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Institut Canadien du Sport Ontario – Un pessimiste voit la difficulté derrière chaque occasion, alors qu’un optimiste voit l’occasion derrière chaque difficulté. » – Winston Churchill

Quand il était enfant, les parents de Jason Burnett avaient une règle d’or : aller à l’école et participer à une activité extrascolaire. Il a commencé à faire de la gymnastique à 8 ans et a développé une passion pour le trampoline. Après quelques années de sauts au club Airborne Trampoline, Jason a rapidement dépassé l’établissement, au sens littéral. Il sautait si haut qu’il pouvait s’accrocher au toit, ce qui limitait la difficulté de ses pirouettes et routines. En quête d’autres possibilités, Jason s’est joint à la Skyriders Trampoline Place à l’âge de 12 ans, découvrant ainsi son lieu de prédilection pour le trampoline pour la vingtaine d’années qui ont suivi, en plus d’y avoir rencontré son entraîneur Dave Ross.

À peine deux ans plus tard, Jason a joint sa première équipe nationale, est devenu un athlète breveté et a commencé à participer à des compétitions internationales à 16 ans. Après des années de travail acharné et de dévouement, il a commencé à se faire connaître à l’international pour enfin faire ses débuts aux Jeux olympiques en 2008 à Pékin.

Ce fut d’ailleurs un excellent début! Jason a terminé en deuxième place en trampoline masculin, ce qui lui a valu la médaille d’argent olympique.

Dévoué à son sport, Jason a continué de s’entraîner intensément afin de demeurer parmi les meilleurs au monde et participer à deux autres Jeux olympiques. Lors des Jeux olympiques de Londres en 2012, il a atteint la finale, mais a fait une erreur pendant sa routine. Il a fait de cet échec une occasion d’apprendre et de mûrir en tant qu’athlète, en ayant pour objectif de participer aux Jeux olympiques de Rio en 2016. Malheureusement, il a subi deux déchirures du ligament croisé antérieur pendant sa préparation pour Rio, et même si sa réhabilitation lui a permis de participer aux compétitions à nouveau et de représenter le Canada aux Jeux, il n’a pas pu retrouver ses succès précédents. Toutefois, il ne voulait pas quitter le sport sur une note négative. Il a vu cela comme une importante occasion.

Pendant son arrêt lors de sa réhabilitation, il a commencé à explorer ses options à l’extérieur du trampoline et d’examiner à quoi ressemblerait une carrière en dehors du sport. Jason s’est inscrit au programme de sport et marketing d’événements du collège George Brown, qui comprend un stage. Pourquoi ne pas avoir une carrière qui correspond à sa passion pour le sport? Il a tout de suite pensé à l’Institut canadien du sport de l’Ontario comme l’organisme parfait pour trouver l’équilibre entre les deux.

Au cours de sa carrière sportive, Jason a reçu du soutien de la part des praticiens en sciences et médecine du sport de l’ICSO, y compris en préparation physique, en biomécanique et en analyse de performance, en physiothérapie et en performance mentale. En se préparant aux Jeux olympiques de 2012 et 2016, Jason a collaboré étroitement avec un préparateur physique de l’ICSO afin d’augmenter sa puissance en faisant de l’entraînement musculaire. Il a également reçu des rétroactions en biomécanique de la part du personnel de l’ICSO pendant des années lors de son entraînement et des compétitions afin d’améliorer sa technique et sa performance, en plus d’avoir eu accès à des services de nutrition et de performance mentale au sein de l’ICSO.

En tant qu’institut de calibre mondial, l’ICSO et son personnel composé d’experts ont fourni des services de réhabilitation à Jason lorsqu’il récupérait de sa blessure après ses deux déchirements du ligament croisé antérieur. Pour ce faire, il fallait avoir accès aux physiothérapeutes de l’ICSO ainsi qu’à de l’équipement à la fine pointe, dont la piscine d’hydrothérapie Hydroworx, un tapis roulant sous-marin et un tapis roulant anti-gravité.

Jason a eu accès aux services de Plan de match grâce à l’ICSO lorsqu’il terminait ses études au collège George Brown. Plan de match est un programme canadien de mieux-être total des athlètes qui vise à aider les athlètes des équipes nationales à vivre une vie meilleure et bien remplie. Il a travaillé étroitement avec le conseiller Plan de match et conseiller en performance mentale de l’ICSO, Dr Rolf Wagschal, afin de mieux définir ses objectifs après le sport et de développer de la confiance pour entrer dans le monde du travail.

Pour l’ICSO, ce stage était également une excellente occasion, surtout parce que cela permettait de fournir une véritable expérience de travail à l’un des athlètes de haut niveau appuyés par l’institut. À l’été 2017, Jason a terminé son stage en communications et marketing axé sur les réseaux sociaux au sein de l’ICSO. Tout en faisant pour la première fois l’expérience du travail en bureau, Jason a pu en profiter pour recevoir des traitements et s’entraîner dans l’établissement. Ce fut une expérience positive qui a permis à Jason de découvrir une plus grande occasion de tirer profit de son expérience en tant qu’athlète avec la stratégie des médias sociaux de l’ICSO. Un an plus tard, il a joint l’équipe de l’ICSO sous contrat en tant que coordonnateur des médias sociaux.

