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Depuis plus d’une décennie, les enfants et les jeunes canadiens obtiennent une note globale de « D » ou moins en matière d’activité physique, selon le Bulletin de ParticipACTION sur l’activité physique (ParticipACTION, 2022). Seulement 28 % des enfants et des jeunes respectent actuellement les directives canadiennes en matière d’activité physique, soit au moins 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par jour (CSEP, 2012). Bien que la pandémie ait exacerbé ce problème (Wall et Colley, 2021), les 10 années précédentes indiquent que les gens ont cessé de bouger.

L’activité physique quotidienne favorise divers avantages pour la santé et le développement des capacités motrices, de la santé psychosociale (par exemple, l’estime de soi), de la condition physique et de la santé des os (Janssen et coll., 2010). Les écoles constituent un cadre propice pour favoriser l’activité quotidienne.

Dans ce billet de blogue, je passe en revue le rôle que les écoles peuvent jouer en créant des opportunités d’activité quotidienne, ainsi que certains des facteurs qui influencent l’activité physique et les comportements sédentaires.

Le rôle des écoles

groupe d'écoliers et professeur dans une salle de classeDes recherches menées en milieu scolaire ont révélé que les niveaux d’activité physique diminuent fortement dès la deuxième année (Crane et coll., 2015). Ce déclin coïncide avec une structure et des exigences de temps accrues, ce qui laisse moins de temps pour l’activité physique (Sigmund et coll., 2009; Taylor et coll., 2013).

Ce qui peut être fait

En ce qui concerne l’importance de l’activité physique quotidienne, il convient de prendre en compte les éléments suivants :

  1. Transport actif

Bien que ce ne soit pas accessible à tous, beaucoup vivent dans des zones qui offrent la possibilité de se rendre activement à l’école. Qu’il s’agisse de transporter un enfant seul ou plusieurs, c’est l’occasion de pratiquer une activité physique quotidienne de qualité. De plus, ce mode de transport crée également des opportunités d’interaction sociale, de jeux créatifs et favorise la santé mentale par l’exposition au grand air. En outre, il peut être l’occasion de nouer des liens avec d’autres familles par le biais d’une responsabilité partagée, tout en contribuant à réduire la circulation et la pollution atmosphérique (ParticipACTION, 2022).

  1. Cours d’éducation physique

L’objectif de l’éducation physique est de développer le savoir-faire physique en exposant les élèves à une variété de jeux, de sports et d’activités pour les aider à acquérir et à apprécier l’activité physique. Cependant, l’accent mis sur la performance, combiné à un manque d’aptitudes perçues, a conduit au mouvement « j’ai oublié mes vêtements de sport » et à une attitude globalement négative envers l’éducation physique (Gibbons, 2008). Il y a cependant de l’espoir, car les experts dans le domaine enseignent et forment les éducateurs avec une approche holistique visant à engager les élèves dans une variété d’activités qui soutiennent la quête de tous les individus à s’engager dans une activité pour la vie.

Un autre facteur est lié à l’utilisation de spécialistes de l’éducation physique formés pour dispenser des cours d’éducation physique, plutôt que de faire appel à un éducateur généraliste. Il a été signalé que les spécialistes ont une plus grande incidence (Breslin et coll., 2012) et fournissent un enseignement de meilleure qualité (Faulker et coll., 2008) que les généralistes. Cependant, la majeure partie du Canada fait encore appel à des enseignants généralistes pour enseigner l’éducation physique au niveau primaire, ce qui devrait être pris en compte en ce qui concerne l’engagement dans l’activité physique et le développement global de l’enfant.

  1. L’importance d’une activité physique quotidienne de qualité

La priorité accordée à l’activité physique quotidienne en plus des cours d’éducation physique peut se faire en incorporant des activités d’apprentissage basées sur le mouvement ou en prenant des pauses régulières de mouvement actif toutes les 30 à 60 minutes (ParticipACTION, 2022).

