Chapitre 3 : Katie Combaluzie
Avec les derniers préparatifs pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2022 à Beijing, l’ICSO présente une nouvelle série d’articles soulignant comment nous offrons le meilleur soutien en matière de sciences du sport, de médecine du sport et de parcours aux partenaires olympiques et paralympiques. La série met l’accent sur la façon dont l’ICSO et ses partenaires sportifs (#ONPEUT) travaillent ensemble pour aider les athlètes, les entraîneurs et le personnel de soutien olympiques et paralympiques à surmonter l’adversité, à s’adapter et à atteindre leur potentiel de monter sur le podium. Au cours des deux dernières années, le personnel de l’ICSO a fait preuve de détermination et a trouvé des moyens novateurs d’offrir les meilleurs programmes et services en toute sécurité; nous avons ainsi amené les gens et les performances au niveau supérieur pour #CréerDesChampions. Parce que #ONPEUT.
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Par David Grossman
Katie Combaluzier vit une nouvelle vie.
La dynamique du passé est aujourd’hui bien différente.
Skieuse depuis toujours, brillante sur les pistes et assoiffée de succès, Combaluzier connaît bien les malheurs. Des visions de ce qui s’est passé auparavant, et des aspirations pour l’avenir, se sont succédé dans son esprit.
Pour Combaluzier, surmonter l’impensable tout en restant très ouverte à l’idée d’aborder une nouvelle voie, fait partie d’un modus operandi personnel qui a conduit à une nouvelle prospérité.
Pour plusieurs, la vie est un sport de contact. Combaluzier est une athlète habile et compétente, et elle en est bien consciente, mais elle souhaite toujours relever des défis. Elle est motivée par la haute performance et l’amour du sport.
En mars 2018, Combaluzier skiait avec un ami sur le mont Chamechaude, l’une des plus hautes montagnes de l’est de la France, juste au nord de Grenoble, lorsque quelque chose a terriblement mal tourné. Son pire cauchemar est arrivé.
Après avoir chaussé ses skis et descendu une vingtaine de mètres, une avalanche s’est déclenchée et a fait des ravages. En descendant, elle aurait heurté un poteau et se serait fracturé la colonne vertébrale. Combaluzier se retrouve au fond, pas complètement enterrée, mais sans aucune sensation dans les jambes.
Étudiante en première année de médecine à l’époque, Combaluzier, incapable de se tenir debout, savait que quelque chose n’allait pas. Elle a supposé que c’était une paralysie.
« Mon esprit s’emballait, mais j’avais de l’espoir », a déclaré Combaluzier. « Alors que j’étudiais mes examens de médecine depuis mon lit d’hôpital, je savais qu’être une médecin handicapée serait un défi, mais un que je pourrais le relever facilement. Ma plus grande préoccupation était de savoir comment je pourrais retourner skier. »
Elle s’est concentrée sur des mois de rééducation intensive et, avec des béquilles, elle a pu recommencer à marcher.
Combaluzier est une personne spéciale. Consciente que la concurrence est rude, elle a fait de sa passion un métier. Sa capacité à s’améliorer et à devenir plus forte avait renforcé un mandat personnel consistant à faire de son mieux en tout.
Bien que ses parents voyaient avec un œil hésitant la pratique du ski dans un avenir immédiat, ils ont vu l’affection et le dévouement de leur fille pour le sport, le ski adapté, et l’ont soutenue dans sa démarche.
Le ski alpin étant devenu un sport qui nécessite un équipement spécial, Combaluzier a déclaré qu’elle avait eu la chance de bénéficier d’une subvention d’une organisation caritative (High Fives Foundation) aux États-Unis. L’équipement de ski, qui coûtait environ 10 000 dollars, était désormais une réalité.
Ayant également dû faire face à la pandémie, soit une période de presque deux ans sans compétition, et à l’apprentissage d’une nouvelle forme de ski pendant sa période optimale de développement, Combaluzier est restée concentrée, a gardé son calme et a été plus tenace que jamais.
Le rêve de faire partie de l’équipe paralympique canadienne et de participer aux Jeux de Pékin était encore frais dans son esprit.
2021 aura été une année spéciale pour l’ancienne athlète de l’année du Cedarbrae Collegiate Institute de Toronto. Après avoir obtenu un diplôme en kinésiologie à l’université Queen’s de Kingston, elle souhaitait poursuivre ses études sur le corps humain. Cela se concrétiserait en Irlande.
À l’été 2021, Combaluzier a obtenu son diplôme en médecine du University College de Dublin. Quelques mois plus tard, elle a eu plus de raisons de célébrer avec sa première course officielle de ski assis et a réalisé une superbe performance à Panorama, en Colombie-Britannique.
