intérêts des athlètes, est offert de deux façons : en ayant un lieu inclusif pour poursuivre leurs passions et en recevant des commentaires constructifs de leurs entraîneurs pour les aider à développer et à améliorer leurs compétences et leur sentiment de confiance. Cela permet d’accroître la confiance en soi et dans le sport et de recadrer la signification personnelle du handicap (par exemple, cela aide les athlètes à se sentir à leur place en réduisant le capacitisme intériorisé et en renforçant la confiance en soi). 

Commentaires finaux ou conclusion 

Cette recherche fait progresser notre compréhension et apporte de nouvelles connaissances sur la façon dont les jeunes adultes atteints de TDI trouvent un sentiment d’appartenance grâce à leur participation à un sport organisé. Étant donné que les chercheurs ne cherchent pas souvent à connaître le point de vue des jeunes adultes atteints de TDI, surtout en ce qui concerne des questions complexes comme le sentiment d’appartenance, ces nouvelles connaissances sont également précieuses parce qu’elles reflètent le point de vue de ces jeunes adultes eux-mêmes. 

Les résultats, tels que résumés par les trois thèmes susmentionnés, soulignent que les voies de la recherche d’appartenance par l’entremise de la participation à un sport organisé sont façonnées par des processus mutuels qui impliquent des rôles clés joués par : 

Remerciements 

Nous remercions les participants à la recherche et les membres de l’équipe de recherche de Sport et appartenance. Nous tenons également à remercier la Fondation Connaught de l’Université de Toronto pour le financement de ce projet de recherche pluriannuel.  

Le Projet canadien sur la participation des personnes handicapées (PCPP) est un réseau intersectoriel de partenaires qui travaillent ensemble pour améliorer la participation communautaire des Canadiens handicapés. Depuis 2014, l’équipe du CDPP chargée du sport et de l’exercice a créé plus de 100 ressources, dont le “Plan directeur pour une participation de qualité au sport pour les enfants, les jeunes et les adultes ayant un handicap” et le “Plan directeur pour une participation de qualité au sport pour les enfants et les jeunes ayant une déficience intellectuelle.”

Les praticiens désireux d’offrir des environnements sportifs inclusifs pourraient envisager l’intégration inversée, une nouvelle approche qui intègre les participants ordinaires dans le sport paralympique. Lorsqu’elle a été mise en œuvre dans une ligue de basket-ball en fauteuil roulant, les chercheurs ont constaté des avantages sanitaires et sociaux pour tous les participants, notamment une meilleure compréhension et une prise de conscience des capacités et des rôles au sein de l’équipe.

Le Rapport de situation mondial sur l’activité physique est la première évaluation mondiale de l’OMS sur la mise en œuvre des recommandations politiques visant à réduire la sédentarité de 15 % en 2030. Le rapport montre que les progrès mondiaux sont lents. Pour atteindre cet objectif, l’OMS formule cinq suggestions, dont l’une consiste à offrir davantage de possibilités aux personnes âgées et aux personnes handicapées d’être actives au sein de leur communauté.

Le Projet canadien sur la participation des personnes handicapées a créé le tout premier bulletin canadien sur les handicaps qui résume les données sur l’activité physique des jeunes handicapés. Parmi les principales conclusions, citons la nécessité d’accorder la priorité aux jeunes handicapés dans les politiques et le financement, d’améliorer la surveillance, d’éliminer la discrimination fondée sur l’incapacité dans les repères existants et de combler les lacunes dans les mesures.

L’exercice et l’activité physique ont le pouvoir de changer la vie des personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale (IMC). Des études récentes montrent que 75 % des personnes vivant avec une infirmité motrice cérébrale passent presque toutes leurs heures d’éveil à des activités sédentaires. Les personnes atteintes de paralysie cérébrale tirent de nombreux avantages des programmes d’exercices individualisés, notamment une amélioration de l’endurance, de la fonction motrice et de la stabilité, ainsi qu’une diminution de la douleur et de la fréquence des blessures.

La campagne #WeThe15 vise à utiliser le sport pour contribuer à faire tomber les barrières et à mettre fin aux discriminations dont sont victimes les 15 % de la population mondiale qui connaissent un handicap. Mais certains chercheurs affirment que la campagne néglige la nature excluante de certains événements, tels que les Jeux paralympiques (où seuls certains corps handicapés peuvent concourir). Ils suggèrent de dépasser le message “tout le monde est humain” pour aller vers une célébration de la différence.

Les Invictus Games sont une compétition internationale de sport adapté destinée aux militaires et aux anciens combattants souffrant de maladies et de blessures physiques et mentales. L’événement est unique en ce sens qu’il intègre la programmation et le soutien aux familles dans la prestation des programmes. Dans la blogue du SIRC, les chercheurs des Invictus Games partagent des conseils que les programmateurs sportifs peuvent utiliser pour soutenir les familles des militaires, qu’il s’agisse de reconnaître et d’apprécier la famille ou de promouvoir un sentiment d’appartenance.

Les personnes présentant une déficience intellectuelle se sentent souvent exclues de leur communauté. La pratique du sport est un moyen de promouvoir l’inclusion sociale. Une étude transnationale suggère que les athlètes de Special Olympics qui se sentent plus inclus dans le sport sont également plus susceptibles de se sentir inclus dans leurs communautés locales.

Le jeu est un droit pour tous les enfants, mais tous les enfants n’ont pas les mêmes possibilités de faire l’expérience du jeu. Un terrain de jeu inclusif doit comporter de larges espaces d’entrée sans obstacles, des rampes d’accès, des espaces ombragés, du personnel formé et différents types d’éléments de jeu sensoriels, solitaires et créatifs. Une nouvelle ressource sur les aires de jeux inclusives présente des recommandations fondées sur des données probantes et conçues pour permettre l’inclusion et la participation des enfants handicapés.