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Institut canadien du sport de Calgary – Dans le passé, les meilleurs espoirs canadiens de skicross s’entraînaient seuls, chacun dans leur coin de pays. Les skieurs étaient isolés les uns des autres, s’entraînant en solo et défrayant eux-mêmes les coûts d’accès aux installations et aux programmes spécialisés.   
 
Le parcours en solitaire s’avère coûteux et ardu, et ne favorise pas vraiment la dynamique d’équipe et la création d’une équipe forte et compétitive. Heureusement, tout ça est en train de changer.
 
Alpine Canada Alpin et le programme de skicross national ont créé un programme centralisé d’entraînement et d’éducation à Calgary, ce qui permet aux athlètes de poursuivre à la fois leurs études et le sport de haut niveau. Le programme est destiné aux athlètes de skicross de partout au Canada qui sont à entre trois et six ans d’un succès olympique.
 
Les athlètes pourront profiter des installations d’entraînement de Calgary, dont l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary) et les stations de ski locales, et des services intégrés tout en terminant leur parcours scolaire. 
 
L’ICS Calgary appuie vivement cette initiative. Jason Poole, directeur des services à la performance, nous a expliqué : « Nous sommes ici pour aider l’équipe et lui offrir tout ce dont elle a besoin pour profiter d’un environnement d’entraînement de haut niveau. La proximité de la National Sport School et des universités et des collèges de la région contribue aussi à l’atteinte des objectifs scolaires. »
 
Willy Raine, directeur sportif du skicross d’Alpine Canada Alpin, tente de réaliser cet objectif depuis son entrée en poste il y a deux ans. Pour lui, ça signifie bien plus que de regrouper les athlètes pour l’entraînement. « L’éducation est un élément central de ce programme, a-t-il souligné. Mon objectif, c’est que 75 % de l’équipe se lance dans des études postsecondaires. Ce modèle rendra les athlètes meilleurs, en plus de leur offrir une vie plus équilibrée. »
 
Ce n’est pas tout, l’entraînement en équipe vient s’ajouter aux avantages d’une équipe centralisée. Il améliore la dynamique d’équipe et crée un environnement où les athlètes s’appuient les uns les autres. 
 
Kevin MacDonald, membre de l’équipe Prochaine génération, mentionne que, vu que l’équipe s’entraîne ensemble, les athlètes s’incitent mutuellement à se dépasser en gymnase, ce qui était impossible par le passé. « Nous nous encourageons à aller plus loin dans le gymnase, a-t-il mentionné. Si je vois quelqu’un soulever une certaine charge, je vais tout faire pour égaler ou améliorer sa marque, ça m’encourage à travailler plus fort. »
 
Pour M. Raine, l’objectif principal est de poursuivre la domination sur la scène internationale, tout un exploit pour un petit programme déjà au premier rang mondial. « En fin de compte, centraliser l’équipe nous donnera un avantage : plus l’équipe sera forte collectivement, plus nous serons prêts à prendre le monde d’assaut. Quand l’un de nous gagne, tout le monde gagne. »
 
La centralisation se justifie en partie par la viabilité financière. Un programme centralisé qui offre l’entraînement en gymnase et sur la neige dans une seule région réduit de beaucoup les coûts pour l’athlète et pour l’organisme.   Selon M. Raine, c’est tout simplement impossible financièrement de créer des programmes dans plusieurs centres de ski d’un bout à l’autre du pays. « Nous devons les regrouper pour leur offrir le développement dont ils ont besoin. Nous devons pousser par le bas pour assurer la croissance continue du programme. »  
 
L’un des objectifs de ce nouveau programme est de développer des athlètes pour qu’ils aient déjà un niveau élevé quand ils passent des compétitions de la Coupe Nor-Am et de la Europa Cup à celles de la Coupe du monde. « Nous voulons condenser la phase de développement pour qu’au moment de passer en Coupe du monde, les athlètes Prochaine génération soient prêts à se classer parmi les 16 meilleurs, de participer aux finales », a déclaré M. Raine. 
 
Kevin est reconnaissant d’avoir l’occasion de s’entraîner avec son équipe et d’aller à l’école. « Maintenant que nous faisons tous la même chose, nous pouvons nous identifier aux autres, ça rend l’équipe meilleure. » 
 
M. Raine est lui aussi heureux de voir son idée prendre forme. Il croit fermement qu’ils sont sur la bonne voie pour développer des champions de skicross et de brillants étudiants. « Nous devons les aider à se préparer à la vie, pas seulement au sport. »

 

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo: Alpine Canada Alpin
19/10/2016

Water-polo- Montréal, 18 mars 2016 (Sportcom) – Un mélange de vétéranes et de recrues. Une nouvelle paire d’entraîneurs. Et surtout, un style canadien. C’est sur ces composantes que compte l’équipe nationale féminine de water-polo pour leur tournoi le plus important des quatre dernières années.