Son surnom de « Combo » avait désormais un concurrent : « Dre Katie ».
« Cette première course a été une énorme source de confiance, une expérience formidable, et je me suis sentie très bien », a-t-elle déclaré. « Il y a si peu de skieuses assises, et je voulais bien faire. »
Combaluzier ne tarit pas d’éloges sur Melissa Lacroix (physiologiste) et Christine Camozzi (apprentie en force et conditionnement) qui travaillent à l’Institut canadien du sport Ontario (ICSO) à Toronto.
« Christine a joué un rôle énorme dans la préparation de mon retour sur la neige », a-t-elle déclaré. « J’étais novice dans le sport et elle a été formidable dans le gymnase du Toronto Pan Am Sports Centre pour m’aider à trouver ce qui me convenait le mieux. Melissa a joué un rôle essentiel dans la force et le conditionnement, ainsi que dans les programmes et les tests de condition physique.
« Sans l’ICSO, je ne serais pas où je suis aujourd’hui. Je dois tout au personnel et à cet établissement de calibre mondial. Je suis très chanceuse. »
Après avoir satisfait aux normes de qualification et réalisé trois énormes performances, une médaille de bronze et deux médailles d’argent lors des récents championnats du monde en Norvège, Combaluzier attendait un autre moment fort de sa vie. Elle a appris qu’elle pouvait désormais se concentrer sur le Centre national de ski alpin de Yanqing, à Pékin. C’est le site des Jeux paralympiques de 2022 et elle avait été choisie dans l’équipe du Canada.
Mark Newton, directeur du développement des athlètes et du sport pour Canada Alpin, affirme que l’ICSO a été d’une grande aide pour la skieuse assise.
« Fantastique », a déclaré Newton. « L’ICSO a été tout à fait exceptionnel pour Katie. Je me souviens de la première fois que nous nous sommes rencontrés. J’ai été témoin de son parcours. Elle a appris rapidement et elle a vraiment été incroyable à regarder. Elle a beaucoup de capacités naturelles et une incroyable éthique de travail, et elle a grandement bénéficié de l’ICSO. L’Institut est une partie intégrante du casse-tête et aide grandement les athlètes. »
Canada Alpin fait partie du programme de l’Initiative en sport de haut niveau de l’Ontario (ISHNO) depuis peu. Celle-ci a été conçue par l’ICSO pour soutenir un système sportif provincial intégral de haut niveau qui préparera le terrain aux succès futurs et durables des athlètes et des entraîneurs vers les plus hauts niveaux du sport international.
Kip Harrington, directeur de la division haute performance pour Alpine Ontario, a déclaré que son organisme sportif entretient une relation solide avec l’ICSO et l’ISHNO.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec l’ICSO, qui nous a fait profiter de ses vastes connaissances en matière de sciences du sport », a-t-il déclaré. « C’est une relation active, pas distante. L’ICSO a un réseau et une grande variété de programmes et de services sous un même toit. Ils ont été d’un grand soutien, nous aidant avec le retour au sport de nos athlètes et l’ISHNO nous a donné une injection de fonds qui améliore nos programmes et nos athlètes. »
– FIN –
David Grossman est un journaliste chevronné, lauréat de nombreux prix, diffuseur auprès de certains des principaux médias canadiens, notamment le Toronto Star et SPORTSNET 590 THE FAN, et professionnel des relations publiques depuis plus de 45 ans dans le domaine des sports et des relations gouvernementales au Canada.
À propos de l’Institut canadien du sport de l’Ontario
L’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) est un organisme sans but lucratif qui se consacre à la quête de l’excellence en offrant des programmes, des services et un leadership de calibre mondial aux athlètes, aux entraîneurs et aux organismes sportifs nationaux et provinciaux de haut niveau, afin d’améliorer leur capacité à monter sur le podium au niveau international. Notre équipe de praticiens experts fournit des services de sciences et de médecine du sport, des services aux athlètes, de l’entraînement et du leadership technique pour aider les athlètes du Canada à remporter des médailles et renforcer le système sportif au Canada et en Ontario. L’ICSO fait partie du réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada et travaille en partenariat avec le Comité olympique canadien, le Comité paralympique canadien, À nous le podium et l’Association canadienne des entraîneurs. L’ICSO bénéficie également du soutien de partenaires financiers tels que le ministère des Industries du patrimoine, du sport, du tourisme et de la culture et Sport Canada. www.csiontario.ca/fr
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