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Institut canadien du sport de Calgary – Tout ce que Carol Huynh a accompli dans sa vie fait d’elle la personne toute désignée pour le rôle d’assistante chef de mission pour Équipe Canada au prochains Jeux olympiques de 2016 de Rio.  Le fait que la double médaillée olympique en lutte, et entraîneuse de la prochaine génération de l’ICS de Calgary, ait été choisie pour le poste a stupéfait madame Huynh : « Ça m’a étonnée, super étonnée! J’ai entendu à travers les branches l’automne dernier que c’était une possibilité, mais quand j’ai appris la nouvelle en octobre, j’ai quand même été surprise.  Je n’arrive pas à croire qu’ils m’ont choisie. »
 
Si on s’attarde de près à la longue carrière sportive de madame Huynh, d’abord comme athlète, puis comme défenseur, entraîneur et maintenant mentor, il ne devrait pas être étonnant qu’elle ait été choisie comme assistante chef.  Ce ne sont cependant pas les médailles et les éloges qui font de madame Huyhn, une ancienne athlète de l’ICS de Calgary, la bonne personne pour le poste, mais plutôt son énergie et ses connaissances, de même que le désir de partager avec les athlètes, tous les athlètes.  « Je ne suis pas là uniquement pour soutenir les médaillés », explique-t-elle.  « J’estime que je suis là aussi pour les athlètes qui n’ont pas réussi comme ils l’auraient souhaité. »
 
Débordant d’un enthousiasme contagieux, madame Huynh ne demande pas mieux que remplir son rôle de porte-parole, leader, mentor et partisane. « C’est une belle occasion pour moi de faire partie d’Équipe Canada d’une manière totalement différente.  Je peux faire profiter l’équipe de mes différentes expériences.  À Pékin, je suis arrivée en tant que négligée et je suis repartie en tant que championne olympique. À Londres, j’étais favorite et avec cette pression supplémentaire, je n’ai pas fait aussi bien que je l’espérais. »
 
Les mêmes attributs qui l’ont fait réussir en tant qu’athlète ont maintenant une incidence sur son style d’entraîneuse.  Elle dissèque toujours chaque mouvement, chaque pensée et chaque commentaire.  Quand ses athlètes réussissent moins bien qu’elle l’aurait espéré, elle se demande toujours ce qu’elle aurait pu dire ou faire de différent pour qu’ils réussissent mieux.  « Je suis encore prompte à me blâmer moi-même! » s’exclame-t-elle.
 
La profonde expérience d’avoir eu à se battre pour l’inclusion de son sport aux Jeux olympiques est peut-être au cœur du bagage qu’elle emporte avec elle à Rio .  Ce fut un choc total pour elle lorsque, en 2013, le CIO a retiré la lutte des principaux sports des Jeux olympiques d’été à partir de 2020. « Pour la première fois j’ai vu le sport différemment, plus loin que ma personne.  Je l’ai vu au niveau local et du point de vue international; des jeunes de partout dans le monde rêvent de devenir athlète olympique dans leur discipline, ou aiment simplement pratiquer un sport.  Cela touche tellement de personnes et ouvre des possibilités. »  
 
La décision a incité madame Huynh à s’opposer au retrait de son sport et elle a travaillé d’arrache-pied avec la communauté de la lutte pour qu’il soit réintégré, un effort qui au bout du compte a porté des fruits et qui a mené à son élection comme présidente de la nouvelle commission des athlètes de la fédération internationale de lutte.  « J’ai été témoin de grands changements dans notre sport, auxquels j’ai aussi pris part.  Je suis très contente que tous se soient réalisés, car notre sport en avait grandement besoin. »  
 
Cette implacable détermination à se battre, sur le tapis, pour ses athlètes et pour son sport, a galvanisé son esprit olympique, déjà inébranlable.  Lorsqu’on lui demande pourquoi elle est si enracinée dans la lutte et le mouvement olympique, elle rit et s’exclame : « Je me pose la même question! » 
 
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto