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Escrime – Montréal, 10 février 2016 (Sportcom) – La qualification olympique à l’épreuve par équipe des fleurettistes des Amériques se sera finalement jouée à la première compétition du processus, en avril 2015. Ce sont effectivement les Championnats panaméricains qui ont favorisé les Brésiliens au détriment des Canadiens, qui étaient à égalité au classement international au terme des sept événements qualificatifs.

Vice-champions des Amériques au Chili le printemps dernier, les Brésiliens avaient pris une avance de 12 points sur les Canadiens, médaillés de bronze. Ces derniers ont réussi à combler l’écart et créer l’égalité au final des six autres épreuves par équipe comptant au processus de sélection, mais c’est ce tout premier résultat qui a départagé les deux nations.

Les Montréalais Étienne Lalonde Turbide, Anthony Prymack et Maximilien Van Haaster ainsi que leur compatriote Eli Schenkel auront donc raté la cible par quelques poussières.

« Rater la marche de peu comme ça, terminer si près du but, c’est bien difficile à avaler! » a concédé l’entraîneur Dominique Teisseire, qui a donné un coup de main aux quatre escrimeurs dans leur quête.

« Je n’ai rien à reprocher aux gars à Bonn », a indiqué le maître d’armes, qui a vu le quatuor perdre contre le Japon et la Grande-Bretagne, mais l’emporter dans l’affrontement pour la 11e place contre l’Égypte, tous des pays mieux classés.

Avec le recul, le revers face aux Brésiliens dans le duel pour le 15e rang aux Championnats du monde de Moscou, en juillet, a porté un dur coup aux Canadiens. « Ce match, nous devions le gagner », a avoué Teisseire.

« Anthony et Étienne sont évidemment très déçus et amers. Ils ont un peu l’impression qu’ils n’ont pas été suffisamment épaulés », a-t-il ajouté, soulignant au passage que l’ancien entraîneur national Alex Kuznetsov était aussi arbitre aux mondiaux et n’avait donc pas pu les accompagner en tout temps.

« Chaque compétition depuis le début de la qualification aurait pu faire la différence, mais je pense que ç’a mal commencé dès le début aux panaméricains quand les Brésiliens nous ont battus en demi-finale. À partir de ce moment, nous devions nous battre pour rattraper les points qu’ils avaient en plus », a résumé Maximilien Van Haaster.

Van Haaster ou Schenkel à Rio

Teisseire, directeur technique de la Fédération d’escrime du Québec, a par ailleurs louangé Van Haaster, protégé de l’entraîneur Henri Sassine, très bien placé pour mettre la main sur un des billets individuels disponibles en vue des Jeux olympiques. « Il a vraiment un bel avenir devant lui. »

Deux laissez-passer seront octroyés aux meilleurs athlètes de pays différents non qualifiés en équipe faisant partie de la zone panaméricaine. Donc, en excluant les Américains et les Brésiliens, le Montréalais est actuellement premier fleurettiste des Amériques avec une récolte de 33 points.

Son compatriote Eli Schenkel, son plus sérieux et seul véritable rival, a pour sa part 24 points en banque. Deux Mexicains suivent, mais contrairement aux deux Canadiens, ils auront des points à défendre au tournoi satellite de Cancun, au Mexique, et au Grand Prix de La Havane, à Cuba, en mars.

« Pour l’instant, c’est vrai que j’ai une bonne avance, mais il reste encore deux compétitions. Ça se joue vraiment entre Eli et moi. Je veux me concentrer sur les deux dernières épreuves et après on pourra calculer les points », a affirmé Van Haaster, prudent.

La fleurettiste ontarienne Eleanor Harvey, 13e à la Coupe du monde d’Alger samedi, a quant à elle fait un grand pas vers Rio. Avec une seule épreuve à faire chez les femmes, elle a en effet augmenté son avance en tant que première qualifiée selon le critère de représentativité continentale.

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Rédaction: Éric Gaudette-Brodeur
 
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