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Natation Canada – Alors que plusieurs membres de l’équipe nationale sénior de Natation Canada affuteront leurs techniques lors de l’une des plus anciennes compétitions du pays, certains athlètes juniors utiliseront Mel Zajac Jr. International pour montrer qu’ils sont la prochaine génération.

Un groupe de 26 nageurs participent à deux camps à Vancouver. Ils prendront ensuite part à la compétition annuelle dans le cadre de leur entrainement.

« Cette compétition a une belle histoire et une belle tradition, » a dit Ken McKinnon, entraineur national de développement. « Nous savons qu’il y aura un bon niveau. »

Cette année, la compétition de Zajac aura lieu au centre aquatique de l’Université de la Colombie-Britannique de vendredi à dimanche. Environ 815 athlètes provenant de 81 clubs à travers le Canada et les États-Unis y participeront.

La compétition Zajac fut créée en 1963 par l’entraineur Howard Firby, à l’époque il s’agissait de la Coupe Canada. Sa vision consistait à rassembler les nageurs d’élite à Vancouver afin de nager au côté des athlètes de la région. Depuis 1998, Mel Zajaz Sr parraine gracieusement la compétition à la mémoire de ses fils, Mel et Marty.

Mel Jr. était un membre de l’équipe nationale canadienne et il a participé aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal. Il est décédé dans un accident de kayak en 1986. Seulement huit mois plus tard, son frère Marty était tué dans une avalanche.

Au fil des années, la compétition Zajac a attiré certains des meilleurs nageurs du Canada, des États-Unis, de l’Australie et de l’Europe.

Des nageurs séniors comme Markus Thormeyer (centre de haute performance – Vancouver), Emma O’Croinin (Edmonton Keyano Swim Club), Mackenzie Padington (Campbell River Killer Whales) et Cole Pratt (Cascade Swim Club) utiliseront cette compétition dans le cadre de leur préparation pour les Championnats du monde FINA qui auront lieu cet été à Gwangju, en Corée du Sud.

Les nageurs juniors participeront à deux camps se déroulant dans le cadre de la compétition. Le camp de style rassemble 10 athlètes alors que le camp de relais libre en comporte 16.

Le camp de style est composé de différentes sessions d’entrainement où chaque nageur verra trois de ses courses filmées et analysées. McKinnon sait que plusieurs des nageurs proviennent de petits clubs qui n’ont pas toujours l’occasion de se rendre à de grosses compétitions.

« Nous leur offrons la chance de sortir de leur zone et participer à une compétition qui est un peu au-dessus de leur niveau, ils relèvent donc des défis pendant le camp, » dit-il. « Ça va prendre des meilleurs temps personnels pour atteindre les finales. »

Ce camp est aussi une récompense pour ceux qui ont bien nagé aux Essais canadiens de natation à Toronto, mais qui ne sont pas parvenus à se tailler une place sur l’équipe des Championnats du monde juniors FINA à Budapest en Hongrie.

« Ce que j’ai vu aux Essais, c’est un groupe de jeunes qui ont très bien fait par rapport à leur développement personnel et qui ont tout juste manqué le standard de l’équipe junior, » a dit McKinnon.

« Je voulais leur donner une reconnaissance, une petite récompense et les rassembler dans un camp afin de les garder motivés. Il faut leur donner de l’espoir et leur parler de ce qu’ils ont fait, qu’ils sont le prochain groupe. Cette expérience va vraiment bénéficier à leur développement. »

Le camp de relais est principalement pour les nageurs de 100 m et de 200 m libre provenant de différents clubs partout au pays. Cela fait partie d’une initiative créée en 2013 qui est de rassembler certains des jeunes nageurs les plus prometteurs afin de construire des équipes de relais.

« Nous voulons que certains des nageurs de libre les plus prometteurs commencent à discuter entre eux à propos des relais, » a dit McKinnon. « C’est une bonne motivation pour continuer leur développement, leur montrer qu’ils ont le potentiel, leur montrer qu’ils ont une chance, qu’ils peuvent être très bons et que nous allons investir en eux. »

McKinnon mentionne l’équipe de relais 4×100 m libre féminin médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Rio 2016. Taylor Ruck et Penny Oleksiak ont fait partie de ce groupe qui a pris part aux camps de relais avant les Jeux.

« Lors de notre premier camp de relais féminin, Penny et Taylor étaient encore très jeunes, » dit-il. « Elles n’avaient jamais participé à un camp sénior. Elles faisaient les séries tests avec tous les autres nageurs. »

Une plus grande profondeur améliorera les chances du Canada d’atteindre le podium en relais sur la scène internationale.

« Nous serons plus vite si nous pouvons avoir 7 ou 8 nageurs se battent pour les quatre places, » a dit McKinnon.

L’an dernier, les nageurs des camps de relais avaient atteint les podiums aux 4×100 m libre féminin et masculin.

« Cette expérience est inestimable, » a dit McKinnon. « Les jeunes élèvent leur jeu. »


Nathan White
Senior Manager, Communications, Swimming Canada
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