Kaizen: amener les gens et les performances au niveau supérieur pour créer des champions

Chapitre 4 : Personnel de l’ICSO

À l’approche de la fin des préparatifs pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, l’Institut canadien du sport de l’Ontario présente une nouvelle série d’articles mettant en vedette le travail que nous réalisons pour soutenir les athlètes, les entraîneurs et les organisations sportives pour les Jeux. Le titre de la série est KAIZEN, un mot japonais qui signifie une amélioration continue, et qui semble si bien choisi. Lorsque l’entraînement et la compétition ont été perturbés, les athlètes se sont adaptés et ont fait preuve de résilience dans leur quête incessante du podium, et notre personnel était là avec eux. Le personnel de l’Institut canadien du sport de l’Ontario a trouvé des moyens innovants de fournir des programmes et des services de pointe en toute sécurité, en faisant preuve d’un inégalé KAIZEN : Amener les gens et les performances au niveau supérieur pour créer des champions. Parce qu’#ONPEUT.

Par David Grossman

Il y a quelque chose d’admirable à propos de l’amélioration des personnes et des performances.

Cela peut se produire dans n’importe quelle carrière, y compris celles associées au monde du sport de haut niveau.

Tirer le meilleur parti de ces opportunités, que ce soit par le biais d’un développement professionnel ou d’un partage d’expertise, peut jouer un rôle irréfutable et souvent essentiel dans la vie d’un athlète, d’un coach, d’un sportif ou d’un amateur.

Et cela peut également se produire avant, pendant et après des événements prestigieux comme les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo de 2020.

Parmi les participants au kaledeidoscope des talents sportifs internationaux qui seront au Japon cet été, plusieurs ne participeront même pas à des compétitions officielles. En fait, ils ne font même pas partie des noms mis en avant dans les profils clés.

Pourtant, chacun d’entre eux, avec des commentaires impressionnants de nombreuses personnes qui observent et tirent profit de leur travail, a déjà reçu un niveau de réalisation d’un genre différent. Une distinction remplie de respect et d’appréciation. Il s’agit d’un prix qui récompense le rôle que ces personnes jouent pour aider les athlètes à donner le meilleur de leurs capacités.

Remo Bucci et Lindsay Musalem font partie de ce contingent.

Une équipe de 11 membres de l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO), qui comprend Bucci et Musalem, se présentera à Tokyo avec la plus grande délégation canadienne d’athlètes depuis près de quarante ans pour un spectacle sportif international de premier ordre.

Lors des Jeux olympiques d’été, qui auront lieu entre le 23 juillet et le 8 août, Remo Bucci (cyclisme) sera accompagné de Lauren Buschmann (basketball féminin), Ryan MacDonald (volleyball de plage), Stephen McMullan (cyclisme), Emily Wood (cyclisme) et Dr Sari Kraft (équipe principale du Canada).

Ce sera ensuite au tour des athlètes handicapés au cours des jeux paralympiques, entre le 24 août et le 5 septembre, lors desquels Lindsay Musalem (équipe principale du Canada) rejoindra Bucci (para-athlétisme) et quatre autres membres de l’ICSO : Meghan Buttle (goalball), Melissa Lacroix (rugby en fauteuil roulant), ainsi que la Dre Kim Coros (para-athlétisme) et le Dr Steve Dilkas (basket en fauteuil roulant).

Bucci est le seul membre désigné par l’ICSO pour les deux événements.

Membre sportif de l’Association canadienne des massothérapeutes du sport (ACMS), Bucci est une personne qui utilise le contact avec les mains pour manipuler les muscles et les tissus mous du corps. Son objectif principal : aider à guérir les blessures, à maintenir et à améliorer le niveau d’entraînement physique et de performance des athlètes, à soulager le stress et à contribuer au bien-être général des athlètes. En haut de cette liste, on trouve l’élimination de la douleur.

Dans la vie, il y a toujours des risques. Certains sont faciles à gérer, tandis que d’autres peuvent représenter un défi. L’agonie, l’inconfort et l’irritation sont des choses que Bucci connaît trop bien. C’est ce qui l’a conduit vers sa profession de lutte contre les courbatures, l’inconfort et les blessures.

Pendant son adolescence, Bucci était un athlète multisports. Peu après avoir obtenu un diplôme d’arts généraux et de sciences au collège Humber de Toronto, Bucci, alors âgé de 20 ans, a choisi de travailler dans le secteur de la construction.

Malheureusement, il a subi des blessures et plusieurs hernies discales. À une époque, Bucci avait une courbure du dos à force de composer avec la douleur excurcatrice.

« Ça n’allait pas bien, et je me souviens être allé me faire soigner, se rappelle-t-il. Après plusieurs séances de traitement, j’ai découvert que les massages étaient ce qui m’aidait le plus.

Puisque j’aimais le sport, mais aussi travailler avec mes mains, je me suis inscrit à un programme de deux ans à l’école de massage Sutherland-Chan School of Massage Therapy.. En y repensant, c’est la meilleure décision de carrière que j’ai prise. »

Après près de 30 ans d’expérience en tant que massothérapeute agréé et membre de l’ACMS, Bucci affirme qu’il ne changerait pas d’emploi pour rien au monde.

