Liste de vérification du protocole canadien harmonisé sur les commotions cérébrales dans le sport
Activité physique et rétablissement post-commotionnel
Après une commotion cérébrale, les lignes directrices recommandent de reprendre rapidement l’activité physique si cela n’empire pas les symptômes. Une étude a montré qu’une séance de 20 minutes améliorait les fonctions exécutives. Les participants ont aussi rapporté une diminution des symptômes dans les 24 heures suivant l’intervention. Cela renforce que les professionnels de la santé…
Non-dévoilement des symptômes commotionnels chez les joueuses de rugby
Le dévoilement des symptômes commotionnels est essentiel pour assurer un bon rétablissement et prévenir un second impact. Une étude auprès de joueuses de rugby révèle qu’elles camouflent leurs symptômes en raison de craintes liées au travail, d’un manque d’éducation et d’une communication inadéquate dans la gestion des commotions. Connaître ces obstacles permettrait aux gestionnaires d’équipe…
Rétablissement d’une commotion et facteurs psychosociaux
Les athlètes ayant subi une commotion cérébrale liée peuvent être à risque de vivre des symptômes persistants. Une étude auprès de jeunes hockeyeurs a montré que la détresse psychologique liée aux conséquences de la commotion et un historique de problèmes avec les pairs avant la blessure sont associées à un rétablissement plus lent. Agir sur…
Niveau de connaissances et éducation sur les commotions cérébrales liées au sport
Plusieurs initiatives sont mises en place pour éduquer les athlètes sur les commotions cérébrales liées au sport. Une étude a montré que les athlètes ayant reçu une éducation sur les commotions, vécu une commotion ou ayant accès à une équipe médicale démontrent de meilleures connaissances. Il serait pertinent de cibler les athlètes qui n’ont pas…
Gestion des commotions cérébrales chez les enfants
Des recherches canadiennes récentes ont montré que, du moins chez les enfants, il n’y a pas de différence dans la récupération des symptômes entre les commotion cérébrales liées au sport et celles qui ne le sont pas, ce qui renforce la nécessité d’une prise en charge adéquate de chaque commotion cérébrales, quel que soit le…
Diversifier la recherche sur les commotions cérébrales
La recherche sur les commotions cérébrales présente des lacunes importantes en ce qui concerne la race et l’origine ethnique. Une étude récente a révélé que sur 854 articles, seuls 15,5 % faisaient état de la race, 7,6 % de l’appartenance ethnique et 84,4 % ne mentionnaient ni l’une ni l’autre. Pour mieux comprendre l’impact des…
Commotions cérébrales et santé mentale
Une étude récente explorant la relation entre les commotions cérébrales et une mauvaise santé mentale a révélé que les jeunes ayant des problèmes de santé mentale préexistants étaient plus susceptibles de présenter davantage de symptômes émotionnels, comme la tristesse, et d’avoir un temps de rétablissement plus long. Pour soutenir ces athlètes, il est essentiel d’être…
Facteurs psychosociaux dans le retour au sport après une commotion cérébrale
Après une commotion cérébrale, les athlètes peuvent être confrontés à des problèmes psychosociaux tels que la peur (de se blesser à nouveau, de retourner au jeu ou de perdre leur statut) et à des problèmes émotionnels (tels que la dépression et l’anxiété) qui peuvent influencer le moment où ils se sentent prêts à retourner au…
Faire de l’exercice après une commotion cérébrale
Autrefois, après une commotion cérébrale, les athlètes étaient encouragés à se reposer jusqu’à ce qu’ils ne présentent plus de symptômes, mais ce n’est plus le cas. Les recherches continuent de montrer que la reprise d’une activité physique sans danger dans les premiers jours suivant une commotion cérébrale peut réduire les risques de voir les symptômes…