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ACSC – Deux anciennes joueuses étoiles de soccer de l’Asssociation canadienne du sport collégial (ACSC) ont donné le coup d’envoi de leur carrière d’entraîneure grâce au Programme des apprenties entraîneures.

Kaity Letwiniuk, des Rattlers de Medicine Hat, et Kelsey Acaster, des Royals de Douglas, ont bénéficié cette dernière saison du mentorat de leurs anciens entraîneurs-chefs

Dans l’Alberta Colleges Athletic Conference (ACAC), l’ancien entraîneur de l’année de l’ACSC Jim Loughlin a pris Letwiniuk sous son aile au Medicine Hat College.

Après une carrière de cinq ans à titre de joueuse des Rattlers, Letwiniuk était prête à relever un nouveau défi.

« Durant ma carrière, j’ai toujours eu à surmonter quelque chose, dit Letwiniuk. Cette année, c’était mon changement de rôle. Ça n’a pas été facile de renoncer au sport pour lequel j’ai joué toute ma vie, mais on m’a donné l’occasion de rester dans la famille des Rattlers, ce qui comptait beaucoup pour moi et a facilité ma transition. »

Letwiniuk a également réalisé qu’elle était bien plus qu’une joueuse de soccer.

« J’ai appris que mon expérience d’étudiante-athlète, même si je vais la chérir toute ma vie, n’est pas tout ce que je suis », affirme-t-elle.

À Medicine Hat, Letwiniuk a noué un lien spécial avec Loughlin. Elle n’aurait voulu personne d’autre comme mentor. Sous la direction de Loughlin, elle a été capitaine de l’équipe au cours des deux dernières saisons.

« Il me connaît en tant que joueuse et amie. Il a réussi à me sortir de ma zone de confort quand est venu le temps d’apprendre à être entraîneure, ajoute Letwiniuk. Il connaît le jeu sous toutes ses coutures et vous force à vous rester alerte. »

Letwiniuk, ancienne athlète par excellence pancanadienne de l’ACSC et athlète par excellence de l’ACAC à quatre reprises, a appris que le rôle d’entraîneure ne se réduit pas à superviser des séances d’entraînement et à essayer de remporter des matchs. En fait, Loughlin lui a montré que pour tirer le maximum des étudiants-athlètes, il est impératif d’aller au-delà des attentes.

« C’est quand vous êtes motivé à vous dépasser que vous pouvez pousser vos athlètes, qui ne le verront pas comme une punition, dit Letwiniuk, mais comme la preuve que vous voulez ce qu’il y a de meilleur pour eux. »

Letwiniuk a déjà été entraîneure pour plusieurs équipes de jeunes des divisions 2 et 3. Cette expérience l’a motivée à passer à un plus haut niveau. Elle prévoit terminer le processus de certification pour la licence C provinciale et entreprendre celui pour la licence B provinciale.

Entretemps, Letwiniuk continue de travailler avec les Rattlers durant la saison de futsal de l’ACAC.

Le Programme des apprenties entraîneures lui permet de continuer à s’adonner à sa passion pour le soccer, cette fois comme entraîneure. Letwiniuk est reconnaissante d’avoir pu jouer pour des entraîneurs extraordinaires et espère avoir le même impact sur d’autres athlètes.

« Cette opportunité m’a ouvert des portes que je n’aurais jamais cru pouvoir ouvrir en tant qu’entraîneure. Elle restera celle qui aura servi de tremplin à ma carrière », conclut Letwiniuk

Du côté de la Pacific Western Athletic Association (PACWEST), Acaster a été mentorée par Chris Laxton, son entraîneur durant ses deux dernières saisons au sein des Royals.

Il y a quelques saisons, Acaster a mené Douglas à son tout premier titre de la PACWEST, et à une quatrième place lors du Championnat canadien de soccer féminin 2015 de l’ACSC à Peterborough, en Ontario.

Au début de la saison 2017, Acaster ne savait pas comment l’équipe réagirait à son nouveau rôle, surtout que plusieurs étudiantes-athlètes avaient été ses coéquipières.

« Les athlètes et les entraîneurs de l’équipe ont facilité ma transition. Ils valorisaient mon avis, mon expérience et mes erreurs, ce qui m’a beaucoup aidé », dit Acaster, qui a évolué au sein des Royals pendant quatre saisons. « Les étudiantes-athlètes m’ont aidée à bâtir ma confiance et m’ont encouragée à essayer de nouvelles choses, pour trouver mes repères. »

Quand venait le temps de donner des directives, le fait de puiser dans son vécu de joueuse s’est révélé très utile pour Acaster; elle a pu donner à ses explications et à ses tactiques une perspective nouvelle, à l’avantage des joueuses.

Acaster, ancienne entraîneure d’équipes féminines U12 aux Jeux d’été de la Colombie-Britannique, savait déjà qu’elle travaillerait avec Laxton, une personne de confiance qui lui donnerait toute la latitude nécessaire à l’exploration de son métier.

« Je sais à présent qu’il y a un temps pour le sérieux et un temps pour le plaisir, et Chris sait où se situe l’équilibre », ajoute Acaster, qui a appris que les deux peuvent s’entremêler et répondre aux besoins de l’équipe.

« C’est quelque chose qui ne s’apprend pas dans les manuels ou dans un camp; on l’apprend en passant beaucoup de temps avec un groupe d’étudiants-athlètes, et en prenant le temps de les connaître », souligne-t-elle.

Les Royals se sont de nouveau qualifiées pour le Championnat canadien de l’ACSC cette saison, et l’expérience d’Acaster – cette fois à titre d’entraîneure – a été inoubliable.

« J’ai adoré participer aux championnats canadiens à titre d’athlète, mais à titre d’entraîneure, c’est vraiment autre chose, dit Acaster. C’était intéressant de voir le fonctionnement de la logistique et la planification, mais aussi d’être responsable du bien-être général des étudiantes-athlètes. »

Les Royals, championnes PACWEST, ont terminé cinquième à Halifax.

« C’est une équipe de femmes formidables. Je suis très chanceuse d’avoir pu vivre l’expérience des championnats canadiens avec plusieurs d’entre elles à titre de joueuse, et maintenant à titre d’entraîneure », affirme Acaster.