« Ça aura pris beaucoup de temps, mais ce que je fais a fini par un peu me définir, affirme Bucci, directeur de la thérapie de l’ICSO. J’ai toujours voulu travailler avec des athlètes de haut niveau. Avec des opportunités comme d’aller à ces Jeux, il s’agit d’un excellent moyen d’apprendre.

Bucci n’en est pas à son premier événement sportif majeur. Tokyo est seulement le plus récent, mais il a aussi travaillé aux Jeux paralympiques d’été de 2004 en Grèce, aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 en Italie et aux Jeux olympiques d’été de 2016 au Brésil.

« Je suis quelqu’un d’assez modeste, je me concentre à faire ce que je fais de mieux : aider les athlètes, partage-t-il, en remerciant sa femme pour son soutien. Je sais que j’ai de la chance et je suis incroyablement heureux de participer à ce grand événement. Les athlètes me connaissent et je les connais. Il n’y a pas de meilleures sensations que de les voir en bonne santé et désireux de participer. »

Faire partie de la scène sportive internationale et mondiale est passionnant, et pourtant, Bucci voit ça comme une opportunité d’apprentissage constante. Pour lui, il est très important de s’assurer que les athlètes savent qu’il est là pour favoriser une atmosphère de réussite.

Les Jeux de Tokyo, où sont attendus 12 000 athlètes provenant de 206 pays, seront le deuxième des trois Jeux olympiques/paralympiques consécutifs qui se tiendront en Asie de l’est, le précédent étant à Pyeongchang, en Corée du Sud, en 2018. En 2022, il se rendra aux Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en Chine.

Le sport n’est pas une nouveauté pour Lindsay Musalem. Même chose pour sa soif de connaissances, d’éducation et de science.

Musalem est biomécanique, un domaine d’étude qui va approfondit la kinésiologie, et examine les mouvements dans les objets vivants. Elle utilise la biologie et la mécanique physique pour mieux comprendre les mouvements humains, puis pour en savoir plus sur les façons dont les athlètes peuvent bouger pour optimiser leurs performances et réduire les risques de blessures.

Ayant obtenu un diplôme en kinésiologie à l’université de Toronto avant d’obtenir la maîtrise en biomécanique, elle explique : « Je suis du côté des sciences du sport de l’équipe principale et, pour moi, qu’il s’agit de la surveillance des technologies, des équipements et de la charge.

Je travaille avec les entraîneurs pour évaluer les performances des athlètes et fournir des commentaires pour améliorer la technique et l’équipement.

Contrairement à Bucci, Musalem est plus récente sur la scène des Jeux internationaux. Après avoir travaillé aux Jeux panaméricains de 2015 et aux Jeux parapanaméricains de 2019, il s’agit de ces premiers Jeux olympiques. Elle est impatiente d’utiliser ses compétences pour examiner, évaluer et explorer des moyens de guider les athlètes et d’optimiser leur potentiel.

« Pour moi, le fait d’être aux Jeux paralympiques offre également des opportunités d’apprentissage pour observer comment les praticiens d’autres pays contribuent au bien-être de leurs athlètes. Tout repose sur notre façon de maintenir le niveau de service, car, étant à Tokyo, nous ne disposons pas de tous les équipements qui sont disponibles à la maison. »

Pour Bucci et Musalem, l’expérience et la maturité comptent. Ajoutons de la régularité et de la volonté de dépasser les limites, et la formule de la réussite devient assez évidente.

Ryan Atkison, directeur des services de performance de l’ICSO, a une vision claire du rôle de Bucci et de Musalem.

« D’abord, les deux sont très bons dans leur travail et sont de superbes personnes, explique M. Atkison. Nos athlètes ont besoin d’être à l’aise avec les personnes qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance. L’impact va au-delà de leur métier. »

Quant à tous les membres du personnel de l’ICSO qui apportent leur expertise à ces jeux, Atkison voit une énorme valeur ajoutée pour l’organisation.

« Pour l’ICSO, soutenir une expérience de travail à de grands Jeux permet à notre personnel d’appliquer ses compétences dans un environnement de soutien, à la pression et aux enjeux élevés, ce qui leur permet de s’améliorer et de s’épanouir. Ils ont également l’occasion unique d’apprendre d’autres personnes du monde entier, ajoute Atkison. Ça leur permet de s’améliorer en tant que praticiens pour ensuite aider le reste de leur équipe à s’améliorer en leur transmettant leurs nouvelles connaissances. »

Et pour clore la boucle, cela revient à l’amélioration des personnes et des performances.

– FIN –

David Grossman est un journaliste chevronné, lauréat de nombreux prix, diffuseur auprès de certains des principaux médias canadiens, notamment le Toronto Star et SPORTSNET 590 THE FAN, et professionnel des relations publiques depuis plus de 45 ans dans le domaine des sports et des relations gouvernementales au Canada.

Personne-ressource pour les médias :

Laura Albright, conseillère principale, Communications & Marketing
Institut canadien du sport de l’Ontario
Téléphone : 647 395-7536
Courriel : lalbright@csiontario.ca

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