Par David Grossman
L’Institut canadien du sport de l’Ontario croit au pouvoir du sport et à l’importance d’avoir des modèles et mentors positifs et inspirants à tous les niveaux sportifs. Cette série d’articles en cinq parties, écrite par le journaliste sportif primé David Grossman, a été conçue pour montrer comment des femmes remarquables de l’industrie ont utilisé le sport et les nombreuses compétences à transmettre qu’elles ont appris dans le sport pour les mener vers des occasions professionnelles et des postes de leadership.
En partenariat avec Sport Canada et son soutien financier aux initiatives d’égalité des genres dans le sport et de sécurité dans le sport, l’ICSO vise à être un chef de file dans la lutte pour un système sportif plus inclusif et égalitaire.
Jennifer Ferris et Meghan Buttle ne sont jamais plus à l’aise que lorsqu’elles montrent le rôle important que le sport a joué et continue de jouer dans leurs vies.
Malgré cela, les aléas de la vie les ont parfois entraînées dans des directions un peu différentes.
Mme Ferris a grandi dans la ville de Sault-Sainte-Marie dans le nord de l’Ontario et Mme Buttle a passé la majorité de sa jeunesse à environ sept heures de route plus au nord, à Smooth Rock Falls.
Du point de vue de Mme Ferris, les choses à faire en hiver se résumaient à jouer au curling ou au hockey. Elle a choisi le balai et la pierre au détriment de la rondelle et des patins.
Ses débuts en curling se sont produits quand elle allait à l’école publique Parkland. Elle a développé une passion pour ce sport et elle y jouait souvent après les cours.
Mme Buttle, patineuse artistique talentueuse, a quitté le nid à 14 ans pour poursuivre son éducation à l’école secondaire Innisdale de Barrie tout en s’entraînant à l’école de patinage Mariposa. Elle aimait le centre d’entraînement international offrant des services complets et mettant l’accent sur des programmes d’élite qui durent toute l’année.
Mme Ferris faisait du curling, et Mme Buttle s’adonnait au patinage artistique.
« C’était la bonne chose à faire pour moi, j’étais bonne au curling et je ne jouais plus de piano ou à d’autres sports, » affirme Mme Ferris qui, au secondaire, était nommée joueuse de curling de l’année au collège White Pines. « J’ai été très chanceuse d’avoir une première expérience positive en curling grâce à un entraîneur qui aidait les athlètes canadiens aux championnats du monde et aux Jeux olympiques. »
Cet homme, l’un des entraîneurs de curling les plus respectés au Canada, était
Tom Coulterman, qui enseignait également la chimie à White Pines.
Mme Ferris a obtenu le meilleur des deux mondes à l’école et en curling.
Pendant que le curling représentait une part importante de sa vie, Mme Ferris avait également l’ambition de travailler en inhalothérapie. Engagée dans cette profession pendant 16 ans, elle aurait eu l’occasion de travailler, comme consultante, pour Curling Canada.
En 2014, ses conversations et ses relations ont progressé et elle a été nommée gestionnaire des programmes et des opérations au conseil de curling de l’Ontario, un organisme important pour le sport dans la province.
« Nous sommes l’association de curling régionale la plus importante au monde, avec environ 55 000 joueurs de curling dans 240 clubs et l’un de nos objectifs majeurs était de trouver une manière efficace de perfectionner les joueurs et les entraîneurs pour les rendre vraiment meilleurs, » dit Mme Ferris.
Un lien était sur le point de se créer avec l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO).
Maintenant aux commandes d’un programme de haute performance efficace et impressionnant, Mme Ferris souligne que l’ICSO a joué un rôle très important pour contribuer à modeler et à améliorer le curling à l’échelle provinciale.
« Nos résultats s’améliorent de façon significative depuis 2015 », dit-elle, après avoir quitté la compétition pour se concentrer sur un rôle important en entraînement. « L’ICSO bénéficie de très bons employés, d’excellents conseillers dotés de grandes connaissances ayant contribué à notre succès de façon importante. Si je devais décrire l’ICSO et son rôle en un mot, je dirais professionnel ».