Facteurs contribuant à l’engagement dans l’activité physique

L’incidence et le besoin d’une activité physique quotidienne peuvent être compris dans une perspective de développement. Plus précisément, la période de 3 à 7 ans est une période critique de développement des capacités motrices, l’un des deux facteurs importants liés à l’engagement à long terme dans une activité physique et sportive.

Pendant l’enfance, deux facteurs importants sont liés à l’engagement dans l’activité physique.

  1. Compétences motrices fondamentales

La compétence motrice, en termes simples, est la capacité d’une personne à maîtriser diverses habiletés motrices telles que la course, le lancer ou le coup de pied. Il existe une relation réciproque entre l’activité physique et la compétence motrice (Crane et coll., 2015; Stodden et coll., 2008). Par exemple, l’activité physique stimule l’activité neuromotrice, ce qui contribue à renforcer le répertoire d’habiletés motrices d’une personne (course ou coup de pied). À son tour, la maîtrise des habiletés motrices permet une plus grande exposition à l’activité physique et au sport, ainsi que de plus grandes possibilités de les pratiquer (Adolph et Avolio, 2000; Berger et Adolph, 2007).

  1. Compétence physique perçue

La compétence physique perçue fait référence à la façon dont nous pensons être bons dans diverses habiletés motrices. Si vous avez passé du temps avec de jeunes enfants, vous avez peut-être remarqué qu’ils croient généralement qu’ils peuvent tout faire et qu’ils sont excellents en tout. Cela s’explique par le fait que, dans les premières années, l’effort équivaut à l’excellence. Cette incapacité à faire la différence entre les compétences motrices perçues et réelles est liée à la rétroaction de personnes significatives (comme les parents et les tuteurs) et à l’incapacité à comparer ses performances personnelles avec celles de ses pairs (Harter, 2012). Par exemple, si 2 enfants font une course, quel que soit le résultat, ils continueront à croire qu’ils sont rapides s’ils ont fait des efforts. Ces perceptions exagérées aideront les enfants à continuer à s’engager dans des activités physiques parce qu’ils croient qu’ils y sont bons, ce qui entraîne un développement continu des habiletés motrices (Harter, 2012; Horn, 2004; Stodden et coll., 2008)

Cependant, à partir de l’âge de 7 ans environ, notre capacité à comparer nos performances antérieures et à celles de nos pairs, associée à une plus grande exposition à des environnements sociaux plus diversifiés (y compris les commentaires des enseignants, des pairs et les résultats des tests), conduit à des perceptions plus précises de la compétence (Field et coll., 2020; Kipp et Weiss, 2013). Cela signifie que nous devons donner la priorité à la mise en place d’une base solide pour les enfants et à leur exposition à diverses activités physiques et sportives avant cet âge.

Dernières réflexions

Les progrès technologiques ont permis de découvrir des réponses à presque toutes les questions en quelques secondes. Cependant, elles ne peuvent pas enseigner aux enfants et aux jeunes comment bouger, jouer et explorer leur propre espace physique. Tant que nous n’aurons pas commencé à supprimer ces obstacles et à apporter de réels changements à notre environnement, nous priverons les enfants et les jeunes de la possibilité d’être en bonne santé tout au long de leur vie, ce qui est bien pire qu’une mauvaise note dans une autre matière.

Pour de nombreuses personnes, le sport a toujours été un élément clé de l’enfance. Le sport est un élément clé de l’expérience scolaire et offre la possibilité de jouer, ce qui a de nombreux effets positifs sur le plan physique et mental. Une étude récente montre que les athlètes scolaires font souvent état de meilleurs résultats scolaires, d’une diminution des niveaux d’anxiété et de dépression, et d’une meilleure qualité de vie que les élèves qui ne pratiquent pas de sport.

Lorsque nous pensons à l’activité physique, nous ne pensons souvent qu’à ses bienfaits physiques. Des recherches récentes mettent également en évidence les avantages cognitifs. L’exercice physique peut augmenter de 30 % le flux sanguin vers les centres d’apprentissage du cerveau et, dans 86 % des cas, il a un effet positif sur le comportement scolaire.

