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Patinage de vitesse longue piste –  Montréal, 8 décembre 2017 (Sportcom) – Après avoir remporté sa première médaille d’or au 500 m de Calgary la semaine dernière, le patineur de vitesse sur longue piste Alex Boisvert-Lacroix a de nouveau triomphé sur la distance vendredi, cette fois à la Coupe du monde de Salt Lake City.

Sur la glace en même temps que son coéquipier Laurent Dubreuil (16e), le Sherbrookois a stoppé le chrono à 34,15 s, fracassant ainsi largement son record personnel. C’est ce qui a d’abord attiré son attention à l’arrivée.

« Mon meilleur temps était un 34,30 obtenu il y a deux ans. Quand j’ai vu mon chrono du jour, j’ai célébré comme je ne l’avais jamais fait avant. En levant la tête et en voyant le tableau après avoir franchi la ligne d’arrivée, je me suis mis à hurler tout l’air qu’il y avait dans mes poumons du plus fort que je pouvais en faisant un gros fist bump, bien musclé », a raconté le patineur de 30 ans.

À ce moment, il ne savait même pas qu’il occupait le premier rang du classement provisoire. « Juste de voir mon temps, c’était assez pour que je saute de joie. Ce matin, je me sentais extrêmement bien. Dès mon réchauffement, je me suis dit qu’aujourd’hui c’était une journée pour faire une meilleure marque personnelle. Je savais que j’avais les jambes pour le faire et j’ai réussi », a-t-il dit fièrement.

Quand il a vu que son chronomètre le hissait sur la première marche du podium, il a recommencé à fêter. « À ce moment-là, ma priorité a été d’aller voir mon coach. On s’est serrés dans nos bras. Ça faisait du bien de l’avoir à mes côtés », a-t-il confié.

En plus de lui donner d’importants points pour une préqualification en vue des Jeux de Pyeongchang, cette deuxième victoire de suite au 500 m place Alex Boisvert-Lacroix dans un club sélect d’athlètes ayant réussi l’exploit.

« Gagner deux médailles d’or de suite à une course aussi serrée que le 500 m, ça ne se voit pas souvent. Je pense que le dernier à avoir fait ça, c’est le Russe Pavel Kulizhnikov, qui détient le record du monde sur la distance. C’est quand même flatteur de me retrouver dans la même ligue que lui, surtout sachant que c’est l’un des patineurs les plus rapides au monde ! »

« Souvent après une victoire, le patineur a de la misère à descendre de son nuage et rester concentré sur sa prochaine course. Moi, j’ai été en mesure de le faire à la perfection. Aussitôt après ma victoire à Calgary, nous sommes venus ici à Salt Lake City et ç’a été une bonne façon de décrocher et de passer à une autre étape immédiatement. Je suis content d’avoir fait ça », a ajouté Boisvert-Lacroix.

Malgré son exploit du jour, le patineur québécois n’a pas fait une course parfaite.

« Elle était exceptionnelle, mais j’ai quand même fait une erreur majeure lors de mon deuxième virage. J’ai eu une très mauvaise entrée de virage. Après coup, j’en ai reparlé à mon entraîneur et nous avons ri. Nous nous disions que mon passé en courte piste m’avait sauvé à ce moment-là. Sinon, je n’aurais probablement pas réussi à prendre le virage à la vitesse à laquelle j’allais », a-t-il expliqué.

Une fois la journée terminée, Alex Boisvert-Lacroix est allé marcher et écouter un film sur son ordinateur pour recommencer à neuf en vue du deuxième 500 m disputé à Salt Lake City samedi.

En action au 500 m du groupe B, Alexandre St-Jean a terminé quatrième. Il a enregistré un chrono de 34,67 s, soit 0,15 seconde de plus que le meneur du groupe, le Russe Alexey Yessin.

En demi-finales du départ de masse, Christopher Fiola a pris le 16e rang de la première vague, tandis qu’Olivier Jean s’est classé 8e de la deuxième vague.

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Rédaction: Alexandra Piché
 
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