Mme Buttle, ancienne athlète de l’année au secondaire, adorait le patinage artistique, mais voyait son avenir en physiothérapie après avoir fait de nombreuses études universitaires à Toronto et à Waterloo.
« Enfant, j’adorais être devant tout le monde, » dit-elle, maintenant physiothérapeute à l’ICSO. « J’avais quatre ans quand j’ai obtenu mon écusson d’apprentissage du patin. Ensuite, quatre ans plus tard, je me souviens de ma première compétition, d’avoir pris un vol pour Timmins, puis d’avoir roulé jusqu’à Kapuskasing, et d’être tombée. »
Un avenir plus prometteur l’attendait; à 14 ans, elle s’est qualifiée pour son premier championnat national en patinage artistique à Ottawa. Elle aimait l’entraînement et bénéficiait d’excellents entraîneurs. Le patinage artistique était une passion, mais elle savait qu’elle ne pourrait pas vivre de ce sport.
Son éducation l’a menée vers 13 ans de travail en médecine du sport et elle se souvient de l’époque où peu de femmes travaillaient à temps plein en préparation physique ou en physiothérapie auprès d’athlètes de haute performance. Les temps ont changé, des améliorations ont été apportées et maintenant, plusieurs nouveaux membres du personnel de l’ICSO dans ces domaines sont des femmes, et la parité est atteinte.
Grâce à son expérience des compétitions, de l’entraînement, de la formation et en tant que praticienne, elle a également de l’expertise en gestion des blessures sportives.
« Le sport m’a toujours responsabilisée et j’ai été chanceuse d’être entourée d’excellents mentors, » affirme Mme Buttle, qui a fait du patinage artistique pendant environ 25 ans et qui utilise maintenant son expertise en sport dans un rôle important à l’ICSO.
« Je vois l’ICSO comme un endroit rempli d’opportunités et mon travail me permet de superviser des aspects de la santé et du bien-être, tout en contribuant à améliorer la performance des athlètes provinciaux et nationaux ciblés qui espèrent atteindre la scène des championnats du monde et des Jeux olympiques. »
-FIN-
David Grossman est un expert en communications et conteur ayant remporté plusieurs prix grâce à sa carrière distinguée en animation télévisée, journalisme et relations publiques en sport et gouvernementales. En 2018, il a obtenu un prix de distinction comme membre des médias des Sports universitaires de l’Ontario.
À propos de l’Institut canadien du sport de l’Ontario
L’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) est un organisme sans but lucratif qui se consacre à la quête de l’excellence en offrant des programmes, des services et un leadership de calibre mondial aux athlètes et aux entraîneurs de haut niveau afin d’améliorer leur capacité à monter sur le podium au niveau international. Notre équipe de praticiens experts fournit des services de sciences et médecine du sport, de l’entraînement et du leadership technique pour aider les athlètes du Canada à remporter des médailles et renforcer le système sportif au Canada et en Ontario. L’ICSO fait partie du Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada et collabore avec les Comités olympique et paralympique du Canada. L’ICSO bénéficie du soutien financier du ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, de Sport Canada, d’À nous le podium et de l’Association canadienne des entraîneurs. www.csiontario.ca/fr
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Personne-ressource pour les médias :
Laura Albright, directrice, Communications et événements
Institut canadien du sport de l’Ontario
Tél. : 416 596-1240 poste 238
Courriel : lalbright@csiontario.ca
Symposium de l’ICSO – Inscription en cours!
L’ICSO organisera une Voie d’accès aux possibilités : Un symposium sur les femmes inspirantes dans le sport présentant des conférenciers, des discussions de groupe et des ateliers interactifs le 6 mars à Toronto à l’Académie BMO. Pour obtenir plus d’informations et vous inscrire, cliquez ici.
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