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Natation Canada  – Lorsque la prochaine génération de nageurs canadiens devra décider de son avenir, John Atkinson voudra s’assurer qu’elle aura beaucoup d’options.

L’introduction de Mark Perry comme premier entraineur de distance/eau libre de Natation Canada fait partie du plan d’Atkinson pour augmenter le potentiel de médailles au Canada.

Deux nageurs en eau libre ont représenté le Canada aux Jeux olympiques de Rio 2016. Richard Weinberger, qui a décroché le bronze à Londres, a terminé en 17e place au 10 km de Rio, alors que Stephanie Horner, nageuse en piscine aux Olympiques de Pékin et de Londres, a terminé en 233 place. Les deux nageurs sont de retour sur l’équipe cette année, qui comprend six nageurs qui participeront aux épreuves d’eau libre aux Championnats du monde FINA à Budapest en Hongrie.

Atkinson, le directeur de la haute performance de Natation Canada, était satisfait des six médailles remportées à Rio. Il a aussi observé qu’on a gagné deux de ces médailles dans des épreuves à 200 m, et aucune dans les épreuves de 400 m et plus.

« Le Canada ne forme pas assez de nageurs dans les épreuves à 400 m et plus au niveau junior, a dit Atkinson. Cela produit moins d’athlètes séniors qui nagent au niveau compétitif sur ces distances. »

« Les jeunes nageurs selon moi devraient tous faire les épreuves de moyenne distance, » a-t-il dit. « Alors qu’ils deviendront plus matures et commenceront à se spécialiser, ils pourront faire des épreuves plus courtes ou plus longues. »

Le travail de Perry sera de convaincre plus de nageurs d’envisager les épreuves de distance ou d’eau libre. Il dirige un groupe de 13 athlètes qui compétitionnera aux Championnats UANA d’eau libre cette fin de semaine aux îles Caïmans. L’équipe comprend des nageurs qui vont de 16 ans, jusqu’à la vétérante Horner de 28 ans. Sa coéquipière de l’équipe nationale, Breanne Siwicki, 22 ans, fait aussi partie du groupe.

« Nous essayons d’exposer tous nos nageurs de distance à l’eau libre. Nous avons identifié et sélectionné un jeune groupe d’athlète lors des Essais canadiens en avril, alors nous sommes déjà en train de chercher la prochaine génération, » a dit Perry. « Je pense qu’ils pourront décider plus tard dans leur carrière sur quoi ils veulent se concentrer. »

Les courses en eau libre aux Championnats du monde peuvent être d’une distance de 5, 10 ou 25 kilomètres. L’épreuve olympique est de 10 km en eau libre.

En ce qui concerne les épreuves de distance dans la piscine, Perry avoue que le nageur de distance « c’est une définition imprécise ». À Rio, il y avait une épreuve de 1500 m pour les hommes et de 800 m pour les femmes. Perry considère tous ceux qui nagent le relais 400 m QNI et même ceux qui nagent le 200 m papillon comme des nageurs de distance.

« Ce sont les épreuves les plus difficiles, » a-t-il dit. « Tu dois avoir de la force mentale pour nager en distance dans la piscine. Puis, nager la distance en eau libre est beaucoup plus difficile mentalement. Tu dois t’adapter à un environnement très différent. Il faut gérer la météo, les fluctuations de la température et la vie sauvage. Tu ne sais souvent pas à quoi t’attendre jusqu’au jour. »

Perry veut augmenter le nombre d’athlètes en distance. Il veut voyager à travers le pays et visiter les différents programmes afin d’identifier les nageurs de distance ou d’eau libre potentiels. Natation Canada pense aussi organiser des courses en eau libre partout dans le pays afin que le sport soit mieux connu.

On devrait encourager les jeunes athlètes à essayer plusieurs styles et à nager différentes distances afin de « construire un moteur solide, » a dit Perry. « On peut les introduire à la natation en eau libre lorsqu’ils seront plus âgés. »

« D’après mon expérience, quand les gens l’essaient, ils l’adorent, » a dit Perry. « La plupart des personnes qui l’essaient aiment bien. S’ils sont bons, c’est une autre question. »

Le calendrier de Perry pour les années à venir comprend les sélections des équipes pour les compétitions en eau libre aux Championnats panpacifiques, aux Championnats panpacifiques juniors, aux Championnats du monde, et les coupes du monde FINA.

Le nombre d’athlètes augmente et Perry a l’intention de soutenir ces nageurs par des entraineurs, des psychologues du sport, des massothérapeutes et un personnel technique.

« Une de nos approches sera de faire des progrès technologiques, d’avoir une approche plus scientifique, d’être plus professionnels en pensant au sport, » a dit Perry. « Je ne crois pas qu’il y a quelqu’un d’autre au monde qui pense au sport de cette façon.

L’idée c’est que nos athlètes soient les plus informés et les plus connaisseurs de la course, ce qui leur donne de la confiance. Ils savent exactement ce que comporte la course, comment sera la météo, où seront les marées, que sera le courant. Toute l’information qu’on peut leur fournir. »

La natation en eau libre a des avantages que n’a pas la compétition en piscine.

« Les compétitions en eau libre ont d’habitude lieu dans des zones emblématiques, » a dit Perry parlant des plages, lacs et rivières qui accueillent les compétitions.

Les courses en eau libre peuvent aussi être plus tactiques, car vous vous battez contre d’autres nageurs pour le temps et pour l’espace, tout en gérant les courants et d’autres facteurs environnementaux.

« C’est un défi beaucoup plus cérébral, » a dit Perry. « Il y a une quantité énorme de tactiques employées. Vous avez cinq ou six trucs dont vous pouvez vous servir pendant une course selon ce que font les autres. »

Atkinson a dit que le Canada continuera à former des nageurs pour les épreuves de sprint.

« Si vous avez assez d’athlètes d’âge développement qui nagent dans un programme de distance moyenne et qui peuvent augmenter ou diminuer la distance en vieillissant, notre nation ne s’en portera que mieux, » a-t-il dit.

« Ce n’est pas une question d’ignorer ce que l’on fait maintenant dans les épreuves de 200 m et moins, mais d’améliorer notre approche afin de pouvoir identifier des nageurs de distance et de voir certains de nos meilleurs nageurs en distance penser à l’eau libre comme une voie pour exceller. »

Nathan White

Senior manager, Communications, Swimming Canada

Gestionnaire supérieur des communications, Natation Canada 

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