Dans son rôle, Jason collabore activement avec un groupe de six sports de base appuyés par l’ICSO (basketball en fauteuil roulant, rugby en fauteuil roulant, natation, plongeon, balle molle et volleyball de plage) afin de montrer le travail qu’un athlète effectue sur la voie du podium grâce à une série de publication photos et vidéos. En se basant sur ses connaissances en tant qu’athlète olympique, Jason a pu construire une bonne relation avec des athlètes, entraîneurs et praticiens de l’ICSO afin d’obtenir du contenu unique et fournir un aperçu des coulisses de la vie d’athlète de haut niveau.

Avant de s’en aller aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima au Pérou, Jason a pris un moment pour répondre à quelques questions sur la représentation du Canada aux Jeux et le travail au sein de l’ICSO.

N’oubliez pas de voir notre nouvelle fonction de vidéo « Prendre 5 » dans laquelle nous posons cinq petites questions à Jason! https://youtu.be/mi4ntjHRxco

 

Ce sont vos troisièmes Jeux panaméricains. Qu’est-ce que cela représente pour vous d’y participer à Lima en 2019?

Je suis très heureux de représenter le Canada à nouveau; c’est toujours un honneur de le faire dans un sport qui me passionne. J’ai également hâte de voyager et d’aller au Pérou pour découvrir le pays et la culture. Nous y envoyons une équipe d’athlètes très intéressante. Je suis parmi les senior, mais il y a beaucoup de jeunes athlètes très talentueux qui participeront pour la première fois à des Jeux multisports. Cette expérience les aidera à se préparer aux Jeux olympiques de 2020 et au processus de qualification pour ces Jeux. J’ai hâte de partager un peu de mon expérience et de mes connaissances en tant que mentor auprès de mes coéquipiers.

 

Qu’espérez-vous apprendre ou expérimenter lors de ces Jeux panaméricains?

J’espère continuer de mûrir en tant qu’individu et apprendre à accepter que la prochaine génération va reprendre le flambeau. Ce peut être très difficile à accepter pour un athlète. En tant qu’athlète, c’est difficile d’être humble ou d’accepter d’arriver deuxième. Lors de ces Jeux, il y aura sans doute un athlète plus jeune, plus fort et meilleur que moi, que ce soit un coéquipier ou un adversaire d’un autre pays. C’est la nature même du sport. J’ai commencé à prendre le temps d’y penser et de réaliser ce que je ressens par rapport à cette situation et à l’accepter. Je suis heureux de voir de jeunes athlètes entrer en compétition et finir vainqueurs. Avoir des athlètes qui en sont à différentes étapes de leur carrière est une excellente chose qui nous permet de mûrir et de vivre de nouvelles expériences, y compris en tant qu’athlète vétéran qui agit comme mentor pour la prochaine génération qui participera aux Jeux, car elle doit bien performer.
 

Comment vous sentiez-vous en participant à une compétition chez vous lors des Jeux panaméricains de Toronto en 2015, au lieu de le faire dans un autre pays?

C’était fantastique de participer aux Jeux panaméricains à Toronto. Ici, je suis chez moi. J’aimais bien avoir la facilité d’être en terrain connu, avec le village des athlètes tout près, au centre-ville. J’ai aimé expliquer leur chemin aux gens et aux autres athlètes qui ne venaient pas d’ici, pour une fois! C’était incroyablement différent des autres compétitions majeures auxquelles j’avais participé avant. Le fait d’avoir des amis et de la famille ici pour venir me voir jouer, m’appuyer et avoir du plaisir aux Jeux a été extraordinaire. La plupart de mes compétitions majeures se déroulent ailleurs dans le monde, où ils ne peuvent pas aller; c’était donc agréable d’avoir leur soutien ici lors de ces Jeux.
 

Qu’est-ce qui vous motive à continuer de participer à des compétitions?

Ma passion pour le sport est ma principale motivation. Je pense à la retraite, mais je ne peux pas imaginer ma vie sans sauter sur un trampoline. J’adorerais faire du trampoline pour la vie, mais l’âge et les blessures vont me rattraper un jour. J’aime simplement ce que je fais et je ne choisirai jamais d’arrêter.
 

Quel a été votre moment préféré lors d’une compétition?

J’en ai deux! Ma médaille olympique d’argent en 2008 est un choix évident, mais avant cela, en 2007, j’ai battu un record mondial pour la routine la plus difficile effectuée en compétition. C’était un record détenu depuis 20 ans par un athlète russe. La Russie est d’ailleurs connue pour avoir les athlètes les plus forts, ou les équipes les plus fortes, depuis longtemps. J’étais très fier à ce moment-là, tout comme mon entraîneur. J’adore faire des pirouettes et Dave aussi. Il m’a vraiment poussé à donner le meilleur pour rendre mes pirouettes plus difficiles et remarquables, et ça a fini par porter fruit. Cette compétition était un moment spécial pour lui et moi.
 

Après avoir été appuyé par l’ICSO pendant votre carrière d’athlète, vous redonnez maintenant la pareille. Qu’est-ce que cela veut dire pour vous de travailler pour l’ICSO?

Ce fut une expérience fantastique. C’est incroyable de voir que l’organisme et le personnel me respectent et m’estiment au-delà du sport. Passer du gymnase au bureau n’est pas facile pour les athlètes, mais l’ICSO m’a donné une excellente occasion et s’est montré très ouvert envers mon horaire d’entraînement et de compétition. Dans mon travail, j’ai la chance de partager des informations sur les athlètes afin d’aider à promouvoir l’ICSO et son établissement de calibre mondial. C’est une bonne expérience d’apprentissage pour moi. J’aime essayer de nouvelles choses pour prendre des décisions plus éclairées à l’avenir. Mon expérience de travail à l’ICSO a été très positive.