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Institut canadien du sport de Calgary – Le jadis tout puissant chronomètre, à son heure de gloire merveille technologique capable de mesurer et d’enregistrer le temps dans bon nombre d’usages, surtout le sport, est maintenant obsolète. Grâce à la conception d’un nouveau système de chronométrage à l’anneau olympique, les entraîneurs de patinage de vitesse munis de chronomètres lors des entraînements sont maintenant chose du passé. 

Financé par l’anneau olympique et le programme Innovations pour l’or d’À nous le podium, le projet commun entre l’ICS Calgary et l’anneau olympique s’attaque à une lacune majeure sur la mesure de l’incidence de la façon de patiner d’un athlète sur son temps. Mettant à profit une technologie matérielle conçue pour la course automobile et un logiciel privé créé par John Little, spécialiste des TI de l’anneau olympique, le système mesure la performance d’un patineur sous toutes ses coutures.

« Par le passé, nous savions uniquement qu’un athlète était plus lent qu’un autre, mais pas toujours pourquoi, a déclaré Scott Maw, responsable des sciences du sport de l’ICS Calgary pour le patinage de vitesse. Le système de chronométrage nous permet d’établir à quel endroit de la piste le patineur perd du temps par rapport à un autre. »

Pendant l’entraînement, les patineurs portent une puce à chaque cheville, qui envoie un signal à une horloge maîtresse chaque fois qu’ils traversent un fil enfoncé dans la glace. Le système enregistre et calcule les temps et les vitesses de 16 portions de la piste, ce qui donne un portrait plus détaillé de la vitesse de patinage durant chaque tour. 

Le système diffuse les données en temps réel aux entraîneurs et au personnel dans une interface sur tablette ou téléphone mobile entièrement personnalisable : temps de chaque tour, vitesse actuelle, position actuelle, indication du couloir dans le virage, durée de la série et temps total de l’entraînement. L’entraîneur peut afficher, sur un seul écran, les données de tous les athlètes actifs en même temps.

Pour l’entraîneur Crispin Parkinson, le nouveau système est une nette amélioration. « Je passe plus de temps à entraîner, plutôt que de devoir diriger l’entraînement, a-t-il mentionné. Je n’ai pas à prévoir le moment où chacun fait ses intervalles, donc je peux en faire davantage lors de chaque séance. Mon temps est mieux utilisé. »

Le Dr Erik Groves, directeur de la recherche et de l’innovation de l’ICS Calgary, est à l’origine du projet. Il souligne que d’après les données recueillies jusqu’à présent, l’utilisation actuelle du système n’est que la pointe de l’iceberg. « Un jour, nous serons en mesure d’analyser les données d’entraînement sur la distance parcourue, la répartition de la vitesse, les séries et les répétitions par jour, par semaine, par mois et par année, a-t-il expliqué. Nous pourrons aussi nous servir du système pour effectuer des tests physiologiques et analyser les courses. »

M. Parkinson indique que le système représente une nouvelle forme de communication des renseignements avec ses patineurs. « Un patineur pourrait ne pas comprendre ce que je lui explique sur son patinage. Les données viennent illustrer mes propos et informent l’athlète d’une autre manière qui pourrait lui sembler plus claire. »

Malheureusement, la triste fin du modeste chronomètre était inévitable; le monde du patinage de vitesse a tourné la page vers un avenir meilleur. « C’est un outil pratique qui m’aide énormément et me facilite la tâche, a ajouté Parkinson. Je passe moins de temps à gérer et plus à entraîner. » 

Statistiques intéressantes de la saison 2016-2017

  • Distance totale enregistrée parcourue par les patineurs : 92 551 km
  • Segments où l’on a enregistré la vitesse : ~3 855 700
  • Temps par tour le plus fréquent en secondes : 35-36
  • Plus grande distance parcourue par un patineur en une journée : 51,6 km

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary

Rédigé par Kristina Groves: @kngrover

Canadian Sport Institute Calgary – The once mighty stopwatch, in its heyday a technological marvel capable of measuring and recording time for any number of purposes, especially sport, has finally met its match.  The development of a new timing system at the Olympic Oval has made the use of stopwatches by speed skating coaches during training a thing of the past. 

The joint project between CSI Calgary and the Olympic Oval was funded by Own the Podium’s I4G (Innovation for Gold) program and the Olympic Oval and serves to address a major gap in measuring how a skater’s time is impacted by the way they skate.  Using hardware technology developed for motor sport racing and a proprietary software program developed by Olympic Oval IT Specialist, John Little, the system provides a detailed measurement of a skater’s performance.

“In the past we only knew that one athlete was slower than another athlete, but we didn’t always know how,” says Scott Maw, CSI Calgary Sport Science Lead for Speed Skating.  “The timing system enables us to identify where on the track a skater is losing time relative to another skater.”

During training, a skater wears a chip on each ankle, which sends a timing impulse to a master clock every time a wire embedded in the ice is crossed.  The system records and calculates the times and velocities for 16 segments around the track, offering a more refined picture of skating speed during each lap. 

The system provides real-time streaming data to coaches and staff for athlete’s lap times, current velocity, current position on the track, corner lane identification, set duration and total training time, all on a customizable mobile phone or tablet interface. A coach can have all their active athletes displayed simultaneously on a single screen.

For speed skating coach Crispin Parkinson, the new system has made a big difference.  “It frees me up to coach more, instead of managing the practice,” he says.  “I don’t have to schedule when everyone should do their specific intervals, which means I can get more done in a session.  It’s a more effective use of time.”

Dr. Erik Groves, Research and Innovation Lead at CSI Calgary, spearheaded the project.  He says that with the data collected so far they have barely scratched the surface of the system’s potential. “Eventually we’ll be able to get daily, weekly, monthly and yearly training breakdowns of distance skated, speed distribution, sets, and reps,” he explains. “We’ll also be able to use the system for physiological testing and race analysis.”

Parkinson says it adds another layer to the information he can share with his skaters.  “A skater might not always feel what I’m telling them about their skating but the data can illustrate this and provide feedback to the athlete in a different way they might understand better.”

Unfortunately, the sad demise of the humble stopwatch was inevitable – the speed skating world has moved on to bigger and better things that ultimately make the sport better.  “It’s a useful tool which has helped me a lot and makes my job easier,” says Parkinson.  “I do less management and more coaching.” 

Interesting stats from 2016-2017 season: 

  • Total recorded kilometers skated: 92,551
  • Velocity segments recorded: ~3,855,700
  • Most frequently skated lap time in seconds: 35-36
  • Most kilometers skated by an athlete in a day: 51.6

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary

Written by Kristina Groves: @kngrover