Utilisez des guillemets pour trouver les documents qui contiennent l'expression exacte : "aérodynamique ET essais"

Institut canadien du sport de Calgary – Pour l’entraîneur olympique Les Gramantik, les jours de récupération ne sont pas optionnels, il sont impératifs. Ce ne fut pas toujours le cas pour son groupe d’entraînement, surtout quand il est arrivé dans le système d’entraîneurs il y a plus de 40 ans.

 
« On exigeait que les athlètes s’entraînent très fort et on accordait peu d’importance à la récupération », affirme Gramantik. « Nous le savons maintenant, la récupération fait partie intégrante de l’entraînement; sans une récupération adéquate, il est impossible de s’entraîner et de faire bonne figure en compétition. »
 
Gramantik se fie à une équipe de professionnels, une équipe de soutien intégré, pour aider ses athlètes à adopter des stratégies de récupération optimales. Des fournisseurs de services qualifiés à l’ICS Calgary contribuent à cette approche de pointe en répondant aux besoins individuels des athlètes et en aidant les entraîneurs à prendre leurs décisions. Comme l’explique Gramantik : « Même si je lis beaucoup, je m’abstiens de donner des conseils sur un sujet pour lequel je n’ai pas de formation. Il est donc pratique de pouvoir diriger les athlètes vers des experts dans d’autres domaines. »
 
La diététiste de la performance Kelly Drager est l’une de ces professionnelles accessibles à l’ICS Calgary. Elle prépare les athlètes pour le succès en se concentrant sur un maximum de trois nouvelles modifications à la fois pour favoriser la constance, et non le perfectionnisme. Cette approche élimine la tâche titanesque d’essayer de suivre une diète stricte, ce qui peut s’avérer décourageant pour quiconque tente de créer de nouvelles habitudes.
 
« Comme nous adoptons une approche axée sur les athlètes, nous voulons que ceux-ci en retirent quelque chose qu’ils peuvent prendre en charge et sentent que cela peut les avantager au plus haut niveau », dit Mme Drager. « Les petites réussites peuvent entraîner une cascade d’autres changements positifs. »
 
Par exemple, selon Mme Drager, la question critique pour les athlètes est la suivante : « Que mangez-vous et qu’est-ce qu’il vous manque?» Pour ce qui est de leur alimentation quotidienne, les jours d’entraînement intense, il faut refaire le plein d’énergie de manière appropriée en rapport avec la quantité d’énergie dépensée.
 
Il en va de même pour les jours d’entraînement légers. Il faut avoir un plan pour s’ajuster en conséquence.
 
Si un entraîneur peut ordonner à un athlète de se reposer et si un diététiste peut guider un athlète pour qu’il refasse le plein de carburant, un des éléments les plus difficiles de la récupération des athlètes qui ont l’esprit de compétition est de les convaincre de lâcher prise mentalement.
 
Derek Robinson est conseiller en performance mentale à l’ICS Calgary depuis plus d’une décennie. « Le plus important au sujet de la récupération est un état d’esprit qui permet à l’athlète de se donner la permission d’empêcher son cerveau de continuer. »
 
Dans son rôle de fournisseur de service des équipes de soutien intégré pour un sport d’équipe, M. Robinson s’occupe de l’aspect mental de la récupération en mettant en place une séance de récupération d’une durée de 15 à 20 minutes le soir lorsque l’équipe est sur la route. Cela comprend un protocole selon lequel ils doivent remettre leurs téléphones (après avoir communiqué avec leurs familles), ce qui permet aux athlètes de s’engager mentalement dans la séance de relaxation, de « mettre l’interrupteur sur ‘arrêt’ », littéralement. Ces séances favorisent un état de relaxation qui sert à préparer leur corps et leur esprit à une bonne nuit de sommeil, élément qui, selon M. Robinson, peut souvent être négligé comme outil de récupération, mais qui est essentiel à une approche holistique axée sur les athlètes.
 
M. Robinson décrit cela un peu comme un cercle vicieux. En effet, on doit insister sur le sommeil pour une récupération optimale, mais celui-ci ne doit pas être facteur de stress. « On peut contrôler nos habitudes entourant le sommeil, mais on ne peut contrôler le moment où l’on s’endort. À ce moment, il faut juste se laisser aller. C’est à cet instant qu’il faut juste avoir confiance que l’on va s’endormir et ne pas s’inquiéter, car l’inquiétude peut provoquer l’insomnie. »
 
Ce sont des conseils d’expert avisés comme ceux-là, dans des domaines que l’on considérait auparavant comme insignifiants, que des entraîneurs comme Gramantik sont maintenant en mesure de mettre en pratique dans le cadre d’un programme équilibré d’équipe de soutien intégré, et qui aident les athlètes à monter sur le podium.
 
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Jessica Zelinka