Jeux du Commonwealth 2018 – Montréal, 4 avril 2017 (Sportcom) – L’Australie sera une fois de plus le pays d’une nouvelle expérience pour le paranageur Benoit Huot. En 2000, à Sydney, il avait participé à ses premiers Jeux paralympiques et 18 ans plus tard, il y retournera, cette fois à Gold Coast, pour vivre ses premiers Jeux du Commonwealth à titre d’assistant chef de mission.

Le Longueuillois épaulera la chef de mission Claire Carver-Dias, ancienne membre de l’équipe nationale de nage synchronisée dans ce pays fou de sport, mais aussi surtout fou de natation.

« J’avais envie d’y participer comme athlète, car ce sont des jeux un peu moins stressants et aussi parce que l’Australie est une belle destination, sauf que ma catégorie (S10) n’a pas été retenue chez les hommes. De tous les jeux auxquels j’ai pris part, ceux de Melbourne en 2006 sont dans mon top-3. C’était vraiment le fun! »

En plus des Jeux de Melbourne, le paranageur avait participé aux Jeux de Manchester (2002) et de Delhi (2010).

Huot pourra aider Carver-Dias dans les communications en français, elle qui s’exprime dans cette langue, mais c’est avant tout pour son bagage de para-athlète que l’Ontarienne a décidé de recruter le multiple médaillé paralympique qui ne s’est pas fait prier pour sauter dans cette aventure, d’autant plus que son calendrier de compétition le lui permettait.

« Les épreuves para sont de plus en plus importantes dans l’organisation de ces Jeux, tant par le nombre d’athlètes que par le nombre d’épreuves. C’était important pour eux d’avoir un point de vue paralympique dans l’équipe de mission. Je suis ouvert à toutes les occasions dont celle-là, car mon après-carrière va arriver rapidement », explique-t-il en ajoutant qu’il est encore un athlète actif.

« L’accessibilité et l’inclusion sont des priorités pour la fédération internationale des Jeux du Commonwealth. Une médaille d’or de Penny Oleksiak ou d’Aurélie Rivard, c’est la même chose. Et pour nous, les athlètes para, ça nous rend fiers! »

Conseillé par une bonne référence

Afin de savoir si ce poste lui conviendrait, l’athlète de 33 ans a échangé avec son amie Chantal Petitclerc, qui avait été la chef de mission aux Jeux du Commonwealth de 2014 et aux Jeux paralympiques de 2016.

« Elle est une grande inspiration et c’est extraordinaire de côtoyer ces gens qui partagent leur vision. Elle m’a dit : « aie une bonne écoute, pose les bonnes questions et aie la vision d’un athlète. » Je veux remplir ce rôle avec sérieux et j’espère que nous offrirons aux 260 athlètes la chance de s’épanouir et d’apprendre de cette expérience en préparation pour Tokyo 2020. »

En œuvrant de l’autre côté de la scène sportive, Huot veut aussi développer ses capacités de leadership.

« C’est le côté qui m’interpelle. Ce poste me permettra d’être un leader à ma façon. J’ai essayé de la faire du mieux que j’ai pu comme athlète. J’espère continuer à faire ça d’une autre manière. »

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Rédaction: Mathieu Laberge
 
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