Dès lundi, les représentantes de l’unifolié prendront part au Tournoi de qualification olympique qui se déroulera à Gouda, aux Pays-Bas. Elles ont l’espoir d’y décrocher une place en demi-finale, passage obligé pour que leur aventure se poursuive jusqu’à Rio.

Entrevue vidéo de Krystina Alogbo

Absentes du rendez-vous olympique en 2008 et 2012, les poloïstes du pays ne veulent pas rater leur coup. « Nous avons la maturité et nous avons tellement vécu de changements dans les derniers trois ans, que nous sommes prêtes à avancer », a affirmé la capitaine de l’équipe nationale Krystina Alogbo.

Pour la Montréalaise, l’équation était simple. « Quand tu continues à te faire piler dessus, à un moment, il faut que ça remonte, a-t-elle expliqué. Nous avions un choix à faire : on laisse faire ou on se branche. »

Simple équation, simple décision. Les joueuses canadiennes n’ont pas hésité à sauter à l’eau et à redoubler d’ardeur pour ne pas revivre la déception une troisième fois. « Le cheminement que nous avons eu, l’espoir de ne pas nous qualifier pour les Jeux olympiques deux fois d’affilée, nous savons c’est quoi. Nous voulons aller de l’autre côté. »

Pour atteindre ce but tant attendu, la troupe dirigée par les entraîneurs québécois David Paradelo et Justin Oliveira, qui ont succédé l’automne dernier à Johanne Bégin, a changé son système de jeu… pour une troisième fois en quatre ans.

Après avoir adopté un style de jeu américain au début du cycle olympique, les Canadiennes ont ensuite misé sur un système inspiré des Italiens l’année dernière.  Avec l’arrivée de leurs nouveaux entraîneurs est venu le temps de changer d’identité. La recette magique? Un système de jeu canadien!

Entrevue vidéo de David Paradelo

« Nous avons combiné les forces pour bien aller de l’avant », a expliqué l’entraîneur-chef David Paradelo, satisfait de la progression de ses protégées depuis son arrivée à la barre de l’équipe. « Nous avons une équipe très complète. La vitesse d’exécution de nos joueuses et leur force physique sont excellentes. Elles ont une très bonne défensive qui est très étanche. Cela peut nous mener à une contre-attaque très rapide et très explosive. »

Les adversaires des Canadiennes à Gouda n’ont qu’à bien se tenir. « Nous avons franchi toutes les étapes que nous devions franchir, a renchéri l’attaquante montréalaise Dominique Perreault.  Nous avons beaucoup de vitesse et nous avons beaucoup de différentes joueuses, avec différents styles.  Nous avons des forces partout dans la piscine. Nous avons aussi une belle cohésion et tout le monde s’entend bien. C’est ce qui sera notre force pour réussir. »

« Tout tombe en place : nos entraîneurs, notre équipe et notre cohésion. C’est tout simplement le bon moment et c’est très excitant », a pour sa part mentionné la Britanno-Colombienne d’origine Carmen Eggens, qui, comme sa sœur, Monika, s’est installée à Montréal dans sa poursuite de son rêve olympique.

Entrevue vidéo de Dominique Perreault Entrevue vidéo de Carmen Eggens Entrevue vidéo de Justin Oliveira

Joëlle Bekhazi (Pointe-Claire), Axelle  Crevier (Montréal), Katrina Monton (Dorval), et Christine Robinson (Lachine) sont les autres Québécoises de la formation.

Lundi, les Canadiennes briseront la glace en se mesurant aux Sud-Africaines. Elles affronteront ensuite les Américaines mardi, avant de conclure la ronde préliminaire en croisant le fer avec les Grecques, les Japonaises, puis finalement les Espagnoles.

Parmi les cinq formations, Krystina Alogbo a surtout hâte d’en découdre avec ses grandes rivales américaines. « J’ai hâte de les affronter avec le chien que nous avons. Nous sommes à montrer à tout le monde que nous sommes au même niveau que des championnes du monde. »

Le classement des Canadiennes au terme de ces cinq matchs déterminera leurs adversaires de quart de finale, qui sera disputé samedi. Une victoire à ce stade les propulsera directement à Rio.

« Ça nous prend un match pour nous qualifier et c’est celui-là qui sera important », a rappelé Alogbo.

Avec la collaboration d’Audrey Clément-Robert

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Rédaction: Émilie Bouchard Labonté
 
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