Aujourd’hui, nous sommes nombreux à mener une vie trépidante et il peut être difficile d’encourager les jeunes à trouver le temps de faire du sport. Des recherches récentes montrent que la culture sportive familiale a une influence constante sur la pratique sportive des jeunes.

Au Canada, le sport chez les jeunes est souvent associé à des cas de mauvais comportement de la part des parents ou des tuteurs. Les reportages sur les arrestations de parents ou de tuteurs et les altercations verbales et physiques autour des événements sportifs de leurs enfants sont malheureusement fréquents (Bell, 2020 ; Crosier, 2022 ; Kaufmann et coll., 2019). De plus, pour de nombreux jeunes athlètes, faire face à des parents ou des tuteurs pressants, bruyants et agressifs (les leurs et d’autres) peut être embarrassant, stressant et peut les amener à envisager d’abandonner le sport à un âge précoce (Cumming & Ewing, 2002 ; Smoll et coll., 2011).

Cet article se concentre sur la manière dont le comportement des parents sportifs pourrait être modifié afin d’améliorer l’environnement sportif des jeunes.

Le coût croissant de la pratique du sport chez les jeunes préoccupe depuis longtemps les parents et les décideurs. La façon dont les questions d’abordabilité se manifestent varie en fonction des réalités intersectionnelles du revenu, de la géographie, de la capacité, de l’accessibilité des espaces appropriés, et plus encore.

Ce blog s’appuie sur les résultats récents du portail de données ouvertes Change the Game. Nous réfléchissons aux résultats de l’étude concernant l’accessibilité financière, nous expliquons pourquoi il est important de donner la priorité aux opportunités gratuites ou peu coûteuses lorsqu’il existe une multitude d’obstacles et nous partageons des appels à l’action pour les financeurs du sport et les décideurs politiques.

Si les entraîneurs jouent souvent un rôle essentiel dans le soutien au développement des athlètes, il est également important de considérer comment les athlètes peuvent soutenir leur propre développement. Dans ce billet de blogue, nous proposons trois stratégies pour aider les athlètes à s’approprier le développement de leurs aptitudes de vie par la pratique du sport.

Les parents et les tuteurs ont une influence considérable sur les expériences sportives de leurs enfants, ainsi que sur la culture sportive en général. À ce titre, leurs décisions peuvent avoir une incidence durable sur le plaisir du sport, les performances et la participation à long terme de leurs enfants. Les parents doivent décider quand commencer ou terminer la participation de leur enfant à un programme sportif, combien de sports pratiquer en même temps et quels sports et programmes choisir. Cependant, nous ne savons pas grand-chose sur la façon dont les parents prennent ces décisions et sur les facteurs qui les influencent.

Dans cet article, Heather Larson présente ses récentes recherches sur la prise de décision des parents dans le sport chez les jeunes (Larson et coll., 2022) et propose des pistes pratiques pour les parents, les entraîneurs et les organisations sportives.

Le sport peut servir de cadre pour aborder la justice sociale. En élargissant la signification des compétences de vie, en les considérant dans une optique sociopolitique et en enseignant des aptitudes de vie qui tiennent compte des réalités sociales des jeunes, tous les intervenants du système sportif peuvent travailler ensemble pour favoriser le développement positif des jeunes et faire évoluer les compétences de vie.

Une étape importante dans l’évolution des compétences de vie consiste à créer un alignement entre la façon dont les athlètes apprennent et utilisent les compétences de vie, et la façon dont ces compétences sont comprises dans le contexte des mouvements sociaux.

Le Centre canadien de protection de l’enfance a collaboré avec l’Association canadienne des entraîneurs pour offrir le programme Priorité Jeunesse. Ce programme comprend des ressources sur mesure pour les organisations sportives, les entraîneurs, les officiels, les parents et les bénévoles afin de promouvoir la sensibilisation aux limites et aux meilleures pratiques pour garder le sport sûr et amusant pour les enfants.