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Triathlon – Montréal, 2 mars 2017 (Sportcom) – Au lieu d’être au chaud à accumuler les kilomètres en piscine, sur la route ou sur la piste, Sarah-Anne Brault passera son jeudi soir de ce début mars sur une piste de ski alpin. Celle qui a terminé 42e au triathlon des Jeux olympiques de Rio a annoncé sa retraite du sport de haut niveau à la suite d’une réflexion de plusieurs mois.

« J’étais déçue après Rio et les Championnats du monde. J’ai réfléchi, je suis allée en Islande et j’ai pris un recul du sport, explique la Lévisienne. Je n’étais pas certaine de m’engager pour un autre quatre ans et me dire que je le ferais à 100 pourcent. C’était donc un signe. En 2020, j’aurai 30 ans et ça m’inquiétais aussi un peu de savoir que je n’avais pas grand-chose sur mon CV. »

Brault a connu un parcours athlétique qui s’est fait non seulement fait en triathlon, mais aussi en athlétisme, à l’Université West Virginia, où elle a obtenu un baccalauréat en finances.

L’année 2014 a été la meilleure de sa carrière avec entre autres des quatrième et septième places aux étapes de la Série mondiale d’Auckland (Nouvelle-Zélande) et de Yokohama (Japon).

Olympienne, elle l’est. « J’ai même les anneaux olympiques tatoués dans le dos », mentionne-t-elle en riant.

Au-delà de ce titre symbolique, Sarah-Anne Brault retient avant tout le chemin parcouru pour arriver jusqu’aux Jeux. Substitut de l’équipe canadienne en 2012, elle a eu sa place confirmée à Rio quatre ans plus tard seulement deux semaines avant les Jeux en raison d’un appel déposé par une autre athlète qui contestait la sélection canadienne.

« Avant 2016, je me considérais plus une athlète professionnelle qu’avant 2012. (Aller aux Jeux), c’est quelque chose que tout le monde reconnaît, mais en même temps, je ne veux pas que ça me définisse comme personne et je veux faire autre chose dans la vie. J’ai eu des expériences de voyages et de rencontres incroyables que je n’aurais jamais pu vivre sans le triathlon. C’est ce que je vais me rappeler. »

Si elle regrette n’avoir pu obtenir un meilleur résultat à Rio, elle ne regrette aucunement de les efforts déployés pour se rendre au Brésil. Elle ne se voyait toutefois pas s’engager dans un nouveau cycle de quatre ans.

« J’ai donné ce que je pouvais pendant quatre ans. Je me suis donné la chance de continuer si je voulais, sauf que c’est mon corps qui a parlé. J’étais partie du Canada neuf mois par année et le reste du temps j’étais à Victoria, alors je n’étais presque jamais chez moi. Être toujours dans un environnement de haute performance, c’est incroyable, sauf que ce n’est pas tout le temps facile à vivre non plus. »

La nouvelle retraitée profite maintenant de son nouveau statut pour pratiquer un maximum de sports et elle fera peut-être un retour aux études à la maîtrise. Comme plusieurs spécialistes des épreuves de distance olympique, elle aurait pu faire le saut aux distances Ironman, sauf qu’elle assure que ça ne sera pas le cas.

« J’y ai pensé, mais ce que j’aime de la distance olympique, c’est que c’est dynamique et qu’il y a de la stratégie. Je ne suis pas sûre que j’aurais aimé l’entraînement pour la longue distance. »

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Rédaction: Mathieu Laberge
 
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